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28 septembre 2007

Les comptes du Front National sous séquestre

Le tribunal des référés de Bruxelles a décidé ce jeudi de la mise sous séquestre des comptes de l'association de financement du Front National. Le tribunal de première instance était saisi en extrême urgence d'une telle demande par le nouveau Bureau politique du parti présidé par le sénateur Michel Delacroix, celui-ci étant contesté par le président fondateur Daniel Féret.

Le juge d'instruction Lutgenz mène actuellement une enquête à charge de Daniel Féret à qui la justice reproche des détournements de fonds. Ce jeudi, le tribunal des référés a désigné Jean-Marie Verschueren, avocat et juge suppléant en qualité de "séquestre". Il est notamment chargé de poser les actes conservatoires nécessaires et dresser l'inventaire de l'Association de Financement du Front National (AFFN), cela jusqu'à la clôture de l'instruction.

Daniel Féret a rétorqué ce jeudi qu'il fera opposition de cette décision unilatérale qui ne l'impressionne pas. Pour le Bureau politique présidé par le sénateur Michel Delacroix, la décision rendue par le tribunal signifie en revanche "la disparition définitive de Monsieur Féret du paysage politique belge et l'amorce du renouveau du Front National".

Les clans Féret et Delacroix s'affronteront samedi soir pour la prise de pouvoir au sein de l'AFFN. Convoquée à 17 heures au siège du parti à Bruxelles, une assemblée générale de l'AFFN doit en effet procéder samedi au renouvellement de son Conseil d'administration. (belga)

03 septembre 2007

Le président du FN poursuivi pour faux et usage de faux

Daniel Féret, le président du Front National (FN), a dû répondre lundi matin, devant le tribunal correctionnel de Namur, de fausses signatures déposées dans le cadre des dernières élections européennes. Ce qu'il a contesté. Selon lui, le parti possède 200.000 électeurs et n'a dès lors pas besoin d'utiliser ce type de stratagème.
Le tribunal s'est néanmoins interrogé sur la présence de signatures de personnes décédées. "Les signatures sont parfois récoltées plusieurs mois à l'avance. Je ne suis donc pas responsable si les administrations communales ne m'ont pas avisé des décès", a ainsi rétorqué le prévenu.

Fichier
Par ailleurs poursuivi pour la création d'un fichier reprenant les coordonnées de nombreuses personnes, Daniel Féret a indiqué qu'il s'agissait de gens ayant demandé d'être tenus au courant des publications du FN. Et le prévenu de déclarer: "Tous les partis politiques ont ce type de fichier. La mauvaise foi du parquet de Namur est scandaleuse".
Egalement sur le banc des prévenus, Audrey Rorive, proche collaboratrice du président Féret, a, quant à elle, expliqué la manière dont elle obtenait ces signatures: "On allait frapper aux portes dans toutes les provinces. Les gens qui acceptaient de signer savaient qu'ils permettaient au FN de déposer sa liste. Mais ce n'est pas pour autant qu'ils votaient pour le parti".

Enfin, deux jeunes hommes devaient aussi justifier leur participation à cette prévention de faux. L'un, employé du sénateur Francis Detraux, a expliqué que son travail consistait simplement à encoder les coordonnées de gens dans le fameux fichier, à la demande de son employeur et du président du FN.
A l'issue de l'instruction d'audience, le dossier a été reporté au 8 octobre pour réquisitoire et plaidoiries.