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29 août 2008

Mesures pouvoir d'achat: pas facile de les mettre en place à la STIB

Les mesures prises jeudi pour soutenir le pouvoir d'achat des citoyens de la Communauté française engendrent des difficultés pour les services commercial et informatique de la Société des Transports Intercommunaux bruxellois (STIB). Pour l'année scolaire 2008-2009, la STIB accordera la réduction des 50 pc du montant de l'abonnement scolaire par remboursement, mais pas avant la fin du mois d'octobre ou le début du mois de novembre, a précisé le porte-parole de la société. La mesure imposera par ailleurs aux élèves d'humanités de fournir à la STIB un certificat de fréquentation scolaire dans un établissement d'enseignement reconnu par la Communauté française, une disposition qui ne concernait jusqu'à présent que les jeunes âgés de 18 à 24 ans.
Le nouvel avantage dont bénéficieront les abonnés scolaires âgés de 12 à 24 ans sera remboursé, quelque soit le moment ou l'abonnement qui aura été sollicité. Il faudra donc d'abord débourser l'intégralité du montant qui était dû jusqu'à la mise en place de la mesure prise jeudi par les gouvernements wallon et de la Communauté française. D'après Jean-Pierre Alvin, porte-parole de la STIB, celle-ci engendrera un surcroît de travail aux agents du service commercial de la STIB déjà confrontés à l'entrée en service de la carte à puce Mobib, pour ces mêmes abonnés scolaires. Sur le plan pratique, la STIB conseille à ses futurs abonnés scolaires de se munir d'emblée du certificat de fréquentation scolaire requis et du numéro de compte de leurs parents sur lequel le remboursement sera effectué, afin d'éviter un nouveau passage par les files des 6 "Bootiks" habilitées à délivrer ces titres de transport.

09 mai 2008

Bruxelles aura 375 millions

Beliris finance les grands travaux de la Région bruxelloise

Région bruxelloise. Beliris est adopté. L'Etat fédéral augmente sa dotation à la Région de 15 % sur trois ans. La mobilité est choyée.

Moins une ? Moins deux, plutôt. A deux jours de la chute possible du gouvernement national, Bruxelles vient de se garantir un viatique de trois ans : ce mardi, le gouvernement fédéral a adopté le budget Beliris pour les années 2008-2010. Une somme de 375 millions d'euros (sur trois ans). Selon Laurette Onkelinx, présidente de Beliris depuis 1999, la discussion de l'augmentation des montants, largement supérieure à la hausse des prix, n'a pas fait l'objet de frictions au sein du gouvernement. Beliris est un fonds alloué par l'Etat fédéral qui finance les investissements susceptibles d'améliorer l'image internationale de Bruxelles. La structure, née en 1993, ne concernait au départ que les grandes infrastructures. Aujourd'hui, l'image internationale s'est élargie. Même des projets culturels (d'envergure nationale) sont financés partiellement ou totalement par le fédéral.
« Win-win »
Au début, le budget de Beliris s'élevait à 50 millions d'euros, contre 125 aujourd'hui. Au fil des ans, la structure a rencontré de sérieux problèmes. Le manque de personnel, les lenteurs de fonctionnement (il faut mettre beaucoup de gens autour de la table) et les blocages politiques ont retardé ou plombé de nombreux projets. Actuellement, les sommes antérieures non dépensées (mais budgétées) dépassent les 200 millions. Il n'empêche que l'outil Beliris est indispensable à la santé financière de la Région. Et comme le dit le ministre-président Charles Picqué, Beliris c'est du « win-win » pour le fédéral et la Région : « Les projets financés par Beliris donnent une meilleure image de Bruxelles… et soulagent les finances de la Région. Ces sommes permettent d'octroyer des budgets supplémentaires à d'autres initiatives. »
Autre aspect de Beliris 2008-2010 : son aspect évolutif. L'argent non dépensé est automatiquement reporté. En outre, chaque année, il est possible de faire glisser certains budgets d'un poste en cas de blocage de certains projets. Ce qui offre une plus grande souplesse et donne des coups de pouce salutaires à d'autres projets. Dernier point : le gouvernement a accepté d'octroyer, dans le cadre du premier volet Octopus et en plus de Beliris, une dotation automatique de 35 millions pour la Région et de 30 millions pour la Stib. Il est vrai que 300.000 navetteurs utilisent l'infrastructure bruxelloise.
Impossible ici de reprendre les projets financés par Beliris. Quelques points essentiels, cependant. C'est Beliris qui va alimenter une bonne partie de la politique de mobilité à Bruxelles, avec 200 millions d'euros (sur trois ans). Sont notamment prévues des études (10 millions) relatives à l'extension du métro vers le nord (Schaerbeek) et vers le sud (Uccle, Forest). Autre point capital, les 100 millions pour la mise sur pied du PDI (plan de développement international de Bruxelles), cher à Charles Picqué. Il rend crédible les projets Josaphat ou Delta, par exemple. Enfin, la revitalisation des quartiers pourrait être amplifiée, avec la création de nouveaux contrats de quartier. Les espaces verts (60 millions), la culture (Bozar, la Monnaie) et le patrimoine seront aussi choyés. Enfin, le mont des Arts et ses abords (le projet square) vont faire l'objet de soins particuliers. Il y va de l'image de la capitale.

27 avril 2008

L'ère Close ouvre un nouvel Iris

Philippe Close (PS) est le nouveau président d'Iris. Elu au conseil de mercredi, il se veut déjà rassembleur.

L'échevin du Tourisme et du Personnel ajoute une corde à son arc et devient président

Le nom de Faouzia Hariche avait circulé et celui de Laurette Onkelinx fait débat. Mercredi, lors du conseil d'administration d'Iris, c'est finalement Philippe Close qui a été élu pour succéder à Yvan Mayeur à la tête d'Iris, la faîtière des hôpitaux publics bruxellois. Une mission délicate pour l'échevin du Tourisme et du Personnel de la Ville, président du BITC et… vice-président de la Stib. « J'ai téléphoné à Philippe Moureaux pour être déchargé de la vice-présidence de la Stib », dit-il. Repu ? Pas sûr puisqu'on l'annonce déjà sur les listes régionales en 2009.
Même si Yvan Mayeur avait annoncé qu'il abandonnait la présidence, certains voient dans son départ comme une éviction…
C'est faux. Et l'histoire montrera qu'il avait raison dans ses options stratégiques. Tout le monde n'était pas prêt à les entendre. Le vrai défi, aujourd'hui, alors que la Ville a une stratégie globale qui existe, c'est d'avoir un dialogue avec Iris-Sud. La question est de savoir si on peut encore croire dans un réseau hospitalier commun, ce qui est mon cas, ou si les deux structures doivent évoluer en parallèle.
Le plan Close, c'est donc le plan Mayeur ?
Je ne vais pas me démarquer de ce qui a été longuement discuté avec lui. Je n'ai pas le même style mais, sur le fond, ses plans étaient judicieux. Arrêtons de voir la Ville comme un impérialiste qui veut tout conquérir. Elle a un moteur, mais c'est dans l'intérêt du carrosse qu'on additionne un maximum de chevaux.
Votre mission prioritaire ?
Je me vois dans un rôle de médiateur en mettant mon mandat, qui va jusqu'en 2012, sous le signe du rassemblement. En 1996, le réseau a été créé pour mieux gérer les hôpitaux et éviter qu'ils ne coûtent trop cher aux communes tout en continuant à offrir la meilleure médecine pour tous. Cela reste ma ligne de conduite.
Iris doit-il changer de mode de fonctionnement ?
Iris est devenu une usine à gaz. Les décisions sont prises au niveau de la faîtière qui doit relayer en permanence au niveau des CA locaux. Le CA d'Iris est par ailleurs pléthorique. Du coup, il y a toujours une autre instance où cela se décide. Cela avait du sens quand la structure a été créée, parce qu'il fallait mettre tout le monde autour de la table. On doit simplifier les processus de décision et donner plus de pouvoir aux gestionnaires locaux. Je n'exclus pas non plus d'avoir des administrateurs indépendants dans les CA, qui ont une connaissance de la gestion.
Que pensez-vous des déclarations du ministre Vanhengel (Open-VLD), selon lequel il faut lier la reconstruction de Bordet au projet du Chirec sur Delta ?
Je trouve spécial de lier les deux. Sur des problèmes aussi fondamentaux que la santé publique, on ne joue pas avec des marchandages. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas étudier le projet du Chirec, mais celui de Bordet doit transcender les clivages politiques. La recherche permettra de soigner les maladies de demain. C'est dans cette optique aussi que la reconstruction de Bordet sur Erasme est capitale.
Rejoignez-vous Yvan Mayeur sur sa critique récurrente à propos du sous-financement des hôpitaux, laquelle « justifierait » un déficit structurel ?
Je rappellerais, d'abord, que les hôpitaux ont une progression hallucinante (NDLR : le chiffre d'affaires est passé de 520 à 640 millions en trois ans). Les pouvoirs publics doivent être cohérents. Cela ne me choque pas qu'on fixe un seuil à un déficit structurel de 10 millions d'euros. Le bilinguisme des hôpitaux coûte entre 4 et 4,5 millions d'euros qui ne sont pas financés par la sécurité sociale. La Région pourrait peut-être l'assumer. Un déficit n'est pas acceptable, mais il faut distinguer ce qui est de la mauvaise gestion de ce qui est de l'investissement pour la population.
Vous étiez au comité stratégique et budgétaire de Brugmann. Vous assumez le déficit ?
J'assume. Il y a eu deux raisons : une baisse de l'activité médicale en même temps qu'un financement pour un plan social, en 2003 et 2004, qui n'a pas été appliqué, ce qui a maintenu artificiellement les comptes à flot.
Quand sera désigné l'administrateur délégué ?
Il devrait être désigné en septembre ou en octobre. Je veux une procédure transparence, même si c'est aux politiques de valider le choix.

31 mai 2007

La Stib gratuite en cas de forte pollution ?

MAJ 30.05.2007

D'ici l'hiver prochain, les Bruxellois et les navetteurs devraient bénéficier d'un accès gratuit au réseau de la STIB, en cas de restrictions du trafic automobile dictées par la persistance de pics de pollution notamment par les particules fines. Ces pics de pollution prolongés sont observés en cas d'inversion des températures dans l'atmosphère (plus élevées en altitude qu'au sol) et en l'absence de vent. Pour être appliquée, cette mesure prévue dans le cadre du plan Bruxell'air, concocté par les ministres bruxellois de la Mobilité Pascal Smet et de l'Environnement Evelyne Huytebroeck, dépend encore de l'adoption d'un arrêté du gouvernement régional sur les modalités de restriction du trafic des voitures.