Iris : le gouvernement bruxellois se positionne
Le nouveau conseil d'administration d'Iris sera installé ce mercredi, sous les yeux plus qu'attentifs du gouvernement bruxellois. Il vient d'adopter une note d'orientation qui définit la ligne à suivre pour l'avenir de la structure inter-hospitalière. Une façon de mettre un terme aux luttes d'influence politiques dont Iris fait les frais….
C'est à partir de données financières objectives que Charles Picqué a rédigé sa note d'orientation. Les comptes d'Iris sont dans le rouge, on le sait, particulièrement l'hôpital Brugmann. Mais plutôt que de parler de déficit, Charles Picqué met en avant la lourdeur des coûts structurels auxquels IRIS doit faire face pour assumer son rôle de service public. Il souligne aussi que , toujours hormis Brugmann, un léger redressement de la situation s'amorce. Ce qui n'empêche pas le ministre président de donner des directives précises pour que les charges à payer par les communes pour combler le déficit des hôpitaux ne soient pas asphyxiantes.
Le but fixé est s'atteindre en 2012 l'équilibre des résultats d'exploitation, c'est à dire ceux sur lesquels les directions d'hôpitaux peuvent agir. La note contient donc des devoirs : l'obligation pour IRIS d'élaborer un plan budgétaire 2008-2010, la mise en place de mécanismes de contrôle budgétaire, et la poursuite de deux des grandes réalisations d'Yvan Mayeur : l'accord cadre avec l'ULB et le plan de redéploiement des soins.
Enfin, le gouvernement bruxellois souhaite que le recrutement d'administrateurs délégués et directeurs d'hôpitaux se fasse de façon plus transparente, autrement dit qu'elle ne serve plus de prétexte au parachutage politique.
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