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29 juillet 2008

Le Conseil de l'Europe dénonce le traitement des clandestins en Italie

Les principes humanitaires sont "largement absents" des récentes mesures adoptées en Italie qualifiant d'infraction pénale l'entrée et le séjour clandestins des immigrés, estime le Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe.Ces mesures, qui "peuvent compliquer les demandes d'asile des réfugiés et risquent d'ajouter encore à la stigmatisation et à la marginalisation sociales des immigrés", constituent un "inquiétant éloignement" des principes de droit international, écrit Thomas Hammarberg dans un communiqué publié mardi à Strasbourg.
Inquiétudes
Selon lui, la valorisation des droits fondamentaux et des principes humanitaires "est largement absente des mesures actuellement prises en Italie" et elles "risquent d'aggraver le climat de xénophobie". Le commissaire s'inquiète ainsi du rapatriement de force d'immigrés "vers certains pays où la torture est attestée". L'extension, vendredi, de l'état d'urgence sur l'immigration clandestine à tout le territoire italien et les pouvoirs étendus conférés aux "commissaires spéciaux" et à la police ne sont pas la bonne approche pour répondre aux besoins des populations roms et sintis", ajoute le commissaire. Une série de mesures controversées destinées à lutter contre l'immigration clandestine en Italie a été votée par le Sénat mercredi dernier. La nouvelle loi prévoit notamment la création d'un délit d'immigration clandestine puni d'une peine de six mois à quatre ans de prison, l'aggravation des peines prévues en cas de condamnation d'un immigré clandestin et des expulsions plus faciles pour les immigrés en situation irrégulière. M. Hammarberg s'était rendu en mission à Rome les 19 et 20 juin suite à des manifestations, parfois très violentes, contre les Roms et les Sintis dans le pays.

16 avril 2008

Italie : et de trois pour Berlusconi

Silvio Berlusconi obtient un troisième mandat de président du Conseil. Silvio Berlusconi dispose d'une majorité plus forte que prévu pour traiter les sérieux problèmes économiques et sociaux auxquels est confrontée l'Italie.

AUDIO• Conséquences de la victoire de Berlusconi
VIDEO• En Italie, victoire incontestable de S. Berlusconi
ARTICLES• Italie : Alitalia, l' épine dans le pied du nouveau gouvernement• Italie : Berlusconi, le retour
Silvio Berlusconi s'est déjà glissé dans son nouvel habit de Président du Conseil. Lundi soir, il a annoncé en vrac à la télévision la réouverture des grands travaux publics, la réduction des impôts sur les habitations, l'engagement à trouver une solution italienne pour Alitalia, le règlement de la question des ordures de Naples. L'Italie a peut-être inauguré ce lundi la saison de la stabilité.

Silvio Berlusconi a gagné, et largement. Il disposera d'une majorité confortable, aussi bien à la Chambre qu'au Sénat. Selon des résultats officiels, la droite italienne dirigée par Silvio Berlusconi aura 340 sièges sur 617 à la Chambre des députés (46,8%), contre 239 à la gauche emmenée par Walter Veltroni (37,5%). Les démocrates chrétiens de l'UDC de Pier Ferdinando Casini obtiennent 36 sièges (5,6%) et le parti populaire du Tyrol du SVP 2 sièges.

Au Sénat, la droite aura également la majorité absolue de 168 sièges (47,32%) contre 130 à la gauche (38,01%) et 3 au centre (5,69%). Un scénario qui va bien au-delà des prévisions les plus optimistes pour Silvio Berlusconi.

Walter Veltroni, qui s'est immédiatement félicité avec il Cavaliere, n'a pas réussi à compléter la remontée. Le Parti démocrate réalise un bon score, mais le Rassemblement de Centre-Gauche reste à presque une dizaine de points de celui formé par le Peuple de la Liberté et de son allié, la Ligue du Nord.

C'est d'ailleurs ce mouvement xénophobe et sécessionniste qui réalise la percée la plus remarquée. Il double presque ses voix et ses parlementaires et devient déterminant pour la majorité.

De son côté, la Gauche, arc-en-ciel, l'union des Communistes et des Verts, essuient une cuisante défaite et avec de nombreuses autres formations de mineurs, ne sera pas représentée au Parlement. C'est la simplification brutale du système politique, le bipartisme à l'italienne qui avance.

Italie : Alitalia, l' épine dans le pied du nouveau gouvernement
Un des dossiers délicats que devra très rapidement traiter Silvio Berlusconi est celui d'Alitalia. Pendant la campagne, le candidat de la droite avait promis de trouver une solution 100 % italienne. Les spécialistes estiment eux que la seule issue possible est la reprise par Air France-KLM. Une chose est sûre c’est qu’il y a urgence ….

15 avr 2008 15:10
ARTICLES• Alitalia au bord de l'implosion
Urgence, parce que la compagnie aérienne Alitalia est à deux doigts de la faillite, c'est une question de semaines, voire de jours. Ensuite parce que le paysage aérien est en pleine mutation et que l'on ne voit pas comment la compagnie italienne pourrait survivre sans être adossée, voire intégrée à un grand groupe.

L'heure est aux rapprochements entre les compagnies traditionnelles pour deux raisons: lutter contre la concurrence des low-cost, des bas prix et, surtout, faire face à l'explosion du prix du kérosène, directement lié à celui du baril de pétrole qui a doublé en un peu plus d'un an.

La donnée énergie vient de conduire à un maxi-rapprochement aux Etats-Unis. La nuit dernière, les compagnies Delta Airlines et Northwest Airlines ont annoncé leur fusion. Le nouvel ensemble, baptisé Delta, emploie 75.000 personnes et relie 390 destinations au moyen de 800 avions. En fusionnant, Delta et Northwest espèrent économiser un milliard de dollars par an. Elles n'ont pas précisé l'impact social de la manœuvre.

D'autres rapprochements de grande envergure devraient suivre aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde. Mais à force de fusions et d'alliances, c'est la concurrence qui diminue avec une possible pression à la hausse sur les prix des vols….

12 juillet 2007

Les grandes oreilles de Berlusconi

Les grandes oreilles de Berlusconi
Une nouvelle "affaire" étoffe le dossier, déjà épais, des tensions entre l'ancien Premier ministre italien Silvio Berlusconi et la justice: au début des années deux mille, plus de deux cents juges et procureurs ont été placés sous surveillance par les services de renseignements militaires.


C'est la suite d'une perquisition menée en juillet de l'an dernier au siège romain du Service de Renseignements de l'Armée italienne : le SISMI. Les enquêteurs, à cette époque, saisissent une note sur un projet d'observation de plus de deux cents magistrats, soupçonnés de "pensée déstabilisatrice", c'est-à-dire, réputés de gauche. Le but, c'est de déceler de façon précoce les initiatives dites "agressives" contre le Gouvernement berlusconien et de préparer des ripostes.

L'opération de déstabilisation a probablement duré près de cinq années, à partir de deux mille un. Elle aurait visé des juges anti-maffieux, des procureurs spécialisés dans les dossiers de corruption et même des délégués de l'Office de lutte anti-fraude, mais également le Mouvement des magistrats européens pour la démocratie et les libertés, le MEDEL. Notamment, les correspondants belges de ce réseau, l'Association syndicale des magistrats, dont les courriers électroniques auraient été interceptés.

Elle s'apprête à réagir vigoureusement : elle pourrait déposer plainte, ou demander à la Ministre de la Justice d'envoyer une protestation officielle. Avec, déjà, ce premier commentaire : l'écart entre la démocratie et un Etat fort est décidément une faille profonde mais étroite, et un pas suffit pour la franchir.

25 juin 2007

Guerre des plages en Italie

Une nouvelle loi italienne permet en effet l'accès gratuit à la mer. Mais les propriétaires des bars de plages voient d'un très mauvais oeil cette perte financière…..

Source:Correspondance - 24 jun 2007 17:35
Sur les côtes italiennes, l'été s'annonce chaud car sous les parasols, la guerre pour un accès gratuit à la mer, a commencé. Ces dernières années, certaines régions d'Italie ont transformé leurs plages en forteresse et là il est impossible aujourd'hui de rejoindre la mer sans payer le ticket d'entrée. Ainsi à Gènes, il faut parfois débourser 14 Euros pour pouvoir poser un pied sur les galets. Sans compter le transat, le parasol et la douche, un couple peut débourser jusqu'à 60 Euros par jour. Dans la ville de Christophe Colomb, une seule plage est encore gratuite, 30 m de long pour 5 de large, réduite à chaque marée haute.

Face à cette situation, le Syndicat des consommateurs italiens, a entamé une longue bataille. Son objectif : faire appliquer la nouvelle loi votée au printemps, une loi qui permet d'entrer gratuitement sur toutes les plages d'Italie pour marcher le long de l'eau ou pour se baigner. Mais les propriétaires des plages privées ne l'entendent pas de cette oreille. Certains peuvent encaisser jusqu'à 3 millions d'Euros, chaque été, des revenus juteux qui leur permettent de tenir bon et de ne laisser entrer que les touristes prêts à payer…..