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01 octobre 2008

Francorchamps: déficit de 6,1 millions EUR pour les deux derniers GP

Michel Daerden a confirmé des déficits de 2,3 millions d'euros en 2007 et de 3,8 millions d'euros en 2008

Les deux derniers GP de F1 de Francorchamps se sont soldés par des déficits de 2,3 millions d'euros en 2007 et de 3,8 millions d'euros en 2008, a confirmé lundi le ministre wallon du Budget, Michel Daerden, en commission Budget du parlement wallon, à la suite d'une intervention du parlementaire Ecolo Bernard Wesphael sur le sujet.Pour Bernard Wesphael, le "déficit potentiel" du GP est de plus de 110 millions d'euros ces dernières années. Le parlementaire inclut dans ce "gouffre" les travaux de mise en conformité du circuit, les indemnités, les déficits, le non-retour de la TVA vers la Région, etc.Le montant est faux, a ricané Michel Daerden, regrettant que le parlementaire évoque un "déficit potentiel". Il a rappelé que les travaux, d'un montant de 27,5 millions d'euros, étaient à charge de l'Intercommunale du Circuit. Il a confirmé les déficits, et a précisé que celui de 2008 était dû notamment à une baisse du nombre de spectateurs.Le ministre a rappelé qu'une somme de 12 millions d'euros avait été confiée à la Sogepa en 2006 pour couvrir les pertes du GP 2007 et des suivants."Il n'y a aucune ligne dans la préparation du budget 2009 qui est consacrée à une intervention pour le Grand Prix", a précisé Michel Daerden, s'interrogeant sur la légitimité de l'organisation d'un GP."Faut-il consacrer 3 millions d'euros à cet événement? C'est ça la vraie question politique qu'on peut se poser... Et dans l'état actuel des choses, la réponse est oui", a-t-il conclu.
© La Dernière Heure 2008

19 septembre 2007

Consensus pour poursuivre le Grand Prix de Belgique en 2008

Un déficit de 3,3 millions d'euros pour le GP de Francorchamps

Le Grand Prix de Belgique de Formule 1 a finalement engendré un déficit de 3,3 millions d'euros pour la Région wallonne, soit 700.000 euros de moins que prévu, a annoncé ce jeudi le ministre wallon de l'Economie, Jean-Claude Marcourt, devant le gouvernement wallon.L'édition 2008 sera confiée, tant au niveau de l'organisation que de la promotion, à Spa Grand Prix. Celle-ci devra prendre toutes les dispositions pour améliorer le résultat financier, a décidé le Gouvernement wallon.
Pour Jean-Claude Marcourt, le GP 2007 est un succès.
Au niveau du nombre de spectateurs tout d'abord. Entre 160.000 et 175.000 personnes ont rallié le site sur l'ensemble des trois jours. Le dimanche, jour de la course, ce sont environ 70.000 spectateurs qui ont rejoint Francorchamps.Au niveau de la notoriété et des finances ensuite. "Si l'on considère les recettes TVA générées directement et indirectement par les multiples et importantes opérations commerciales mises en place sur le circuit ainsi que dans la région, on peut estimer que le GP de F1 génère des recettes publiques couvrant largement les coûts engendrés", a remarqué Jean-Claude Marcourt, rappelant que si le GP n'avait pas été organisé, la Région aurait dû débourser des indemnités de 6 millions d'euros. "On a divisé par deux la somme qu'on aurait dû payer", a-t-il souligné.Le ministre wallon regrette l'absence d'aide de la part du fédéral. "En 2004, le fédéral avait promis de soutenir le GP. Il pourrait le faire! Ce ne serait que justice pour le GP qui porte le nom de la Belgique", a remarqué Jean-Claude Marcourt, soulignant que les recettes fédérales bénéficient des retours du GP, notamment au niveau des taxes et des impôts directs. Concernant le problème de mobilité rencontré dimanche à l'issue de la course, il estime qu'il est inhérent à ce type de manifestation qui connaît un grand succès. "Nous essayerons de mieux gérer le flux", a-t-il cependant promis.

Différents ministres, tant PS que cdH, se sont vus ce dimanche à Francorchamps et ont convenu de proposer au gouvernement la poursuite du Grand Prix en 2008, a indiqué le ministre wallon de l'Economie Jean-Claude Marcourt, au cours du journal parlé de la RTBF.

"Le pari est réussi", a souligné le ministre, qui s'est réjoui du succès de fréquentation. En 3 jours, l'édition 2007 de la course a réuni quelque 175.000 personnes. Selon lui, le déficit sera en dessous des 4 millions d'euros annoncés. (belga)

http://www.ulg.ac.be/intranet/infos/Francorchamps.pdf

http://bulles.agora.eu.org/20070916_francorchamps.html
http://mouvements.be/dossiers/francorchamps.html

14 septembre 2007

Le lifting raté de Francorchamps

MAJ 14/09/07


Francorchamps : le bouillon financier au tribunal
Le Grand prix de F1, c'est dimanche. Après maintes hésitations, les pouvoirs publics ont décidé d'organiser eux-mêmes l'édition 2007. Le spectre de réaliser de lourdes pertes financières n'est pas totalement écarté. Hasard de calendrier, le bouillon financier des éditions de 2004 et 2005 ont fait l'objet d'un bref examen ce jeudi matin devant la Cour d'appel de Liège….

13 sep 2007
Pas facile d'équilibrer les comptes d'un grand prix de formule 1 à Francorchamps. En 2004, le déficit de la société DDF1, la société de Didier Defourny, l'ex-organisateur du Grand Prix de F1 à Spa-Francorchamps, était de 4,5 millions d'euros et il est monté à 6,2 millions en 2005.

La faillite a été prononcée en octobre 2005, quelques semaines après le second Grand Prix, mais pour le tribunal de commerce de Liège, la société DDF1 était déjà virtuellement en faillite après le Grand prix de 2004. Tous les paiements faits par DDF1 à partir d'avril 2005 à divers fournisseurs doivent donc être rétrocédés à la curatelle.

Cette décision du Tribunal de commerce est contestée par les avocats de Didier Defourny. Et la Cour d'appel de Liège vient d'inscrire l'affaire à son ordre du jour. Si la Cour confirme le jugement du tribunal, la curatelle récupérera un million d'euros supplémentaires pour payer une partie des dettes laissées par DDF1. Le passif des deux Grand Prix litigieux s'élève à 21 millions d'euros. Le principal créancier, c'est la Région wallonne elle-même, qui en tant que garant a finalement dû payer à Bernie Ecclestone le prix du plateau pour le Grand Prix 2005 : 14 millions d'euros.

Morale provisoire de l'histoire : pour suivre le Grand Prix de Francorchamps désormais, il vaut mieux savoir compter...

Francorchamps: 8.500 tonnes de CO2
jeudi 13.09.2007, 19:02Le Grand Prix de Francorchamps rejettera 8.500 tonnes de CO2 dans l’atmosphère selon une étude de l’ULg, qui prend en compte la course mais surtout les déplacements des spectateurs, peut-on apprendre dans l’édition de vendredi du Vif-L’Express. A titre de comparaison, cette pollution est équivalente aux émissions liées au chauffage et à l’électricité de 1.750 ménages wallons durant un an. Selon l’analyse détaillée réalisée par Pierre Ozer, chercheur au département des sciences et gestion de l’environnement de l’ULg, ce sont les véhicules des spectateurs du Grand Prix qui rejetteront le plus de CO2 : 6.975 tonnes. La presse et ses 500 journalistes relâcheront 629,4 tonnes de CO2 et les équipes techniques 501 tonnes. La course de F1 proprement dite ne rejettera « que » 54,5 tonnes. Au total, 8.500 tonnes de CO2 seront relâchées dans l’atmosphère dimanche prochain.


Francorchamps : un retour en grâce

Le Grand Prix de Belgique, ce week-end, marque la fin d'une longue saga. Et jusqu'ici, tout va bien, semble-t-il.

Le contrat, signé le 11 octobre 2006 par Jean-Claude Marcourt, ministre wallon de l'Economie, et Bernie Ecclestone, patron de la FOM (Formula One Management) stipule que le GP sera organisé par Spa GP, société capitalisée par la Région wallonne à hauteur de 6 millions d'euros. Il impose aussi l'allongement de la ligne droite de départ (pour placer les 22 bolides au départ dans l'axe de la piste), un nouveau dessin pour la chicane, l'élargissement de zones de dégagement, la modernisation des stands et de la tribune qui leur fait face. Les travaux de piste sont dictés par la Fédération internationale d'automobilisme et ceux dits « d'infrastructures » (pour un meilleur accueil des VIP) par la FOM. Si les conditions ne sont pas remplies, il n'y aura plus de GP à Francorchamps, ou alors il sera organisé par Ecclestone. Dans les deux cas, la Région lui paie un dédit de 18 millions d'euros.

2. Toutes les conditions sont-elles remplies ?

Côté piste, les modifications ont reçu l'aval des pilotes lors des tests de juillet. Seul hic, l'entrée de la pitlane (la voie devant les stands) jugée trop étroite ; mais Charlie Whiting, responsable de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), ayant homologué ce dessin, tout est resté en l'état. L'évacuation d'eau devant les stands en cas de fortes pluies – comme on en a vu lors des 24 Heures – a été revue via un système de drainage. Le « paquebot » répond aux diktats d'Ecclestone, malgré quelques soucis de finition (cuisines mal aérées, portes étroites, obstacles pour les chariots ). En voici le détail. Au rez-de-chaussée, 42 stands de 135 m2, accès par l'arrière pour les semi-remorques devant se parquer (après quelques manœuvres) dans le nouveau paddock, sanitaires pour les teams. Au 1er, bureaux, salles de réunion, salle de presse (sans vue directe sur la piste !), cabines TV et « hospitality unit ». Au 2e, pour la F1, restaurant (terrasse par beau temps), et le Paddock Club – espace réservé aux VIP et aux sociétés.
3. Combien ont coûté les travaux, et qui paie ?
Entre 20 et 25 millions d'euros », soutien Michel Daerden, ministre wallon du Budget.
Mais la globalité du retour de la Formule 1 à Francorchamps aurait coûté à la Région 40 millions d'euros, entre inscription de l'épreuve au calendrier du championnat du monde et réaménagement du circuit. La Région intervient pour un montant de 4,5 millions d'euros dans le capital de Spa Grand Prix, société dont Libert Froidmont est l'administrateur délégué, Etienne Davignon le président et André Maes le directeur. Les 4,5 millions ont été libérés par la Société de gestion et de participation (Sogepa), bras armé financier de la Région. L'intercommunale du circuit de Spa-Francorchamps (ISF) étant en grosses difficultés financières, la Région wallonne lui a prêté 25 millions d'euros, pour couvrir les travaux. Enfin, les années durant lesquelles serait organisé le GP, les communes de Malmedy et de Stavelot, obtiendront, ensemble, dans le cadre d'un bail emphytéotique, la somme de 200.000 euros, pour la mise à disposition de leurs terrains situés en bordure de circuit. Si les taxes (sur le spectacle) que perçoivent ces deux communes dépassent 400.000 euros, elles verseront le surplus à l'ISF.
4. Le Grand Prix 2007 sera-t-il rentable ?
A partir de quel moment peut-on considérer que le Grand Prix aura été rentable ? Les organisateurs estimaient qu'avec 60.000 tickets d'entrée vendus, il s'agirait d'un bon cru. Alléluia ! « Quelque 60.000 billets ont été vendus », justement. Un chiffre qui fera sourire les plus circonspects, ceux qui connaissent les « vrais chiffres » des dernières éditions, nettement moins favorables. En attendant, 60.000 billets, ce sera de toute façon trop court par rapport au seuil de rentabilité un moment énoncé : 68.000. Une provision de 4 millions d'euros aurait été prévue afin de compenser cette « perte attendue ». Cela dit, il ne faudrait pas que les ardoises s'accumulent par la suite. Comme celle de 1,8 million réclamée par le bureau d'architecture liégeois Audex qui dit s'être « fait voler un projet de création du nouveau bâtiment avant de se faire éjecter du dossier. »
Pour info, les billets les moins chers donnant accès au circuit pour le vendredi (essais libres), le samedi (essais officiels) et le dimanche (course) coûtent 120 euros. Les plus chers : 500 euros pour le week-end. Le billet le moins cher juste pour le dimanche revient, lui, à 100 euros.
5. Quelles sont les retombées économiques ?
Hôtels, restos, chambres d'hôtes et autres logements sont tous complets ce week-end dans la région spadoise et bien au-delà. En 2006, une très généreuse étude du Ciriec (ULg) attribuait aux activités du circuit 78 millions d'euros de retombées économiques par an, dont 19 millions pour la seule F1. Et un millier d'emplois. Une évaluation aussi difficilement contestable que vérifiable. Plus certain, par contre : la société d'Ecclestone sera désormais la principale bénéficiaire desdites retombées : la consommation est « captée » à l'intérieur du circuit. Côté emplois, malgré l'incertitude qui pèse sur le GP depuis plusieurs années, malgré l'annulation en 2006 et malgré des travaux qui ont monopolisé la piste de longs mois, on n'a pas enregistré de diminution d'emploi significative dans la région ces derniers temps.
6. De quelle oreille l'entendent les riverains ?
Les remarques que nous avions émises sont restées lettre morte, et les recommandations de l'étude de l'ULg n'ont pas été prises en compte. » Sourdine, association de 150 familles de riverains, ne s'oppose pas à l'existence d'un circuit – qu'ils connaissent, pour la plupart, depuis leur plus tendre enfance.
Mais ils contestent devant le Conseil d'État la latitude laissée par le ministre Antoine aux organisateurs de journées « incentive » d'utiliser des bolides dépassant les 83 décibels auxquels ils étaient autrefois limités. Or, aujourd'hui, le circuit, fermé à la circulation, permet de « tourner » plus de 210 fois par an
Les riverains s'étonnent encore qu'« on accorde d'abord le permis, on évalue les nuisances ensuite », puisque ces dernières seront établies sur la base de mesures prises durant les trois premières années d'exploitation.
7. Quid des prochaines éditions du GP de Belgique ?
A en croire Bernie Ecclestone lui-même, on ne doit plus se faire de mouron pour l'avenir du GP de Belgique même si l'homme d'affaires britannique a confirmé qu'une discussion entre les différentes parties concernées devrait encore avoir lieu dans la foulée de cette édition, probablement avant la fin septembre.
Trois scénarios ont d'ores et déjà été établis. 1. Spa Grand Prix poursuit sur sa lancée et organise les prochains GP de Belgique. Probablement avec André Maes aux manettes. A priori, et même sans connaître le résultat 2007, il s'agit du scénario le plus vraisemblable. 2. Bernie Ecclestone reprend l'affaire en main. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il n'y aura plus aucun Belge pour l'organiser, mais c'est le Britannique qui dirigera les opérations. A priori, « Mister E » ne semble pas très excité par cette perspective. 3. Le GP de Belgique est rayé de la carte. Pour longtemps. « Mais, cette perspective-là au moins, je crois pouvoir déjà l'écarter avec certitude, » affirme Libert Froidmont.

MAJ11/09/2007
150 places pour Francorchamps

Le gouvernement wallon a prévu de recevoir des hôtes de marque et politiques

L'organisateur du GP de Belgique de F1 à Spa-Francorchamps a décidé de mettre en vente des billets spécifiques pour les essais. Le prix de ces billets en zone bronze sera de 40€ pour le vendredi et 60€ pour le samedi. D'autre part, il sera possible de suivre ces essais de la tribune Gold 1 située en face des stands de F1 : 100 € pour le vendredi et 150€ pour le samedi.

Du côté du gouvernement wallon, des places ont été prévues depuis longtemps. En effet, 100 places avaient été négociées dans un premier temps auxquels 50 sont venus s'ajouter devant le nombre d'invités potentiels. Ce sont donc 150 personnes des forces vives de Wallonie, Belgique et d'ailleurs... qui verront le GP. Le chiffre de 200 places a été évoqué. "Cela ne correspond pas à a réalité. Nous avons 150 places que nous avons voulu utiliser au mieux pour la Région wallonne. Nul ne peut ignorer que c'est le moment le plus médiatisé pour la Wallonie. Ce n'est pas une manifestation du seul gouvernement. Nous attendons des responsables de nombreuses grandes entreprises et des hommes politiques de tous les partis", note Jean-Claude Marcourt, ministre wallon de l'Économie.

Des entreprises japonaises
Le coût de ces places pourrait poser question. "Vu le nombre, nous avons pu avoir des prix très raisonnables." Quatre à cinq fois moins chers que le marché, nous dit-on. Pour des places, sans réductions, qui peuvent facilement arriver à plus de 1.400€.
Le gouvernement n'est pas le seul acteur wallon à Spa. L'AWEX, agence à l'exportation, a invité 32 entreprises : 36 places réparties à des sociétés actives dans le domaine de l'automobile et qui espèrent conclure des contrats avec des contacts étrangers. Des Japonais, des Anglais et des Russes ont prévu de venir.

MAJ/10/09/07

F1 : Francorchamps nouveau ne rassure qu'à moitié

Les organisateurs sont optimistes, mais l'ouvrage souffre de malfaçons. Des surcoûts sont prévisibles. L'Horeca et les commerçants, eux, se réjouissent du retour du GP de F1.


Enquête
A moins de deux semaines du Grand Prix de F1 à Francorchamps qui aura lieu le week-end du 14-16 septembre, les travaux de mise en conformité du site sont loin d'être finis. Ceux-ci auraient dû être achevés au moins deux semaines à l'avance avant la compétition qui effectue son retour sur le circuit wallon après une interruption en 2006. Le gros oeuvre est terminé, mais, selon nos informations, l'organisateur de l'événement (la société Spa Grand Prix) qui aurait dû réceptionner le nouvel ouvrage le 2 septembre n'a toujours pas encore pris totalement possession des lieux jeudi 6 septembre. Conséquences : l'installation des télévisions à écran plat, des tribunes et d'autres choses encore a pris du retard. Mardi, dans les bureaux de la société, installés sur le site, il y a comme une atmosphère de colère mélangée à une sorte d'inquiétude dans les rangs. "Nous ferons tout pour respecter les promesses faites, mais ce n'est pas facile. Heureusement, j'ai des amis à Londres qui vont m'aider à réussir le Grand Prix 2007" , nous a expliqué André Maes, directeur général de la société Spa Grand Prix, organisatrice de l'édition 2007.
Mais outre les problèmes liés au retard, un mal plus profond risque de handicaper l'avenir des nouvelles infrastructures. Car les travaux n'auraient pas bénéficié de tous les soins nécessaires. Le nouveau bâtiment VIP, érigé au milieu du circuit, juste au niveau de la grille de départ et d'arrivée, serait même baptisé Titanic en raison des imperfections. "A l'intérieur du bâtiment, c'est la catastrophe. Dans les cuisines, il n'y a pas de hotte, ni d'aération, même pas de frigo. Les entrepreneurs n'ont même pas prévu de monte-charge, résultat : lors des 1000 km de Spa (16-19 août) sur le circuit, l'intendance a dû utiliser les ascenseurs, qui surchargés, tombent en panne. Il y a des infiltrations partout et il pleut au niveau -2", nous a confié un observateur, proche des organisateurs. La grande baie vitrée offrant une belle vue sur la chicane aurait déjà explosé, "parce que le bâtiment bouge". Au niveau des sanitaires dans le stand Formule 1 réservé aux pilotes et autres privilégiés de la grande compétition du sport automobile, si les toilettes sont raccordées, les douches ne l'étaient pas.
Surcoût
D'autres malfaçons sont également à déplorer sur le bâtiment autour duquel s'activaient encore des ouvriers mardi, alors que les travaux auraient dû être terminés depuis deux semaines au minimum. "Lors des 1000 km de Spa, les organisateurs se sont rendus compte que l'air conditionné ne marchait pas. Ils ont essayé de contacter la société qui a réalisé les travaux, mais en vain. Finalement, ils ont été informés que la société était tombée en faillite. Ils ont donc été obligés de se rabattre sur l'entreprise qui est arrivée en deuxième position dans le classement des sociétés ayant participé à l'appel d'offres pour réparer les dégâts", nous dit encore une autre source qui, tout comme la première, a souhaité garder l'anonymat.
D'après un autre observateur, toutes ces malfaçons risquent d'entraîner des surcoûts qui viendront alourdir une ardoise déjà salée (soit 46 millions d'euros notamment pour les travaux et la subvention accordée à la société de promotion/SPCSF). "Ce n'est pas comique, c'est lamentable. Ça fait trois mois que l'atelier mécanique s'active sur des travaux (ferronnerie, etc.) qui auraient dû être faits par les entrepreneurs. Le Grand Prix 2007 aura bien lieu, mais les gestionnaires du site auront bien du mal à le rentabiliser dans l'avenir, en raison notamment des surcoûts qui vont les obliger à fixer des prix de location élevés et des malfaçons", déplore un autre observateur.
Etienne Davignon, président de la société organisatrice de l'édition 2007 du GP de F1, se veut optimiste et tente d'expliquer les complications qui entourent la finition du chantier. "Il y a plusieurs équipes qui travaillent sur le chantier et souvent dans ces cas, on rencontre ce genre de situations. Elles ont aussi tendance à se renvoyer la balle et à dire que c'est la faute de l'autre. Certaines essaient même d'ouvrir le parapluie pour se protéger avant même que la pluie ne tombe. Mais les travaux seront finis à temps, on a jusqu'au vendredi en 8 pour être prêt", dit-il.
Malgré les malfaçons, les organisateurs se veulent rassurants et entendent réussir l'organisation du GP de F1 à Francorchamps. Du côté des acteurs économiques de la région (Stavelot, Malmedy, Spa), le retour de l'événement phare du sport automobile sur les terres wallonnes redonne du sourire. Et on retrouve de belles perspectives. "C'est un atout indiscutable pour la région, mais aussi pour toute la Belgique. Les travaux de rénovation étaient nécessaires pour permettre au circuit de retrouver une renommée internationale. Il est plus beau aujourd'hui qu'avant et cela rend la région plus attractive", dit Cathy Vander Eecken, directrice générale du Radisson SAS Palace hôtel sur la place royale à Spa. Les 120 chambres de l'établissement sont déjà réservées pour cinq nuits. "Le Balmoral aussi est plein et le Park Inn à Liège-Bierset aussi. Nous avons même envoyé des clients au Radisson à Hasselt. Nous avons déjà des réservations pour l'édition 2008 du GP", sourit-elle. Son témoignage confirme que les retombées de le l'événement débordent sur d'autres contrées. C'est également la joie retrouvée pour les restaurateurs de la Ville d'eau. "Le retour de la F1 entraînera une augmentation sensible de notre chiffre d'affaires", dit l'un d'entre eux. "Nous avons aussi des clients lors des autres manifestations sur le circuit (incentives, courses diverses, etc.), mais ce n'est pas la même chose, ni pour le même prix avec la F1", renchérit un autre patron d'hôtel.
Dans la localité même de Francorchamps, on est plus qu'heureux. "Sans le Grand Prix de F1, le circuit ne vaudra pas grand-chose. C'est grâce à lui que l'infrastructure est occupée par d'autres manifestations pendant le reste de l'année", dit Jacques Landuyt, patron de l'hôtel-restaurant-taverne "le Relais de Pommard". Son établissement n'est pas loin de l'entrée principal du circuit et il affiche déjà complet durant les trois jours de l'édition 2007 et pour 2008.
En ce mardi du 4 septembre, il s'active déjà à l'installation de la terrasse qui prolonge le restaurant. Mais une ombre au tableau vient temporiser son enthousiasme. "Le projet de construction d'un hôtel de 200 chambres sur le circuit n'augure rien de bon pour les établissements de la région. Les gens vont se précipiter pour aller là et nous n'aurons que des miettes", craint-il.
Véronique et son mari Didier, un couple de vignerons indépendants de Bordeaux, viennent d'ouvrir un bar à vins à l'ombre du circuit. "Cela fait seulement deux mois qu'on a ouvert, mais on voit déjà que le circuit attire du monde, des Allemands, des Hollandais, etc. C'est pour cette raison qu'on a voulu se placer à côté du circuit", explique-t-elle, avec un verbe teinté de chaleur et d'accent du sud.
Le syndicat d'initiative de Francorchamps salue également le retour de l'événement. Car "beaucoup de commerçants réalisent une grande partie de leur chiffre d'affaires lors du Grand Prix. Certains en profitent pour augmenter le prix à ce moment-là", dit Guy Parmentier, le président. Il déplore la pléthore d'institutions qui gèrent le circuit et regrette un manque de communication entre celles-ci et les organisations locales.
Des observateurs estiment que les prix des places sont trop élevés (entre 90 et plus de 500 €) et qu'il faudrait améliorer certaines choses au niveau de l'accueil du public.
Porte-parole du collectif de sauvegarde du circuit, une association qui regroupe des indépendants, des acteurs de l'Horeca et des associations concernées par les retombées du circuit, Régis Coeckelbergs veut tourner le dos à la polémique et s'en tenir aux bienfaits du circuit. "D'abord, les travaux ont enchanté les autres pilotes qui partagent le circuit avec ceux de la F1 et la rénovation ne peut qu'être bénéfique pour la région. Le rayonnement de la F1 attire un nouveau public (Egypte, Estonie, Pologne, Russie, USA, etc.) et ça se voit dans les réservations. Tout le monde s'accorde à dire que, grâce au GP, le chiffre d'affaires du secteur Horeca va croître de 15 à 25 pc", fait-il remarquer. Propriétaire et gérant de l'hôtel "Relais du Crouly" , il vient d'ailleurs d'investir 300000 € dans l'extension de l'établissement (nouvelles chambres, etc.), "preuve qu'on a retrouvé le GP de F1 pour plusieurs années".

Francorchamps a déjà des ratés

Le chantier est non seulement en retard, mais il est entaché des malfaçons. Un constat d'huissier a même été dressé et la Région wallonne est prévenue. Mais les organisateurs sont optimistes et disent avoir déjà vendu près de 58 000 tickets.

Une semaine avant le Grand Prix de F1 à Spa-Francorchamps, c'est pratiquement la panique dans les rangs des organisateurs de l'événement qui opère son retour cette année après l'interruption de 2006. Et ce malgré l'apparente assurance donnée par certains et autres cris de victoire que d'autres semblent pousser. La colère se mêle à la tension. Les entrepreneurs n'auraient pas rempli leur part d'obligations. "Le chantier accuse un retard incommensurable et plusieurs malfaçons sont à déplorer. Un constat d'huissier a même été dressé et les autorités sont prévenues. On a fait sonner l'artillerie pour qu'ils finissent bien les travaux, même s'ils doivent travailler de nuit", nous a confié une source proche du dossier. S'il n'y avait pas eu le Grand Prix de Monza, les bolides et les écuries auraient débarqué ce week-end des 8-9 septembre à Francorchamps, toujours en travaux. Le constat d'huissier préfigure des pénalités à charge des entrepreneurs.

Le ministre wallon du Budget, Michel Daerden (PS), grand défenseur de l'ouvrage et des investissements consentis par les autorités régionales, serait mis au courant de la situation. D'après sa porte-parole, citant le chef de cabinet du ministre Daerden, "à part quelques travaux de parachèvement, il n'y a rien qui peut empêcher l'organisation du GP". "On se demande ce que fait l'ISF, l'intercommunale patrimoniale du circuit présidée par Jean-Marie Happart", fustige pourtant un observateur.

Vingt étudiants engagés

En ce qui concerne les malfaçons, on déplore des infiltrations et les cuisines sont dépourvues notamment de hottes et de conduits d'aération (lire notre dossier dans "La Libre Entreprise").

Sur le chantier, se côtoient diverses nationalités (Allemands, Suisses, ouvriers slovaques ou lituaniens). Dans les bureaux de la société Spa Grand Prix, organisatrice de l'édition 2007, la tension règne. Depuis juillet, elle a engagé une vingtaine d'étudiants pour s'occuper de diverses tâches (vente de tickets, accueil téléphonique, etc.). D'après André Maes, le directeur général de Spa Grand Prix, entre 55 000 et 58 000 tickets sont déjà vendus à ce jour. Mais "il me manque entre 5 000 et 8 000 places pour atteindre l'équilibre. A une semaine de l'événement, nous ne pouvons plus vendre les billets sur Internet, mais un guichet est installé sur le site pour ceux qui désirent encore acheter le précieux sésame", précise-t-il.

Ecclestone n'est pas preneur

Mais il se veut confiant, car des contrats de promotion sont signés tous azimuts et des concours sont organisés pour écouler le maximum de tickets. "Le fait que le championnat ne soit pas définitivement joué plaide en notre faveur", dit Etienne Davignon, le président de Spa Grand Prix. Tous les hôtels de la région sont pleins et les réservations débordent sur Liège et Hasselt.

Après l'édition 2007, la Région wallonne devrait statuer sur la poursuite de l'aventure : soit elle reprend l'organisation à son compte, soit elle laisse Spa Grand Prix poursuivre ou Bernie Ecclestone pourrait s'installer au volant. "M. Ecclestone ne souhaite pas reprendre l'organisation, il préfère se consacrer à la promotion de la F1 au niveau mondial. Il ne dispose plus des moyens comme avant pour ce métier", nous dit un de ses proches collaborateurs en Belgique.



A une semaine du retour de la Formule 1 dans les Ardennes belges, les travaux ne sont pas tout à fait terminés. Une semaine avant le Grand Prix de F1, les travaux de rénovation du circuit F1 de Francorchamps sont loin d'être totalement finis et outre le retard, on dénombre des malfaçons, indique samedi La Libre Belgique qui précise qu'un constat d'huissier aurait été dressé.

"Le chantier accuse un retard incommensurable et plusieurs malfaçons sont à déplorer. Un constat d'huissier a même été dressé et les autorités sont prévenues", a confié au quotidien une source proche du dossier. Le constat d'huissier préfigue des pénalités à charge des entrepreneurs. Des malfaçons, comme des infiltrations et des cuisines dépourvues de hottes et de conduits d'aération, ont aussi été constatées sur le chantier.

Du côté du ministre wallon du Budget, Michel Daerden, on affirme, selon La Libre, qu'"à part quelques travaux de parachèvement, il n'y a rien qui peut empêcher l'organisation du GP". "On se demande ce que fait ISF, l'intercommunale patrimoniale du circuit présidée par Jean-Marie Happart", fustige pourtant un observateur, rapporte encore le quotidien. (belga)

13 juillet 2007

On ne change pas une équipe qui perd !

Christiane Vienne échappe au chômage

Christiane Vienne, issue du Mouvement ouvrier chrétien, décroche l'unique siège de sénateur coopté qui revient au parti socialiste. C'est la décision qu'a prise Elio Di Rupo, et qu'il a fait adopter, à plus de 80 % des voix, par le bureau de son parti.
D'autres noms de candidats non élus avaient circulé : José Damilot, ancien patron des métallos FGTB, François Martou, l'ex-président du MOC, Henri Simons, transfuge d'Écolo. Trois autres symboles d'ouverture. On citait aussi le sénateur sortant Jean-Marie Happart. Celui-ci aurait reçu, comme lot de consolation, l'assurance de continuer à piloter l'intercommunale de Francorchamps.
Christiane Vienne, 56 ans, mère de neuf enfants, était la secrétaire fédérale du MOC pour le Hainaut occidental (elle a aussi été conseillère communale Écolo) lorsqu'Elio Di Rupo l'avait choisie pour prouver que son parti n'exclut plus les chrétiens. Après un an au Sénat, elle fut nommée ministre des Affaires sociales et de la Santé dans le gouvernement wallon. Elle a exercé la tutelle sur l'Agence wallonne des personnes handicapées (AWIPH) dont l'administrateur général, Georges Rovillard, a été inculpé. Sa gestion chaotique de ce scandale lui a ôté toute chance de conserver son poste lors des remaniements qui s'annoncent « dans les prochains jours ou les prochaines semaines ». Pas rancunier, Di Rupo n'a pas voulu l'expédier au chômage. Il n'a proposé au vote que son seul nom, pour s'assurer que Christiane Vienne reste dans l'équipe rouge

31 mai 2007

Spa-Francorchamps

La FIA satisfaite des travaux du circuit de Spa-Francorchamps

Les travaux ont consisté en la modification de la chicane, en la création de nouveaux paddocks F1, en l'adaptation du virage de la Source afin d'y installer des tribunes, et en l'aménagement de parkings (photo: archives, novembre 2006).
Le circuit réaménagé a été inauguré vendredi dernier, en présence notamment d'Elio Di Rupo et Michel Daerden.
L'Intercommunale du circuit de Spa-Francorchamps (ISF) a reçu ce jeudi la visite de Charly Whiting, homologateur de la FIA (Fédération automobile internationale), dans le cadre de l'inspection officieuse relative aux travaux d'aménagement du circuit et à la construction de nouvelles infrastructures.Le responsable technique de la FIA s'est montré satisfait par l'ensemble des travaux réalisés. Il a remarqué que le travail avait été réalisé "vite, bien et à coût raisonnable".L'ISF attend cependant son rapport écrit afin de définir d'éventuelles adaptations complémentaires qui devraient être réalisées. La FIA avait déjà approuvé les plans des travaux avant leur réalisation. (belga)
EN SAVOIR PLUS: Inauguration du circuit de Francorchamps réaménagé

MAJ 25/5/07

Inauguration du circuit de Francorchamps réaménagé
Comme l'a souligné le ministre-président wallon Elio Di Rupo, cette inauguration constituait "la fin d'une saga".
Le circuit a été inauguré symboliquement par les ministres wallons, à bord d'une Golf pilotée par monsieur Di Rupo.
Les travaux d'aménagement du circuit automobile de Spa-Francorchamps ont été inaugurés ce vendredi après-midi en présence de nombreuses personnalisés politiques, dont le ministre-président wallon Elio Di Rupo et le ministre wallon de l'Equipement et des Transports Michel Daerden.25 millionsLes travaux, d'un montant total de 25 millions d'euros, ont consisté en la modification de la chicane, en la création de nouveaux paddocks F1 à l'intérieur du circuit, en l'adaptation du virage de la Source afin d'y installer des tribunes et en l'aménagement de parkings.HomologationLe circuit, qui répond aux normes de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA), accueillera le GP de Belgique de Formule 1 le 16 septembre. Les essais auront lieu les 10, 11 et 12 juillet. La FIA devrait homologuer le circuit le 31 mai.
EN SAVOIR PLUS: Un hôtel de 100 chambres sur le circuit de Francorchamps

MAJ 14/95/07

Travaux du circuit de Francorchamps terminés le 25 mai

Les travaux à Spa-Francorchamps se termineront le 25 mai.
Les travaux de mise en conformité du circuit de Spa-Francorchamps seront officiellement terminés le 25 mai, a déclaré lundi le président de l'Intercommunale du Circuit, Jean-Marie Happart, à l'Agence BELGA. Les travaux auraient du être réceptionnés ce mardi 15 mai mais la pluie qui est tombée la semaine dernière a retardé les travaux de marquage. "L'ensemble est terminé et la piste est en ordre mais il reste quelques détails à fignoler", a souligné M. Happart. Le nouveau tracé a pour sa part été inauguré ce week-end par Marc Duez. Les travaux concernent notamment la sécurisation de la piste de la chicane et de la "pitlane", l'adaptation du virage de la Source, la démolition et la reconstruction des stands de F1 aux normes de la FIA. Les travaux sont évalués à quelque 25 millions d'euros. La première pierre du chantier de réaménagement avait été posée le 6 décembre 2006. (Belga)

17 avril 2007

Les travaux peuvent... continuer à Francorchamps

MAJ 17/04/2007


L'octroi du permis n'est pas une surprise. Il est flanqué de quelques réserves.

On pourrait s'en étonner, en sachant que les travaux décidés roulent à fond de caisse depuis des mois autour et alentour du circuit... mais le permis unique sur Francorchamps vient d'être octroyé par le ministre André Antoine (CDH).
En fait, les fonctionnaires compétents avaient délivré le permis dès le 10 novembre. Il fit l'objet de recours, tant de riverains estimant l'octroi trop généreux que du demandeur le jugeant trop restrictif - le demandeur est formellement la Société de promotion du circuit, pour ne pas dire : la Région wallonne. Or, ces recours ne sont pas suspensifs. Les travaux ont donc pu débuter et se poursuivre, sans attendre la décision du ministre saisi en appel.
Nous y voici. C'est évidemment le refus du permis qui aurait été une information, eu égard tant à la portée politico-émotionnelle du dossier que de l'état d'avancement du chantier et de l'effort régional (pour rappel, il se chiffre actuellement à 20 millions d'euros pour ces seuls travaux). Mais le ministre assure, et insiste : "Francorchamps serait si important que l'on pourrait braver le droit ? Non ! Le permis n'allait pas de soi."
En tout cas, il n'a pas été émis sans quelques modifications : la composition du comité d'accompagnement, le contrôle des émissions sonores confié à un organisme indépendant... Ni sans quelques restrictions : le permis vise l'héliport "antenne chirurgicale" mais pas l'héliport RACB qui n'était pas demandé; il permet le parking 7 d'abord refusé mais confirme le refus du parking Kemmel; il ne couvre pas les quatre tribunes projetées qui imposent des plans modificatifs - refus qui pourraient n'être que temporaires, sans préjudice d'autres procédures spécifiques.
Reste, dans les 60 jours, la possibilité de recourir contre le permis devant le Conseil d'Etat. Les travaux ne pourraient être interrompus que si une procédure d'urgence en suspension était introduite et jugée fondée.

06 décembre 2006

Début des travaux sur le circuit de Spa- Francorchamps

La pose de la première pierre des nouveaux paddocks du circuit de Spa- Francorchamps avait lieu ce matin. Un chantier important qui doit s'achever le 15 mai. Le prochain Grand Prix de Formule 1 y aura lieu en septembre 2007. Deux recours ont été introduits suite au permis unique décerné par le gouvernement wallon pour la réalisation des travaux de mise en conformité du circuit. Ces recours ne sont cependant pas suspensifs et les travaux ont dès lors pu débuter.
Au niveau urbanistique, le permis a été octroyé pour les travaux de mise en conformité du circuit comme la sécurisation de la piste de la chicane et de la "pitlane", l'adaptation du virage de la Source, la démolition et la reconstruction des stands de F1 aux normes de la FIA, l'aménagement d'accès piétons, la régularisation de la route de Blanchimont vers les paddocks, la construction de 10 nouveaux parkings, et la construction d'une station-service et de tuyauteries pour alimenter les stands en carburant. Trois villas et bâtiments seront également démolis. Tous ces travaux sont évalués à 20.019.390 d'euros (HTVA).
La lutte contre les nuisances sonores a été au cœur de nombreux débats. Il a été décidé d'assortir le permis de conditions pour limiter les nuisances. Un comité d'accompagnement va être constitué et un règlement d'ordre intérieur va être mis en place.

11 novembre 2006

Francorchamps: Le puit sans fond peut débuter

Le gouvernement wallon a décerné le permis unique qui permettra la réalisation des travaux de mise en conformité du circuit de Spa-Francorchamps. Les travaux devraient débuter très prochainement pour se terminer le 15 mai, conformément au cahier des charges.

Le permis compte deux volets:
- urbanistique d'une part pour les travaux
- environnemental d'autre part pour l'autorisation du permis d'exploiter le
circuit.

Le permis fait suite à une enquête publique et à diverses consultations auprès d'une vingtaine d'associations et des riverains.

Un comité d'accompagnement va être constitué.
Un règlement d'ordre intérieur va être mis en place. Il pourra évoluer en fonction des remarques du comité d'accompagnement.
Au niveau urbanistique, le permis a été octroyé pour les travaux de mise en conformité du circuit comme la sécurisation de la piste de la chicane et de la "pitlane", l'adaptation du virage de la Source, la démolition et la reconstruction des stands de F1 aux normes de la FIA, l'aménagement d'accès piétons, la régularisation de la route de Blanchimont vers les paddocks, la construction de 10 nouveaux parkings et la construction d'une station-service et de tuyauteries pour alimenter les stands en carburant. Plusieurs bâtiments seront également démolis. Tous ces travaux sont évalués à 20 millions d'euros (HTVA).
Suite à plusieurs remarques, il avait été décidé précédemment de limiter les nuisances sonores. Ainsi, les projets de stand de tir aux clays et de terrain d'enduro et de quad ont été abandonnés.
En revanche, le permis a été refusé pour les parkings numéro 7 et du Mont Kemmel, en raison de leur environnement, et pour les quatre nouvelles tribunes. "La construction de ces dernières, aux normes de sécurité souhaitées, risquait de retarder les travaux", a commenté un des fonctionnaires wallons en charge de la rédaction du permis.
Ces travaux pourront néanmoins faire l'objet d'une nouvelle demande de permis ultérieurement. Un recours peut être déposé par un tiers dans les 20 jours. Ce recours éventuel auprès du gouvernement wallon ne serait cependant pas suspensif. Les travaux vont donc pouvoir débuter prochainement sur le circuit.
(D'après Belga)

Des erreurs mais pas de coupables

L’affaire Francorchamps a finalement débouché sur une Commission d’enquête. Après plusieurs semaines de travail, cette commission n’a pas vraiment fait avancer le dossier. Les membres de cette commission devaient trouver les responsables. Apparemment il n’y en a pas.


Des semaines de travail pour rien. Voilà en quelques mots le résultat de la commission sur Francorchamps. Pour rappel, les hommes politiques n’ont pas voulu d’une commission d’enquête faite par des personnes extérieures. Ils ont voulu s’en charger eux-mêmes. C’est la commission des Affaires générales du parlement wallon qui s’en est occupée. C’est un peu étrange puisque certains hommes politiques se sont retrouvés des deux côtés. Ils posaient les questions et devaient aussi y répondre. La difficulté dans cette affaire c’est que le gouvernement qui a pris les décisions à l’époque n’est plus au pouvoir maintenant. Ce sont d’autres personnes qui sont ministres aujourd’hui et qui prennent les décisions dans ces matières. Pour tenter d’éclaircir les choses, la commission a travaillé en deux temps. Elle a d’abord auditionné les membres de l’ancien gouvernement et puis ceux du nouveau. Elle a aussi appelé d’autres personnes pour témoigner. Des gens qui s’occupent du circuit et qui ne sont pas politiciens.

La faute à personne

Déjà, les débats ont déçu. Certains témoins importants étaient absents. D’autres se sont contredits ou ne voulaient pas répondre. La commission a rendu ses conclusions. Elle a reconnu qu’il y avait eu des erreurs de gestion de la part de l’ancien gouvernement qui devait s’occuper à l’époque de négocier les contrats. Mais par contre, elle n’a désigné personne comme responsable de ces fautes. Selon le rapport final, tout le monde a cru bien faire. Il faut maintenant se tourner vers le futur pour tenter de trouver une solution. Les conclusions de la commission d’enquête ont déplu à beaucoup de monde, surtout dans l’opposition. Les partis d’opposition pensent que cette commission était une comédie et que les politiciens se sont protégés entre eux.

27 octobre 2006

Le plus grand scandale belgo-belge

En valeur politico-historico-ethico-budgetero-bordelico-pistonnago-multicarto-politique,

Le plus grand scandale belgo-belge, c'est la Sabena.
Le plus grand scandale wallon, c'est Francrochamps.

NB: faudra un jour se faire la liste "des plus grands scandales"

Les sabéniens sont oubliés depuis belle lurette, tout comme la fête gachée de Laurette au Bota par ces derniers; un seul résiste à l'oubli: Christian Van Buggenhout... du moins il essaie, ou essaie de se faire oublier.

C'est pas clair ?
Voir ci-après:

Les curateurs de la Sabena confirmés dans leur fonction
Annulée donc définitivement la décision du tribunal de commerce de Bruxelles qui avait entraîné la révocation du collège des curateurs en charge des suites de la faillite de la compagnie aérienne nationale. La Cour de cassation s'était déjà prononcée en ce sens. Le tribunal de commerce de Nivelles vient de confirmer la décision ce mercredi.
(
Source:Info-radio - 25 oct)
Le 7 juin dernier, à la surprise générale, le tribunal de commerce de Bruxelles démettait l'équipe de curateurs menée par l'avocat Christian Van Buggenhout. Sur fond de conflits permanents avec la présidente du tribunal de commerce, Anne Spiritus d'Assesse. Mais 23 jours plus tard, le 30 juin, la cour de Cassation donnait raison au curateur qui forcément contestait son éviction et cassait la première décision. Raison : le tribunal de commerce de Bruxelles n'aurait pas respecté dans son jugement ... les droits de la défense. Le curateur était remis en selle de facto, mais la Cour de cassation ne se prononçant que sur la forme de l'affaire, restait à un autre tribunal de commerce, celui de Nivelles, à se prononcer encore sur le fond. Le jugement a été rendu mercredi matin. Conclusion de Christian Van Buggenhout :

"notre honneur est lavé".


Le tribunal martèle : aucun grief à retenir contre les curateurs. Et même si l'un avait été fondé, ce qui n'est absolument pas le cas, cela n'aurait pas valu une telle sanction, la révocation pure et simple. Et les curateurs d'espérer maintenant que la décision de Nivelles va se retourner contre la présidente du tribunal de Bruxelles. Le curateur, lui, poursuit son travail. Reste une question : le dossier Sabena sera-t-il dorénavant sous gestion nivelloise ou renvoyé à Bruxelles. Pour les curateurs, c'est évidemment l'hypothèse nivelloise qui est ardemment défendue. La question ne serait pas encore tout à fait résolue

24 octobre 2006

Rapport d'activités de la Société Wallonne du Logement

L'actualité étant fort riche en rebondissements politico-judiciaires ou en clowneries diverses de ministres sobres, que des dossiers importants passent et n'attirent pas l'attention du vulgus pecum scotché aux déclarations du capitaine carolo-igloo, à la la langue de serpent à lunettes ...

Je fais spécifiquement référence au dossier en titre "Rapport d'activités de la Société Wallonne du Logement" dont les échos font état d'une situation catastrophique parmis les analystes ...
Pour rappel, surtout pour souligner les "grandes compétences" de "notre ami Daerden" suite à ses ostensibles beuveries dementies par l'intéressé lui-même, un budget wallon a été présenté à la presse (et qualifié de remarquable, vu qu'il n'y a qu'un déficit de qqes milliards d'€ ...!!!)
Une somme considérable était reversée au "logements sociaux" - à quel titre, sur quelle base ?? certainement en remerciement de la bonne gestion connue de ce type d'intercommunale.

Je pense en deuxième lieu au contrat "Francorchamps" signé avec Mr Ecclestone, passé comme une lettre à la poste - entre deux inculpations de Bourgmestres.

En troisième, je pense au nouveau projet fou de "grand stade", en récompense certainement de l'actualité judiciaire de l'été passé.

En résumé, un pognon d'enfer consacré à des dossiers qui faisaient scandale il y a peu.
Faut-il en conclure qu'il est à prévoir une revalorisation salariale des différents collèges des bourgmestres et échevins dans un avenir proche ou l'introduction d'une prime de risque incluant une assurance assistance et défense en justice?

Pour ceux qui ne bénéficieront pas (plus) d'un mandat politique rémunéré à partir de décembre, suit un p'tit tuyau.

PS: je ne sais si la carte du parti est un "+"pour postuler


La Société Wallonne du Logement recrute pour Charleroi

un juriste (H/F) et un économiste (H/F).

L'annonce peut être téléchargée ci-dessous
Télécharger l'annonce

16 octobre 2006

F1 : de la politique au vrai sport ! (12/10/2006)


F1 : de la politique au vrai sport ! (12/10/2006)



Marcourt a vérifié les 60 versions du contrat. La Région wallonne est en route pour le prochain GP. Addition : 66 millions d'€ ?
LONDRES "J'ai relu 60 versions du contrat et dans toutes les langues. Tous les documents ont été vérifiés. J'ai signé ce contrat uniquement parce qu'il donne des droits à la Région", explique le ministre de l'Économie Jean-Claude Marcourt.
Bernie Ecclestone, FOA et les représentants de la SPCSF et de Spa Grand-Prix sont donc tombés d'accord sur les textes qui étaient préparés par les avocats. "C'est une page qui se tourne. C'est le vrai début d'un Grand Prix de F1 d'un point de vue économique et sportif. Il n'aurait jamais dû quitter ces rubriques-là. Il a été surmédiatisé ", ajoute le ministre.
Maintenant, il faut organiser le GP, mais le ministre veut plus : "La zone de Francorchamps doit devenir une zone de développement économique avec le retour de la F1. Il faut notamment valoriser les atouts en matière de formation automobile et économique autour du GP".
Il y a une réelle urgence en la matière sur le terrain alors que le projet annoncé voici deux ans végète !
Un coût réel
Au mois de novembre dernier, le gouvernement wallon alors présidé depuis quelques semaines par Elio Di Rupo annonçait sa volonté de renégocier le contrat conclu en 2003 sous la précédente législature.
Depuis, les négociations avec Bernie Ecclestone n'ont pas été faciles pour le ministre Marcourt : "L'homme est cordial sur le plan humain, constructif mais il se montre dur dans la défense des intérêts dont il a la charge. Rien d'autre que ce que j'ai l'habitude de rencontrer dans mes fonctions de ministre de l'Économie", a-t-il ajouté. "Nous avons demandé à Davignon et Maes d'être là pour retrouver l'organisation, qui à cette époque ne coûtait rien à la Région".
Il est prévu qu'après l'organisation du GP 2007, le gouvernement wallon décide de l'orientation à donner à l'organisation du Grand Prix : soit de confirmer l'organisation par Spa GP jusqu'à 2010. Soit, qu'en raison des circonstances économiques telles qu'elles pourraient apparaître après l'organisation 2007, de décider d'arrêter définitivement l'organisation. Enfin... soit de confier l'organisation à une société faisant partie du groupe FOA. Dans ces deux dernières circonstances, et de manière à sortir du contrat de 2003, il est prévu une indemnité de 18 millions d'€. Du côté de l'opposition Écolo, on souligne que le coût réel du GP de Francorchamps de 2003 à 2011 atteindra les 66,5 millions d'€.

V. Li.
© La Dernière Heure 2006

Francorchamps : le contrat sera signé avec Bernie le 11 octobre (04/10/2006)


Le GP 2007 de Belgique aura lieu le 16 septembre
NAMUR C'est fait ! Enfin, presque... À Londres, le 11 octobre, le contrat du GP de F1 de Francorchamps sera signé par les quatre parties : le grand patron de la F1, Bernie Ecclestone, la Société de Promotion du Circuit de Spa Francorchamps, la société Spa GP, chargée de l'organisation du GP, et le gouvernement wallon. À quel prix ? Là, les avis divergent entre la majorité et l'opposition. "Il existe actuellement un projet de budget qui prévoit un risque de déficit financier de 3 ou 4 millions d'euros pour le GP 2007 ", explique le ministre Jean-Claude Marcourt. "Après, il y a trois hypothèses concernant l'avenir du Grand Prix : soit Spa Grand Prix continue d'organiser l'événement après 2007; soit le gouvernement décide d'arrêter l'organisation du Grand Prix et se voit dès lors contraint de payer une indemnité de sortie de 18 millions d'euros; soit le gouvernement décide de sortir du contrat et doit payer également une indemnité de 18 millions d'euros. Il n'y a donc pas encore d'indemnités payées à ce jour."
De son côté, Bernard Wesphael, député Écolo, évoque le prix de "70 millions d'€ à l'horizon 2010, et ce, sans qu'une étude critique sur l'impact économique réel ait été menée".
Pierre-Yves Jeholet, député, MR, ajoute : "Je voudrais rappeler quelques chiffres : en 2005, il a fallu payer 15 millions d'€; en 2006, rien du tout; et en 2007, sans doute 3 à 4 millions d'€. Si le contrat de 2003 est maintenu, les pertes devraient osciller entre 9 et 12 millions d'€, ce qui porterait le coût total à 27 millions d'€. En cas d'indemnité, comme prévu actuellement, ce coût devrait atteindre 36 à 37 millions d'euros. Il y aurait donc peut-être intérêt à garder le contrat de 2003 tant critiqué. Il faudra donc ajouter aux coûts les prestations des avocats dont vous venez de parler. Enfin, je suis un peu étonné qu'il faille attendre le 15 décembre prochain pour que soient formalisées les structures."
Le dossier n'est pas clos !
V. Li.
© La Dernière Heure 2006

Spa-Grand Prix : la nouvelle société (20/09/2006)


Elle s'occupera de l'organisation du GP. Et on espère que les contrats seront bientôt signés
NAMUR Quand verra-t-on la fin du dossier Francorchamps ?"Si nous pouvions signer les contrats demain, nous le ferions. Notre volonté n'est pas d'attendre après les élections communales. Il n'y a aucun calcul politique en la matière", a expliqué au Parlement wallon Jean-Claude Marcourt, ministre wallon.
Hier, une nouvelle réunion a eu lieu pour que le dossier avance. "La société qui prendra en charge l'organisation de la Formule 1 à Francorchamps s'appellera Spa-Grand Prix. Nous allons la mettre en place dans les prochains jours."
Pour rappel, dans le schéma arrêté avant les vacances par le gouvernement wallon, il est prévu qu'une société distincte de l'Intercommunale du circuit et de la Société de promotion du circuit assume l'organisation du Grand Prix de F1 au moins en 2007. Elle sera présidée par le vicomte Étienne Davignon et dirigée par le représentant de Bernie Ecclestone, patron de la F1, en Belgique, André Maes, ainsi que par Libert Froidmont, patron de la Sogepa.
Et les récents propos de Joseph Moxhet, président de l'Intercommunale du circuit de 1985 à 2001, sur la perte de 25 millions d'€ ? "Ses propos n'engagent que lui. Ce qu'il dit ne se trouve pas dans mon dossier."
Le ministre a, en outre, confirmé que les démarches pour les travaux suivaient leur cours. "L'enquête publique sera clôturée ce 20 septembre et les riverains ont pu être écoutés."
V. Li.
© La Dernière Heure 2006