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05 avril 2008

ABX a-t-elle été sous-évaluée?

Jeudi matin dans le journal économique flamand "de Tijd", Herman de Croo pour le VLD proposait de créer une commission d'enquête sur la gestion d'ABX, l'ancienne filiale transport par route de la SNCB. Les mauvais résultats chroniques d'ABX et puis sa revente en 2006 à un prix plancher on défrayé la chronique. Problème : c'est Etienne Schouppe, actuel secrétaire d'Etat à la Mobilité, qui était aux commandes lors de la constitution d'ABX. ….


Comment planter une banderille de plus dans le dos du CD&V ? Herman de Croo a trouvé : fouiller dans les dossiers gérer il y a 8 ans lorsque le CVP était au pouvoir au fédéral. Une banderille qui vise cette fois Etienne Schouppe alors patron de la SNCB entre 91 et 98 et qui a personnellement piloté le dossier ABX.

Petit rappel, Etienne Schouppe veut faire de la SNCB un acteur multimodal et international. Il constitue donc une filiale active dans le transport routier. Quand il quitte la SNCB, ABX est déficitaire, les actions sont revendues en 2006 au groupe britannique 3i pour 10 millions d'euro. Le groupe injecte 80 millions d'euros d'argent frais. Au total, ABX aura fait perdre quelque 1,5 milliard d'euros à la SNCB selon les propres chiffre de l'entreprise publique.

L'histoire est donc ancienne et aucun élément neuf n'est vraiment venu s'ajouter à un tableau déjà très sombre. Sauf que le groupe 3i parle de revendre ABX pour près de 600 millions d'euros...soit une plus value gigantesque...Du coup la question se pose : ABX n'a t'elle pas été vendue au rabais? Pour y répondre Herman de Croo propose une commission d'enquête parlementaire.

Il faut une majorité pour la créer, sur le papier elle à donc peu de chance d'aboutir.Mais Herman de Croo profite surtout de l'occasion pour retourner le couteau dans la plaie d'Etienne Schouppe devenu il y a deux semaine, secrétaire d'Etat en charge de la mobilité et donc de la SNCB...

03 avril 2008

La valeur d'ABX sous-estimée?

Le député Herman De Croo (Open Vld) veut que le parlement crée une commission d'enquête sur le fonctionnement d'ABX, ancienne filiale colis de la SNCB aujourd'hui détenue par le groupe britannique 3i, écrit jeudi De Tijd. M. De Croo se demande si la valeur d'ABX Logistics n'a pas été sous-estimée.
Vendue en 2006 par la SNCB pour 80 millions, ABX Logistics, que 3i veut vendre, vaudrait aujourd'hui 600 millions d'euros. M. De Croo souligne que le contribuable a pendant des années financé, à hauteur de 1,5 milliard d'euros, "l'aventure ABX". Il reconnaît que son initiative peut être politiquement sensible. ABX a été dirigée en 2001 et 2002 par Etienne Schouppe (CD&V), actuel secrétaire d'Etat à la Mobilité dans le gouvernement Leterme.

Patron de la SNCB, M. Schouppe avait initié en 1998 une politique ambitieuse de reprise afin que la SNCB devienne un acteur majeur au niveau mondial dans la logistique, l'expédition et le transport par route. Les ambitions de M. Schouppe avait été contrecarrées par des pertes récurrentes en Allemagne et en France. M. De Croo compte sur le soutien de la Lijst Dedecker. Jeudi, la LDD a déclaré qu'elle avait déjà déposé une résolution au parlement pour la création d'une telle commission parlementaire. En mars, Jean-Marie Dedecker avait interrogé le ministre compétent au parlement, rappelle LDD.

31 mars 2008

Le CD&V s'en prend aux libéraux

Le CD&V s'en est pris aux libéraux, ce samedi dans la presse flamande. Le parti d'Yves Leterme réagit une nouvelle fois aux propos du président du MR. Didier Reynders avait relativisé l'échéance institutionnelle de la mi-juillet et critiqué l'Open Vld sur l'euthanasie.

"Nous ne nous laisserons plus pourchasser par Didier Reynders", affirme le président du CD&V par intérim, Wouter Beke, samedi dans les colonnes du Standaard. "Il a fait ces derniers mois tant de déclarations qui, quelques jours ou semaines plus tard, ont fondu comme neige au soleil: Yves Leterme ne sera pas Premier ministre, le PS n'ira pas au gouvernement, des compétences supplémentaires pour le MR s'il n'y a pas d'accord, etc.", énumère Wouter Beke, se demandant "ce qu'il est advenu de tout cela".

Le président des chrétiens-démocrates flamands rappelle que le gouvernement dans son ensemble a déposé un projet de loi spéciale au parlement déterminant l'agenda et les sujets à débattre lors des négociations pour une réforme de l'Etat. "Ce qui nous importe le plus, c'est ce qui est écrit. Si Reynders ne respecte pas ça, cela signifie qu'il ne tient pas parole", commente Wouter Beke. Pour le prédécesseur de Wouter Beke à la tête du CD&V, l'actuel secrétaire d'Etat Etienne Schouppe, les propos de Didier Reynders sont "incompréhensibles". Dans le quotidien De Morgen, Etienne Schouppe affirme qu'en rejetant la mi-juillet pour un accord sur une grande réforme de l'Etat, Didier Reynders renforce le "cartel flamand" (le CD&V/N-VA) et affaiblit le gouvernement.

"Il a fait clairement entendre que le cartel était le grand épouvantail des aspirations francophones. Devrions-nous pour cela baisser le rideau ? C'est au contraire une raison de maintenir le cartel aussi solide que possible", commente Etienne Schouppe. Didier Reynders avait indiqué le 23 mars dernier qu'il était prêt à avancer sur de nouvelles discussions institutionnelles d'ici l'été, notamment en termes de régionalisation du marché du travail, "mais que l'on ne remette pas de nouveau sur la table l'exigence d'une grande réforme de l'Etat pour une date précise, car nous avons maintenant trois ans pour travailler".

Les attaques du CD&V contre les libéraux se focalisent sur l'Open Vld lorsqu'il est question des sujets éthiques, et de l'euthanasie en particulier, dont le débat a été ravivé après le décès par euthanasie de l'écrivain Hugo Claus. Wouter Beke se dit insatisfait de la manière dont ce débat est mené. "Un sujet aussi essentiel que la mort de quelqu'un dans une famille, le monde politique ne peut pas tenter d'en tirer profit. Certains en ont abusé pour se positionner", estime-t-il. "L'Open Vld a remis l'euthanasie à l'étalage, alors qu'en soi ce n'était pas utile. Cela nuit à la sérénité", ajoute Wouter Beke.

Le CD&V rappelle sérieusement Reynders à l'ordre
Les chrétiens-démocrates flamands resserrent les rangs contre le MR et l'Open VLD.
On a beau être en pleine trêve pascale, cela n'empêche nullement l'envoi de scuds verbaux bien sentis entre les tout frais émoulus alliés du gouvernement Leterme Ier.
L'on pensait que le CD & V dans la joie de la Fête de la Résurrection en resterait provisoirement à sa première réaction négative contre le vice-Premier ministre Reynders qui avait laissé entendre qu'il ne fallait pas de grande réforme de l'Etat pour le 15 juillet.
Il n'en est rien : dans des interviews au "Standaard" et au "Morgen", le président ff Wouter Beke et l'ex-président Etienne Schouppe - qui s'est mué en secrétaire d'Etat à la Mobilité - en ont remis chacun une sérieuse couche.
Wouter Beke a ainsi laissé entendre que "(son) parti ne se laisserait plus pourchasser par Didier Reynders", raillant au passage une série de prises de position antérieures du président du MR "comme son diktat contre Yves Leterme au 16, rue de la Loi, sa volonté de ne pas associer le PS au gouvernement ou encore les musculations libérales face à la faiblesse des compétences octroyées au MR".Le président intérimaire des chrétiens-démocrates a aussi rappelé que tout le gouvernement, donc aussi le MR, avait bel et bien déposé un projet de loi spéciale à propos de la réforme de l'Etat.
"Nous, a précisé Wouter Beke, ce qui nous importe le plus, c'est ce qui est écrit. Si Reynders ne respecte pas cela, c'est qu'il ne tient pas sa parole"...
L'Open VLD ne suit pas le MR
Etienne Schouppe n'est pas plus tendre pour le vice-Premier ministre : "Il fait clairement entendre que le cartel est le grand épouvantail des aspirations francophones. Pourquoi devrions nous adopter dès lors un profil bas ? Au contraire, c'est une excellente raison de resserrer encore les rangs avec la N-VA".
A remarquer dans ce contexte aussi, une prise de position de Bart Tommelein (Open VLD) au "Zevende dag" (VRT) : tout en affirmant ne pas vouloir se distancier de Didier Reynders, l'élu libéral flamand a dit que "si l'accord gouvernemental prévoit une réforme de l'Etat pour la mi-juillet, le gouvernement devra s'y tenir" .
Ambiance, ambiance encore : on relèvera que les figures de proue du CD & V ne sont pas prêtes à faire des concessions à l'Open VLD sur le plan éthique. La relance du dossier de l'euthanasie en vue de l'élargir aux mineurs et aux personnes démentes se heurtera à un "no pasaran" chrétien-démocrate. Pour Etienne Schouppe, il n'est pas question de "laisser aux hommes politiques le choix de décider de la vie et de la mort des citoyens"...
Enfin, dans la foulée de ses déclarations antérieures, le ministre-Président flamand Kris Peeters (CD & V) a plaidé avec vigueur pour une régionalisation du marché de l'emploi. Avec aussi la possibilité de régionaliser une prime pour encourager l'activation des chômeurs.

23 mars 2008

Trop de francophones pour le CD&V

La composition du nouveau gouvernement Leterme Ier, et surtout le nombre des francophones dans celui-ci, laisse un goût très amer au CD&V. "C'était vraisemblablement le prix qu'il fallait payer pour avoir le poste de Premier ministre", dit samedi le député Roel Deysen dans plusieurs quotidiens flamands.

Lorsqu'Etienne Schouppe et Jo Vandeurzen ont expliqué jeudi la répartition des postes, ils ont été à peine applaudis. "Les critiques étaient si intenses et longues que nous ne sommes même pas arrivés au contenu de l'accord gouvernemental", dit l'ancien ministre CD&V Tony Van Parys.
Il précise que "nous serons loyal jusqu'au 15 juillet. Ce sera le test ultime. Mais pour la majorité d'entre nous - pas seulement les membres de la N-VA, également la majorité des membres du CD&V - il est déjà certain que cela n'ira pas. La Belgique a un problème structurel. Il n'est plus possible de trouver un accord dans ce pays. C'est la vérité".

"Monsieur le premier ministre, vous inquiétez les francophones"
Le cdH s'est également prononcé sur la déclaration du gouvernement dans une intervention précédant celle de M. De Wever. Le député Christian Brotcorne, désigné officiellement ce samedi comme chef de groupe du cdH en remplacement de Joëlle Milquet (devenue ministre), a défendu les points du programme de son parti repris dans l'accord de gouvernement et notamment ceux qui ont trait à la politique de soutien aux familles. Il a appelé le premier ministre Yves Leterme à gagner l'estime des Francophones.Réticences"Vous savez, monsieur le premier ministre, que vos compatriotes francophones ont encore certaines réticences à votre égard. Vous les inquiétez. Il vous appartient maintenant de gagner leur estime et de les rassurer. Le meilleur moyen d'y arriver, c'est bien sûr de réussir votre projet, dans l'équilibre et le respect de tous", a-t-il dit.


La N-VA accorde sa confiance "provisoire"
La N-VA donnera la confiance au gouvernement à l'exception de son président qui s'abstiendra, a confirmé ce samedi Bart De Wever dans son intervention sur la déclaration du gouvernement."Donner une chance"M. De Wever a justifié l'attitude de son parti en indiquant qu'à ce stade "rien encore n'est perdu" et qu'il faut "donner une chance à ce gouvernement". Le président de la N-VA a parlé de "confiance provisoire".Fidélité à l'électeur"Le compteur communautaire est positif à ce stade", a indiqué Bart De Wever, qui a évoqué le vote en Commission de la Chambre de la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde et la conclusion d'un premier paquet de réforme de l'Etat. "En juillet, on saura enfin", a poursuivi le président de la N-VA, annonçant que son parti se voudra "constructif" mais aussi "fidèle à l'électeur". Bart De Wever a également indiqué qu'il continuait à oeuvrer avec son partenaire de cartel, le CD&V, "pour plus de Flandre".

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22 mars 2008

Le plan avions de Schouppe favoriserait le nord

Le CD&V aurait un plan d'encadrement du bruit des avions de l'aéroport à Zaventem qui n'augure pas de lendemains calmes pour les riverains de l'Oostrand, écrit samedi La Libre Belgique citant un document dont elle a eu connaissance. Le plan prévoirait cinq nuits sans avions au Noordrand (Neder-over-Hembeek, Grimbergen, Diegem) et rien pour l'Oostrand (Crainhem, Wezembeek-Oppem, Woluwe-Saint-Pierre).Le plan a été élaboré par des habitants de Grimbergen (au nord de Bruxelles) affiliés au CD&V et serait soutenu par Etienne Schouppe. Il aurait été présenté en décembre aux parlementaires du Brabant flamand mais il est très loin du plan qui a failli déboucher sur un accord la semaine dernière. Contacté par le journal, le secrétaire d'Etat à la Mobilité Etienne Schouppe se défend face aux critiques de riverains de Brussels Airport: "Ce sont des idées préconçues et leur sortie n'est pas une bonne stratégie. Maintenant que j'ai la responsabilité politique du dossier, je vais actualiser toutes les propositions sur la table". Par ailleurs, indique le journal, un couple de riverains a été inculpé pour avoir envoyé un courriel en janvier 2006 qui reproche à l'ex-ministre Anciaux "et sa bande" d'user "des méthodes fascistes".
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