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Environ 400 emplois sont vacants ou seront vacants à court terme dans l'administration wallonne, a annoncé le ministre wallon de la Fonction publique, Philippe Courard, au cours d'une conférence de presse. Dans les prochaines semaines, 19 concours de recrutement vont être lancés. Les postes concernent quelque 200 postes universitaires dont des ingénieurs (agronomes, civils et industriels), des architectes, des juristes, des médecins et des économistes. Une centaine de contrôleurs de travaux (construction et électricité) ainsi que des bacheliers diplômés en comptabilité, construction, secrétariat de direction, agronomie, etc. sont également recherchés. L’administration wallonne (MET et Ministère de la Région wallonne, qui ne formeront prochainement plus qu’une entité) compte actuellement quelque 9.000 fonctionnaires. Mais compte tenu du vieillissement de la population, on prévoit quelque 3.000 départs à la retraite au cours des 10 prochaines années. « Il est donc temps d’attirer de nouveaux talents, qui sont des spécialistes pour des fonctions précises », a souligné Philippe Courard. Une campagne de sensibilisation, sur le thème « Laissez vous tenter » va être lancée dans les écoles, mais aussi vers le grand public via des clips vidéos, qui présentent des fonctionnaires exerçant les fonctions recherchées. L’appel à candidatures pour les 9 premiers concours (ingénieur, économiste, architecte, juriste et assistant Nature et Forêts) sera lancé le 21 juin sur le site du SELOR (www.selor.be). Les premiers résultats seront connus avant la fin de l’année. Les 10 concours suivants seront lancés à l’automne. Les conditions d’accès à ces épreuves figurent sur le portail de la Région wallonne (www.wallonie.be). « L’administration wallonne a trop souvent l’image d’une institution lourde, dans laquelle on ne travaille pas beaucoup. Il n’en est rien ! La fonction publique s’est modernisée et il est possible d’y effectuer un job intéressant, valorisant, utile collectivement, dans un environnement de travail agréable, avec des outils et des technologies évolués », a conclu le ministre.
Ils consultent… pour échapper aux déclarations de mandats
LE DÉCRET COURARD doit être voté d’ici au 20 juin. Pour l’éviter, les députés wallons font lanterner le ministre. Retournons, une fois de plus, le couteau dans la plaie. Septembre 2005. Le scandale de la Carolo éclate, qui met en lumière les comportements inacceptables d’une série de mandataires socialistes. Au PS, Elio Di Rupo parle de « parvenus ». Au CDH, Joëlle Milquet annonce une « tornade éthique. » Sur les bancs du parlement wallon, majorité et opposition se drapent dans la même indignation. Les députés accordent à Philippe Courard (PS), ministre en charge des Pouvoirs locaux, des « pouvoirs spéciaux » pour rédiger sa proposition de décret. Objet ? Le contrôle des mandats locaux, des mandats dérivés (administrateur d’intercommunales, de sociétés de logement, d’ASBL…) et des avantages en nature (voiture de fonction, GSM). C’est l’euphorie. Trois ans plus tard, on déchante. Au sein du bureau du parlement (où siègent PS, CDH et MR), soit dans la discrétion la plus absolue (Ecolo n’y est pas représenté), ces mêmes députés remuent désormais ciel et terre… pour éviter que les arrêtés d’application du décret Courard soient votés avant le 20 juin, date à laquelle prennent fin ces « pouvoirs spéciaux » qui ont été conférés au ministre. Le Soir a en effet pris connaissance d’une très éclairante lettre envoyée par Jean Bourtembourg, éminent juriste, à José Happart (PS), président du parlement wallon. Dans cette lettre, datée du 28 avril, que tous les chefs de groupe (y compris Ecolo, donc) ont reçue, on découvre que le bureau du parlement souhaite « pouvoir disposer d’une étude juridique relative aux éventuelles implications des dispositions de ces deux arrêtés sur le statut des députés wallons. » La réponse du juriste est limpide : « Le mandat de député wallon correspond. » Puis plus loin encore, on lit ceci : « Vous m’indiquez que les membres du bureau souhaiteraient plus particulièrement savoir si l’habilitation donnée au gouvernement (…) l’autorise à prendre des dispositions qui pourraient avoir des conséquences sur le statut des parlementaires déjà réglé par la loi spéciale du 8 août 1980. » On peut difficilement être plus clair sur les intentions juridiques et politiques des députés wallons. D’autant qu’ils ont demandé à Bourtembourg de poursuivre son analyse. Etonnant, voire schizophrénique, car après avoir véritablement bousculé Courard en lui réclamant son texte, voici que les cols blancs du parlement souhaitent éviter qu’il leur soit applicable. Et ce, sous prétexte que « cette question est déjà réglée par la loi spéciale du 8 août 1980. » On croit rêver ! Comment expliquer ce grand écart politique ? D’une part, parce que pour les parlementaires régionaux, comme fédéraux (ils sont, eux aussi, souvent député ou bourgmestre et donc concernés), ce texte débouchera sur l’impossibilité de cumuler les mandats, et donc sur une diminution nette de leur influence politique. D’autre part, parce qu’ils risquent d’importantes pertes financières. Rappelons que le montant total des revenus d’un mandataire local ne peut dépasser une fois et demie l’indemnité d’un parlementaire (soit 6.400 euros brut par mois). Plus fondamentalement encore, cette fronde parlementaire s’explique par le fait, on l’a dit, que les mandataires devront désormais déclarer non seulement leurs mandats publics et privés mais aussi, et c’est là un élément neuf par rapport à la loi fédérale, le montant de leur rémunération. Ils devront aussi, autre élément neuf, déclarer leurs avantages en nature. Enfin, et c’est peut-être là, la raison principale de leur courroux, ils seront contrôlés par la future Cour des comptes wallonne. Et plus par le bureau du parlement où l’on réglait, finalement, les choses entre soi. Sans oublier qu’en cas de dépassement ou de fausse déclaration, des sanctions sont prévues, qui vont du remboursement des montants indûment perçus à l’inéligibilité pour une période de six ans, en passant par la déchéance de tous les mandats, Qu’en disent les principaux intéressés ? Guère plus qu’un voleur qui se fait piquer la main dans le sac : « Il n’est pas logique que les députés wallons soient doublement contrôlés », nous dit cet élu de la majorité. « Le décret wallon de Courard impose des définitions (mandats privés, mandats dérivés…) qui élargissent le champ d’application de la loi fédérale », nous dit cet autre, qui s’enfermera ensuite dans le mutisme le plus complet. Philippe Courard, lui, reste très prudent. Au cabinet du ministre, on se contente de dire que « le gouvernement a entendu la demande pressante des citoyens wallons d’organiser un système fiable et totalement transparent du contrôle des mandats politiques. Un texte a été remis qui va dans ce sens. Il se trouve sur la table du parlement wallon, qui est appelé à se prononcer. » Vous avez dit « grand malaise éthique » ?
Les députés wallons, des parvenus qui s’ignorent S’ils avaient décidé de tendre le bâton pour se faire battre, ils ne s’y seraient pas pris pas autrement : comme des manches. Ou comme ces « parvenus » de sinistre mémoire, dont s’était gaussé Elio Di Rupo, le chasseur de têtes de 2005, transformé, depuis, en chasseur déprimé. Les embûches rencontrées par le décret Courard sur les mandats sont l’épicentre du fonctionnement de la mécanique parlementaire wallonne, bien sûr, mais aussi de la Communauté française et plus largement de la Chambre et du Sénat. Car les petits et grands privilèges accordés aux députés wallons se retrouvent à Bruxelles. Pas réservés aux mêmes têtes, évidemment, mais pour d’autres bons petits soldats. Trop heureux d’être aux ordres pour tenter le moindre geste de rébellion. Trop heureux d’avoir été « élus » pour risquer de tout perdre. La manœuvre est limpide. Au bout, tous ces parlementaires forment une longue chaîne d’obligés contrôlant socialement l’ensemble du modèle. Redoutable, diabolique, presque, parce dans cette armée des ombres, tout le monde tient tout le monde. C’est cette incroyable force centripète qui transforme le plus grand défenseur de l’éthique politique en outre-mangeur, de pouvoir et de fric. Avec son lot d’avantages, en nature ou non. Et d’influence, réelle ou feinte. Depuis les voyages du Bureau en Inde, au Vietnam ou au Brésil, jusqu’aux missions parlementaires au Congo ou en Suède. Justifiés ou non. Depuis les présidences de commission, jusqu’à la conférence des présidents. Depuis le titre envié d’administrateur chez Dexia ou chez Voo, jusqu’à celui d’Ethias ou de Tecteo. C’est tout ce système que le décret Courard tente de mettre sur écoute, souhaite contrôler pour éviter qu’il ne continue de se nourrir (pourrir ?) de l’intérieur. Les déclarations d’intention parlementaires ? Oubliées. Jetées aux lions. Transformées en « acte de résistance » contre un texte dont ils ont prononcé l’arrêt de mort. Ce qui prouve ceci : entre l’intérêt général et l’intérêt particulier, les députés wallons ont choisi. Ne cherchant même plus à masquer leur incohérence et leur schizophrénie. Ce qui, finalement, est peut-être le plus inquiétant. Freud aurait adoré.
Les résultats des examens organisés en vue du recrutement de plusieurs hauts fonctionnaires de l'administration wallonne se concluent par un succès pour les candidats étiquetés PS et cdH, les partis de la coalition, écrit mardi le quotidien Le Soir. Dans l'opposition, le MR fulmine déjà, mais le ministre de la Fonction publique, Philippe Courard, insiste sur l'impartialité du Selor, l'organisme officiel chargé des épreuves. Le Selor a transmis le 10 avril dernier à M. Courard les résultats des examens organisés pour le recrutement des huit futurs grands patrons de l'administration wallonne fusionnée et des douze patrons des organismes d'intérêt public. Ces résultats laissent apparaître que pour les postes les plus en vue, ce sont bel et bien des proches du pouvoir qui arrivent largement en tête.
Le député MR Willy Borsus estime que "les nouveaux noms qui circulent sont tous proches du pouvoir et des ministres en place". "Si le gouvernement confirme ces noms, ce sera le signe que le PS est incorrigible et que le cdH n'a pas respecté ses promesses en matière de bonne gouvernance et de transparence", souligne le député de l'opposition.Philippe Courard refuse pour sa part de parler de nominations politiques et s'étonne que "des noms circulent alors que la procédure est toujours en cours".
Le PS de Huy a escamoté un rapport sur l'affaire des tracts électoraux distribués pendant les heures de service. Trop compromettant pour le clan Lizin ? Au ministre Courard d'apprécier. Ou de transmettre à la justice. Aujourd'hui, le ministre Courard doit établir la part du vrai et du faux. Joli capharnaüm ! A Huy, Lizin a été désavouée par d'autres mandataires socialistes, et des médiateurs du parti peinent à colmater les brèches. L'allié libéral se tait malgré les mâles appels du président Didier Reynders, qui prétend « mettre fin à la gestion calamiteuse d'Anne-Marie Lizin ». Quant à l'opposition Ensemble (CDH - au pouvoir avec le PS à la Région wallonne -, Ecolo et indépendants), elle met de l'huile sur le feu en évoquant la manipulation et le maquillage des faits. Tous, majorité et opposition confondues, ont été réunis au sein d'une « commission spéciale » créée par le conseil communal de Huy, voici deux mois. Objectif : aider Courard. Le lundi 25 février, les uns et les autres (4 PS, 1 MR et 3 Ensemble) se retrouvent une sixième fois pour peaufiner un texte dense, alignant des faits et des déclarations. Entre les lignes de ce document que nous avons pu lire, portant la griffe du secrétaire communal Michel Borlée (étiqueté PS), les constatations sont sévères. Sur les tableaux de présence, des agents communaux se sont contredits de manière flagrante. Ils indiquent avoir travaillé... à l'heure où ils distribuaient des tracts entre le 4 et le 8 juin 2007. Pour les mêmes heures prestées, des feuilles de récupération sont aussi évoquées, alors qu'on n'en trouve aucune trace matérielle. Le rapport en question était-il trop dangereux pour l' équipe » Lizin ? Trop compromettants, les passages laissant entendre que le secrétariat personnel de la bourgmestre battait le rappel des troupes ? En quelques heures, le mardi 26 février, le PS change alors de version. L'entourage de Lizin recycle en solo un autre texte, accepté du bout des lèvres par le commissaire MR... brillant par son absence le jour de l'ultime réunion de conciliation. Cette version d'inspiration socialiste est plutôt édulcorée : « La commission ( sic ) ne constate aucune volonté manifeste d'irrégularités dans quelque service que ce soit. » Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... Entre les deux copies, le ministre Courard jugera. Il peut sanctionner Lizin : une suspension allant jusqu'à trois mois, voire la déchéance de son mandat de mayeur, « si une inconduite notoire ou une négligence grave peut être démontrée » ; mais cela paraît excessif. A l'inverse, il peut s'en laver les mains, au risque d'apparaître complaisant. Ou... transmettre le brûlot à la justice. Parmi les pièces d'un dossier qui s'étoffe figure ce SMS d'un agent communal, apeuré, à son patron : « Dois-je dire la vérité ? » Philippe Engels «123
Le secrétaire d’État fait parler de lui. A Namur, on s’interroge sur l’utilisation de la carte de carburant de la Ville par un ex-échevin.
Quand on grimpe à une échelle, on vérifie que l’on n’a pas de trou au pantalon. Il semblerait que le chef de l’opposition namuroise et secrétaire d’État, Frédéric Laloux (PS), aurait mieux fait de suivre cet adage avant de s’interroger sur la manière dont le premier échevin de Namur, Arnaud Gavroy (Écolo), utilisait sa carte essence « Ville ». Premier constat, Laloux aurait consommé 2.154 litres en 2005 – il était échevin – alors qu’il n’avait droit qu’à 2.000 litres. Autre constat, il aurait, lui aussi, le « don d’ubiquité ». Comme Arnaud Gavroy, il aurait utilisé sa carte essence alors qu’il siégeait au collège, indiquait Vers l’Avenir dans son édition de mardi. Mieux, il lui est aussi arrivé de faire deux pleins le même jour avec deux carburants (!) différents. Actuellement en formation intensive en néerlandais, Frédéric Laloux a fait savoir que « contrairement à ce qui a été constaté pour M. Gavroy, jamais mon épouse ou un proche n’a effectué des pleins sur le compte de la Ville pour des déplacements familiaux ou privés ». Et d’expliquer que les pleins relevés pendant des collèges étaient « effectués par un collaborateur ». Pourquoi différents types de carburant ? « En 6 ans, j’ai bien entendu utilisé des véhicules différents dans le cadre des missions pour la Ville ». Quant au dépassement de 154 litres constaté en 2005, Frédéric Laloux a demandé un rapport complet sur sa consommation sur les 6 années de législature (2000-2006). Le secrétaire d’Etat ajoute : « La question qui s’est posée par rapport à M. Gavroy n’est pas qu’il ait bénéficié d’une carte essence ou d’un véhicule de fonction, ce qui, je le rappelle, n’était pas mon cas à l’époque. Ce qui lui a été reproché et qu’il a d’ailleurs admis, c’est d’avoir fait bénéficier des tiers de la carte d’essence de la ville ». Ce qui a valu à ce dernier l’ouverture d’une enquête administrative et d’une information judiciaire. Laloux va-t-il subir le même sort ? « C’est à la Ville de Namur de juger s’il y a préjudice ou pas et de décider ou non d’introduire un recours », dit-on au cabinet de Philippe Courard (PS). Démarche que Jacques Etienne (CDH), député-bourgmestre, « n’envisage pas ». Reste à voir quelle sera l’attitude du Parquet.
Philippe Courard attend de nouveaux efforts des institutions
Les hôpitaux wallons vont mieux, mais le travail n'est pas terminé. Le Comité régional d'accompagnement permanent (Crap) a analysé le suivi des plans de gestion. Philippe Courard attend à présent que l'effort d'assainissement soit poursuivi ! Pour l'AISBS (Sambreville-Auvelais ), "on note une bonne évolution et un bon suivi du plan de gestion. Il y a un boni aux exercices 2004, 2005 et 2006 supérieurs aux prévisions du plan de gestion. Le litige de Châtelet est clôturé ", note le rapport. Pour le CHBAH (Seraing-Waremme) , la situation s'améliore en 2005. Boni à l'exercice 2005 mais déficit pour l'année 2006 tel que prévu au plan de gestion. "D'une manière générale, la volonté d'avancer positivement existe mais il reste des mesures à finaliser pour maintenir l'équilibre à long terme. L'hôpital fait l'objet de plusieurs recommandations : des mesures de gestion complémentaires doivent être prises pour atteindre l'équilibre dès 2008. Il faut aussi une évaluation globale de la mise en oeuvre des mesures contenues dans le plan de gestion et faire un relevé des nouveaux éléments justifiant le maintien d'un déficit structurel. " Pour le CH Peltzer-La Tourelle (Verviers) , on note un boni à l'exercice 2005 alors que le plan de gestion prévoyait un déficit. "La recapitalisation a eu lieu telle que prévue au plan de gestion. L'effort de 600.000 € de chaque pilier a été appliqué dès 2005. Des mesures complémentaires doivent être prises permettant de restaurer l'équilibre dès 2008, en ce compris l'impact de la prise en charge conventionnelle par les associés d'un déficit estimé." Pour le CHR Huy , il y a un bon suivi global des mesures du plan de gestion mais un déficit aux comptes 2006. "Il convient de prendre des mesures complémentaires pour assurer le maintien de l'équilibre pour l'exercice 2007 et pour les exercices 2008 et suivants." Pour le CHR Namur , on a pu relever un boni aux exercices 2004, 2005 et 2006 supérieurs aux prévisions du plan de gestion. "Un protocole d'accord a été signé avec les médecins. Il conviendra d'être attentif aux charges salariales" , souligne le rapport. Pour le CHU Ambroise Paré (Mons ), on note une bonne évolution et des efforts réalisés sur le plan médical et l'activité. Le résultat de l'exercice 2005 présente un boni alors qu'un déficit était prévu au plan de gestion. Au niveau des recommandations, il est demandé "une information régulière sur l'évolution des finances en cours d'exercice. Au vu de l'amélioration des résultats de l'institution, le suivi de la Région s'alignera désormais sur celui appliqué aux autres institutions", note le rapport.
Philippe Courard, ministre wallon de la fonction publique, a décidé de suspendre la nomination d'une trentaine de travailleurs de l'ICDI, en attendant que l'intercommunale carolo de gestion des déchets présente ses comptes.
Le Soir Cette suspension provoque déjà le mécontentement des travailleurs qui attendent leur nomination. La vague de nominations, décidée par le conseil d'administration en avril, fait suite à un mouvement de grève des travailleurs de l'intercommunale, dont certains attendent leur nomination depuis 25 ans. Pendant près d'une semaine, les éboueurs avaient refusé de ramasser les poubelles. La suspension des nominations ne devrait pas avoir de conséquences salariales pour les travailleurs de l'ICDI. Les syndicats déplorent que la tutelle intervienne sans vraiment prendre en compte la situation de l'intercommunale. (D’après Belga)
Le ministre wallon des Affaires intérieures, Philippe Courard, n'ordonnera pas d'enquête administrative sur le dossier du Country Hall Ethias de Liège. Le ministre a été interpellé sur le sujet en commission du parlement wallon par le parlementaire Ecolo Bernard Wesphael. Celui-ci se basait sur un article paru mercredi dernier dans le Soir Mag qui évoquait une enquête policière sur le dossier, pour réclamer au ministre la mise sur pied d'une enquête administrative. L'article mentionnait le fait que la police judiciaire fédérale enquêtait sur le gouffre financier du Country Hall, notamment sur la passation du marché qui a précédé la rénovation du Country Hall sous la responsabilité de la SLF (Société de leasing et de financement, bras financier et maître d'ouvrage du Country Hall).
Aucune plainte n'a été déposée dans le cadre de ce dossier, et le parquet n'a pas été saisi. Il semble que l'enquête soit menée par un ou deux policiers, sans avis du Parquet.En Commission, le ministre Courard a regretté que le parlementaire cite à plusieurs reprises l'article du Soir Mag. "Si je suis toujours prêt à répondre à chaque question qui m'est adressée, j'éprouve un sentiment mélangé à l'idée d'être ici instrumentalisé en tant que porte-voix de mon interlocuteur.
Tel n'est pas, me semble-t-il, ni le rôle d'un ministre, ni la philosophie d'une question parlementaire", a-t-il souligné.Sur le fond, Philippe Courard a rappelé que, en application du Code de la démocratie locale et de la décentralisation, la décision de l'intercommunale SLF de consentir un prêt pour réaliser des aménagements au Country Hall était soumise à une tutelle générale d'annulation et n'est pas transmissible obligatoirement. Il a souligné qu'il n'avait reçu aucune plainte dans ce dossier, et qu'il n'y avait par conséquent "aucune raison actuellement de mener une enquête administrative à l'encontre de la SLF". (belga)
Les "pratiques" de Michel Daerden dans la gestion du Country Hall Ethias Liège seraient au coeur d'une enquête policière, révèle "Le Soir Mag" dans son édition de mercredi. Selon le magazine, la police judiciaire fédérale enquêterait sur le gouffre financier du Country Hall Ethias de Liège. Plusieurs personnes auraient été entendues par les policiers. Les questions tourneraient notamment autour du respect de la procédure concernant la passation du marché avant la réalisation des travaux de rénovation du Country Hall. "Le Soir Mag" stipule que le dossier ne serait pas encore mis à l'information par le Parquet ni, à fortiori, à l'instruction. Au Parquet de Liège, on précise qu'aucun dossier n'a été ouvert.
Du côté de la police fédérale, on s'étonne qu'une enquête puisse être diligentée sans ordre du Parquet. Il semblerait effectivement que l'enquête soit menée par un ou deux policiers, sans avis du Parquet. Selon "Le Soir Mag", plusieurs personnes auraient été entendues. Certaines sources font en effet état de l'audition, il y a une dizaine de jours, de l'ancien ministre des Sports, Claude Eerdekens. Interrogé par l'agence BELGA, celui-ci nie avoir été entendu dans le cadre d'une enquête pénale. Concernant le marché contesté, Claude Eerdekens précise qu'il ne sait rien de celui-ci.
Le baromètre trimestriel de "La Libre Belgique", publié lundi, confirme que l'étoile de Michel Daerden a bien pâli ces derniers mois. Même si les amateurs de surréalisme à la belge ne vont pas brûler ce qu'ils ont tant adoré, il ne suffit pas de surfer sur la vague people-festive pour conserver un état de grâce politique fondé sur des réalisations palpables. A cet égard, le feuilleton du Country Hall de Liège n'a sans doute pas peu contribué au déclin de la daerdenmania. Et son épilogue ne va rien arranger.
Celui-ci, en effet, voit accrocher un fameux boulet financier au pied de la Communauté française, qui tient pourtant avec peine sa tête hors de l'eau. Un million et demi d'euros par an pendant vingt-cinq ans ! Le roi Kheops se retournerait dans sa pyramide s'il y était toujours. D'aucuns, bien sûr, prendront le parti de se réjouir, puisqu'il s'agit de sauver un haut lieu de sport et de spectacle en terre liégeoise. "Papa" aime sa principauté et veut la gaver de loisirs, tant mieux.
Mais comment oublier que le problème de l'espace événementiel rénové trouve son origine dans une gestion quelque peu, disons flageolante, pour ne pas être trop méchant en début de week-end ? Il ne doit heureusement pas y avoir beaucoup de bons pères de famille qui, lorsqu'ils font bâtir une maison, laissent les coûts s'envoler jusqu'à atteindre, en fin de parcours, un montant de l'ordre du double de celui du cahier des charges initial. Les gestionnaires de l'argent public, eux, ne se laissent pas inquiéter pour si peu. Quand ils aiment, ils ne comptent pas.
L'entreprise Country Hall acheva sa première année avec un déficit de quelque 500.000 euros et on peinait à rembourser l'emprunt contracté auprès de la Société de leasing et de financement (SLF), étroitement contrôlée par les missi dominici de son président "empêché", un certain... Michel Daerden. Ce qui ne manque pas de troubler, c'est qu'à chaque étape de ce dossier, on les retrouve, lui ou ses amis. Ayant dû se tourner vers son collègue des Sports Claude Eerdekens, le ministre du Budget était pourtant tombé sur un os.
Mais le pétulant bourgmestre d'Andenne a été débarqué depuis par Elio Di Rupo et le vice-Premier wallon, ayant hérité de ses compétences sportives, n'a plus eu à négocier qu'avec lui-même.
Miracle, ils se sont très vite entendus !
Résultat : le plus panné de nos nombreux gouvernements va banquer, avec la satisfaction de gérer le site, tout en laissant les coudées franches à un magnat de la compétition et/ou des variétés, qui sera peut-être talentueux mais qui ne prendra que des risques calculés au centime près. Bienvenue à Charles Aznavour, qui peut remplir aisément une salle de 5000 places, mais Hooverphonic a toutes les chances de rester sur la touche...
Un élément positif, malgré tout : l'homme d'Ans a promis, au Parlement de la Communauté, que l'appel d'offre se ferait dans les règles de l'art. Dans le cas contraire, ç'aurait été du joli.
« papa » daerden est fier de son « bébé » « Le Country Hall est une oeuvre extraordinaire pour le Pays de Liège: il peut désormais, à l’instar du Spiroudôme de Charleroi, abriter de grands événements. C’est un des plus beaux dossiers que j’ai produits grâce à ma double casquette à la Région wallonne et à la Communauté française et j’en suis très fier », explique Michel Daerden, qui appelle le Country Hall « son bébé ».
Mais pour ce qui est de faire grandir le bébé en question, « Papa » Daerden (c’est le cas de le dire) renvoie plutôt la patate chaude à la société de gestion du Bois Saint Jean (dont la SLF, dont il est président empêché, est majoritaire). « C’est mon enfant et j’espère qu’ils vont le faire devenir un adulte de qualité ». Mais la SLF retrouvera-t-elle ses fonds? « Elle a fait un prêt, elle demande à être remboursée. C’est une règle de base. Les gestionnaires n’ont qu’à gérer leurs trucs. J’espère qu’ils trouveront la juste équation et les moyens pour faire fonctionner ce bel outil ». La distance est marquée, mais pas sur le terrain: Michel Daerden participe activement aux réunions pour tenter de débloquer la situation: « C’est normal. Si je peux apporter quelque chose grâce à mon expérience ou à mes relations, c’est une bonne chose. Je viens en tant qu’observateur politique neutre », ajoute-t-il. Petit détail: DC & Co, cabinet révisoral créé par Michel Daerden (qui s’en est, depuis, détaché), est le réviseur de la SLF et de la Société de gestion du Bois Saint Jean. « C’est mon enfant… »
La Députée wallonne et Sénatrice MR Christine Defraigne a interrogé mardi au Parlement de la Communauté française le Ministre wallon du Budget et des Sports Michel Daerden à propos de son plan de sauvetage financier du complexe sportif liégeois «Country Hall», craignant en effet que le Ministre fasse appel à un partenaire privé pour la gestion de ces installations, au mépris des directives européennes sur l'appel d'offre. «On est en droit de se demander si le montage imaginé par M. Daerden n'aboutit pas à communautariser les pertes et privatiser les bénéfices. Il n’y a pas d’appel d’offre élargi pour la gestion de la grande salle», a déclaré Christine Defraigne, pointant du doigt «l’écart aberrant entre les avantages et les obligations que le montage engendre.Selon les informations publiées dans la presse, la Communauté Française contribuerait au remboursement de l’emprunt à concurrence d’un million d’euros par an pendant vingt cinq ans, en échange de l’occupation d’une partie des infrastructures, à savoir la petite salle, les bureaux administratifs et cinq terrains de tennis. Par ailleurs, les activités susceptibles d’être rentables (occupation de la Grande salle, des VIP…) seraient confiées à un partenaire privé. Jean Joly, le patron de Liège Basket, contacté par vos soins ne cache pas son intérêt», a dit Christine Defraigne à l’adresse de Michel Daerden. «On parle déjà d’un accord sur un prix de location de 75.000 euros par an en échange de l’ensemble de la gestion de la salle. Un rapide calcul, sachant qu’il y a au minimum 30 matchs de basket par an permet de valoriser l’occupation de la salle à 2.500 euros par soirée, un coût minime pour une salle capable d’accueillir 5.000 personnes dans sa configuration sportive. On comprend donc l’intérêt du patron de Liège Basket, qui pourrait organiser d’autres événements dans la salle à son profit». Si la gestion des infrastructures s’annonce donc rentable, Christine Defraigne «il serait assez curieux qu’un appel à candidatures avec mise en concurrence ne soit pas organisé et que l’accord soit passé au mépris des règles de marchés publics. En effet, il s’agit ici clairement d’une concession d’un site qui coûte cher à l’ensemble de la Communauté. Eu égard aux montants en jeu, n’y a-t-il pas lieu de procéder à un appel d’offres européen auquel des sociétés spécialisées dans l’événementiel pourraient répondre, ce qui permettrait en outre d’utiliser au mieux les capacités de cette salle ?». Michel Daerden a répondu que l’'investissement de la Communauté française dans la salle du Country Hall à Liège ne se fera pas au détriment des budgets prévus en faveur du sport pour tous et du sport de haut niveau.
LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE DÉBLOQUE 25 MILLIONS D'EUROS. OFFUSQUÉS, sceptiques ou plutôt réjouis, les politiques liégeois apprécient diversement la solution Daerden pour le Country Hall.
C’est l’accueil de la Coupe du monde de tennis de table qui a motivé l’investissement de 34,3 millions d’euros dans l’extension du Country Hall au Sart Tilman.
Sauvée du gouffre financier par celui qui l'avait placée dans cette situation, la salle événementielle du Country Hall (5.000 places) au Sart Tilman est, en principe, repartie sur des bases financières saines (Le Soir du 17 octobre).
Le prix ? Un investissement massif consenti par la Communauté française (1 million d'euros par an pendant 25 ans) qui servira à rembourser l'emprunt effectué en 2004 par la Société de leasing et de financement (SLF). Un choix effectué par celui qui à la fois tient les cordons de la bourse à la Communauté et est ministre des Sports : le socialiste Michel Daerden. Quant à la gestion de la salle, elle devrait être confiée à celui qui en est l'occupant principal pour le moment : Jean Joly, le président de Liège Basket.
Si la décision risque d'enterrer le projet de centre sportif de haut niveau imaginé à Liège-Seraing et Mons (coût : 25 millions d'euros) par le précédent ministre des Sports de la Communauté française, Claude Eerdekens (PS), elle suscite des réactions très divergentes au sein du monde politique liégeois. Christine Defraigne, sénatrice de communauté (MR). « La Communauté française, déjà exsangue, bouche les trous d'une infrastructure qui a été mal gérée. Est-ce bien là son rôle ? Et si elle le fait, quels sont les projets qui sont sacrifiés et les artifices budgétaires imaginés par le ministre des Sports et du Budget ? Pour moi, il ne s'agit que d'une rustine sur une vieille chambre à air. À l'époque, le Country Hall est sorti comme un champignon sans qu'une étude de marché ait été réalisée au niveau de la viabilité d'une telle salle de spectacles et d'événements sportifs. Résultat : la salle n'a jamais été rentable. La solution sortie du chapeau de Michel Daerden ne donne pas à nouveau l'assurance d'une rentabilité dans le futur, en particulier en ce qui concerne l'accueil de concerts qui n'ont jamais attiré la grande foule ».
Willy Demeyer, bourgmestre de Liège (PS). « Il était devenu urgent de trouver une solution pour stabiliser la gestion de la salle du Country Hall. Je suis heureux qu'elle ait été rencontrée et ce, avec des moyens supra communaux. Il est tout à fait logique que la Communauté française intervienne puisqu'elle a dans ses attributions le sport et la culture. La Ville de Liège apportera quant à elle ses effectifs policiers lors des grands événements ». Quant à savoir si la décision de libérer 25 millions d'euros pour le Country Hall hypothèque le centre sportif de haut niveau projeté sur les communes de Liège et Seraing : « On verra ».
Bernard Wesphael, député wallon (Écolo).
« Je suis offusqué. C'est Michel Daerden qui a lui-même conduit la gestion du Country Hall à la faillite en ne prévoyant pas de structure de gestion suffisamment professionnelle. Aujourd'hui, avec ses multiples casquettes, il trouve une solution qui hypothèque les finances de la Communauté française. Que vont devenir les budgets alloués à l'Adeps, aux petites organisations culturelles et sportives ? OK, il fallait sauver le Country Hall. Mais pourquoi ne pas avoir mis des professionnels du spectacle et des événements autour de la table quitte à nouer un partenariat public-privé. L'erreur est là : la gestion de la salle a été trop politique alors qu'il aurait fallu trouver un opérateur privé après avoir lancé un appel d'offres ».
Alain Mathot, bourgmestre de Seraing. « La décision de Michel Daerden n'hypothèque pas pour l'instant la création d'un centre sportif de haut niveau à Liège et Seraing. Nous n'avons donc pas de souci par rapport à cela ».
Communiqué de la Fédération de Liège du Parti Communiste
La politique se réduit malheureusement de plus en plus souvent à un triste marchandage clientéliste. Dernier avatar en date, la solution trouvée par Michel Daerden, alias « papa » pour celles et ceux qui s’amusent (ou profitent) de ses frasques, afin de sauver le Country Hall de Liège du gouffre financier.
En 2005, la salle du Country Hall au Sart-Tilman était entièrement refaite dans la précipitation la plus totale sous l’impulsion de Michel Daerden, et ce en vue de la Coupe de Monde de tennis de table organisée par Philippe Saive, pongiste célèbre mais également élu socialiste ansois.
Le coût total des travaux initialement évalué à 16 millions d’euros atteint finalement la somme de 34,3 millions d’euros, soit plus du double de ce qui avait été estimé. Depuis, la salle sous-exploitée perd beaucoup d’argent et les bailleurs de fonds sont incapables de rembourser leur emprunt auprès de l’intercommunale SLF (Société de Leasing et de Financement).
Notre ville a besoin d’une salle à vocation sportive et culturelle d’envergure mais ce projet et ces travaux furent réalisés sans étude sérieuse sur les besoins (utilisateurs de la salle, localisation idéale,…) ni sur les moyens disponibles. Les budgets étant limités, bâtir c’est choisir et donc renoncer à d’autres projets.
Fait symptomatique qu’il convient de relever et de dénoncer avec force, plutôt que de créer une intercommunale, on créa le 21 avril 2005 une société anonyme (La société de gestion du bois Saint-Jean) capitalisée avec de l’argent public (budget provincial) pour gérer la salle ce qui est totalement anti-démocratique. Même si des avancées s’avèreraient nécessaires (transparence dans la gestion, disponibilité des administrateurs,…), une intercommunale demeure un outil contrôlé par des élus. Concrètement, cela signifie que l’on doit changer ses administrateurs si le citoyen sanctionne politiquement leur parti. Par contre, en mettant de l’argent public dans une société anonyme dirigée par des hommes politiques – on y retrouve entre autre Willy Demeyer, Gilbert Van Bouchaute, Katty Firket, Jean Pierre Grafé ou encore Thierry Detienne - le citoyen est grugé et perd tout contrôle de la gestion de son argent. Détail piquant, la société qui s’occupe de la révision des comptes de cette SA est D&C°, le cabinet de Michel Daerden et de son fils.
Face à la débâcle du Country Hall, Michel Daerden qui est également président empêché de la SLF vient de se concocter une solution clef sur porte. La Communauté Française va débourser un million d’euros chaque année pendant 25 ans afin de rembourser l’emprunt lié aux travaux en échange de … 5 jours d’utilisation de la salle par an. En prime, on confiera la gestion de la salle à un opérateur privé, ce qui dans l’esprit de nombreux socialistes aujourd’hui est synonyme de plus d’efficacité. Nous prônons au contraire un retour massif à la gestion publique des outils publics, mais une gestion efficace et dépolitisée. Trop souvent en effet, c’est bien dans la politisation partisane que réside le problème. On établit les projets et alloue les budgets sans consulter la population. On pratique le copinage politique.
Cette dépense de la Communauté Française va de facto annuler une série d’autres projets. On parle beaucoup du centre pour sportifs de haut niveau qu’elle enterre plus que probablement. Soucieux de l’accès de tous au sport amateur, nous estimons surtout qu’elle hypothèque les budgets de l’ADEPS et de diverses petites organisations culturelles et sportives. Pour nous, la première priorité en matière de sport devrait être le sport pour tous (jeunes, personnes âgées) et non le financement de projets pharaoniques et mal pensés.
Il est plus que temps de dire « STOP » à ces pratiques et de d’impliquer enfin le citoyen aux choix politiques.
Bienvenue sur le site du Country Hall Ethias Liège !Réalisées grâce à la Région Wallonne (Infrasports), à la Province de Liège et à l’intercommunale Société deLeasing et de Financement, nos infrastructures permettent le déroulement d’activités sportives de haut niveau(5.500 places) et de spectacles de grande dimension (7.200 places).Le « coup d’envoi » fut brillamment donné en octobre 2005 pour la Coupe du Monde de Tennis de table organisée par Philippe SAIVE.Le Country Hall Ethias Liège est situé à proximité de l’autoroute A 604 (accès rapide via la voie rapide Seraing – Marche), de l’aéroport de Liège – Bierset, de la nouvelle gare TGV de Liège – Guillemins.Sélectionnez ci-dessous la rubrique pour obtenir les caractéristiques techniques. MAJ17/10/07
Le Country Hall aux soins intensifs La balle est bien dans le camp de la Communauté française.Celle-ci interviendra à raison d'un million d'euros par an, durant 25 ans.Prochaine étape: trouver une société capable de rentabiliser l'outil.
Dans un contexte de déficits relevés fin 2006, le comité de direction de la société qui gère le Country Hall du Sart Tilman avait annoncé, en mars dernier, qu'une piste se dégageait pour garantir la viabilité de cette infrastructure pouvant comporter entre 5500 et 7500 places, selon qu'elle est dans sa configuration sportive ou spectacles. Les négociations s'orientaient vers une intervention financière de la Communauté française. Une orientation qui s'est finalement concrétisée.
Partenaires Un accord de partenariat a, en effet, été conclu entre la Province de Liège et la Communauté française, la première cédant à titre gratuit 300 de ses 301 parts détenues dans le capital de la société de gestion et la seconde rachetant 313 des 314 parts de la SLF Participations détenues dans le capital de cette même société. Une opération qui s'inscrit dans le cadre du projet de centre de formation pour sportifs de haut niveau en région liégeoise. "La Communauté française va reprendre le hall multisports, le bâtiment administratif qui va permettre d'implanter les fédérations sportives et de rapatrier l'administration du sport ainsi que les cinq terrains de tennis", a expliqué Michel Daerden, ministre des Sports. Quant à la grande salle qui héberge le club de Liège Basket, désormais dénommée Country Hall Ethias de Liège, elle garde sa double vocation de salle de sports et de spectacles. Deep Purple et Charles Aznavour y sont annoncés. Dotations maintenues Financièrement parlant, les dotations annuelles de 750.000 euros de la Province de Liège et de 200.000 euros d'Ethias sont maintenues. La Communauté française interviendra annuellement à hauteur d'un million d'euros durant 25 ans. Quant au loyer qui sera dû par l'exploitant du Country Hall, il sera de l'ordre de 75.000 euros. Cet exploitant n'est pas encore connu mais des contacts ont été pris avec Liège Basket. "J'ai rencontré le ministre Daerden et j'ai dit que les conditions m'intéressaient. Il s'agirait d'une société liée au basket, en collaboration avec des partenaires. Le choix de ceux-ci n'a pas encore été arrêté", a précisé Jean Joly, président de Liège Basket, à l'agence Belga. Selon le ministre Daerden, le Country Hall devrait dégager un bénéfice annuel de l'ordre de 90.000 euros.
Affaibli, le Michou ? Après la redistribution des cartes socialistes wallonnes, et notamment de la ministre-présidence à son rival de sobriété Rudy Demotte, on a cru le genou du Lidjeu à terre. Que nenni ! Avec le panel de compétences ministérielles que papa s’est offert, c’est le pouvoir incontrôlé sur la Cité ardente.
Démonstration.
Après le Budget, les Finances et l’Equipement, le dandy wallon récolte les Sports de feu Claude Eerdekens. Un ministère anodin mais qui, additionné au reste de son portefeuille, permet à Michou de débloquer un paquet de dossiers ! Comme par exemple les deux très emblématiques du Country hall et du Standard. Au final, un regain exponentiel de puissance pour le Mich.
Country Hall Ethias Depuis sa rénovation en 2005 (30 millions d’€ d’investissement, soit 13 millions de plus que prévu), le Colisée liégeois des spectacles et activités sportives de haut vol est en plein gouffre financier ! Celui-ci doit en effet rembourser 1 255 480 € par an à la SLF (l’intercommunale Société de Leasing et de Financement dont Michou est président « empêché », pilotée par le daerdeniste Gilbert Van Bouchaute, et contrôlé par le cabinet révisoral… DC&Co).
En ajoutant les frais de fonctionnement (959 320 €), avec l’aide d’un sponsoring de 200 000 € par an d’Ethias qui menace de se retirer (mais qui est dans le CA d’Ethias ? Et qui a quelques relations auprès de la DC&Co qui contrôle Ethias ?), et d’une allocation provinciale de 750 000 € (mais qui a signé ce grand accord ?), les activités du Country Hall ne permettent pas à celui-ci d’échapper à un déficit annuel représentant la création de quelques logements sociaux… (651 000 €).
Résultat des courses, la Société de gestion du Bois-Saint-Jean, responsable du Country Hall, ne pourra subvenir au prochain remboursement annuel à la SLF. Mais heureusement, papa est là ! La solution imposée par Michou à la crise ? L’Adeps, qui utilise ses infrastructures, remboursera le prêt de la SLF ! Même si son prédécesseur, le Glaude Eerdekens, avait refusé de tuer le budget de l’Association à l’époque (on le glorifiera au passage – une fois n’est pas coutume – d’avoir été le seul à s’être opposé au prince de la cité Ardente, Michou Ier), le nouveau ministre des Sports ne devrait pas hésiter à utiliser les deniers communautaires pour sa salle provinciale et/ou électorale… Autre effet pervers : si l’Adeps ne connaît pas un plan de refinancement d’ici les ponctions de Daerden, son activité sur l’ensemble de la région sera sérieusement amputée, et ce au profit de la salle de Michou… L’avenir sportif de nos jeunes wallons ? Seule perspective : que les garçons jouent au basket, et les filles jouent les pom-pom-girls au Country Hall ! Ce qui n’est peut-être pas plus mal, tout compte fait…
Standard d’Ans Afin d’accueillir l’Euro 2000 au stade de Sclessin, 10 millions d’€ furent nécessaires à son relooking. Mais les banques doutant à l’époque de la sagesse d’un tel investissement, ces 10 millions auront finalement été versés, sous forme de subsides, par la Région wallonne (et son ministre du Budget), la SLF (voir plus haut…) et la SPI+ (Agence de développement pour la province de Liège). En contrepartie, une convention fut signée sur 27 ans. Quelque sept ans après les faits, l’heure est au constat. Et il s’avère que les banquiers furent décidément plus malins que d’autres ! Dans 5 ans, le stade de Sclessin sera trop petit pour accueillir les matchs de l’UEFA ! Du coup, il va falloir déménager, et les soussous publics vont devoir être remboursés ! Attristé le Michou ? Pas sûr : qui doit réclamer le remboursement des subsides wallons ? Le ministre du Budget… Et alors que son rival Willy Demeyer, bourgmestre de Liège, refuse catégoriquement que le stade quitte la terre liégeoise, Michou ne l’entend pas ainsi, et ne rêve que d’un Eldorado : son Standard Ansois ! En définitive : le PS a abandonné le Social, ne s’est jamais occupé de la Culture, et s’achète aujourd’hui les Sports. Le triumvirat Demeyer-Mathot-Marcourt pensait avoir repris du tonus sur Michel Daerden… Que nenni ! Le bougre s’offre un pouvoir à tous les niveaux (Communauté-Région-Province). Désormais, pour se gratter le doigt de pied dans la Cité ardente, il faut passer par « papa » !
14/02/207
Question de M. Jean-Luc Crucke à M. Claude Eerdekens, ministre de la Fonction publique et des Sports, relative au « sauvetage du Country Hall de Liège ». Bruxelles, parlement wallon, 13 03 2007M. Jean-Luc Crucke (MR).- Entièrement rénové en 2005 et disposant de salles modulables, le Country Hall de Liège peut aujourd?hui accueillir 7 500 personnes pour des manifestations sportives ou culturelles. Le centre a bénéficié de 30 millions d?euros d?investissement, soit quelque 13 millions de plus que prévu.Géré par la S.A. Société de gestion du Bois Saint-Jean, le Country Hall connaît aujourd?huides difficultés financières. Le déficit établi en 2006 semble être important puisqu?il se monterait à plus de 750 000 euros.Votre collègue du gouvernement chargé du budget et ministre de la Région wallonne avaitimaginé comme solution que l?Adeps verse 375 000 euros par an en échange de l?occupation des lieux pour diverses activités. Votre réponse négative, pertinente, fut catégorique. La Communauté française ne dispose pas de réserves financièresexponentielles. à la suite de demandes formulées par l?asbl « Les Amis du Pays de Liège », présidée par personne interposée par le ministre Daerden et que le centre prendrait le nom de Country Hall Ethias de Liège.Monsieur le ministre, avez-vous été saisi d?une demande d?intervention de la Communauté française introduite par la société de gestion du Bois Saint-Jean ? Si oui, sur quel montant porte-t-elle ? Pour quelles raisons ce projet a-t-il évolué dans ce sens ?M. Daerden a-t-il formulé une demande précise ? Avez-vous rencontré d?autres intervenants financiers potentiels, personnes physiques, associations ou entreprises, Ethias, par exemple, partenaire très présent dans le Country Hall ? À concurrence de quel montant Ehias interviendrait-elle de manière récurrente dans ce projet afin de combler la gestion déficitaire du centre ?M. Claude Eerdekens, ministre de la Fonction publique et des Sports.
?Ma réponse aujourd?hui ne sera pas fondamentalement différente de celle que j?avais adressée à M. Reinkin en séance plénière.Je vous rappelle que le Country Hall ou domaine du Bois Saint-Jean était un centre Adeps. Enmai 2004, sous la précédente législature, le gouvernement a convenu de concéder par bail emphytéotique de 50 ans, avec un canon indexé de 150 000 euros, ce bien de la Communauté française au profit de l?intercommunale Société liégeoise de financement, (SLF), à charge pour celle ci d?y réaliser des investissements sportifs avec l?aide de la Région wallonne qui peut financer des infrastructures. C?est la décision du précédent gouvernement. Il m?a été demandé si je souhaitais que la Communauté française entre dans une société de gestion que l?on constituait.J?ai décliné l?offre, estimant qu?avec la disparition du centre Adepts, un autre organisme en devenait l?exploitant pendant cinquante ans et que je n?avais donc aucune raison d?entrer dans la société de gestion.Je ne connais donc rien des comptes de la société de gestion puisque la Communauté françaisen?en est pas membre et que je me suis tenu à l?écart de ce dossier. J?ai lu dans la presse que la société de gestion aurait quelques difficultés pour assurer ses recettes de façon à compenser les dépenses.Je n?ai eu aucune demande officielle d?intervention de l?asbl « L?avenir du pays de Liège »ni de son président, M. Daerden. Je n?ai eu aucune demande de la société de gestion. Nous enavons parlé avec M. Daerden que je rencontre chaque vendredi lors de la réunion du gouvernement.L?idée a été avancée de voir la Communauté française donner de l?argent à l?asbl de société degestion, pour compenser tout ou partie de son déficit.J?ai estimé que l?idée n?était pas bonne. En effet, obtenir en compensation une dizaine de locationsde l?outil pour 350 000 euros par an, c?est déjà assez cher, mais ce n?est rien à côté du coût del?organisation d?événements. Cela aurait entraîné des dépenses de deux à trois millions d?euros etaurait mis en péril les autres politiques sportives.C?était donc irréaliste. M. Daerden étant le meilleur financier publicen Région wallonne et en Communauté française, il réfléchit à me faire une proposition bien conçue et honorable. Je ne peux donc pas répondre pour l?instant.Le Country Hall rénové est cependant un des plus beaux outils en Communauté française, à côté du Sport Paleis à Anvers, de Forest National à Bruxelles et du Spiroudôme à Charleroi. Cesite de 31 hectares abrite le Centre de formation Louis Dreyfus du Standard. Ce centre exceptionnel forme les meilleurs footballeurs de demain.Je suis très attentif à la création de centres sportifs de haut niveau sur deux sites, les sitesmontois et liégeois. Le Bois Saint-Jean, avec les réalisations de la SLF et de la société de gestion,pourrait s?inscrire parfaitement demain dans le centre sportif de haut niveau à créer. Pour l?instant je suis dans l?attente de bonnes propositions qui me permettent de mener à bien tous mes objectifs sportifs, voire de les amplifier sans les compromettre.M. Jean-Luc Crucke (MR).Je partage votre opinion sur la beauté du Country Hall qui estaussi très coûteux, non seulement en investissement mais aussi en gestion. Vous avez répondunon à la première série de questions, un non un peu moins ferme à la deuxième série. J?ai cependant eu l?impression que des négociations sont en cours avec M. Daerden, et vous connaissant, je suppose que, pour dépenser un euro, vous devrez en gagner deux ailleurs. Je continuerai à suivre ce dossier avec attention.
La politique est un métier où la séduction est importante. Il est important pour un homme politique de séduire ou d'essayer de séduire. La conquête du pouvoir passe bien souvent par la conquête des femmes. Plus l'homme politique grimpe dans la hiérarchie du pouvoir, plus il multiplie les conquêtes. L'homme politique dont l'oeil ne vrille pas à la vue d'une belle femme n'accède pas aux plus hautes fonctions - Christophe Dubois &Christophe Deloire (Sexus Politicus)
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Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? - Proverbe Shadokéen