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09 mars 2008

Il passe à côté d'une nuit d'amour

Alors que la police belge recherchait la mannequin Waris Dirie, William prenait un verre avec elle. Voire plus...

William D., 45 ans, est bien conscient de sa chance et surtout de sa malchance. La chance d'avoir rencontré un mannequin célèbre dans le monde entier... et la malchance d'être passé à côté d'une nuit d'amour avec elle! William D. n'est autre que l'homme qui a été interpellé vendredi fin d'après midi en compagnie de Waris Dirie, cet ex-mannequin et ambassadrice de l'Onu contre les mutilations génitales féminines qui avait disparu pendant trois jours dans Bruxelles.
En exclusivité, William a accepté de nous raconter sa surprenante rencontre avec ce canon de beauté somalienne dans un caberdouche bruxellois qui ressemble à tout, sauf à un palace ! "Je l'avais vue jeudi dans un café de la rue de Laeken, Chez Henri. Elle était au bar. Je ne lui ai pas parlé. Le lendemain, alors que j'étais à nouveau dans ce bistrot depuis 15 minutes, elle est entrée. Elle s'est mise au bar, elle a commandé un vin rouge."
La beauté de Waris ne lui a pas échappé. "Je ne savais pas qui c'était. J'ai tenté ma chance, je lui ai demandé en anglais si elle voulait boire quelque chose". Un vin rouge. Et voilà comment William, laveur de vitres, a commencé à papoter avec le top-modèle recherché depuis mercredi après qu'elle ait faussé compagnie à la police qui tentait de lui retrouver son hôtel. "On a parlé de tout de rien, en anglais, un peu en français. Elle m'a dit qu'elle venait de Somalie, mais elle ne m'a pas dit son nom". Le temps a passé, les verres se sont vidés.
"Elle m'a dit qu'elle avait faim. Je lui ai proposé de manger chez moi. Elle a dit yes...". Et voici comment les deux tourtereaux ont décidé de passer la soirée ensemble. "On est allé main dans la main en se faisant des mamours au GB près de la Bourse. On a acheté des tomates, des crevettes, du jambon et une bonne bouteille de vin à 20 euros". Le mannequin a tenu à payer. Pensant passer un bon moment, les amoureux se sont dirigés vers l'appartement de William, à deux pas de là. "On marchait rue au Beurre lorsqu'un policier en civil nous a accostés. Elle nous a demandé nos papiers. Elle lui a demandé en anglais si elle était bien Madame Jones".
William est tombé des nues. "Waouw, je m'étais dit qu'elle était belle et que j'allais passer un bon moment mais jamais je n'avais pensé que c'était elle !" Une James Bond Girl !
William et la bande Maâche !
William et son amie ont été emmenés au commissariat. "Les policiers m'ont parlé de rapt. Là, j'ai dit : Eh oh, non... et j'ai expliqué ma rencontre dans le café une heure plus tôt". Il faut dire que William est bien connu. "J'ai passé quatre ans en prison de 1986 à 1990. Je faisais partie de la bande Maâche".
Au terme de quatre heures d'audition, William et Waris étaient libres. "J'ai demandé pour la voir. Je lui ai vite donné mon numéro de GSM et je lui ai dit Good luck. Elle m'a donné son écharpe, celle que je porte. Sentez, elle sent la femme !" Après un petit bisou, William a été emmené vers la porte arrière du commissariat. Loin des journalistes... "Quand je pense que si j'avais pris un autre chemin ou un taxi pour aller chez moi, j'aurais pu passer un bon moment avec une femme splendide !"

03 mars 2008

Elles brisent le tabou

Selon un sondage anglais, les infirmières ne voient pas de problèmes à avoir une relation avec un patient

Une infirmière sur dix au Royaume-Uni estime ainsi tout à fait "acceptable" d'entamer une relation et d'avoir des relations sexuelles avec un patient, tandis qu'une sur six indique connaître une collègue qui est déjà passée "à l'acte" , nous apprend le Sunday Times , sur base d'une enquête publiée dans le magazine The Nursing Times .
Quelque 3.600 infirmières du Royaume-Uni ont été questionnées à ce sujet. Si la règle veut que les relations sexuelles avec leurs patients et clients soient proscrites, il semble selon ce sondage qu'elle s'adoucit. On peut même lire sur le site Internet britannique que des "milliers d'infirmières croient qu'il est justifié de briser le tabou qui veut qu'on ne puisse entretenir une relation avec un patient".
Pour l'organisation des infirmières britanniques, les résultats de cette enquête sont "très inquiétants" mais elle estime que ce type de situations peut être accepté "dans certaines conditions" .
En Belgique, si une telle enquête n'a pas été (encore ?) réalisée, divers témoignages du personnel infirmier vont dans le même sens que ce sondage.
Pour Philippe - qui n'a jamais eu de relation avec une patiente -, ce genre d'interdiction est d'un autre temps. "Il est normal qu'on ne puisse pas avoir de rapports sexuels pendant ses heures de boulot. Mais c'est vrai dans quasi tous les métiers... Et si l'on reste assez discret, je ne vois pas qui cela pourrait déranger."
Virginie travaille à Bruxelles dans le public. Elle a eu une relation pendant quelques mois avec un patient qui est resté hospitalisé de nombreuses semaines. "Je m'occupais souvent de lui, il n'avait pas beaucoup de visites et puis voilà. Au début, nous l'avons caché mais comme il ne pouvait sortir de l'hôpital, cela n'a pas tenu très longtemps. On m'a demandé de rester discrète. Personne ne m'a interdit de le voir pendant mon temps libre..."
Une autre Bruxelloise ironise en se demandant qu'en est-il des relations entretenues entre les médecins et les infirmières. "Certainement bien plus nombreuses que celles avec les patients..."