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03 août 2008

Vandenbroucke succède à Phlypo à la tête du Tec wallon

La Libre Belgique annonce samedi un changement à la Société régionale wallonne de transport (SRWT), qui chapeaute les cinq sociétés de transport en commun (Tec) de Wallonie, où Jean-Marc Vandenbroucke succède à Jean-Claude Phlypo.Conformément à une décision prise le 24 juillet, Jean-Marc Vandenbroucke, étiqueté cdH, prendra la place de Jean-Claude Phlypo (PS) le 1er janvier 2009 en tant qu'administrateur général de la SRWT. Ce dernier atteignant la limite d'âge. Jean-Marc Vandenbroucke, âgé de 54 ans, est, depuis 1990, administrateur général adjoint. Son adjoint sera Vincent Urbain, l'actuel directeur général des Tec Hainaut qui sera remplacé par son second, Arthur Gozée. Dès le 1er janvier, le conseil d'administration de la SRWT sera présidé par Carole Coune, 40 ans (PS), qui vient d'accéder à la présidence du SPF Mobilité et Transports, où elle remplacera Luc Boverie, secrétaire particulier du ministre André Antoine.

18 juin 2008

Un nouveau président du CA

Jean Demannez crée la surprise au Bota

On annonçait Henri Simons, ce sera finalement Jean Demannez. Lundi soir, le Botanique s’est offert un nouveau président du Conseil d’administration, à l’issue d’un vote, à l’unanimité, en faveur du bourgmestre de Saint-Josse, seul candidat en lice pour le poste.
Henri Simons, ex-échevin Ecolo de la culture à Bruxelles, passé depuis au PS, semblait pourtant bien parti pour s’installer dans le fauteuil laissé vacant par Jean-Pol Baras. Il était soutenu par le ministère de la Culture et par les plus hautes instances du PS. Un détail avait pourtant été négligé dans le processus menant à la désignation au poste de président du CA : pour pouvoir être élu, il faut d’abord être membre du CA et pour être membre de celui-ci, il faut d’abord être membre de l’assemblée générale.
Rien comme prévu…
Lundi soir, deux candidats étaient présentés par le PS en remplacement de Jean-Pol Baras et de Christine Guillaume, tous deux démissionnaires : Dominique Cominotto, directeur administratif du Mac’s, et Henri Simons. Mais rien ne se passa comme prévu. Comme la procédure le permet, un vote fut demandé sur l’admission des deux candidats au sein de l’assemblée générale. Sur 20 votants, Dominique Cominotto remporta vingt votes positifs. Pour Henri Simons, par contre, les choses se terminèrent là : une abstention, cinq voix pour et quatorze voix contre. Rejeté comme membre de l’assemblée générale, ce dernier ne pouvait plus prétendre au titre d’administrateur et encore moins à celui de président. Dans la foulée, le CA se réunissait et désignait Jean Demannez comme président, à l’unanimité.
Ce dernier se veut apaisant : « Certes, le résultat de la soirée de lundi n’est pas celui qui était prévu au ministère. Mais mon but, désormais, est de rapprocher les points de vue des uns et des autres. J’appartiens au même parti que la ministre de la Culture et je n’ai pas de mauvaises relations avec elles. Le plus important, désormais, c’est de consolider ce qui a été fait durant ces dernières années et, surtout, de finaliser enfin le contrat-programme. Nous n’avons plus eu de discussion à ce sujet avec le ministère depuis plusieurs mois. Il semble que ce dernier souhaitait attendre d’abord la nomination d’un président du CA. C’est chose faite désormais même si cela ne correspond pas à ce qui avait été prévu. D’autre part, je souhaite conforter le travail que nous avons commencé en lien avec le quartier. Le Botanique est très ouvert à cette idée et de nombreuses possibilités existent, au-delà de tout ce qui a déjà été fait en ce sens. »

20 mai 2008

T'as pas ta carte ?

Des candidats a des hautes fonctions publiques dénoncent les "méthodes agressives" du Selor lors des épreuves orales. Et la coloration politique des jurys de sélection. Voyage au pays du recrutement public.
Denis (prénom d'emprunt) sait de quoi il parle quand on l'interroge sur le Cwatup - le Code wallon de l'aménagement du territoire. Il en connaît les lignes, les grandes lignes, les interlignes et les virgules : normal, Denis est l'un des auteurs du Cwatup. Candidat à un poste de directeur dans la Fonction publique wallonne, Denis s'est pourtant récemment vu signifier par le Selor qu'il avait de "grosses lacunes" en matière de Cwatup.
"C'est tellement ridicule que cela m'a fait sourire", dit-il, dépité. Nicole Roland a, elle, réussi la sélection pour le poste d'administrateur général de l'ONE. Avant d'être écartée par le gouvernement de la Communauté française. Elle dit : "C'est vraiment très curieux, lors de l'entretien de sélection du Selor, on ne m'a pas posé la moindre question sur le budget ou la gestion de l'ONE."
Alors que le Bureau de sélection de l'administration fédérale, le Selor, est pointé du doigt - au Fédéral, à la Région, à la Communauté française - pour ses méthodes de recrutement et pourrait devoir en compter à des commissions d'enquête parlementaire, voyage au pays du recrutement public. Dans la forme que prennent ces épreuves orales de sélection des hauts cadres de l'administration publique, l'"agressivité" du jury est (très) souvent relevée par les candidats.
Raphaël (prénom d'emprunt) vient du secteur privé. Candidat à un poste de directeur général de la Culture à la Communauté française, Raphaël est passé entre les mains d'un jury Selor dont il dit : "L'objectif devait probablement être de me dégoûter à tout jamais de la Fonction publique".

"Le ton des questions, détaille Raphäel, était franchement désagréable et agressif. On m'a demandé comment je comptais motiver des fonctionnaires qui avaient l'habitude de ne pas beaucoup travailler. Ou comment je réagirais si le Botanique brûlait un samedi soir". Denis va plus loin : "Le jury interrompt sans cesse les réponses, on doit faire face à une agressivité incroyable. Je dirais qu'on frôle le registre de l'injure". Nicole Roland, psychopédagogue et membre du CSJ, poursuit : "Je peux comprendre qu'un jury tente de déstabiliser quelqu'un pour tester sa résistance au stress. Cela dit, pour les hautes fonctions dans la Justice, jamais on ne se permettrait un tel comportement."
La composition des jurys, mélange de cadres du Selor, d'experts universitaires et de hauts fonctionnaires, suscite également des réserves. La "couleur politique" des hauts fonctionnaires est dénoncée par les candidats interviewés. Et à ce petit jeu-là, le PS, présent à tous les niveaux de pouvoir, rentre gagnant : "Le Parti socialiste est une machine de guerre à ce niveau, observe un CDH. Il place des hauts fonctionnaires dans tous les jurys même si ces hauts fonctionnaires n'ont absolument aucun rapport avec l'épreuve en cours." Rompu à la mécanique du recrutement public, le PS laisse encore (souvent) le CDH - pourtant également présent à tous les niveaux de pouvoir - sur le carreau...
Parfois, un délégué syndical peut assister aux épreuves orales du Selor, mais en tant que simple observateur.
L'un d'entre eux témoigne : "Les questions qui sont posées sont sensiblement les mêmes d'un candidat à l'autre, dit-il. Mais c'est lors de la proclamation des résultats qu'on est souvent le plus étonné : des candidats qui ont répondu parfaitement à l'interview se retrouvent derniers sur la liste du classement. Et d'autres, qu'on trouvait très moyens, se retrouvent en tête. S'il y a une logique, je ne la comprends pas". La retranscription des épreuves orales par le Selor est également dans le collimateur des candidats : "C'est de la malhonnêteté intellectuelle, on ne retrouve absolument pas ce qui a été raconté durant l'entretien. Les éléments sont sortis du contexte, c'est complètement partial".
La question qui se pose pour la haute fonction publique est de savoir si les candidats qui ne viennent pas d'un cabinet ministériel mais du secteur privé ont voix au chapitre. "Qu'on cesse de lancer des appels d'offres publics alors que les gagnants sont finalement connus d'avance", dit Raphaël. "N'y aurait-il pas moyen de passer au-dessus des clivages politiques et de réellement ne retenir que le meilleur candidat ?", demande Nicole Roland. Au-delà de la sélection de responsables pour le secteur public, se joue un véritable exercice démocratique. "Les directeurs de l'administration ont la capacité de paralyser ou de booster l'action de leur ministre, analyse Denis. Si après le scrutin de 2009, le PS quitte les majorités à la Région et à la Communauté, l'armada de directeurs socialistes constituera un gouvernement bis".

Concrètement, le poste convoité par Denis ira à un haut fonctionnaire socialiste. Celui d'administrateur général de l'ONE (Nicole Roland) a été attribué à un CDH. Et, aux dernières nouvelles, un CDH s'oppose à un PS dans la dernière ligne droite pour la fonction que visait Raphaël.

29 avril 2008

Le MR enquête sur les mandats wallons

Le MR qui avait dénoncé la semaine dernière la façon dont la majorité, et en particulier le PS, traitait la fonction publique en Région wallonne et en Communauté française et qui avait réclamé un audit, exige la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire, écrit Le Soir dans son édition de mardi.Le MR est "excédé par les informations qui circulent à propos de la sélection des futurs grands patrons de l'administration wallonne et des organismes d'intérêt public". Les réformateurs insistent sur le fait que ce n'est ni l'impartialité du bureau de sélection fédéral, le Selor, ni la compétence des candidats retenus qui est en cause mais bien "la politisation extrême des résultats". Ils demandent dès lors la mise en place d'une commission d'enquête.A la Région wallonne, cette demande sera formulée officiellement ce mardi par Willy Borsus en commission des Affaires intérieures et des Pouvoirs locaux. A la Communauté française, Françoise Bertieaux fera de même la semaine prochaine, écrit le journal.

15 avril 2008

Les candidats PS et cdH cartonnent en Wallonie

Les résultats des examens organisés en vue du recrutement de plusieurs hauts fonctionnaires de l'administration wallonne se concluent par un succès pour les candidats étiquetés PS et cdH, les partis de la coalition, écrit mardi le quotidien Le Soir. Dans l'opposition, le MR fulmine déjà, mais le ministre de la Fonction publique, Philippe Courard, insiste sur l'impartialité du Selor, l'organisme officiel chargé des épreuves. Le Selor a transmis le 10 avril dernier à M. Courard les résultats des examens organisés pour le recrutement des huit futurs grands patrons de l'administration wallonne fusionnée et des douze patrons des organismes d'intérêt public. Ces résultats laissent apparaître que pour les postes les plus en vue, ce sont bel et bien des proches du pouvoir qui arrivent largement en tête.

Le député MR Willy Borsus estime que "les nouveaux noms qui circulent sont tous proches du pouvoir et des ministres en place". "Si le gouvernement confirme ces noms, ce sera le signe que le PS est incorrigible et que le cdH n'a pas respecté ses promesses en matière de bonne gouvernance et de transparence", souligne le député de l'opposition.Philippe Courard refuse pour sa part de parler de nominations politiques et s'étonne que "des noms circulent alors que la procédure est toujours en cours".

05 avril 2008

Huy : vrais tracts, faux rapport

Le PS de Huy a escamoté un rapport sur l'affaire des tracts électoraux distribués pendant les heures de service. Trop compromettant pour le clan Lizin ? Au ministre Courard d'apprécier. Ou de transmettre à la justice.
Aujourd'hui, le ministre Courard doit établir la part du vrai et du faux. Joli capharnaüm ! A Huy, Lizin a été désavouée par d'autres mandataires socialistes, et des médiateurs du parti peinent à colmater les brèches. L'allié libéral se tait malgré les mâles appels du président Didier Reynders, qui prétend « mettre fin à la gestion calamiteuse d'Anne-Marie Lizin ». Quant à l'opposition Ensemble (CDH - au pouvoir avec le PS à la Région wallonne -, Ecolo et indépendants), elle met de l'huile sur le feu en évoquant la manipulation et le maquillage des faits.
Tous, majorité et opposition confondues, ont été réunis au sein d'une « commission spéciale » créée par le conseil communal de Huy, voici deux mois. Objectif : aider Courard. Le lundi 25 février, les uns et les autres (4 PS, 1 MR et 3 Ensemble) se retrouvent une sixième fois pour peaufiner un texte dense, alignant des faits et des déclarations. Entre les lignes de ce document que nous avons pu lire, portant la griffe du secrétaire communal Michel Borlée (étiqueté PS), les constatations sont sévères. Sur les tableaux de présence, des agents communaux se sont contredits de manière flagrante. Ils indiquent avoir travaillé... à l'heure où ils distribuaient des tracts entre le 4 et le 8 juin 2007. Pour les mêmes heures prestées, des feuilles de récupération sont aussi évoquées, alors qu'on n'en trouve aucune trace matérielle.
Le rapport en question était-il trop dangereux pour l' équipe » Lizin ? Trop compromettants, les passages laissant entendre que le secrétariat personnel de la bourgmestre battait le rappel des troupes ? En quelques heures, le mardi 26 février, le PS change alors de version. L'entourage de Lizin recycle en solo un autre texte, accepté du bout des lèvres par le commissaire MR... brillant par son absence le jour de l'ultime réunion de conciliation. Cette version d'inspiration socialiste est plutôt édulcorée : « La commission ( sic ) ne constate aucune volonté manifeste d'irrégularités dans quelque service que ce soit. » Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes...
Entre les deux copies, le ministre Courard jugera. Il peut sanctionner Lizin : une suspension allant jusqu'à trois mois, voire la déchéance de son mandat de mayeur, « si une inconduite notoire ou une négligence grave peut être démontrée » ; mais cela paraît excessif. A l'inverse, il peut s'en laver les mains, au risque d'apparaître complaisant. Ou... transmettre le brûlot à la justice. Parmi les pièces d'un dossier qui s'étoffe figure ce SMS d'un agent communal, apeuré, à son patron : « Dois-je dire la vérité ? » Philippe Engels
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28 juin 2007

Jean-Pierre De Clercq candidat à la présidence du PS

L'ancien député permanent PS Jean-Pierre De Clercq a annoncé mercredi qu'il posait sa candidature à la présidence du PS.Depuis mars 68"Connaissant l'ambiance actuelle au PS, je suppose que l'on fera tout pour considérer ma candidature comme n'étant pas recevable et pour empêcher la publication de mon texte car le débat contradictoire n'est plus en odeur de sainteté au PS", dit M. De Clercq dans une communiqué.

Il ajoute que conformément au principe du débat interne qu'il prône, il ne répondra à aucune interview sauf imprévu. Dans sa lettre de candidature adressée au secrétaire général du parti, M. De Clercq précise notamment qu'il réunit les conditions requises étant membre du Comité fédéral de Charleroi et membre du PS depuis le 21 mars 1968. Il ajoute qu'il s'engage à respecter les statuts du parti, le règlement électoral élaboré et adopté par le Collège des secrétaires fédéraux, la Charte du militant et la Charte du mandataire.CopinageIl joint à sa lettre de candidature le message qu'il veut voir adresser à tous les membres du parti. Il y dit notamment que s'il est élu, le rôle des militants et des mandataires sera réhabilité et "non réduit au rang de membres d'un fan club" et que la désignation des responsables politiques ou représentants du PS se fera sur base d'une reconnaissance d'un réel militantisme ou d'une vraie représentativité et non pour des raisons d'alcôve ou de copinage.

"Le débat d'idées irriguera à nouveau nos sections et fédérations et des congrès nationaux thématiques seront rétablis et priorité sera donnée aux congrès plutôt qu'aux ateliers fourre-tout dont le but est le 'ratisser large' électoral qui laisse le militant de côté", dit encore Jean-Pierre De Clercq. Dans cette optique, dit-il, un congrès doctrinal et de redéfinition des lignes sera organisé dans les meilleurs délais et préparé par des débats dans les sections et fédérations.Cumul interdit"La présomption d'innocence sera réinstaurée", affirme encore le candidat à la présidence qui ajoute qu'il défendra les siens et ne sera pas le premier à les diviser. Il ajoute que le cumul de mandats importants sera interdit et il s'engage à ne sièger dans aucun Conseil d'administration de banques ainsi qu'il se doit du président d'un Parti Socialiste.

"La Région redeviendra le centre de réflexions et des préoccupations du PS et cessera d'être un marchepied ambitionnel. Le PS veillera à mieux définir les principes d'équité, de justice sociale et de libertés individuelles: à ce sujet, une réflexion sur la frénésie législative et décrétale actuelle devra être organisée et une attention particulière sera portée sur certaines tendances judiciaires actuelles", écrit encore Jean-ierre De Clercq.Primus inter paresIl affirme encore que la laïcité sera de nouveau considérée comme une de nos valeurs essentielles.

Il conclut en disant qu'il est d'avis qu'un Parti Socialiste a besoin à sa tête "non pas d'un paon magnifique mais d'un primus inter pares déterminé à faire vivre et triompher en son sein nos vraies valeurs de solidarité et de justice sociale. Ce doit être un Parti qui suit une ligne de gauche proche de la FGTB, de sa mutuelle, de ses militants à qui il redonne la parole. Ce doit être un Parti qui veut un combat authentique, respecte et redonne sa place aux militants et mandataires". Les candidatures à la présidence du PS devaient être rentrées pour ce mercredi à midi. (belga)

EN SAVOIR PLUS: Duel Di Rupo-De Clercq à la présidence du PS
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25 avril 2007

"Je ne supporte pas les donneurs de leçons "

Elio Di Rupo, en congrès à Molenbeek samedi n'avait pas été tendre vis-à-vis du MR. Didier Reynders n'a pas attendu pour lui rendre la monnaie de sa pièce : hier, au congrès de présentation de la liste hennuyère à Charleroi, le président des réformateurs avait le verbe aiguisé !

"Il faut que chacun sache que si on n'arrive pas à changer le parti, on peut toujours changer de parti", a-t-il lancé à la tribune en faisant référence aux tensions internes qui divisent le Parti socialiste, particulièrement à Charleroi. "Il n'y a pas en Hainaut, à Charleroi, comme en Wallonie, qu'un seul parti qui serait le dominant : à la Chambre, PS et MR sont aujourd'hui à égalité de sièges ", a poursuivi Didier Reynders, en ajoutant qu'il ne supportait pas "les donneurs de leçons" .

Et le président du mouvement réformateur de poursuivre sur les éléments du programme : "Contrairement à ce que l'on veut faire croire, nos priorités vont aussi vers celles et ceux qui sont précarisés. Nous voulons aider ceux qui souhaitent travailler mais qui s'aperçoivent au bout du compte qu'ils n'y gagneront pas plus qu'en restant inactifs : les plus bas salaires doivent être augmentés pour revaloriser le travail ".

Travail sur les mentalités, aussi : "Nous sommes aujourd'hui confrontés à la première génération où certains atteignent l'âge de la pension sans avoir jamais connu autre chose que le chômage avec la conséquence de ne donner que cette image à leurs enfants. Nous devons changer cela, en commençant par l'école : puisqu'on y explique bien comment s'inscrire au Forem en fin de secondaire, pourquoi ne pas y inviter des ouvriers ou des indépendants pour qu'ils expliquent leurs parcours professionnels et donnent le goût d'entreprendre ".

Didier Reynders est par ailleurs revenu sur "la mainmise socialiste sur les tous les rouages institutionnels en Hainaut " : "Ce qui frappe dans le cas des affaires liées au logement social, ce n'est pas tant les méthodes de parvenus ou la mauvaise gestion, mais bien l'état désastreux dans lequel se trouve le logement social : peut-on encore affirmer que l'on a géré dans l'intérêt des locataires ? Des pans entiers de protection sociale ont été laissés à l'abandon !".

Et de suggérer de permettre aux locataires de devenir propriétaires de leur logement avec le bénéfice qu'ils prennent soin de leur bien : "C'est une manière de les rendre libres et de les responsabiliser. Il n'est pas sûr que ce soit la volonté de certains qui trouvent avantage à les garder comme clients inféodés de ces sociétés de logements".


Vincent Debruyne

© La Dernière Heure 2007

13 avril 2007

Enquête à l'IEV

MAJ 13/04/07

Réaction d'Elio

Analyse: Imbroglio social à l'IEV

L'IEV, c'est du lourd (13/04/2007)

Le président de l'ASBL n'est autre qu'Elio Di Rupo en personne
BRUXELLES " Di- rigé par Frédéric Delcor, l'Institut Émile Vandervelde est à la disposition du président du PS, de son bureau et des membres des groupes parlementaires socialistes ."
La phrase figure en toutes lettres sur le site de l'IEV, l'Institut en question, auquel les enquêteurs de Charleroi s'intéressent de très près, ces derniers jours.
Elle corrobore les grandes lignes d'un long communiqué envoyé mercredi par le PS (nos éditions précédentes). Le texte insistait bien sur la légalité, aux yeux du PS, de la mise à disposition de parlementaires de membres de l'IEV. Et répétait que le patron de l'IEV est Frédéric Delcor.
Ce dernier point est exact. Mais en partie. Car en s'intéressant de près à l'Institut créé en 1946, la justice s'attaque à du beau linge.
L'IEV est bien le (puissant et compétent) centre d'études du PS. Et il est bien dirigé, au quotidien, par Frédéric Delcor, talentueux chef de cabinet d'Elio Di Rupo, auquel le Montois doit d'ailleurs beaucoup, ne serait-ce qu'en termes de capacité de travail. Mais Delcor n'est pas le seul maître à bord. Les statuts stipulent que l'IEV est une ASBL. Et que son président est également celui du Parti socialiste. Elio Di Rupo, donc.
Qui plus est, son conseil d'administration comprend pas mal de sommités, dont les vice-présidents Philippe Moureaux et Maurice Bayenet.
Bref, si le scénario de règles légales bafouées par l'IEV devait s'avérer - ce qui n'est pas le cas à ce stade -, c'est plus que le PS carolo et lui seul qui serait amené à s'expliquer et à prendre attitude.
Après une communication chaotique, un silence gêné s'est installé, ces dernières heures, au siège central du parti. Frédéric Delcor a refusé de donner suite à nos demandes d'éclaircissements hier. Et le service de presse est demeuré aux abonnés absents, oubliant de donner suite, lui aussi, à nos appels téléphoniques répétés.
À moins de deux mois des urnes, il serait temps, pourtant, que la clarté revienne. Sous peine de voir la facture dépasser le seul cadre hennuyer...
Ch. C.
© La Dernière Heure 2007

En toute bonne foi à l'IEV ? Tant pis...

Plusieurs élus seraient concernés à Charleroi.La loi sur le travail a sa spécificité : pas besoin d'intention frauduleuse pour qu'il y ait infraction.
analyse
Mercredi déjà, le directeur de l'Institut Emile Vandervelde (IEV), Frédéric Delcor, indiquait dans une "mise au point", après qu'on eut appris que le substitut de l'auditorat du travail de Charleroi Charles-Eric Clesse avait "visité" ses locaux, que l'IEV n'était pas en cause dans l'"affaire" Alisson De Clercq. Cette députée fédérale avait pourtant bénéficié du travail d'une attachée parlementaire payée par le même institut.
M. Delcor trouvait naturel que, comme il le disait, le personnel de l'IEV "travaille tantôt au siège de l'Institut tantôt auprès des parlementaires concernés". Or les juristes s'accordent pour trouver que ce ne l'est pas. La confusion vient du fait que le directeur ne croirait qu'à tort que "l'IEV comme les groupes parlementaires font partie intégrante du même périmètre légal de consolidation comptable. En clair, cela a toujours été interprété comme signifiant qu'à l'intérieur du périmètre comptable, les moyens financiers et humains peuvent être partagés".
Six élus de Charleroi ?
Faux : pour le droit pénal social, l'IEV est une entité distincte, à cet égard. Mais alors, que risquent donc les intéressés ? Et qui sont-ils, au-delà de la liste des noms des supposés 19 attachés "fantômes" (dont on apprenait cependant jeudi que plusieurs auraient "servi" rien moins que 6 élus socialistes de la région de Charleroi) ?
La loi, en l'occurrence celle du 24 juillet 1987, énonce d'abord qu'une infraction comme celle sans doute commise dans le dossier De Clercq est une "infraction de règlement", qui ne requiert pour exister ni dol, ni intention frauduleuse. A la différence du droit pénal classique, mais un peu à la façon de ce qui se fait en matière de roulage, cela suppose qu'on ne tient pas compte, pour établir qu'elle a été commise, de l'intention de son auteur. "On peut d'ailleurs fort bien supposer qu'Alisson De Clercq était de bonne foi comme elle le dit", suggère un proche observateur du dossier. Cette intention et cette bonne foi n'interviennent, explique un juriste rodé à ces matières, que côté peine. Il peut en effet être décidé de classer un dossier sans suite, de proposer une transaction à l'auteur de l'infraction ou encore de le citer au tribunal.
Retour à M. Delcor. La même loi prévoit que sont pénalement responsables d'une telle infraction l'employeur du "fantôme" et son utilisateur réel. Mais elle distingue évidemment, pour le premier, entre l'employeur théorique et celui auquel il délègue éventuellement son pouvoir (son "préposé"). L'intérêt ? C'est que le président de l'IEV (statutairement celui du PS, donc Elio Di Rupo) a de facto un "préposé", soit le directeur. Et donc M. Delcor, plus proche que lui de la gestion réelle des contrats de travail.
Ceci étant, au-delà de l'impact moral et politique, tout cela menace peu les intéressés : le maximum pour une telle infraction à la loi sur le travail est de 2500 euros, alors que "les peines de prison prévues ne sont en pratique jamais appliquées", nous dit le même juriste.

Auditions mercredi du directeur et du responsable des ressources humaines de l'institut Emile Vandervelde (IEV) le centre de recherche du PS. Les deux hommes ont été entendus par la police et l'Auditorat du travail de Charleroi. Ils s'interrogent sur mise à disposition de personnel de l'institut, à la parlementaire Alisson De Clercq, la fille de l'ancien député permanent Jean Pierre De Clercq….

La descente de la police judiciaire et de l'Auditorat du travail de Charleroi à l'Institut Emile Vandervelde, s'inscrit dans le cadre du dossier Alisson De Clercq. En effet depuis près d'un mois, la Justice s'intéresse à la Députée socialiste carolo et à l'une de ses collaboratrices. Lors de son audition par l'Auditorat du travail jeudi dernier, Alisson De Clercq reconnaissait que celle qui était à l'époque son attachée parlementaire, faisait partie du personnel de l'Institut, ce qui est illégal. Ce mercredi, c'est donc pour vérifier cette information que les enquêteurs ont entendu le directeur et le responsable des Ressources humaines de l'Institut.

Les autorités judiciaires se font discrètes sur ce qui a été découvert mais certaines sources affirment que d'autres salariés de l'IEV, auraient été détachés auprès de Sénateurs ou Députés socialistes. Le directeur de l'Institut, Frédéric Delcor précise quant à lui que l'IEV est un centre d'études et qu'il est donc normal que son personnel travaille tantôt au siège de l'Institut, tantôt auprès des Parlementaires. Mais les enquêteurs carolos ne l'entendent pas de cette façon. Selon eux, au moins pour ce qui concerne Alisson De Clercq, il s'agit d'une mise à disposition illégale de personnel et dans ce cas-là, l'amende s'élève à 2.500 Euros par travailleur détaché.

De Clercq père dépose plainte :

Jean-Pierre De Clercq a tenu à réagir mercredi. Pour lui est faux d'affirmer que l'IEV aurait détaché de manière illégale une employée au service de sa fille. Il n’est pas non plus anormal dit-il que des gens de l'Institut travaillent parfois auprès de parlementaires... Jean Pierre De Clercq annonce aussi le dépôt d'une plainte pour dénonciation calomnieuse contre l'ancienne attachée parlementaire en question et une autre plainte pour diffamation et violation du secret professionnel.

VIDEO• Enquête à l'IEV • La suite d'une enquête

19 mars 2007

Demotte est passé outre au Selor

MAJ 17/03/2007
Le candidat classé deuxième est nommé

Anne Ottevaere avait été jugée "très apte " à la fonction par le Selor. Et François Perl "apte " par cette même instance. C'est pourtant finalement bien ce dernier que le ministre des Affaires sociales, Rudy Demotte (PS), a choisi de désigner au poste d'administrateur général adjoint de l'Onafts (les allocations familiales des salariés).
Le ministre a fait valider l'arrêté nécessaire par ses collègues du gouvernement ce vendredi. La polémique (nos éditions du 9 mars) ne l'aura donc pas fait fléchir.
Redoutant peut-être un recours, la décision est coulée dans un texte de deux pages et demie. On y lit que le rapport du Selor est "une étape importante et non définitive ", que son rôle est surtout de déterminer "la liste des candidats admis dans les étapes ultérieures de la procédure ".
Selon M. Demotte, en dehors du classement (Anne Ottevaere première, François Perl deuxième), il ne ressort pas de son rapport "d'autres éléments pertinents permettant d'effectuer un choix déterminant entre les deux premiers candidats classés ".
Mission limitée
Il estime que la mission du Selor devait se limiter à déterminer les candidats "aptes " et les "non aptes ". Il relève que le comité de gestion de l'Onafts lui-même n'a pu départager les deux premiers. Et qu'il estime qu'Anne Ottevaere "n'aborde que de manière très générale la dimension prospective " de l'Onafts. Cette dernière phrase étonne, car elle n'est pas reprise dans les conclusions du comité en question. Par contre, pour François Perl, M. Demotte ne retient que les éléments positifs du rapport, oubliant les éléments plus négatifs repris dans celui-ci.
Bref, Demotte estime que la vision prospective prédomine, et nomme M. Perl au poste convoité. "Le rôle du Selor était de remettre un avis ", ajoute son porte-parole. "Celui du ministre, c'était de prendre ses responsabilités en nommant la personne le plus apte."
Contactée par nos soins, Anne Ottevaere s'est dite "peu surprise par la décision : à tous les niveaux de la sélection, on a essayé de me barrer la route. Dès lundi, j'irai voir un avocat : je ne me laisserai pas faire ! La procédure est fautive ".
De son côté, la députée Zoé Genot (Écolo), qui avait levé le lièvre, ne décolère pas. "C'est proprement scandaleux ! On paie des procédures de sélection coûteuses et on ne suit même pas leurs résultats ! Les autres membres du gouvernement ont-ils laissé faire M. Demotte dans l'espoir de faire passer eux-mêmes leurs petits protégés ? À quoi servent ces campagnes pour favoriser l'arrivée de femmes dans la fonction publique ?... "

05 mars 2007

Le PS fait monter l'équipe de choc

MAJ 05/03/07

Reynders à Di Rupo
"Le PS dit surtout ce qu'il ne faut pas faire"

"Le PS dit surtout ce qu'il ne faut pas faire. Nous avons des propositions concrètes et nous disons ce que nous voulons faire ou avons déjà fait", a dit lundi le président du MR interrogé après le bureau de son parti sur les déclarations faites la veille par le président du PS Elio Di Rupo en matière d'environnement.
Lors d'un congrès du PS, M. Di Rupo a redit tout le mal qu'il pensait des propositions visant à faire évoluer la taxation sur les revenus des entreprises vers une taxation sur les émissions CO2. Celles-ci sont plus largement produites par des secteurs fort implantés en Wallonie, tels que la sidérurgie et les cimenteries, et par des catégories précarisées de la population qui, par exemple, roulent avec de vieux véhicules d'occasion, selon le président du PS.
"Les biocarburants que nous avons mis sur le marché sans surcoût à la pompe pour le consommateur ou les exonération de certaines taxes pour favoriser l'achat de véhicules propres ne pénalisent personne. Je prône les incitants fiscaux et je constate que, même si on a un vieux véhicule, il faut bien le changer un jour", a-t-il ajouté, soulignant qu'il y a chaque année 500.000 immatriculations de nouveaux véhicules en Belgique .
Pour Didier Reynders tout comme pour Didier Gouin, bourgmestre d'Auderghem et ancien ministre bruxellois en charge de l'environnement, il faut d'ailleurs mettre fin à certains clichés. "Selon certaines études, 80pc des véhicules les plus vieux et donc les plus polluants appartiennent à des familles qui ont 2 ou 3 voitures. Ce ne sont donc pas des défavorisés", a-t-il noté.
"Si on suit le raisonnement d'Elio Di Rupo, il faut continuer à laisser les gens se chauffer au charbon et habiter des logements sociaux sans aucune isolation comme c'est le cas dans certaines sociétés du Hainaut. Nous optons pour une autre solution qui consiste à développer des outils pour favoriser les travaux d'amélioration des logements ou même d'acquisition d'un logement de qualité. Pour y arriver, je ne vais pas taxer le charbon mais mettre au point des incitants fiscaux", a encore dit M. Reynders.

Henri Simons « veut faire avancer les choses » au sein du PS

L'ex-échevin bruxellois Ecolo Henri Simons espère, en figurant en tant qu'indépendant sur la liste PS pour le Sénat, pouvoir faire avancer positivement les choses, notamment en matière de développement durable, de politique énergétique et au niveau culturel.
L'ex-échevin a été contacté mercredi dernier par la direction du parti socialiste, qui lui a demandé s'il acceptait de se joindre à la liste du PS pour le Sénat. Ce qu'Henri Simons a accepté après avoir abordé plusieurs points avec Elio Di Rupo et ses adjoints. "Nous avons abordé les sujets qui me tiennent à coeur: le développement durable, le débat sur les énergies renouvelables et la contribution des producteurs et distributeurs d'énergie à l'effort commun pour diminuer les coûts pour les citoyens. Elio Di Rupo a également confirmé un point qui était essentiel pour moi: le non-abandon de la loi sur la sortie du nucléaire", a confié M. Simons.
L'ex-échevin a également demandé à pouvoir faire des propositions en matière de politique culturelle, un point important à ses yeux, ainsi qu'en matière de recherche scientifique. "C'est une décision assez rapide. J'ai fait le pari d'améliorer les choses grâce à l'outil du PS. J'espère maintenant avoir assez de poids pour faire avancer positivement les dossiers qui me tiennent à coeur", a indiqué Henri Simons, ajoutant vouloir essayer "la vraie gauche".

"J'espère pouvoir faire avancer les choses"
L'ex-echevin bruxellois Ecolo Henri Simons espère, en figurant en tant qu'indépendant sur la liste PS pour le Sénat, pouvoir faire avancer positivement les choses, notamment en matière de développement durable, de politique énergétique et au niveau culturel, a-t-il indiqué lundi à l'agence Belga.L'ex-échevin a été contacté mercredi dernier par la direction du parti socialiste, qui lui a demandé s'il acceptait de se joindre à la liste du PS pour le Sénat. Ce qu'Henri Simons a accepté après avoir abordé plusieurs points avec Elio Di Rupo et ses adjoints."Nous avons abordé les sujets qui me tiennent à coeur: le développement durable, le débat sur les énergies renouvelables et la contribution des producteurs et distributeurs d'énergie à l'effort commun pour diminuer les coûts pour les citoyens. Elio Di Rupo a également confirmé un point qui était essentiel pour moi: le non-abandon de la loi sur la sortie du nucléaire", a confié M. Simons.L'ex-échevin a également demandé à pouvoir faire des propositions en matière de politique culturelle, un point important à ses yeux, ainsi qu'en matière de recherche scientifique."C'est une décision assez rapide. J'ai fait le pari d'améliorer les choses grâce à l'outil du PS. J'espère maintenant avoir assez de poids pour faire avancer positivement les dossiers qui me tiennent à coeur", a indiqué Henri Simons, ajoutant vouloir essayer "la vraie gauche".

"Ecolo ou le règne du ni-ni"

Autre surprise concoctée par Elio Di Rupo : la présence sur la liste du Sénat d'Henri Simons, ex-échevin Ecolo de l'Urbanisme à Bruxelles, actuel directeur de l'Atomium. Est-ce une basse vengeance après qu'Isabelle Durant ait préféré s'allier au MR de Schaerbeek plutôt qu'au PS, entraînant ainsi le rejet d'Ecolo dans l'opposition à Bruxelles-Ville ?
"Non, il ne s'agit pas de cela", certifie Henri Simons. "Tout simplement, je ne suis pas d'accord avec l'évolution de la ligne politique d'Ecolo. J'ai toujours voulu mener un combat de gauche. Or la ligne des dirigeants d'Ecolo n'est pas celle-là aujourd'hui. Je ne mène nullement un combat contre Ecolo, je veux faire avancer un certain nombre de dossiers dans un sens plus progressif avec un outil plus performant. D'ailleurs plusieurs membres d'Ecolo approuvent mon choix, des gens comme Eric de Keulenaer, Céline Delforge ou Alain Daems me comprennent."
Que reproche-t-il à Ecolo ? Henri Simons regrette que "les dirigeants se contentent d'une ligne du ni-ni, à la française : ni à gauche, ni à droite..."æ
Les raisons de sa présence au PS ? "Aujourd'hui, je voudrais influencer réellement le Parti socialiste dans plusieurs domaines : la culture à Bruxelles d'abord, la bonne gouvernance ensuite, les matières énergétiques et le développement durable enfin : ainsi Elio Di Rupo a -t-il confirmé, pour la première fois, le maintien de la loi sur la sortie du nucléaire. La discussion a déjà au moins amené cela."
Toujours indépendant, Henri Simons intensifiera-t-il sa présence au PS ? "Faisons d'abord cette campagne, après, on verra bien." Les responsables bruxellois d'Ecolo ont dit avoir appris "sans surprise" la décision d'Henri Simons de figurer sur la liste PS.

Di Rupo présente les surprises du chef
MAJ 05/03/07
François Martou (ancien président du MOC) et Henri Simons (ex-échevin Ecolo de Bruxelles) figureront sur la liste PS du Sénat.Une liste emmenée par Anne-Marie LizinUne liste de 26 à 75 ans et très multiculturelle.

A mon avis, y'aura pas de bis !" Le militant, un Verviétois d'une bonne soixantaine d'années, peste gentiment : qu'Elio Di Rupo commence le congrès du PS par l'Internationale, d'accord, mais qu'il impose les six couplets de ce chant "sacré" au ténor de service et donc aux milliers de militants, c'est franchement long. D'ailleurs, la plupart des camarades ne connaissent que le refrain : "C'est la lûûûûûte finââââle" et tous décrochent quand il s'agit de dire que "l'Etat comprime et la loi triche", que "l'impôt saigne le malheureux" et que "le droit des pauvres est un mot creux".
Inconfort
Mais l'important n'est évidemment pas là. Ce dimanche, au "Manège" à Mons, un théâtre superbement rénové... sous l'impulsion du bourgmestre de la future capitale européenne de la Culture, les socialistes devaient approuver la liste du PS au Sénat pour les élections du 10 juin. Une liste dont le président sera absent, lui qui a choisi de se présenter là où le PS a connu "quelques" difficultés, c'est-à-dire dans le Hainaut. "J'ai choisi l'inconfort dans l'intérêt du parti", dira Elio Di Rupo.
Et cette liste ? Elle comprend bien les "surprises du chef" mitonnées depuis quelques mois.
On savait déjà que sur cette liste (LLB du 2 mars) figurerait l'ancien président des cheminots de la CGSP, José Damilot, un "agitateur parmi les sages". Mais dans son souci d'ouverture, une obsession pour le président ("Nous n'avons pas le monopole de la gauche ni des progressistes mais nous voulons rassembler ces progressistes"), Elio Di Rupo a réussi à convaincre deux hommes issus de mondes politique et associatif très divers.
Ainsi l'ancien président du Mouvement ouvrier chrétien (MOC), François Martou, a-t-il accepté de figurer à la sixième place de cette liste, ce qui lui assurera un siège de sénateur avec une quasi-certitude. On avait pris l'habitude de voir François Martou participer aux débats "citoyens" organisés par le PS : il s'était déjà investi dans les convergences à gauche (des négociations entre PS et Ecolo) et il avait été l'un des initiateurs des Assises pour l'Egalité. Il s'agit, pour Martou, d'une décision mûrement réfléchie puisque le président du Moc avait décidé de prendre la carte du PS à la fin de l'année dernière.
L'arrivée de l'ancien échevin Ecolo de Bruxelles, Henri Simons (applaudi comme il ne l'a sans doute jamais été à Ecolo...) n'a apparemment pas créé de grosse surprise chez les verts. Certains s'y attendaient mais pensaient que ce transfert aurait lieu plus tard. En délicatesse avec son parti depuis les élections communales, Henri Simons restera indépendant sur la liste PS : il n'est d'ailleurs pas à une place éligible. Mais il est satisfait de l'influence qu'il a déjà obtenue. Un passage du discours d'Elio Di Rupo n'est pas passé inaperçu : le PS, a martelé le président Elio Di Rupo, n'entend pas remettre en cause la loi de sortie du nucléaire. Voilà qui fera sans doute grincer des dents chez les alliés libéraux.
Miroir
Le reste de la liste est un miroir quasi parfait de la société belge : outre l'indispensable parité hommes-femmes, on retrouve des jeunes, des aînés, des gens issus de l'immigration (maghrébine, congolaise, italienne, espagnole) de même qu'une personne à mobilité réduite. Il fallait voir sa fierté lorsque tous venaient détailler leurs convictions. Di Rupo n'a oublié aucune sensibilité pour cette liste dont le plus jeune a 26 ans et l'aîné 75 : c'est le toujours jeune papa Onkelinx, Gaston. On remarquera cependant une absence: celle de Jean Cornil, sénateur sortant. Il devrait figurer sur la liste bruxelloise du PS à la Chambre.
La liste sera conduite par Anne-Marie Lizin, présidente du Sénat. Suivront, Philippe Moureaux, Philippe Mahoux, Christiane Vienne, Jean-Marie Happart, François Martou, José Damilot, Fadila Laanan, Simone Susskind, Gaston Onkelinx, Christie Moraele, Gaëlle Lanotte, Reine Marcelis, Henri Simons et Philippe Busquin.
Les suppléants sont : Olga Zrihen, Franco Seminara, Alexendra Monteiro, Gregory Demal, Julie Fernandez, Isabelle Kibassa-Maliba, Az-Dine Aouragh, Resi Stoffels et Philippe Courard.

3 QUESTIONS À François Martou

Candidat au Sénat sur la liste du Parti socialiste
Cette candidature, c'est un peu retour aux sources... Vous avez dit que vous attendiez cela depuis 44 ans !
Il y a 44 ans, j'étais membre du Parti socialiste belge en même temps que Gérard Deprez (ancien président du PSC), Jean Gol (ancien président du PRL) et Jean-Louis Roefs (ancien journaliste à la RTBF). Il faut dire que le PSB, c'était plus compliqué qu'aujourd'hui.... Nous, on étudiait à Louvain et on était plutôt pour le fédéralisme et les réformes de structure. Ce que ne voulaient pas les socialistes de l'époque. Dès lors, nous avons tous été exclus par le président de l'époque, Max Buzet.
Est-ce qu'on peut dire "bas les masques" aujourd'hui : on vous a toujours cru engagé mais apolitique, vous voilà à visage découvert au PS.
Je n'ai jamais été membre du PSC ou du CDH mais j'ai été membre du FDF-RW de 1975 à 1986. Ce n'est qu'après que je suis devenu président du Mouvement ouvrier chrétien et j'ai en effet choisi, alors, de m'investir au Moc et non en politique. Et j'ai imposé cette règle à tous les collaborateurs (présidents ou secrétaires) du Moc, Il ne fallait pas mélanger la politique et les organisations sociales. Mais si je n'étais pas membre d'un parti, j'avais mes préférences. J'ai plutôt soutenu la campagne de Jacky Morael (Ecolo) en 1999 parce qu'il disait : empêchons les socialistes de s'allier avec les libéraux. Dans les circonstances actuelles, je dois reconnaître que je ne me retrouve pas très bien, ni dans le courant démocrate chrétien du CDH, ni chez Ecolo qui semble avoir nié les convergences de gauche.
Si un autre parti, Ecolo ou CDH vous avait proposé d'être sur sa liste, vous auriez accepté ?
Objectivement non. Ecolo m'a fait cette proposition. J'ai eu un grand éclat de rire. Je n'ai pas oublié qu'Isabelle Durant a écrit dans son livre que j'étais responsable de l'échec électoral d'Ecolo en 2003. Le CDH est dans le post matérialisme : il affirme qu'il n'y a plus ni droite ni gauche. Ma vraie conviction est que les élections vont se jouer sur un clivage gauche-droite dans chaque communauté. Or, du côté francophone, les libéraux sont à deux doigts d'avoir la majorité. Il faut faire pencher la balance du bon côté. Quand le CDH a changé de nom, je n'ai pas regretté qu'il abandonne le "c", de chrétien, mais bien le "s" de social.

En congrès à Mons, le PS a dévoilé sa liste électorale pour le Sénat.

Martou et Simons à ses côtés, Di Rupo prononce un discours radicalissime contre « nantis » et « arrogants »...
Quand Lionel Lhote, baryton réputé, chante l'Internationale, et que la salle debout reprend le refrain, tout ça au bord d'une scène drapée intégralement de rouge, qu'est-ce qui leur passe par la tête à François Martou et à Henri Simons, tous les deux, là, parmi les socialistes ?...
Un millier de personnes se pressaient dimanche matin au théâtre Le Manège, à Mons. Pas déçus. Le PS a fait dans l'action d'éclat, produisant une liste sénatoriale chic et choc, mêlant nouveaux et éléphants, les premiers au nom de l'« ouverture » aux chrétiens, aux écolos, les seconds au titre du rassemblement des troupes. Tous appelés au « combat ». Car après une année 2006 d'« affaires » et de flottement, le PS veut frapper l'opinion, réapparaître sous son meilleur jour.
L'un après l'autre, les Césarisés sont montés sur scène à l'appel du maître de cérémonie, Elio Di Rupo. Les suppléants d'abord, jeunes pour la plupart : Olga Zrihen, Franco Seminara, Alexandra Monteiro, Grégory Demal, Julie Fernandez, Isabelle Kibassa-Maliba, Az-Dine Aouragh, Resi Stoffels, Philippe Courard. Les quinze effectifs ensuite : Anne-Marie Lizin, Philippe Moureaux, Philippe Mahoux, Christiane Vienne, Jean-Marie Happart, François Martou, José Damilot, Fadila Laanan, Simone Susskind, Gaston Onkelinx, Christie Morreale, Gaëlle Lanotte, Reine Marcelis, Henri Simons, Philippe Busquin.
Ovationnés, l'ancien président du Mouvement ouvrier chrétien et l'ex- échevin bruxellois écolo y sont allés francos. François Martou, géant comme toujours, a tonné : « Ce qui comptera le soir du 10 juin, c'est le rapport de forces entre gauche et droite, entre PS et MR... » Le chrétien a lancé : « Pour moi, la gauche, c'est trois choses, la capacité d'indignation, de résistance, de proposition. Expliquons ça aux gens. » Avant de conclure : « Vous m'avez fait confiance, merci président »... Car François Martou a adhéré au PS. A ses côtés, Elio Di Rupo sourit diablement.

Henri Simons n'est pas en reste. Le vert bruxellois a laissé tomber sa dernière phrase soigneusement, en deux temps : « Je vous remercie... camarades ». « Camarades ! » Avant ça, il avait motivé : « Je ne me retrouve plus dans Ecolo, sa stratégie n'est plus celle des progressistes. Je viens à vous en indépendant, en toute simplicité, pour apporter mon expertise et agiter les idées. » A deux pas, Elio Di Rupo décolle, il plane.

Tout à l'« ouverture », le président du PS n'oublie pas d'annoncer les siens, dont le duo de tête, Anne-Marie-Lizin et Philippe Moureaux, deux « camarades » auxquels il s'est « frotté » souvent, « frotté fort » parfois. Au micro, le patron des socialistes bruxellois, vice-président du PS, exhume Marx, la lutte des classes, l'égalité, cible les libéraux, George Bush, avant de se tourner tout miel vers Elio Di Rupo : « Elio, tu resteras sans conteste comme l'un des tout grands présidents socialistes, et la Belgique aurait tout intérêt à utiliser ton exceptionnel talent... »
Puis, Anne-Marie Lizin, de blanc vêtue, commet tout le monde à son bleu de travail : « On a cent jours de boulot devant nous, pour toucher les gens, écouter, convaincre, bâtir notre programme avec eux. »
Ce programme qui sera voué tout à l'emploi, au pouvoir d'achat, aux services publics (José Damilot oblige), aux « problèmes concrets des gens, contre les discours idéologiques de la droite » qui veut réduire les dépenses sociales, culpabiliser les chômeurs, Elio Di Rupo l'a annoncé dimanche dans un discours de campagne au ton radicalissime : « Ce sera dur, nous serons attaqués par les forces de l'argent, qui voudront discréditer les socialistes parce qu'ils peuvent rassembler les progressistes ! ». Le président fond sur les « nantis », les « égoïstes », les « arrogants », les « conservateurs », les « régressistes »... Une pluie de balles, toutes dans une cible : la « droite ». Ils acquiescent : Simons, Martou, Moureaux...

02 mars 2007

Elections du 10 juin

MAJ 02/03/07

Charles Picqué pourrait pousser la liste PS à la Chambre pour Bxl

Charles Picqué restera à Bruxelles.Le ministre-président de la Région de Bruxelles-Capitale, Charles Picqué, pourrait pousser la liste PS à la Chambre dans la circonscription de Bruxelles-Hal-Vilvorde, a-t-il indiqué vendredi. "Je reste à Bruxelles", a ajouté M. Picqué en insistant sur le fait qu'il n'irait pas au fédéral.Interrogé sur le rôle qu'il pourrait jouer lors des élections législatives de juin prochain, le ministre-président bruxellois a déclaré qu'il pousserait peut-être la liste dans l'une des deux assemblées, "plutôt à la Chambre". "Mais il n'y a encore rien d'officiel", a-t-il encore dit."Je n'occuperai en aucun cas les premières places", a répondu M. Picqué, indiquant qu'en poussant la liste socialiste, il aurait ainsi l'occasion d'appuyer certaines "exigences institutionnelles".
La décision interviendra lors du congrès PS de ce week-end ou la semaine suivante.

Elio Di Rupo tête de liste à la Chambre aux élections de juin

Elio di Rupo sera tête de liste à la Chambre lors des élections du 10 juin prochain.Le président du PS, Elio Di Rupo, sera tête de liste à la Chambre dans la circonscription du Hainaut pour les prochaines élections législatives du 10 juin, annonce jeudi un communiqué du PS.Les présidents et présidente des 5 fédérations hennuyères du PS se sont à nouveau réunis pour finaliser le projet de liste des candidats socialistes à la Chambre des représentants, pour les élections du 10 juin prochain. Elio Di Rupo sera suivi de Marie Arena, Rudy Demotte, Patrick Moriaux et Colette Burgeon.Le ministre fédéral Christian Dupont poussera la liste. Un congrès commun des fédérations hennuyères du PS se tiendra le samedi 17 mars à La Louvière pour approuver cette liste. Elio Di Rupo choisit donc de se présenter à la Chambre plutôt qu'au Sénat. La liste pour le Sénat doit être approuvée lors d'un congrès du parti dimanche. (belga)

11-2-2007

Les ténors de la politique belge sur RTL-TVI


Le 10 juin, nous serons appelés à voter pour les législatives, qui détermineront la future coalition au pouvoir. A un peu moins de quatre mois du scrutin, Pascal Vrebos lance la campagne électorale ce midi sur RTL-TVI. Il a convié sur le plateau de Controverse les présidents du PS, du MR et du CDH, et un secrétaire fédéral Ecolo. Ils évoqueront les grands enjeux de ces élections : avenir du pays, unité des francophones, monarchie, réforme de la Constitution, entre autres. Autre invité de marque : le Premier Ministre Guy Verhofstadt. Il répondra aux questions de Pascal Vrebos à l'issue du journal de 13h00.

Signe que l'échéance électorale approche, les congrès de partis se multiplient. Le VLD est réuni tout ce week-end. Le FDF rassemble ses militants aujourd'hui à Crainhem pour évoquer la périphérie. Hier, c'est le CDH qui était mobilisé à Bruxelles. Les démocrates humanistes ont notamment plaidé, hasard peut-être de l'actualité, pour de vrais statuts et formations de médiateurs et d'éducateurs pour freiner la violence urbaine.

Controverse: Présentation : Pascal Vrebos
Descriptif
Au cœur d'un décor qui privilégie encore plus la relation étroite entre le témoin, l'invité et le téléspectateur, Pascal Vrebos favorise souplesse dans les échanges et interactivité accrue.
Parce que le premier débat de société, en Belgique francophone, se veut plus que jamais réactif aux événements et encore plus rapide dans le traitement de l'actualité. Lieu d'échanges d'idées, incontournable dans son domaine, Controverse invite acteurs et témoins de la société civile à échanger et à confronter leurs idées sur un thème d'actualité économique, sociale ou politique.
L'objectif : informer le téléspectateur, lui donner des réponses claires et sans ambages, l'amener à prolonger le débat, à l'élargir en interrogeant les responsables invités.
Emission du 11 février (11-2-2007)
Débat-événement : Elio Di Rupo, Didier Reynders, Joëlle Milquet, Jean-Michel Javeau.
On n'avait plus entendu les quatre présidents des partis francophones débattre depuis longtemps dans Controverse.
Ce dimanche, ils confronteront leurs points de vue sur les enjeux des futures élections. L'avenir du pays : quid du front francophone, quel dialogue possible avec les Flamands, faut-il changer ou non la Constitution, poursuivre la régionalisation... ?Le bien-être des citoyens : quid du droit au travail, du pouvoir d'achat, de la sécurité, du défi climatique ? Et enfin, quel avenir pour la monarchie ?
Dimanche, sur RTL TVI, c'est la campagne électorale qui est lancée.... Avec les présidents en direct ce dimanche midi.
Elio Di Rupo : Président du PS
Didier Reynders : Président du MR
Joëlle Milquet : Présidente du cdH
Jean-Michel Javeau : Secrétaire fédéral d'Ecolo

"Les francophones de la périphérie intégrés dans Bruxelles-Capitale"

Olivier Maingain et les sympathisants du FDF ont été accueillis par une trentaine de nationalistes flamands du Voorpost.Le FDF a fait le point ce dimanche lors d'un congrès sur ses revendications pour la périphérie de Bruxelles. Le Front démocratique des Francophones entend intégrer les communes à forte présence francophone dans les limites élargies de la Région-capitale.Le congrès organisé au Château Jourdain, à Crainhem, a fait l'objet d'une attention particulière des forces de l'ordre qui ne seront pas venues pour rien. Les militants du parti ont été quelque peu chahutés à leur arrivée par une trentaine de nationalistes flamands du Voorpost. Ceux-ci ont crié des slogans hostiles aux francophones, leur demandant de s'adapter ou de s'en aller. Il n'y a pas eu d'incident significatif. Le Front Démocratique des Francophones demande l'organisation d'une consultation populaire sur la rattachement à Bruxelles dans 12 communes de la périphérie, dont les 6 à facilités, qu'une étude de l'UCL de 1999 avait défini comme faisant partie de l'agglomération bruxelloise, en fonction de critères économiques et de densité de population. (belga)

04 février 2007

Gonflé, le PS...

Le PS veut la tête de Carlo Di Antonio

Carlo Di Antonio, le député bougmestre de Dour (cdH), également patron du Festival de Dour, est attaqué devant la commission de contrôle des dépenses électorales.
L'attaque vient de 15 candidats aux élections du 8 octobre, dont 14 sont PS. Ils ont fait appel à Marc Uytendaele pour défendre leurs intérêts. Cette semaine il fait acter une note de plaidoirie de plus de 27 pages, plus autant d'annexes.
On reproche à M. Di Antonio, qui s'en défend, et à sa liste Dour Renouveau, une "confusion permanente" et une "savante ambiguité" entre ses activités au festival de Dour et sa candidature aux élections. (belga)

02 février 2007

Les partis politiques reçoivent 56 millions de subsides

Le cdH décroche la palme des dons avec 26.000 euros. Onze partis politiques ont reçu, en 2005, 56 millions d'euros de subsides des différents niveaux de pouvoir. Les militants ont payé 3,3 millions d'euros, soit un quinzième du total des subsides, rapporte jeudi L'Echo.
Le PS reçoit la plus grande dotation mais s'autofinance le plus via ses militants: 8% de ses recettes contre 5% au MR et au CD&V et moins de 4% dans les autres partis. Les verts reçoivent peu d'argent de leurs militants. Ecolo s'en sort en mettant ses élus à contribution. Ainsi les élus doivent reverser de 25 à 30% de leurs émoluments au parti. Les partis de gauche sollicitent leurs élus pour le financement: 15% des moyens au PS, 12 pc chez Groen! et 10,6% au sp.a. Le cdH décroche la palme des dons et legs avec 26.000 euros. Les dotations représentent 95% des recettes du FN et 94% de celles du Vlaams Belang. (belga)

Sur base d'un rapport des services juridiques de la Chambre rapporté par la presse, les élus socialistes estiment que les conditions légales sont remplies pour priver provisoirement le FN d'un douzième de sa dotation publique attribuée en 2005. Celle-ci s'élevait à 472.760 euros.

EN SAVOIR PLUS: 33 millions d'euros de frais de cabinets ministériels en 2006
EN SAVOIR PLUS: La dotation du FN provisoirement suspendue?

26 janvier 2007

Démissions en bloc à la tête de l'Awiph



Edouard Descampe nouveau président de l'AWIPH

Edouard Descampe, ancien secrétaire-général des Mutualités chrétiennes, sera le nouveau président de l'AWIPH.Le gouvernement wallon a procédé ce jeudi au remplacement des membres démissionnaires du comité de gestion de l'Agence Wallonne pour l'Intégration des Personnes Handicapées (AWIPH).L'ancien secrétaire-général des Mutualités chrétiennes, Edouard Descampe, en sera le nouveau président. Les deux vice présidents seront Pierre Annet, directeur opérationnel aux Mutualités socialistes de Liège, et Jean Marie Jusniaux, déjà membre du comité de gestion et directeur à la province du Hainaut. M. Annet sera par ailleurs le "manager spécial" de l'institution pour une durée de 6 mois renouvelable. Il devra aiderl'administrateur-général faisant fonction à réorganiser les services centraux de l'Agence, veiller au bon déroulement de la concertation relative à l'élaboration du nouveau contrat de gestion, proposer des améliorations aux procédure internes, etc.Tourner la page"Il est important de tourner la page et de connaître des moments meilleurs qu'hier. Je suis très désireux de sortir l'AWIPH du champ des difficultés et de la remettre dans son champ d'action qui est le travail en faveur des personnes handicapées", a souligné le ministre-président Elio Di Rupo.Ministre Vienne absenteM. Di Rupo a annoncé les décisions à la presse en l'absence de la ministre des Affaires sociales, Christiane Vienne. Il ne faut pas, d'après lui, pas y voir une signification politique. "C'est important mais il ne faut pas beaucoup de temps pour annoncer la nomination de ces gens de grande qualité", a-t-il précisé.Travaux parlementairesDe son côté, le parlement wallon clôturera jeudi prochain ses travaux sur l'AWIPH par un débat en séance plénière. L'opposition a réclamé mercredi la présence du ministre-président mais l'intéressé n'en voit pas la raison étant donné que la ministre des Affaires sociales y participera déjà.

"La question de la confiance en Christiane Vienne ne se pose pas"
Le question de la confiance en la ministre wallonne des Affaires sociales, Christiane Vienne, bousculée au parlement wallon pour sa gestion de l'AWIPH, ne se pose pas, a expliqué le ministre-président Elio Di Rupo.Pas remise en cause"Cette question ne s'est pas posée et donc n'existe pas", a souligné mardi M. Di Rupo, interrogé dans le couloirs du parlement wallon. M. Di Rupo n'a pas non plus remis en cause la gestion du dossier par Mme Vienne. "Chaque ministre gère ses dossiers avec la connaissance qu'il en a et selon ses sensibilités", a-t-il dit, rappelant que ce n'était pas la ministre qui avait créé les difficultés survenues à l'Agence wallonne pour l'intégration de la personne handicapée (AWIPH).FinalitésLe ministre-président a par ailleurs montré une certaine incompréhension à l'égard des travaux actuels du parlement dans les dossiers ImmoCongo et de l'AWIPH. "Il y a des débats au sein du parlement mais, manifestement, on ne sait pas toujours ce que l'on cherche et où l'on veut aboutir. J'ai constaté que tantôt c'était Mme Simonet (ministre des Relations internationales, ndlr) qui était très longuement auditionnée, comme si on voulait la mettre en porte-à-faux dans ce dossier, que tantôt, c'était Mme Vienne comme si c'était elle qui était la cause des difficultés", a-t-il expliqué.Image wallonne écornéeS'il y a des fautes, elles doivent être sanctionnées, reconnaît le ministre-président, mais il regrette l'image écornée que l'on donne de la Wallonie et il appelle le parlement à se pencher sur des projets qui concernent l'avenir des Wallons. Quant à l'AWIPH proprement dite, la question qui se pose d'après lui est celle de son fonctionnement sans l'ancien administrateur-général Georges Rovillard à sa tête.MalaiseVendredi, lors de son audition devant la Commission des Affaires sociales, Mme Vienne a été sérieusement bousculée, notamment après l'intervention de l'un des vice-présidents du comité de gestion de l'AWIPH, Daniel Vanderzeypen, qu'elle a révoqué le 6 décembre sans même l'avoir entendu. Le malaise dans la majorité était perceptible et des rumeurs de démission ont même circulé, rapidement démenties toutefois au siège du PS.DémissionHier, la question a également été évoquée au cours d'une réunion du gouvernement wallon et certains ministres ont fait part de leur lassitude face aux errements de leur collègue dans ce dossier. Certains auraient même réclamé un geste.


L'Awiph (Agence wallonne pour l'intégration des personnes handicapées) n'en finit plus de faire parler d'elle. L'agence wallonne est décapitée. Tous les fusible sont sauté. Reste la ministre Christiane Vienne.
Vendredi matin, alors que la commission des Affaires sociales venait à peine (à 2 heures du matin) de voter (majorité contre opposition) les recommandations adressées au gouvernement wallon, on apprenait la démission collective de cinq acteurs centraux du dossier. Soit celles du président (Jean-Marc Poullain, CDH) et des deux vice-présidents (Daniel Vanderzeypen et Marius Hanon, PS) du comité de gestion mais aussi celles des deux commissaires du gouvernement (Dominique Delhauteur, chef de cabinet de Christiane Vienne, et Hervé Briet, délégué du ministre du Budget).
Ce geste enlève une sacrée épine du pied du gouvernement. Depuis le 6 décembre dernier, l'équipe Di Rupo était en effet empêtrée dans le dossier de la révocation des trois membres du comité de gestion. Juridiquement bancale, cette décision, prise dans la foulée des déclarations de Christiane Vienne (PS) dénonçant des dysfonctionnements graves à la tête de l'Agence, empoisonnait la vie du PS et de son partenaire CDH, qui, lassé, avait fini par réclamer un geste.
Une situation pour le moins étonnante dont avaient évidemment profité MR et Ecolo pour lancer, en commission, une série de missiles sol/air à destination de la majorité.
Vienne n'a plus de fusible
Vendredi, du côté de la ministre-présidence, on ne faisait guère de commentaires sur la motivation de ces démissions : « C'est dans l'intérêt de l'Agence et pour la sérénité des débats. » Jeudi prochain, le gouvernement se penchera sur la question du remplacement de tout ce petit monde et sur la nomination, attendue depuis plus d'un mois (oui, on sait, l'exécutif wallon attendait la fin des travaux de la commission), du manager spécial qui sera chargé de remettre un peu d'ordre dans la maison Awiph.
Voilà donc des démissions qui tombent à point nommé pour Christiane Vienne, dont la situation s'était singulièrement compliquée ces dernières semaines. Et ce, malgré le soutien indéfectible de Di Rupo. Il n'empêche, en « sacrifiant » cette série de seconds couteaux, le gouvernement isole un peu plus encore la ministre, qui se retrouve désormais sans fusible.
Un isolement à très haut risque dans la mesure où de gros dossiers (on pense notamment à la négociation du nouveau contrat de gestion de l'Agence) doivent encore être débattus.
Et puis, il y a l'opposition, plus revendicative que jamais : « Si je me réjouis que la majorité, sous la pression parlementaire, ait enfin ouvert le dossier des responsabilités, il n'y a pas de raison de se limiter aux boucs émissaires, note Willy Borsus (MR). Nous réclamons très clairement la démission de M me Vienne. C'est la responsable principale du dossier. » Voilà qui promet de nouvelles et sérieuses empoignades dès la semaine prochaine.

23 janvier 2007

La Cour des comptes critique les cabinets ministériels

La Cour des comptes a réalisé un audit de la politique du personnel dans les organes stratégiques fédéraux et les secrétariats ministériels. Il ressort de l'examen que, dans le budget général des dépenses, les crédits par ministre ou secrétaire d'Etat sont regroupés au sein d'un seul programme budgétaire pour tous les organes stratégiques, sans opérer de distinction selon que ces organes ressortissent au ministre ou à l'administration.

Manque de transparence
Le gouvernement arc-en-ciel a décidé, dans le cadre de la réforme Copernic, de créer un certain nombre de nouveaux organes en remplacement des anciens cabinets ministériels. Il s'agit d'organes de soutien ou de coordination stratégique. Les organes qui appuient personnellement et politiquement un ministre ou secrétaire d'Etat sont, en revanche, directement rattachés au membre du gouvernement concerné. L'étude de la Cour des comptes signale en premier lieu un manque de transparence budgétaire avec le regroupement des crédits pour tous les organes stratégiques d'un ministre ou secrétaire d'Etat au sein d'un seul programme budgétaire ce qui est inconciliable avec la structure imposée par la réglementation.

Compétences
Il s'avère que les membres du personnel des cellules stratégiques n'ont pas été recrutés sur la base d'une description de fonction et d'un profil de compétences, bien que l'arrêté royal du 19 juillet 2001 l'impose expressément. De même, la possession du diplôme requis n'a pas pu être vérifiée par la Cour, vu l'absence d'une copie de ce diplôme dans les dossiers personnels.

Experts
La Cour cite notamment certains ministres qui utilisent les moyens destinés à attirer des experts pour payer des collaborateurs personnels ou des membres des cellules stratégiques. Il s'agit notamment des ministres Sabine Laruelle (MR, Classes moyennes), Peter vanvelthoven (sp.a, Emploi), Patrick Dewael (VLD, Intérieur) et Marc Verwilghen (VLD, Economie). Au cabinet du ministre PS des Affaires sociales et de la Santé Rudy Demotte, on compte cinq personnes enregistrées en tant qu'experts au sein de la cellule stratégique. Il s'agit en fait de personnel de restaurant ou d'huissiers.

Collaborateurs
Le rapport montre aussi que les anciens ministres Louis Michel (MR) et Johan Vande Lanotte (sp.a) font encore régulièrement appel chacun à deux collaborateurs gouvernementaux. Cette possibilité n'est théoriquement offerte que pour les anciens ministres lorsque le gouvernement a démissionné ou est arrivé à son terme. En cas de démission individuelle, une telle possibilité n'existe pas. Le rapport de la Cour souligne que Guy Verhofstadt s'est dit prêt à tenter de trouver une solution à ce problème.

16 janvier 2007

Lancement de la campagne électorale

Di Rupo accepterait la scission de BHV pour une Rhode-St-Genèse bruxelloise

Le président du PS et ministre-président wallon Elio Di Rupo n'exclut pas que l'après-élection débouche sur une grave crise du système belge, indique-t-il dans une interview au magazine flamand Dag Allemaal à paraître demain-mardi.Dans cet entretien, Elio Di Rupo indique notamment que la frontière linguistique établie en 1963 ne revêt aucun caractère légitime historique. Si les Flamands veulent la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde, alors les Francophones exigeront le rattachement de Rhode St-Genèse à la Région bruxelloise, rappelle-t-il.Selon Elio Di Rupo, la frontière linguistique n'est que la conséquence d'un compromis politique. Annoncer la scission de B-H-V, précise-t-il, "signifierait la volonté au nord de toucher à cette frontière linguistique et donc, pour nous, la commune de Rhode-St-Genèse à la périphérie, devrait être intégrée à la Région bruxelloise. Ainsi, le problème serait immédiatement résolu: BHV est scindé et enfin, il y aurait un lien entre les 90% de Francophones de Bruxelles et les Wallons via Rhode-St-Genèse. Et la minorité flamande de Bruxelles continuerait à bénéficier des mêmes garanties dont elle bénéficie aujourd'hui".Interrogé sur l'improbabilité de voir ce scénario accepté par un parti flamand, Elio Di Rupo rétorque: "Pourquoi pas? On entend toujours dire que nous répondons inlassablement "non" à tout. Mais dès que nous proposons une solution intelligente à un problème historique, alors les partis flamands disent "Non, jamais!"". (belga)

Di Rupo n'exclut pas une crise profonde du système belge

Le président du PS et ministre-président wallon Elio Di Rupo n'exclut pas que l'après-élection débouche sur une grave crise du système belge, indique-t-il dans une interview au magazine flamand Dag Allemaal à paraître mardi. Dans cette interview, Elio Di Rupo indique notamment que la frontière linguistique établie en 1963 ne revêt aucun caractère légitime historique.

"Frontière linguistique n'est qu'un compromis"
Si les Flamands veulent la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde, alors les Francophones exigeront le rattachement de Rhode-St-Genèse à la Région bruxelloise, rappelle-t-il. Selon Elio Di Rupo, la frontière linguistique n'est que la conséquence d'un compromis politique. Annoncer la scission de B-H-V "signifierait la volonté au nord de toucher à cette frontière linguistique et donc, pour nous, la commune de Rhode-St-Genèse à la périphérie, devrait être intégrée à la Région bruxelloise.




Ainsi, le problème serait immédiatement résolu: BHV est scindé et enfin, il y aurait un lien entre les 90% de Francophones de Bruxelles et les Wallons via Rhode-St-Genèse. Et la minorité flamande de Bruxelles continuerait à bénéficier des mêmes garanties dont elle bénéficie aujourd'hui". Interrogé sur l'improbabilité de voir ce scénario accepté par un parti flamand, Elio Di Rupo rétorque: "Pourquoi pas? On entend toujours dire que nous répondons inlassablement 'non' à tout. Mais dès que nous proposons une solution intelligente à un problème historique, alors les partis flamands disent 'Non, jamais!'". (belga)
EN SAVOIR PLUS: Leterme souhaite une grande réforme de l'Etat pour 20 ans

Ceci n’est pas une fiction

Dans le plus grand des secrets, nos décideurs trament depuis de longs mois un grand remaniement de l’échiquier politique du pays. Pan a pu s’en procurer le détail. Surprises en vue.

Histoire de prendre de court tous ceux qui croient naïvement que le big bang interviendra après les proches élections législatives, les éminences grises du pays ont concocté un plan d’attributions plutôt surprenant. Détails.
Et le Premier ministre est…
L’incertitude en devenait insupportable, mais c’est désormais chose faite : le plan de restructuration du 16, et le remplacement de Guy Verhofstadt sont résolus. Le vieux croûton ne sera pas remplacé, comme il a souvent été pronostiqué, par Yves Leterme, Johan Vande Lanotte, Elio Di Rupo, Reynders, Demotte, ou encore par Verhofstadt lui-même ; mais bien par… Jean-Marie Dedecker. Les auteurs du plan espérant par là appliquer la recette que lui-même veut appliquer au Vlaams belang : se mouiller au pouvoir, pour mieux en faire apparaître les carences. En contrepartie, les francophones obtiennent la régionalisation des 5 km de la Chaussée de Waterloo, reliant Bruxelles et la Wallonie, et situés en territoire flamand. Mais les panneaux, les trottoirs et tout ce qui entoure la chaussée restent sous tutelle du gouvernement flamand.
A l’Intérieur, rupture en vue : c’est la star intersidérale Michel Daerden qui devrait succéder à Patrick Dewael. Le Liégeois a annoncé sa première priorité : rehausser le niveau toléré d’alcoolémie de 0,8 à 9 grammes par litre – un beau chiffre de progression, 9 –, et ce, grâce à de « beaux grands accords » avec les Flamands, qui obtiennent en échange la régionalisation des panneaux indicateurs des water-closed en territoire occupé de Bruxelles. En prime, le sigle « WC » sera supprimé, les Bekende vlamingen (BV) ayant estimé qu’il s’agissait de publicité abusive pour les « Wallons connus ».
Enfin, pour terminer avec les glissements de postes cruciaux, on retiendra les nominations de Didier Reynders à l’Altermondialisme, de José Happart au Transports aériens, et d’Olivier Chastel à la présidence de l’Association des Pyromanes Reconvertis. André Flahaut se voit rétrograder à l’Urbanisme de la région, en tant qu’analyste en glissement de terrain.
Exit Di Rupo ?
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Malgré une nomination à vie à la présidence de l’OMC et de ses diverses succursales (dont l’Office international des privatisations), outre ses mandats chez Dexia, VW, Inbev, Suez, Mittal Steel et on en passe et des meilleures, Elio Di Rupo a enfin pu quitter son poste de Ministre-président. Ce dernier est confié à une vieille routarde de la politique qui a pu démontrer à l’envi ses compétences ministérielles : Christiane Vienne. Dans la foulée, elle viserait actuellement la présidence du PS, le mayorat de Mons et la vice-présidence de l’Internationale socialiste. Mais François Martou s’y verrait bien aussi. A suivre.
André Antoine obtient le portefeuille des Vieux tracteurs et la tutelle des Eoliennes, dont on inaugurera prochainement la 348ème en sol perwézien.
Pour son expérience en la matière, Georges Rovillard accède au poste de ministre du Tourisme, avec priorité à la mise sur pied de collaborations internationales, notamment avec le Cap Vert.
Joëlle Milquet obtient (enfin) le ministère de la Famille, de l’Humain, de la Société, de l’Homme et de la Femme et, last but not least, de l’Elévation du débat politique.
De son côté, Laurette Onkelinx, jamais avare d’un déménagement, maraude l’Intérieur wallon à son coreligionnaire Philippe Courard (celui-ci valsant leader de l’opposition à Charleroi), et a déjà prévu de remanier le code électoral en vue des prochaines communales, lors desquelles elle se présentera à… Namur !
Et la surprise du chef nous provient du… Palais royal. Le plan de survie de la Belgique prévoit de remplacer Albert II par son fils… Laurent ! Celui-ci s’est d’ores et déjà engagé à réduire sa liste civile à peau de chagrin. « J’ai d’autres sources de financement », a-t-il assuré à la presse. On lui fait confiance.
Et belle année fictionnelle !



Le PS lance ses "chantiers de demain"
Lancement de la campagne électorale du Parti Socialiste ce dimanche à Gembloux. Les socialistes ont profité de cette occasion pour lancer "les chantiers de demain"….


Après les ateliers du progrès, à quelques mois des législatives, le PS a lancé dimanche les chantiers de demain", une série d'ateliers au cours desquels les citoyens pourront exprimer leur avis sur les grands sujets de société.

Pour le PS, qui vient de vivre une année difficile vu le contexte des affaires, c’est sans doute aussi une manière de se ressourcer, de tourner ou en tout cas d’essayer de tourner cette page. Question enjeux et c’est significatif du moment, dimanche, le PS a énormément insisté sur la défense de l’environnement. De son côté Elio Di Rupo est de nouveau revenu sur sa nouvelle distinction entre progressistes et "régressistes". Ces régressistes qui pour le président du PS "ont une vision du monde assez simple, chacun pour soi et surtout la loi du plus fort.
Dans le travail qui est idéologique, c’est la destruction du modèle de protection sociale , la fin de notre système des soins de santé et surtout, la marchandisation de tous les services" et Elio Di Rupo de prendre notamment comme exemple, le VLD.

Enfin, en tout début de discours, Elio Di Rupo a annoncé qu’il serait candidat à sa succession à la présidence du PS en octobre prochain. Pas question donc pour lui à l’heure actuelle de céder les rênes de son parti.

Di Rupo pour un Premier francophone

dans cet article sur le site du Soir, des extraits sonores:
Un Premier ministre francophone
La monarchie
Michel Daerden
Charleroi


Le ministre-président wallon est le deuxième invité du Soir à l'aube des élections législatives. Il a plaidé pour un Premier francophone lors de sa visite dans notre rédaction. Vous pouvez lire son interview dans Le Soir de ce samedi. Voici quelques extraits sonores de l'entretien ainsi que la vidéo d'Elio Di Rupo.

Détendu et arborant son habituel nœud papillon, Elio Di Rupo a abordé différents thèmes de l'actualité. Le Montois a préféré relancer le débat sur la légitimité d'un Premier francophone plutôt que de répondre à la question de sa propre candidature comme Premier. Il n'y a aucune raison de limiter le débat du Premier ministre aux seuls partis flamands, dit Elio Di Rupo. Mais il ne s'agit pas de ma priorité, tempère-t-il.
Le président du PS entend défendre les intérêts francophones mais en prônant le dialogue avec les partenaires flamands. Je ne suis pas demandeur de réformes institutionnelles, je ne suis demandeur de rien, a répété Elio Di Rupo.

Une réforme de la monarchie a également été évoquée. Mais le ministre-président wallon ne veut pas de débat à chaud. La rencontre s'est terminée sur une joyeuse évocation de son ami Michel Daerden. Tout le monde lui reconnaît des qualités, a sereinement conclu Di Rupo.
Retrouvez l'intégralité de l'intervention d'Elio Di Rupo dans l'édition du Soir de ce samedi et dimanche 12 et 13 janvier.
Vous pouvez voir quelques extraits de l'interview en vidéo.
Reportage son et article: Claude de Decker
Reportage vidéo: Réalisation et images de Thomas Keukens, montage de Sébastien Chaveriat, journaliste Claude de Decker.


«Le statu quo ne signifie pas l’immobilisme»

Dans son discours, le président Elio Di Rupo a commencé par faire le bilan de la législature qui s’achève. Malgré les compromis qu’il a fallu faire avec le partenaire libéral, il a qualifié le bilan de remarquable, donnant «une grande dis’» aux ministres socialistes. Di Rupo a épinglé quatre des dix chantiers qui feront l’objet des ateliers qui lui semblent essentiels: l’avenir du pays, la santé de la planète, la sécurité d’existence et les services d’intérêt général. A propos de l’avenir de la Belgique, il s’est dit opposé à la «régionalisation idéologique» prônée par certains. «On parle de régionaliser ceci ou cela mais sans se demander ce que cela va rapporter aux gens, Flamands, Wallons et Bruxellois. Il n’est pas question pour nous de parler de quelque chose qui améliorera seulement le sort d’une partie de nos concitoyens», a indiqué Di Rupo. On parle maintenant de régionaliser la politique de l’emploi. «Si nous avons pu trouver une solution dans le cadre fédéral pour un sujet aussi important que les soins de santé, pourquoi ne serait-ce pas possible pour l’emploi? Nous sommes convaincus qu’on peut répondre au constat qu’il existe des différences dans le cadre fédéral», a-t-il dit ajoutant que le «statu quo institutionnel ne signifie pas l’immobilisme». En ce qui concerne le réchauffement du climat, Elio Di Rupo a souligné qu’il faut absolument travailler en synergie et trouver des groupes de solutions. Le PS mettra aussi sur la table des négociations pour la formation d’un futur gouvernement une action liant emploi et environnement à l’image de ce que fait l’Allemagne.

En rénovant 300.000 logements pour les rendre moins énergivores, ce pays ambitionne de créer 200.000 emplois, a souligné le ministre-Président wallon.
Le PS veut aussi poursuivre dans la voie empruntée par l’actuel gouvernement pour augmenter les revenus des citoyens pour assurer leur sécurité d’existence. A ce propos, le PS veut relancer le débat sur une liaison entre les diminutions de charges et la création effective d’emplois. En conclusion, Elio Di Rupo a insisté sur le fait que les francophones, y compris ceux de la périphérie, doivent continuer à se prendre en mains. «Nous sommes 4,3 millions et nous n’avons pas à rougir de ce que nous sommes. Je suis fier d’être Belge francophone. Il n’y a pas de raison pour que nous ne nous fassions pas entendre.»

Le PS lance "les chantiers de demain"

M. Di Rupo a épinglé quatre des dix chantiers qui feront l'objet des ateliers qui lui semble essentiels: l'avenir du pays, la santé de la planète, la sécurité d'existence et les services d'intérêt général.
BELGA
Elio Di Rupo sera candidat à sa succession à la présidence du PS en octobre prochain. Il l'a dit dimanche en commençant son discours de clôture du congrès que le PS a tenu à Gembloux pour lancer "les chantiers de demain", une série d'ateliers au cours desquels les citoyens pourront exprimer leur avis sur le grands sujets de société et ainsi influencer le programme du parti pour les prochaines élections législatives.
Dans son discours, le président Elio Di Rupo a réaffirmé la volonté de PS d'être le parti du 21ème siècle le plus proche des citoyens et ½uvrant pour le bien de tous.
"La ligne de conduite du PS est claire: c'est le respect de chacun et le progrès pour tous". En ce sens, le PS fait partie des progressistes, par opposition aux régressistes, a-t-il expliqué. M. Di Rupo a épinglé quatre des dix chantiers qui feront l'objet des ateliers qui lui semble essentiels: l'avenir du pays, la santé de la planète, la sécurité d'existence et les services d'intérêt général.
A propos de l'avenir de la Belgique, il est d'avis qu'on n'a pas exploité suffisamment le modèle fédéral belge.
Il a cité le cas des soins de santé que les partis flamands voulaient régionaliser à cause des transferts. Après quatre années de bonne gestion socialiste, la polémique est sans objet et les hommes flamands le reconnaissent eux-mêmes, a-t-il souligné.
On parle maintenant de régionaliser la politique de l'emploi. Pour Elio Di Rupo, il faut aborder ce problème de la même façon. "Nous sommes convaincus qu'on peut répondre aux constats qu'il existe des différences dans le cadre fédéral", a-t-il dit ajoutant que le "statu quo institutionnel ne signifie pas l'immobilisme".

«Nous signons le pacte de N.Hulot»
Quels sont les défis du CDH pour l’année qui vient?

«Le défi environnemental est capital. On voit bien que le réchauffement
climatique est en marche. Aujourd’hui, nous sommes fiers d’annoncer que nous
signons le pacte écologique de Nicolas Hulot. Bien entendu, il est Français.
C’est pourquoi le CDH a décidé de l’adapter à la réalité belge. Par ce pacte
«belgicisé», nous proposons notamment l’instauration d’une taxe carbone.
Celle-ci viserait les produits qui émettent du CO2. L’argent ainsi récolté
servirait à financer le soutien aux énergies renouvelables. Nous allons proposer
cette version adaptée aux autres partis, tant flamands que francophones.
Fédérons-nous derrière de vrais problèmes!»Un autre défi, c’est l’emploi. «Au
lieu de régionaliser l’emploi, ce qui est une mauvaise réponse à un vrai
problème, il est préférable de fédérer et de coordonner les différentes
politiques de notre pays. Le fédéral et les régions doivent travailler en
commun. Nous comptons changer en profondeur le statut du demandeur d’emploi.
Celui-ci aura un véritable contrat d’activité reconnu. Ceci lui donnerait des
droits et des devoirs. Le demandeur d’emploi serait payé, recevrait une aide
personnalisée, mais aurait une obligation de formation et de recherche active
d’emploi. C’est une vision beaucoup plus dynamique. C’est aussi un moyen de
démontrer au nord du pays qu’il y a une volonté de progresser et d’intégrer un
modèle scandinave. Nous ne voulons pas d’un assistanat pécuniaire mais bien d’un
politique active de remise à l’emploi, et ce au niveau fédéral.»
Comment jugez-vous l’action du gouvernement fédéral en place?«Juste avant les élections, je veux être constructive. Notre objectif est de venir avec un plan alternatif et de parler de l’avenir. Ceci dit, autant le gouvernement Verhofstadt 1 avait apporté un certain souffle, autant celui-ci est un échec. Il n’y a pas eu de vrais projets. Oui, on a parlé de logement, d’emploi, de compétitivité. Mais les grandes réformes annoncées n’ont pas eu l’ampleur escomptée. Oui, ils ont créé le pacte des générations, mais il n’était pas assez ambitieux. Ce gouvernement a surtout géré les affaires courantes. Il s’est par exemple contenté de vendre des bâtiments publics pour retrouver des liquidités. Le fédéral n’a rien fait en terme de nouvelle gouvernance publique alors que nous l’avons fait dans les régions, où nous sommes dans les majorités. C’est aussi une déception.» L’institutionnel viendra immanquablement sur la table. Quelle sera votre attitude?«Nous n’avons pas besoin d’institutionnel. Nous avons plutôt besoin de projets fédérateurs. Il faut que l’on se parle, que l’on travaille ensemble et il faut surtout intégrer le fédéral intelligemment. Nous n’avons pas besoin de grandes avancées en la matière. Peut-être l’un ou l’autre aménagement, certes, mais pas plus. Ceux qui le disent se trompent. Je pense que les citoyens n’ont pas envie de ce débat. Si le gouvernement fédéral avait osé, s’il avait bien fait son travail, je suis certaine que l’on parlerait moins des réformes institutionnelles. Il faut surtout de vrais projets collectifs. Je me place dans une stratégie francophone, non pas à l’encontre des flamands, mais avec une volonté de travailler en commun. Tous les partis tant au nord qu’au sud du pays adhèrent au projet européen. Serions-nous incapables de travailler aussi ensemble dans notre pays? Un peu de cohérence...»Vos relations avec le CD&V?«C’est une question que l’on me pose souvent. Posez-là aussi à Elio Di Rupo à propos du SP.A et à Didier Reynders à propos du VLD! Pour tous les partis francophones, la famille politique au niveau institutionnel, ce sont les francophones. Chacun de nos partis «apparentés» au nord du pays dit le contraire de ce que nous pensons. Sur ce point, ma famille politique, ce sont les francophones et personne d’autre, même si sur certains sujets, le CD&V nous rejoint. Certaines revendications flamandes sont partagées par tous les partis du nord. Il ne faut pas l’oublier.»Comment voyez-vous l’avenir de Bruxelles?«C’est une capitale fantastique et multiculturelle. Croyons en cette capitale fédérale! Ce ne doit pas être une région qui n’appartient à personne. Il va falloir passer par l’acceptation d’un financement collectif de Bruxelles. Les travailleurs viennent de Flandre et de Wallonie, les manifestations aussi. La sécurité à la Gare centrale par exemple, c’est l’affaire de tous.»Le futur Premier ministre, à quoi ressemblera-t-il?«Ce doit être un véritable homme ou une véritable femme d’état. C’est à dire quelqu’un qui a de vrais projets, qui implique les régions dans son travail et qui s’oublie lui-même. Il ne doit pas penser à son appartenance politique ni linguistique.»Pourrait-il être francophone?«Pourquoi pas? Après autant d’années, il serait temps! Nous avons des personnes tout à fait compétentes! Il n’y a pas de fatalité. De bons candidats, on en trouve dans les deux communautés.» Un mot sur l’affaire qui a secoué la monarchie?«Laissez-les tranquille! Quand une affaire éclate, la justice doit bien entendu faire son travail. Mais ce n’est pas pour cela que tout doit être dévoilé sur la place publique. A propos du débat sur la dotation royale, je n’ai pas de tabou. Ce peut être intéressant de réfléchir à n’accorder qu’une dotation au Roi et aux premiers successibles... Mais franchement, ce n’est pas l’urgence.»

09 janvier 2007

«Nous pourrions revendiquer le poste de Premier ministre»

«Nous pourrions revendiquer le poste de Premier ministre»

(je désire le poste de Premier, même si j'ai été méchant)

Quels sont les défis que votre parti devra relever en 2007 ?

Elio Di Rupo:

«Le premier défi concerne l’avenir du pays qui est bousculé. Il y a toujours
certains responsables politiques flamands qui rêvent de scinder la Belgique.

Le deuxième défi qui nous occupe tous, c’est celui du réchauffement de la planète.
Nous en avons discuté avec Nicolas Hulot,mais aussi avec Alain Hubert en
Belgique. D’ailleurs, dans le même état d’esprit, nous allons lancer un appel au
monde associatif pour prendre des engagements sur cette problématique.

Un troisième défi nous tient particulièrement à cœur, c’est celui de la sécurité de l’existence. Il s’agit de résorber les angoisses de nos concitoyens.
Aujourd’hui, on angoisse parce qu’on a perdu son job, on angoisse parce que les
pensions sont trop basses, on angoisse aussi parce que le pouvoir d’achat reste
insuffisant…
Le dernier défi auquel je tiens beaucoup est le plaisir des gens.
Il faut quand même donner à nos concitoyens des moyens, une formation, des
infrastructures pour qu’ils puissent se mouvoir avec une certaine aisance. On
doit se soucier de l’épanouissement des êtres.»
Reparlons des chocs endurés par le PS en 2006.
La tempête est passée ?
«Mon sentiment est que ce qui s’est produit est salutaire. Finalement, cela a
nettoyé à fond un certain nombre de pratiques qui relevaient tantôt de
l’inacceptable, tantôt de la négligence et tantôt de l’incompétence. Mais nos
concitoyens en ont un peu marre. Il fallait évoquer les affaires mais on ne va
quand même pas me dire que les 4,3 millions de francophones se résument à quelques personnes qui ont très mal agi à Charleroi !
»
Côté flamand, on se demande si vous pourrez nettoyer le PS.
«Tous mes adversaires s’inquiètent et particulièrement du côté flamand.
D’autant plus que si les résultats électoraux sont bons, nous pourrons prétendre
à la fonction de Premier ministre. Dès lors, tout va être utilisé pour qu’il n’y
ai pas de francophone à ce poste et encore moins un socialiste. Il ne faut pas
être dupes. Il faut être raisonnables et pas se laisser impressionner par ce
blabla des adversaires.»

Le CD&V devra-t-il laisser ses revendications de réforme de l’Etat de côté pour entrer au gouvernement?
«Le CD&V ne représente qu’un tiers des voix des partis démocratiques.
Vraisemblablement, on se dirigera au Nord du pays vers une coalition entre trois
partis moyens. Côté francophone, ce sera une coalition à deux ou à trois. Mais
une chose est certaine, nous ne nous laisserons pas entraîner dans une
destruction de l’Etat belge. L’institutionnel ne doit être qu’un instrument pour
améliorer les conditions de nos concitoyens. Mais pourquoi voulez-vous que le
responsable du premier parti francophone accepte des réformes qui feraient que
les conditions de vie des francophones se détériorent ? Jamais je n’accepterai
que, sous couvert d’une régionalisation quelconque, on me donne la régression
comme perspective.»
Quel est le portrait idéal dufutur Premier ministre ?
«Il n’y a pas de politique qui peut dire « Je concours pour devenir Premier
ministre». Il n’y a cependant aucune fatalité à ce que cette fonction ne
revienne pas un jour à un francophone. Au nom de quoi, les néerlandophones
font-ils un hold-up sur cette fonction? Pourquoi plus de 40% de la population
n’aurait pas droit, dans sa propre langue, d’assumer cette fonction ? Si une
famille politique francophone obtient suffisamment de voix pour obtenir cette
fonction, il n’y a pas de raison pour que ce poste finisse systématiquement
ailleurs.»
Vous serez candidat au poste?
«Je ne réponds jamais à cette question. Personne ne peut faire de politique avec cet objectif où il s’expose à de grosses désillusions.»

Di Rupo:
"il faudra un débat sur la monarchie mais plus tard"
Il faut pouvoir tirer les leçons des événements qui ont concerné le Prince Laurent, estime le président du PS, Elio Di Rupo. Il en appelle à un débat sur la monarchie mais plus tard, dans la sérénité. "Ces événements ont eu une telle importance qu'il faut pouvoir tirer les leçons mais dans la sérénité. Il faudra parler de l'évolution de la monarchie, des dotations, etc. Il faudra le faire avec le roi, le gouvernement, le parlement et les présidents de parti. Mais nous devrons prendre le recul nécessaire. Ce sont des questions trop importantes pour être bâclées", a-t-il expliqué. (belga)


Les sept priorités de Di Rupo (11/01/2007)


Il veut relancer la Wallonie et dialoguer avec la Flandre

Di Rupo a fait hier, sa rentrée wallonne... à Bruxelles ! Outre l'actualité, il a exhorté les parlementaires wallons à être conscients de leur rôle. Ce à quoi le chef de groupe MR, Serge Kubla, a répondu "qu'il espérait voir plus souvent les ministres au Parlement wallon parce que les députés y sont".
Di Rupo a aussi évoqué ses 7 priorités wallonnes :
Le plan Marshall : "les dispositifs étant opérationnels, nous entrons plus encore dans une phase de concrétisation".
Le développement durable : le plan air-climat et des mesures en faveur des économies d'énergie et de la performance des bâtiments publics.
L'emploi et la formation : l'emploi et la création d'activités restent "la" priorité wallonne.
Fonds structurels : pour les bassins en difficulté pour arrêter le déclin.
La mobilité : une logique d'intermodalité... ainsi que la finalisation de la vignette autoroutière au 1er janvier 2008.
L'optimalisation des outils publics : "renforcement de nos structures publiques et la conclusion des contrats de gestion : Awiph, Société wallonne du logement, Fonds du logement, Société wallonne du crédit social, Ifapme, Sofico,... Ainsi que la réforme des intercommunales et du Fonds des communes ou la démocratie participative".
L'image de la Wallonie. C'est l'esprit de cette valorisation du talent wallon.
Par ailleurs, le ministre-président veut renforcer le dialogue et la collaboration avec la Flandre : "Il faut moins de clichés. Il ne s'agit pas de romantisme, je vous l'assure : les francophones veulent une prospérité économique et y travaillent intensément".
2007 sera-t-elle sans affaires ? Il ne se fait pas d'illusions : une année calme, ça n'existe pas. Par ailleurs, le ministre-président a également lancé un appel à la presse afin qu'elle n'hésite pas à valoriser les talents et le dynamisme wallons.
V. Li.
© La Dernière Heure 2007