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28 juillet 2008

Le chômage a augmenté au début de l'été

La publication des chiffres de l'ONEM ne réjouira pas nos politiciens en vacances. Ca devrait même les faire revenir pour travailler au plus vite à une politique sociale de l'emploi efficace. Le taux de chômage en Belgique est en effet remonté à 10 % en juin, alors qu’il était brièvement descendu à 9,9 % en mai, une première depuis juin 2002, selon des chiffres obtenus lundi auprès de l’Office national de l’Emploi (ONEM).
Fin mai, la Belgique comptait 477.580 demandeurs d’emplois (+8.223 par rapport à mai). Les situations restent très contrastées d’une région à l’autre, avec Bruxelles comme vilain petit canard, et la Flandre en exemple. Au Nord, une fois de plus, le taux de chômage est le pmlus faible du pays. Il a cependant augmenté de 0,2 point à 5,6 %, tandis qu’en Wallonie il est resté stable d’un mois sur l’autre à 15,4 %.
Bruxelles reste la lanterne rouge, avec un taux de chômage en hausse de 0,1 point à 19,6 %. L’ONEM a indemnisé en juin 400.141 chômeurs, soit 5.533 de plus qu’en mai.
> Les chiffres en détail, c'est par ici (ONEM)

27 avril 2008

Les titres-services ont la cote

Le nombre de titres-services vendu par mois continue à progresser de façon spectaculaire à Bruxelles. Le Conseil des ministres a approuvé vendredi un projet d'arrêté royal qui concrétise la décision du conclave budgétaire en matière de titres-services. Le prix d'achat passe à 7 euros, avec un plafond de 750 euros sauf pour les personnes handicapées, les familles monoparentales et les personnes âgées.

VIDEO• En bref : hausse des titres-services
Pour la première fois depuis la création de ce programme, plus de 400.000 titres-services ont été vendus dans la capitale, a affirmé vendredi le ministre bruxellois de l'Emploi et de l'Economie Benoît Cerexhe. Pendant le mois de mars, 403.452 titres-services ont été écoulés. Par rapport au mois de mars 2007, l'accroissement est de 63,3%.
Le dispositif des titres-services fait intervenir une entreprise agréée qui engage des travailleurs pour effectuer des tâches essentiellement ménagères au domicile des utilisateurs (particuliers).
Chaque heure de travail est payée au moyen d'un titre-service acheté par l'utilisateur. L'Etat fédéral paie un complément au montant déboursé par le particulier pour assurer le revenu du travailleur.
Plutôt à la traîne durant les premières années d'existence (2004-2005), la Région bruxelloise est celle qui connaît actuellement la plus forte croissance, dans ce domaine.
Durant le premier trimestre 2008, il s'est vendu à Bruxelles 1.164.794 titres-services (+70,4% par rapport au premier trimestre 2007). La progression sur la même période en Région wallonne est de 39,3 % et en Flandre de 28, %, a indiqué le ministre Cerexhe.
La spectaculaire progression des titres-services en Région bruxelloise va de pair avec l'augmentation importante du nombre d'utilisateurs: en trois mois, près 3.700 ménages bruxellois supplémentaires (+10 pc) se sont enregistrés.
Le nombre de ménages bruxellois utilisateurs de titres-services frôle désormais la barre des 40.000 (39.899).
Le ministre bruxellois de l'Economie et de l'Emploi qui juge cette évolution «extrêmement positive» considère que les titres-services sont un excellent outil au service des politiques d'insertion et de lutte contre le travail au noir.
Le Conseil des ministres de ce vendredi a approuvé un projet d'arrêté royal qui établit qu'à partir du 1er mai, le prix d'achat du titre-service passera de 6,7 euros à 7 euros. Cette adaptation du prix d'achat permet d'assurer la deuxième indexation du revenu des travailleurs titres-services. Pour l'utilisateur, après application de la déductibilité fiscale, le coût passera ainsi de 4,69 euros à 4,90 euros.
Désormais cet avantage fiscal sera généralisé par l'instauration d'un crédit d'impôt pour les personnes à bas revenus qui ne paient pas d'impôt.
Par ailleurs, l'arrêté instaure un plafond de 750 titres-services par utilisateur par année civile. Toutefois, afin de ne pas pénaliser les personnes qui ont un besoin absolu d'aide extérieure dans leur vie quotidienne l'arrêté prévoit la possibilité de demander une dérogation à cette limite qui sera alors portée à 2000 titres-services par an.
Trois catégories de personnes pourront introduire cette demande: les personnes handicapées reconnues par un fonds communautaire ou régional ou les parents d'enfants mineurs reconnus comme personnes handicapées par un tel fonds; les personnages âgées bénéficiant d'une allocation pour l'aide aux personnes âgées (APA); et les parents seuls avec enfants à charge, a expliqué la ministre de l'Emploi, Joëlle Milquet.

15 avril 2008

Milquet : du sur-mesure pour les chômeurs

La ministre de l'Emploi, Joëlle Milquet, présente dans les journaux du groupe Vers l'Avenir sa note de politique générale qui prévoit notamment de personnaliser au maximum l'accompagnement du demandeur d'emploi.
La vice-première ministre cdH veut aussi instaurer un complément mensuel de 75 euros pour les travailleurs mobiles et elle dit "oui" aux titres-services "baby-sitting".

La note de politique générale de la ministre de l'Emploi, qu'elle doit présenter mercredi après-midi en commission des Affaires sociales de la Chambre et qu'elle déposera ce lundi à 14 heures au Parlement, s'inscrit dans la volonté annoncée par le gouvernement Leterme 1er de créer 200.000 emplois. "La situation économique est beaucoup moins optimale que prévu. Donc il faut beaucoup de prudence, mais l'ambition est là", affirme Joëlle Milquet.

Pour lutter contre le chômage, la ministre prévoit notamment de personnaliser au maximum l'accompagnement de chaque demandeur d'emploi et notamment d'"amener les jeunes à leur premier emploi".

Elle veut aussi agir en concertation totale avec les partenaires sociaux.

La nouvelle ministre de l'Emploi prévoit également de mettre l'accent sur la discrimination à l'embauche. "En gros, il y a un groupe de personnes qui n'ont aucun mal à trouver un boulot, ce sont les hommes entre 30 et 40 ans. Mais les jeunes, les femmes, les plus âgés, les personnes d'origine étrangère, tous sont discriminés".

"On va doper les incitants pour ceux qui bougent sur le marché du travail". Une première mesure prévue par le conseil des ministres de ce vendredi est une prime mensuelle nette de 75 euros qui sera offerte au travailleur qui accepte d'aller travailler dans une autre région que celle de son domicile. La ministre prévoit aussi une prime de 52 euros pour ceux qui acceptent de passer d'un mi-temps à un temps plein et une prime de 75 euros pour les isolés avec enfant qui acceptent un travail, cela dans le cadre de la lutte contre les pièges à l'emploi.

Enfin, M. Milquet est favorable à un extension du système des titres-services à la garde d'enfants à domicile en dehors des heures d'ouverture des garderies reconnues. Et peut-être un peu aux activités de jardinage mais sans concurrencer le secteur des paysagistes.

31 mars 2008

Le plan flamand pour scinder l’emploi

La FGTB met en garde contre la rupture de solidarité

Les partis flamands ne cachent pas leur volonté de régionaliser certains pans de la politique de l’emploi. Kris Peeters (CD&V), ministre- président flamand, lève le voile sur ses revendications précises. Il souhaite notamment que les Régions puissent octroyer des primes d’activation.

S’il ne devait y avoir qu’un dossier au menu institutionnel, ce serait celui-là : le marché de l’emploi. Au Nord, on jure que c’est dans ce domaine que les besoins de réformes sont les plus criants. Au Sud, on ne ferme pas la porte aussi hermétiquement que pour d’autres revendications flamandes. Reste à savoir ce qui pourrait servir de plus petit dénominateur commun. Devant le silence général, un homme s’est jeté à l’eau : Kris Peeters, ministre-président flamand (CD&V), qui a détaillé ce dimanche à la VRT ses revendications.
En pratique, au nom « des défis majeurs que doit relever la Flandre », Kris Peeters souhaite introduire des germes de régionalisation dans trois volets du marché de l’emploi. Il entend d’abord permettre aux Régions de réduire les coûts salariaux pour certains groupes cibles, tels les travailleurs âgés, les chômeurs et les allochtones. Il souhaite ensuite rendre plus homogène la répartition des compétences au niveau de l’outsourcing, des ALE et des titres-services. Enfin, et surtout, il entend responsabiliser les Régions en termes d’activation des chômeurs. Et d’y aller, déjà, de propositions concrètes : Kris Peeters propose d’octroyer, aux chômeurs, en plus de leur allocation de base, une prime régionale d’activation, calculée en fonction des efforts fournis par les intéressés en vue de décrocher un emploi.
Divergences de traitement
Telle que définie par le mandataire CD&V, la proposition introduirait donc des divergences de traitement entre chômeurs de Flandre, de Bruxelles ou de Wallonie… Il n’en fallait pas plus pour faire réagir la FGTB. « C’est inadmissible. Pas question de toucher à la Sécurité sociale », martèle Anne Demelenne. Pour la secrétaire générale de la FGTB, tant le principe même de la prime que l’idée de la régionaliser sont inacceptables. « Pour réduire le chômage, ce qu’il faut faire, c’est investir dans la formation, dans la recherche… En plus, l’évaluation des politiques d’activation montre que les chômeurs cherchent activement du travail. Pourquoi, dès lors, passer par des mesures qui risquent de rendre victimes certaines personnes ? »
Réaction plus positive à la Fédération des entreprises de Belgique, qui ne se prononce pas sur l’opportunité de confier cette prime d’activation aux Régions ou au fédéral. Mais qui salue l’idée. « Le système belge d’encadrement des chômeurs est trop passif », dit le porte-parole de la FEB. Un accord de principe mais dans le respect des concepts défendus par les patrons pour qui « la priorité, c’est que les choses ne soient pas rendues plus complexes pour les employeurs. Et nous réaffirmons notre attachement au maintien de la solidarité interpersonnelle. », ajoutant que « le modèle actuel, avec les services régionaux d’accompagnement et l’organe de contrôle au niveau fédéral fonctionne bien. ». Donc, même sur ce dossier, l’accord n’est pas pour demain. Ni pour le 15 juillet ?

03 mars 2008

Chômage en baisse en Wallonie mais surtout en Flandre

La Wallonie a atteint en février dernier un nouveau niveau plancher de son taux de chômage, selon les statistiques divulguées par le Forem. En février, le taux de chômage est arrivé au seuil des 15 %, contre encore 16,2 % pour le même mois en 2007. Ces chiffres viennent compléter ceux envoyés vendredi par le ministre wallon de l’Emploi, Jean-Claude Marcourt. Dans le même temps, la Flandre a vu son nombre de demandeurs d’emploi diminuer de 11,6 % en février dernier par rapport à février 2007. Il y avait un total de 164.182 demandeurs d’emploi fin février dernier, selon les chiffres publiés par le ministre flamand de l’Emploi Frank Vandenbroucke. Le taux de chômage atteint ainsi en février 5,75 % : 4,97 % chez les hommes et 6,7 % chez les femmes.

01 mars 2008

Un chômeur bruxellois sur cinq reçoit une offre d'emploi

Seulement 22 pc des chômeurs bruxellois disent avoir reçu une offre d'emploi d'Actiris, le service bruxellois d'aide à l'emploi (ex-Orbem). En Wallonie, le Forem a proposé 28,5 pc d'offres d'emploi aux chômeurs contre 67 pc d'offres proposées par le VDAB en Flandre. C'est ce qui ressort d'une étude réalisée par la firme Idea Consult sur les effets du plan d'activation des chômeurs de l'Onem.
Le programme d'activation de l'Onem encourage les chômeurs à chercher un emploi plus activement. Ce programme a eu des effets positifs puisque 47 pc des chômeurs "activés" occupent aujourd'hui une fonction.
En Flandre, ils sont 57 pc à avoir trouvé un emploi grâce à ce plan, contre 43 pc en Wallonie et à Bruxelles.
Mais une question se pose: ces chiffres auraient-ils été moins élevés sans le plan d'activation? L'étude tend à le penser.
Parmi les chômeurs flamands, 85 pc déclarent s'être tournés vers les services du VDAB (Vlaamse Dienst voor Arbeidsbemiddeling, équivalent du Forem). Septante-sept pour cent des chômeurs wallons ont profité du Forem et 65 pc des sans-emploi bruxellois se sont adressés à Actiris.
Une étude relayée vendredi par le quotidien De Tijd.

04 janvier 2008

Riche, la Flandre prépare l’avenir

EN BONI DE 779 MILLIONS, la Flandre liquidera sa dette, fin 2008.
Elle thésaurise en vue de nouvelles régionalisations.
La Flandre est la Région la plus riche du monde, le gouvernement flamand nage dans l’argent », écrivait Het Laatste Nieuws, la semaine dernière. Le Nord du pays exulte. Son ministre des Finances, Dirk Van Mechelen (Open VLD), a annoncé que l’excédent budgétaire de 2007 s’élève à 779 millions d’euros et que la dette est passée de 6,6 milliards, en 1999, à 238 millions, en 2007. Fin 2008, cette dette devrait être intégralement remboursée aux banques.
Notons que la dette actuelle de la Région wallonne s’élève à 4,3 milliards et celle de la Région bruxelloise à 1,8 milliard.
En 2009, année des élections régionales, chaque Flamand « qui travaille dur », promet le ministre des Finances, bénéficiera d’une réduction d’impôts de 200 euros, quels que soient son statut et son niveau de revenu.
Dirk Van Mechelen attribue ces bons résultats à la « bonne gouvernance flamande » : une diminution de la dette couplée à une hausse prudente des dépenses – très inférieure à la norme autorisée par le Conseil supérieur des finances – et à un étalement du remboursement des investissements.
Première raison de la prospérité flamande : une croissance économique supérieure à 2 %, ces trois dernières années.
Deuxième raison, les effets des accords du Lambermont. Conclus en 2001, à la demande des francophones, ils ont refinancé les Communautés et Régions. Mais ils profitent davantage à la Flandre car les moyens complémentaires versés à l’enseignement sont, depuis lors et jusqu’en 2012, basés sur le rendement régional de l’IPP. Soit 34 % pour la Communauté française et 66 % pour la Flandre.
Troisième raison de l’opulence flamande : la réforme des droits d’enregistrement et de donation. Qui ont entraîné une hausse de recettes. La cagnotte totale des principaux impôts régionaux (taxes d’immatriculation, infractions routières, droits d’enregistrement, de donation et de succession) est passée de 3,95 milliards, en 2006, à 4,26 milliards, en 2007.
Quatrième raison : des transferts financiers accrus de l’Etat fédéral. Chaque pour cent de croissance économique introduit 169 millions supplémentaires dans le circuit régional.
Que compte faire la Flandre de cette manne ? Dans l’immédiat, 250 millions seront injectés dans le fonds des soins de santé et le fonds de vieillissement, notamment. 612 millions seront transférés aux communes pour leur permettre d’alléger la charge de la dette, à la condition qu’elles s’engagent à ne pas augmenter leurs impôts en 2008.
La Flandre va également alimenter son « Fonds d’avenir », destiné au financement des nouvelles compétences qu’elle espère hériter de la prochaine réforme de l’Etat. La Flandre souhaite la régionalisation du marché de l’emploi et celle de l’impôt des sociétés. Son « trésor de guerre » pourrait passer de 360 à 500 millions d’euros.

Fin 2007, la Flandre comptait 171.297 demandeurs d'emploi
Fin décembre, la Flandre comptait 171.297 demandeurs d'emploi, ce qui représente un recul de 12 pc par rapport au même mois de 2006, et son taux de chômage s'élevait à 6,05%, selon les chiffres diffusés jeudi par le ministre régional de l'Emploi, Frank Vandenbroucke (sp.a).Dans le détail, le chômage des femmes a davantage régressé que celui des hommes (-13,9% contre -9,7%). En chiffres absolus, les demandeuses d'emploi restent néanmoins les plus nombreuses, avec un taux de chômage de 7,11% contre 5,19% pour les hommes.Autre baisse: celle des demandeurs d'emploi de moins de 25 ans (-12,6 %) alors que le recul parmi les plus de 50 ans est resté limité à 3,1%. Enfin, les reculs les plus significatifs ont été enregistrés à Tongres, Hasselt et Turnhout tandis que les pertes d'emplois chez VW Forest et ses fournisseurs ont pesé sur les chiffres de villes telles que Alost, Vilvorde, Hal ou encore Termonde.

Le chômage en baisse en Wallonie en 2007

Le chômage continue de baisser en Wallonie. Selon le ministre wallon de l'Economie, Jean-Claude Marcourt, près de 25.000 demandeurs d'emploi wallons sont sortis du chômage en 2007.Fin décembre 2007, le nombre total des Demandeurs d'Emploi demandeurs d'allocations (DEDA) et des jeunes en stage d'attente, en Région wallonne, s'élevait à 221.537 unités, contre 244.853 fin 2006. Le nombre de Demandeurs d'Emploi Inoccupés (DEI) est pour sa part passé de 269.022 fin 2006 à 245.929 fin 2007.Selon Jean-Claude Marcourt, "cette embellie, encore nettementinsuffisante, est liée à une conjoncture favorable, mais aussi à toutesles mesures prises dans le cadre du Plan Marshall et dont les effets ont commencé à se faire sentir". Pour le ministre, ces résultats sont des encouragements pour poursuivre la politique mise en place au niveau de l'emploi en Wallonie.

04 juillet 2007

Baisse du nombre de demandeurs d'emploi en Wallonie

Les chiffres de la demande d'emploi en Wallonie sont à la baisse.

Entre avril et mai, ils ont chuté de 9.448 unités pour atteindre 250.385 demandeurs d'emploi inoccupés. En juin 2007, la tendance reste la même avec un total de 236.197 demandeurs d'emplois soit une diminution de 9,4 %, explique le ministre wallon de l'Economie, Jean-Claude Marcourt, mardi dans un communiqué. La baisse la plus sensible concerne la population de 30 à 40 ans (-19 %).

L'unique hausse parmi les différentes catégories concerne les +de 50 ans (+13,6 %). A noter que la catégorie des -25 ans, dont le Ministre Marcourt fait sa priorité, via notamment le plan JobTonic, est également en baisse (-14,9 %). (belga)