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05 juin 2008

La FEB veut simplifier le statut des jobistes

La fédération des employeurs préconise une simplification du cadre légal du travail des étudiants et plaide pour un régime unique s’appliquant à toute l’année civile.
La fédération des employeurs propose un maximum de 53 jours de travail (ou 400 heures) pour les étudiants et une cotisation de solidarité identique durant l’année, a annoncé jeudi la FEB.
Actuellement, les étudiants peuvent travailler 23 jours durant les vacances d’été et 23 autres jours durant l’année. L’employeur et l’étudiant ne paient pas de cotisations ONSS mais une cotisation de solidarité dont le taux diffère en été ou ailleurs dans l’année.
Quand la limite est dépassée, l’employeur doit alors payer des cotisations ONSS complètes non seulement pour les prestations qui dépassent la limite, mais aussi pour tous les jours prestés par l’étudiant. « Dans la pratique, l’employeur doit se fier à la déclaration sur l’honneur de l’étudiant pour savoir si celui-ci n’aura pas presté plus de jours que le maximum autorisé », souligne la FEB. « Les deux systèmes, assortis de taux ONSS différents selon le moment de l’année, et la déclaration sur l’honneur de l’étudiant rendent le système actuel inutilement compliqué et sont source d’insécurité juridique pour les employeurs ».
La FEB propose donc un maximum annuel de 53 jours (ou 400 heures) pour chaque étudiant jobiste, une cotisation de solidarité identique durant toute l’année et fixer la limite annuelle maximum du nombre de jours ou d’heures prestées par employeur et non par étudiant. « Les employeurs bénéficieront ainsi d’une plus grande sécurité juridique et l’ONSS pourra opérer ses contrôles plus facilement. Ces adaptations simplifieraient sensiblement les règles du jeu pour les étudiants et les employeurs. Les deux parties y gagneraient », conclut la FEB.

27 décembre 2007

De plus en plus de jobistes

Plus d’étudiants ont travaillé pendant l’année scolaire ces deux dernières années, selon les chiffres fournis mercredi par Randstad, un fournisseur de services en ressources humaines qui voit là un signe positif de la nouvelle réglementation sur le travail des étudiants.

En deux ans, le nombre d’étudiants mis au travail via Randstad pendant l’année scolaire a doublé, constate Randstad qui cite une hausse de 9.000 unités en 2006, et de 7.000 en 2007.
« La nouvelle réglementation relative au travail des étudiants, permettant de travailler en plus d’une période de 23 jours pendant la période estivale (de juillet à septembre), une période de 23 jours pendant l’année scolaire sans payer de cotisations ONSS, continue, deux ans après son entrée en vigueur, d’avoir des retombées positives sur le nombre d’étudiants travaillant en dehors de la période estivale », indique la société dans un communiqué.
En 2007, Randstad a mis près de 60.000 étudiants au travail, dont près de 50 % n’ont travaillé que pendant la période estivale et 25 % uniquement en dehors des mois d’été. Au total, environ 20 % des jobistes travaillent lors de ces deux périodes.