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26 octobre 2008

Le FMI dispose de 200 milliards USD pour des prêts

Le Fonds monétaire international peut prêter 200 milliards de dollars de fonds, ses prêts étant accompagnés de conditions moins nombreuses et "plus ciblées" que par le passé. Le FMI a par ailleurs confirmé avoir conclu un accord pour apporter une aide de 2,1 milliards de dollars à l'Islande, afin de l'aider à surmonter la crise qui a ruiné son système bancaire.(afp) - Le Fonds monétaire international dispose de 200 milliards de dollars de fonds prêtables immédiatement, pouvant être attribués avec "moins de conditions" que par le passé, selon un communiqué consultable vendredi sur son site internet.
"Le FMI a plus de 200 milliards de dollars de fonds prêtables et peut compter sur des ressources supplémentaires à travers deux accords d'emprunt avec des groupes d'Etats-membres du FMI", a expliqué l'institution multilatérale.Le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn "indique que même si certaines conditions politiques seront toujours attachées aux prêts du FMI, les conditions seront moins nombreuses et plus ciblées que par le passé".
"Etant donné que le FMI est une institution financière, ses prêts doivent être accompagnées par certaines conditions de politique" économique, selon le Fonds."J'ai eu au téléphone des dirigeants dans plusieurs capitales qui ont demandé l'assistance du Fonds. Nous avons maintenant des missions dans certains de ces pays évaluant leurs besoins et, là où cela a été demandé, discutant de programmes qui pourraient être soutenus par un prêt du FMI", a précisé M. Strauss-Kahn.
"La crise financière frappant les économies avancées commence à ralentir la croissance dans beaucoup de pays émergents. L'économie mondiale entre dans un retournement de conjoncture très important, face au choc financier le plus dangereux sur les marchés développés depuis les années 1930".Le Fonds monétaire international a par ailleurs confirmé vendredi avoir conclu un accord pour apporter une aide de 2,1 milliards de dollars à l'Islande, afin de l'aider à surmonter la crise qui a ruiné son système bancaire.

30 avril 2008

Le FMI croule sous les demandes de départ volontaires, malgré la réforme

Le Fonds monétaire international (FMI) croule sous les demandes de départs volontaires, malgré la réforme dans laquelle il s'est engagé et qui a été adoptée à une quasi-unanimité par ses 185 Etats membres.
Un employé sur cinq, soit 591 sur un total de 2.900, veut bénéficier du guichet départ ouvert début mars pour réduire la masse salariale du Fonds qui accumule les déficits, a indiqué mardi à l'AFP le directeur général de l'institution, Dominique Strauss-Kahn.
C'est une fois et demi de plus que les 380 suppressions de postes visées par l'ancien ministre français des Finances dans le cadre d'une réduction de 13,5% des dépenses de fonctionnement de l'organisation, d'ici trois ans.
Pour nuancer la portée de ce chiffre, qui suggère une démotivation du personnel, M. Strauss-Kahn a mis en avant les conditions avantageuses qui ont été offertes, et les départs anticipés à la retraite.
La direction proposait des indemnités équivalentes à environ un an et demi de salaire et le FMI compte entre 100 et 150 départs naturels à la retraite chaque année, a-t-on appris de source proche de l'institution.
"La bonne nouvelle, c'est que cela évite toute phase de licenciements secs et que cela donne des marges pour réembaucher dans des qualifications nouvelles", a jugé M. Strauss-Kahn, dans un entretien téléphonique à l'AFP.
Le nombre de candidats au départ, qui avaient jusqu'au 21 mars pour se manifester, permettra d'augmenter "substantiellement" le chiffre de 380 suppressions de postes, a-t-il annoncé, sans fournir de nouvel objectif chiffré.
Seuls 100 à 125 volontaires, sur le total de 591, seront sommés de rester, a précisé le FMI dans un communiqué.
Ce volant supplémentaire servira en particulier à embaucher "dès septembre" des spécialistes de la finance et des marchés, dans le cadre d'un renforcement de l'expertise du Fonds dans ces domaines, a expliqué DSK.
"Aucune autre institution que le FMI n'est susceptible de travailler sur les liens entre le secteur financier et l'économie réelle", avait-t-il jugé lors de l'assemblée semestrielle du Fonds, mi-avril: "or c'est bien de cela qu'il est question aujourd'hui".
Paradoxalement, l'afflux de candidats au départ survient alors que la réforme de l'institution, bouclée fin mars, rencontre un très grand soutien parmi l'actionnariat.
Ce projet, censé donner davantage de pouvoir aux pays émergents, devait être approuvé par 85% des 185 Etats membres (en droits de votes): il l'a été à 92,93%, a indiqué mardi l'institution financière internationale.
"Un vote de cette nature, tant par sa participation que par sa majorité écrasante, est un début de renforcement de la légitimité de l'institution", a commenté M. Strauss-Kahn.
"Cela réduit à peu de chose la position de ceux qui disaient que la réforme n'était pas intéressante pour les pays en développement ou les pays émergents. Au contraire il ont tous massivement voté, y compris en Amérique Latine, y compris en Afrique, y compris en Asie", a-t-il ajouté, à l'AFP.
Cinq pays n'ont pas voté, trois ont voté contre, et deux ont voté blanc, a détaillé, sans plus de précision, un haut responsable du Fonds.
Lors de son passage en conseil d'administration, fin mars, trois pays s'y étaient opposés: la Russie, l'Arabie Saoudite et l'Iran.
Beaucoup espéraient davantage de ce compromis qui prône le transfert d'un bloc de droits de vote fixé à 2,7 points des pays du Nord (57,9%) vers les pays du Sud (42,1%).
"La prochaine étape c'est qu'il faut que dans de nombreux pays la décision soit adoptée par les parlements et il a été prévu que cela devait se faire dans une période de six mois", a conclu DSK.

07 avril 2008

Les pouvoirs publics doivent intervenir face à la crise économique

Le directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn a estimé que, face à l'aggravation de la crise économique, "le besoin d'une intervention des pouvoirs publics devenait plus évident", dans un entretien publié lundi par le Financial Times.
Les pouvoirs publics constituent "la troisième ligne de défense" pour empêcher l'économie mondiale de tomber dans la récession, après la politique monétaire et budgétaire, a argumenté M. Strauss-Kahn. "Un effort doit être fait sur la restructuration des prêts" à problème."En ce qui concerne les banques, si leur matelas de fonds propres ne peut être restauré suffisamment rapidement par le secteur privé, l'usage d'argent public peut être envisagé", a indiqué M. Strauss-Kahn. Il s'est déjà dit favorable à la mise en place de structures de defaisance pour les actifs à problèmes des banques, comme celle qui avait permis au Crédit Lyonnais de tourner une page sombre de son histoire.L'ancien ministre socialiste français, qui a aussi déjà appelé à plusieurs reprises les gouvernements à préparer des plans de relance "au cas où", a souligné que la crise n'était plus limitée aux seuls Etats-Unis. "La crise est mondiale. La prétendue théorie du découplage (le dynamisme des économies émergentes permettant de compenser en partie la crise américaine) est totalement fallacieuse.Des pays en développement comme la Chine et l'Inde pourraient être affectés", a fait valoir le responsable du FMI. L'institution multilatérale tient ses réunions de printemps le week-end prochain à Washington.

25 janvier 2007

Réforme de l'Etat



Le grand cafouillage francophone

Le discours surprise de Verhofstadt au Palais royal les divise un peu plus. Le MR se singularise. Où va le « front » ?


L 'effet centrifuge du 10 juin est trop puissant, le « front » francophone y résiste mal. PS, MR, CDH, Ecolo : ça cafouille. Comme mardi, après le discours surprise de Guy Verhofstadt au Palais royal, de campagne, qui a mis en porte à faux ses partenaires de coalition - les socialistes, en tout cas... Alors, chacun pour soi ? Les présidents de partis francophones s'étaient rencontrés fin décembre. Ils devraient se revoir en février. Mais les rapports se sont dégradés. En trois étapes.
Le 20 décembre déjà, lors de leur première réunion au « sommet », au parlement de la Communauté française à Bruxelles, tout n'avait pas tourné rond entre Elio Di Rupo, Didier Reynders, Joëlle Milquet et Jean-Michel Javaux. Nous avions titré : « Les francophones en service minimum ». Car, à l'issue de deux heures de discussions (« On a mangé des pralines », dira plus tard Joëlle Milquet...), les quatre signent un communiqué lapidaire. Certes, on met sur pied des « groupes de travail », mais point de vrai message politique à se mettre sous la dent ; rien à l'adresse des partis flamands. Un an auparavant, anticipant les négociations sur le sort de Bruxelles-Hal-Vilvorde, les mêmes avaient signifié sans détours que si les Flamands exigeaient de scinder l'arrondissement électoral, eux, réclameraient d'étendre la Région bruxelloise aux communes à facilités, de modifier la frontière linguistique, et on en passe. Une panoplie de contre-mesures.
Cette fois, le ton du communiqué commun est économe, policé, attentiste. Il masque mal la désunion. En coulisse, ses collègues incriminent Didier Reynders. Joëlle Milquet, Jean-Michel Javaux abondent : le président du MR freine, il ne veut pas heurter le VLD.
Second temps dans la dégradation des relations : samedi dernier dans le Soir, Joëlle Milquet invite ses compères francophones à ne pas souscrire à quelque déclaration de révision de la Constitution. Cela ne bloquerait pas toute réforme institutionnelle, car dans des domaines tels que l'emploi ou les soins de santé, on peut opérer par « lois spéciales », mais réfuter toute déclaration de révision serait un acte symbolique fort ; et une provocation pour les partis flamands. A la guerre comme à la guerre ? Il n'en sera rien. PS et MR, partenaires au fédéral, déplorent une « manoeuvre typique d'opposition », refusent de faire exploser Verhofstadt II, et d'aller au clash avec le nord.
Troisième étape, on l'a dit : dans son discours devant les « corps constitués » mardi, Guy Verhofstadt prétend qu'une réforme de l'Etat est indispensable, relance son idée d'une « troisième voie » entre « séparatisme » et « immobilisme », ainsi que son concept de « Fédération belge ». Un discours devant les plus hautes autorités du pays, dont le Roi, mais « personnel », comme il le prétend... Du jamais vu.
En kern mardi soir, Laurette Onkelinx proteste. Peut-être aussi parce que - et c'est le plus incroyable -, tous les vice-Premiers n'avaient pas été mis au courant... Mais bien Didier Reynders, pour les libéraux francophones. Lequel réagit positivement aux propos du Premier VLD, tandis que Laurette Onkelinx et Elio Di Rupo condamnent les propos du chef du gouvernement. Bref : les uns au courant les autres pas ; les uns pour, les autres contre... Le sud se divise.
Deux raisons à cela.
D'abord, chacun sait qu'il faudra négocier avec les partis flamands, même si on ne peut présumer de l'intensité du face-à-face, ce qui nécessite de dépasser le stade du « on n'est demandeurs de rien »... Oui, mais, dans ce cas : on est demandeurs de quoi ?
La seconde : les stratégies électorales des partis sont divergentes. Reynders et Verhofstadt ont comme un agenda commun. Ils ont reconstitué un ersatz de « famille » libérale MR-VLD, pour tenter de sauver leur place au fédéral. Ils veulent s'extraire du face-à-face pur et dur entre Leterme, d'un côté, et Di Rupo de l'autre, qui les relègue au second plan. D'où leurs initiatives : Verhofstadt et sa « troisième voie » ; Reynders et son ouverture au dialogue avec les Flamands, et pourquoi pas sur l'emploi, dans une interview au Standaard récemment.
De surcroît, le leader du MR rechigne à s'impliquer dans un front francophone dont Elio Di Rupo assure le leadership au nom de la première formation francophone. Gênant pour le libéral. D'où sa part de stratégie parallèle. Jusqu'où ira-t-il ?
En attendant, au moment où les partis flamands semblent doucement reconverger vers quelques grands objectifs fondamentaux, les francophones, eux, se dispersent. A près de cinq mois des élections, il y a tout le temps pour que le cafouillage dégénère en affrontement intrafrancophone ; ou alors tourne au rabibochage. Les « sherpas » des partis oeuvrent au rapprochement, nous assure-t-on. Ah oui


« Indispensable réforme de l'Etat »


« Élargir l'autonomie, intensifier la collaboration. » Le nouvel équilibre fédéral, selon le Premier ministre Guy Verhofstadt.
On attendait le discours du Roi. On a eu la surprise Verhofstadt. Volant la vedette à Albert II, le Premier ministre a profité de la réception de Nouvel An pour lancer sa campagne. Pas celle du VLD. La sienne. Celle du duel avec Yves Leterme, dont la perspective lui donne déjà un moral de champion.
Déboulant sur le terrain communautaire avant tous ses concurrents, le Numero Uno annonce tout de go : « Une nouvelle réforme de l'État est souhaitable. Selon moi, elle est même indispensable. »

Verhofstadt parle en son nom. A l'inverse du discours d'automne sur l'« état de l'Union », celui du Nouvel An n'exige pas la consultation de ses partenaires. Or ce discours est tout sauf neutre.
Comme il l'a dit, le 9 janvier, au « Soir », il renvoie dos à dos les deux vieux démons belges, le séparatisme et l'immobilisme : « Ces deux forces qui s'affrontent se renforcent. » La troisième voie de Verhofstadt exige « un dialogue en toute sérénité. »
Pourquoi faut-il réformer ? Le Premier ministre cite trois raisons.
Un : « L'éparpillement des compétences, qui interdit souvent une politique cohérente, une décision rapide ». Deux : « Les tensions dans la périphérie bruxelloise ». Trois : « Chaque entité fédérée doit assumer la pleine responsabilité financière de ses actes ». Le FMI dit d'ailleurs que c'est le seul moyen de réduire la dette. Selon Verhofstadt, les réformes de l'État ont permis à la Belgique d'assainir ses finances. La « politique du gaufrier » l'avait plongée dans le gouffre financier. Le fédéralisme, dit-il, l'a propulsée en tête du classement européen des finances publiques.
Le chef du gouvernement explique sa méthode. Pas de plan concret : « Ce n'est ni le moment ni l'endroit ». Mais les valeurs sur lesquelles on va construire cette « fédération de Belgique ».
Il cite la subsidiarité : exercer la compétence là où elle est la plus efficace pour les citoyens. Il veut de la cohérence pour éviter l'éparpillement et les conflits. Il aspire à l'égalité de traitement des citoyens, du nord au sud.
Selon la philosophie de Verhofstadt, la régionalisation s'impose là où les citoyens ne sont pas traités de la même manière, où les disparités n'ont pas de raisons objectives. Et la volonté de scission s'évapore là où l'égalité l'emporte, où les coûts sont justifiés.
Les soins de santé ont perdu la mauvaise réputation qu'ils traînaient en Flandre. La gestion rigoureuse de Rudy Demotte garantit qu'une opération coûte le même prix partout.

En revanche, au VLD, on s'agace de constater que l'impôt des sociétés est vingt fois mieux contrôlé au Limbourg qu'à Bruxelles, que la fraude à la TVA n'est pas traquée partout avec la même énergie, que les chômeurs flamands sont davantage sanctionnés que les wallons. Pourtant, le plein-emploi au nord, la pénurie d'emplois au sud sont bien des données objectives...
Le Premier ministre plaide un nouvel équilibre : élargir l'indépendance des entités fédérées exige, dit-il, de renforcer les instruments qui fédèrent. Il songe ici à un Sénat des Communautés et des Régions, voire à une circonscription fédérale.
Sourires ou grincements de dents : cette ode à la réforme de l'État ne plaît pas à tout le monde. Elio Di Rupo dit : « Je ne suis absolument pas d'accord. On présente la régionalisation comme indispensable, mais on ne dit pas ce qu'elle apportera au quotidien des gens. » Joëlle Milquet déplore une banalisation. Laurette Onkelinx regrette que le Premier n'ait pas exprimé l'opinion de son gouvernement. Didier Reynders qui, lui, avait été consulté, exprime un accord enthousiaste. Les deux ténors libéraux en campagne présenteront le 5 février, le manifeste de Verhofstadt.
Yves Leterme se déclare ravi. Mais il attend des actes.

L'Union dans la diversité

Le roi Albert II a placé son discours de Nouvel an aux autorités du pays sous le signe de l'Europe. Tout en exhortant la Belgique à rendre ses efforts européens "crédibles" et en réalisant "l'union dans la diversité" à l'intérieur du pays, comme le souhaite la majorité des Belges.
Pour Albert II, Bruxelles, "la capitale politique de l'Europe", et "tout notre pays" doivent jouer "pleinement leur rôle d'accueil de cette Europe en mutation".
"La Belgique multiculturelle possède à ce point de vue des atouts uniques", a-t-il estimé. "Rendons aussi nos efforts européens crédibles en montrant qu'à l'intérieur de notre pays nous pouvons également réaliser l'union dans la diversité, comme le souhaitent la majorité de nos concitoyens", a-t-il exhorté.

Outre la paix, une économie de marché corrigée socialement et un tissu associatif très riche, une des valeurs de l'Europe actuelle des Vingt-sept réside en effet dans son "caractère multiculturel", a souligné le roi.
"Les différentes cultures européennes plus celles de l'immigration doivent s'enrichir mutuellement dans le respect des valeurs de base de notre société. Cela ne va pas toujours sans difficultés, ni tensions. Mais nous devons les surmonter dans la solidarité et la justice", a-t-il déclaré. Et bien que l'Europe "garde une conscience de ses responsabilités vis-à-vis du tiers-monde", les efforts consentis sont encore "insuffisants pour remédier à la pauvreté d'une partie importante de l'humanité et faire cesser cette injustice criante", a-t-il poursuivi.
Exposant ses réflexions sur les perspectives d'avenir de l'Europe, après avoir rappelé les grandes étapes de sa création, le Roi a estimé qu'il était "nécessaire que les Etats membres renforcent leur stratégie de Lisbonne, par laquelle l'Union européenne veut devenir, d'ici 2010, l'économie de la connaissance la plus dynamique du monde".
Cela suppose un investissement dans la recherche atteignant 3% du Produit intérieur brut (PIB) et un "effort considérable" pour encourager l'innovation, a-t-il souligné.
Sur le plan institutionnel, il faut supprimer la règle de l'unanimité, "sous peine de paralysie", a-t-il assuré.
Par ailleurs, le cinquantième anniversaire de la signature, à Rome, le 25 mars 1957, des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) sera fêté le 24 mars au Palais royal, à la veille de la célébration officielle à Berlin, dans le cadre de la Présidence allemande de l'Union européenne, a indiqué Albert II.
Et d'insister sur "l'impulsion que la Belgique a donnée jadis, et continue encore à donner à la construction européenne".
(D'après Belga)