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02 octobre 2008

Dexia: 350 millions libérés par le gouvernement wallon

Le ministre Marcourt a cependant précisé que l'opération n'aura aucun impact sur les politiques à mener en 2009

Réuni ce mercredi à 13H, le Gouvernement wallon a décidé de libérer, en urgence, sur sa trésorerie propre, la somme de 350 millions d'euros permettant la recapitalisation de Dexia. "L'argent va être libéré immédiatement, avant 16 heures, a confirmé le ministre wallon du Budget, Michel Daerden, à l'issue de la réunion du Gouvernement.L'argent sera récupéré via une filiale commune formée par la SRI (Société Régionale d'Investissement) et la Sogepa (Société de Gestion et de Participation), a annoncé le ministre wallon de l'Economie, Jean-Claude Marcourt. Cette filiale détiendra une participation à hauteur de quelque 33 millions d'actions.La part qui sera prise en charge respectivement par la SRI et par la Sogepa n'a pas encore été formalisée.montage financier neutre pour le budget wallonL'argent libéré représente une avance de fonds d'une société qui sera créée à hauteur de 50-50 par la SRI et la Sogepa, en partie en fonds propres et en partie en emprunt, à préciser Jean-Claude Marcourt.Le ministre a précisé qu'il s'agissait d'une mesure d'urgence et que l'avenir n'était pas encore décidé. "Sommes- nous là pour la nuit des temps? Non. Lorsque la mer redeviendra calme, il faudra parler avec l'ensemble des actionnaires pour voir si le 1,85 pc que nous détenons est utile ou pas", a-t-il remarqué.Interrogé sur les causes de "la crise la plus importante depuis 1929", comme il l'a souligné, le ministre, qui s'exprimait au nom du Gouvernement, a souligné qu'il faudrait "refondre totalement le système financier mondial". "A l'instar de l'ONU, il faudra faire un système de régulation mondial. L'argent fou est la cause aujourd'hui de nos malheurs. Nous n'avons que trop traîné", a-t-il souligné, précisant également que les bonnes règles de gouvernance et de transparence faisaient partie des conditions imposées par la Région pour participer à la recapitalisation, "qui n'aurait pu être possible sans la garantie de la Banque centrale européenne". "Nous allons ramener Dexia vers ses métiers de base et ne plus jouer dans la cour des grands si nous n'en avons pas la capacité", a encore annoncé Jean-Claude Marcourt.Plusieurs parlementaires se sont inquiétés des conséquences de l'opération pour les communes, notamment en ce qui concerne les dividendes. Le ministre n'a pas pu apporter de réponse concrète. "Nous ne savons pas ce qui va arriver. Nous avons sauvé l'entreprise et le personnel. Nous verrons dans les jours et les mois qui viennent comment le système va évoluer", a-t-il remarqué.Le débat parlementaire s'est déroulé dans le calme, chacun saluant l'intervention rapide des autorités. Comme l'a remarqué Hervé Jamar (MR), il n'a donné lieu à aucune "attaque" politique. Le chef de groupe Ecolo s'est cependant demandé comment Dexia avait pu en arriver à une telle situation. "N'y a-t-il là aucun contrôle public? ", s'est-il interrogé en regardant le chef de groupe MR, Serge Kubla, administrateur de Dexia. Son intervention n'a donné lieu à aucune remarque.

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14 mai 2008

Demotte : quand Domb exagère, il faut le lui dire

Ainsi, en substance, le ministre-Président justifie ses propos jugés antipatronaux.
Bref rappel des épisodes (corsés) précédents. Le 23 avril, Eric Domb, le président de l'UWE, s'offre une sortie coriace et peu convenue sur la concertation sociale, les services publics, la FGTB surtout. Réplique le 1er Mai : Rudy Demotte, le double ministre-Président (PS) wallon et francophone, traite les - ou des - patrons wallons d'"imposteurs du travail". Riposte le soir même, en fin de JT : le coalisé André Antoine (CDH) se précipite pour se distancier publiquement des propos de son chef de gouvernement. Rabibochage le 8 mai : MM. Demotte et Domb font la paix sur les terres du second, au Jardin chinois de Paradisio - vu à la télé, formaté pour la télé, réservé à la télé.
"Réconciliation hollywoodienne" que celle-là, dénonçait hier Serge Kubla en commission du Parlement wallon, qui fit suite à un "mauvais discours" et à une "scission dans la majorité". Pour la première fois, lance et tance l'ancien ministre MR, "vous avez commis une faute politique majeure". Car "depuis des semaines, vous tenez un discours très libéral. Or, le 1er Mai, il faut défiler la rose entre les dents et en découdre au nom d'une lutte des classes dépassée par la réalité. Vous ne pouvez pourtant pas tenir deux discours. C'est l'un ou l'autre. Soyez cohérent". Pour Ecolo, Bernard Wesphael, lui, se demande quelle est la ligne du gouvernement...

Il est encore permis à un ministre, "fût-il Président, d'exprimer des convictions politiques", répond d'abord Rudy Demotte, largement impénétrable : "Le libéralisme est aux antipodes de mon idéologie, je suis un social-démocrate". Ensuite, "pas d'hypocrisie, j'ai pu être en désaccord avec des propos du président de l'UWE. J'ai trouvé qu'il fallait dénoncer de tels propos improductifs". Si, si, c'est son job : "Le gouvernement est défenseur de l'intérêt général. Ce que je dénonce, ce sont des agressions unilatérales qui créent des déséquilibres. Il est alors dans mon rôle de remettre les plateaux en équilibre".
Bon, et la sortie désolidarisée d'André Antoine ? Pas un mot. Sauf à dire qu'il n'y a qu'un discours économique du gouvernement régional qui vaille : "La concertation sociale est plus que jamais le moteur de notre action"...
C'est tout ? Oui. Vraiment ?

27 avril 2008

Passer de 70 à 5 sociétés de logement

De retour de voyage, M. Kubla a apprécié l'"approche clientèle" des sociétés de logements françaises, "orientée service avec une relocation rapide". "Il faut savoir qu'il y a prélèvement automatique des loyers pour 80 pc des locataires", a encore expliqué le député MR.
Mieux disséminer le logement public en Wallonie
Le député wallon Serge Kubla (MR) critique, dimanche dans le quotidien La Dernière Heure, la politique menée par le ministre André Antoine (cdH) en matière de logement et souhaite que l'on passe de 70 sociétés de logements en Wallonie à 5 ou 6 maximum.
"Cela ne peut pas continuer. La majorité cdH-PS nous dit qu'il y a eu une grande réforme du logement... et il reste 70 sociétés de logements.
C'est inacceptable", s'insurge M. Kubla, ajoutant qu'"il faut amener le nombre de sociétés de logements en Région wallonne à 5 ... maximum 6!".
Le chef de groupe MR revient d'un voyage à Reims, en France, où il a visité des logements sociaux. "Il y a une société de logements pour 22.000 logements. Nous, on a 70 sociétés pour 103.000 logements", constate-t-il.
Serge Kubla pointe les différentes causes de la mauvaise santé du logement social wallon: incompétence du personnel, des dirigeants, méconnaissance de leur parc, état de vétusté, préférence des socialistes pour consacrer des moyens aux nouveaux logements plutôt que de consacrer les moyens à l'entretien de l'existant...
De retour de voyage, M. Kubla a apprécié l'"approche clientèle" des sociétés de logements françaises, "orientée service avec une relocation rapide". "Il faut savoir qu'il y a prélèvement automatique des loyers pour 80 pc des locataires", a encore expliqué le député MR. Par ailleurs, "j'ai retenu l'identification immédiate des petits problèmes (ampoule en panne, vitre cassée, ...) et la réaction rapide".

Le programme d’ancrage local 2009-2010, présenté ce vendredi après-midi par le ministre du logement André Antoine (CDH), prévoit la construction de 4.000 nouveaux logements publics, pour la location ou la vente.

Une priorité sera accordée dans l’octroi des subsides aux petites ou moyennes communes (celles qui comptent moins de 12.000 habitants) et aux communes qui comptent moins de 10 % de logements publics ou subventionnés.
Les communes doivent introduire les dossiers de demandes de subsides pour le 30 juin. Afin de les aider dans l’élaboration et l’exécution des programmes, le ministre annonce la mise en place de « conseillers logement », sur le modèle des conseillers en aménagement du territoire ou des conseillers en énergie. Une soixantaine de ces conseillers pourraient être installés sur base d’appels à projets à raison d’un conseiller par commune ou groupe de communes.
De nouvelles règles entrent en vigueur afin de permettre aux sociétés de logements sociaux d’introduire des critères propres dans la sélection des locataires.
Un nouvel outil statistique révèle qu’il y a des candidats au logement social dans toutes les communes de Wallonie. « Plus aucun bourgmestre ne pourra dire, comme c’est parfois le cas, qu’il n’y a pas de candidat dans sa commune et donc pas besoin de construire du logement social », se félicite André Antoine.
Les candidatures se concentrent dans les provinces d’Hainaut et de Liège, qui représentent 2/3 des 32.000 demandes. Les logements sont actuellement concentrés dans les grandes villes, avec un problème d’intégration des locataires, a constaté le ministre. « Les communes rurales ou semi-rurales ne s’ouvrent pas. C’est pourquoi nous leur donnerons la priorité dans les deux années à venir. Il s’agira aussi de mettre fin au sentiment de ghetto de certains quartiers urbains », a-t-il dit.
André Antoine en a profité pour répondre aux sociétés qui se plaignent de n’avoir plus de liberté dans la sélection des locataires. Elles pourront adopter des règlements spécifiques. « Il est vrai qu’avec le système de points actuel, la désignation pourrait presque se faire par ordinateur », a-t-il dit.
Mais, auparavant, la dérogation était la règle et la sélection pouvait paraître « à la tête du client ». Désormais, les sociétés peuvent ajouter des critères qui leur sont propres pour accorder des points supplémentaires, sans discrimination liée à la nationalité, au sexe ou à la religion.
Autre problème constaté : l’écrasante majorité des candidats a introduit une demande dans une seule société de logements sociaux. Une « candidature unique » a été mise en place le 1er janvier 2008. Celle-ci permet, en une fois, d’introduire une demande dans les 70 sociétés de logements sociaux de Wallonie ou dans quelques-unes d’entre elles, au choix.
Le programme d’ancrage communal 2007-2008 aura conduit à la création de 4.305 logements. Le candidat moyen est âgé de 42,7 ans et bénéficie de revenus de 10.768 euros par an. La candidature moyenne vise à abriter 2,24 personnes. Le nombre moyen d’enfants par candidature s’élève à 0,78. Plus de 4.000 demandes émanaient de familles comprenant une personne handicapée.
André Antoine rappelle que des aides régionales existent également pour l’équipement de terrains destinés à l’accueil des gens du voyage.

20 mars 2008

« La Wallonie ne craint pas l’autonomie »

« Nous n’avons pas peur de l’autonomie. Il faut faire taire toute ironie qui dit que les Wallons ont peur de se prendre en main », a déclaré le ministre-président wallon, Rudy Demotte, ce mercredi devant le parlement wallon, lors du débat initié par son prédécesseur Jean-Claude Van Cauwenberghe sur la position de la Wallonie dans le débat institutionnel.

Les instances régionales sont partagées sur la question de savoir si la question doit être débattue uniquement dans le groupe de travail Wallonie-Bruxelles, ou si elle doit faire l’objet de discussions au parlement wallon. « La légitimité démocratique réside dans un parlement et non pas dans un groupe de travail », a remarqué M. Van Cauwenberghe, s’opposant ainsi à Michel de Lamotte (cdH), mais rejoint dans ses propos par Serge Kubla (MR).
Le ministre-président a pour sa part souligné que la réflexion ne devait pas se tenir dans un lieu unique. Il a précisé qu’il s’était forgé une opinion, entre la réforme défendue par Marc Uyttendaele et le Manifeste pour des Etats-généraux de Wallonie. « La Wallonie a son administration, son parlement, son gouvernement, son budget et sa capacité à se prendre en main », a-t-il souligné, invitant les partis démocratiques à prendre contact entre eux pour établir une position commune sur le sujet.

M. Van Cauwenberghe s’est finalement félicité d’avoir mis le débat sur le tapis au parlement. « Et je vois que M. Demotte devient plus régionaliste que moi… C’est un bonheur de faire des émules et de voir que le corpus de la pensée wallonne de M. Demotte s’enrichit », a-t-il conclu, rappelant que sa volonté n’était pas un « repli wallon » mais bien une « volonté de s’entendre avec Bruxelles, dans le respect des compétences des uns et des autres ».

22 décembre 2007

"Le PS affiche son mépris pour la région"

"Le gouvernement wallon s'apprête à connaître son septième remaniement ministériel en trois ans et à accueillir son troisième ministre de l'Action sociale. Un record qui démontre l'absence de cohérence de ses politiques", dénonce Serge Kubla, chef du groupe MR au parlement wallon. MagnetteSerge Kubla relève le passage éclair de Paul Magnette au département de l'Action sociale et se demande dès lors si le PS "se soucie de la situation des plus fragiles de notre société". "Alors que la plupart des indicateurs sociaux sont alarmants, que les résultats du rapport sur la pauvreté sont des plus préoccupants, le PS préfère se livrer à un énième jeu de chaises musicales et affiche son mépris pour la Région", poursuit le communiqué de Serge Kubla.Il rappelle notamment que l'Agence wallonne pour l'Intégration de la Personne handicapée est toujours sans administrateur général et constate que la réforme des centres de coordination de soins va, à nouveau, subir un coup d'arrêt.Enfin, le chef de groupe MR s'inquiète du devenir des chantiers "colossaux" des infrastructures hospitalières et des maisons de repos.Et Serge Kubla de conclure: « Le PS vient de montrer son vrai visage, celui d'un parti uniquement soucieux de participer au pouvoir mais incapable d'en assumer les responsabilités. Et ce sont ceux qu'il prétend défendre qui payent la facture».

08 octobre 2007

BHV: Le FDF n'est pas lié par la note "Milquet"

Un piège grossier. C'est la manière dont le président du FDF qualifie les éléments de la note du cdH sur le calendrier institutionnel. Un note qui reprend l'idée de régler le dossier de l'arrondissement de Bruxelles- Hal-Vilvorde dans les trois mois. Pour Olivier Maingain, il n'y a donc pas de convergences des partenaires de l'Orange-bleue.


• L'Orange-bleue version Joëlle Milquet
Le cdH et le MR parviendront-il un jour à gouverner ensemble? Depuis le 11 juin l'animosité de la campagne s'est transformée en méfiance. Depuis presque quatre mois, les couteaux sont tirés. Il y a une semaine le cdH se réjouissait d'un cadre de convergence sur un phasage de la réforme de l'Etat. BHV serait traité dans les trois mois. Mais ce dimanche, le FDF refroidit la rue Des deux Eglises. Pour Olivier Maingain, son parti n'est en rien lié par la note et le calendrier du cdH auxquels la presse a fait écho ce week-end. C’est ce qu’il a fait savoir dimanche, à l'occasion d'une assemblée générale de son parti.

Nous ne sommes nullement liés par cette note , déclare le chef de file du FDF, elle me semble dangereuse d'ailleurs dans son échéancier. Je ne vois pas où est l'urgence sur BHV. Je vois pas pourquoi il faudrait régler cette question toutes affaires cessantes. D'ailleurs, je ne vois pas non plus l'intérêt de parler de Bruxelles comme arrondissement judiciaire, comme une priorité. Il n'y a pas d'ailleurs d'arrêt de la Cour Constitutionnel concernant l'arrondissement judiciaire. Donc, cela me semble rentrer dans une logique dangereuse qui est en somme d'accepter que nous avons une obligation de résultat sur Bruxelles--Hal-Vilvorde dans un délai très court et puis qu'après cela, la porte peut être largement ouverte pour aller vers le confédéralisme voulu par les partis flamands. Et d’ajouter je veux d'abord savoir où on va, je veux d'abord avoir la certitude que l'Etat fédéral sortira renforcé, avant même de parler de Bruxelles Hal Vilvorde.

Tirage aussi côté flamand

Côté flamand aussi, les dissensions sont apparues au grand jour entre libéraux et sociaux chrétiens. Karel De Gucht le ministre des affaires étrangère qui négocie pour les libéraux à déclaré ce dimanche que le CD&V/N-VA devra faire des concessions sur le plan communautaire pour avoir un gouvernement fédéral.

Bart De Wever a très vite réagi et estime que sa formation la N-Va ne procédera pas à un atterrissage sur le ventre. Bart De Wever qui juge les déclarations de Karel De Gucht déloyales.


Un Brabant wallon, zone bilingue ? bof bof….

Mise au point en télévision revenait dimanche sur la proposition-choc de la secrétaire d'Etat CD&V de Bruxelles cette semaine. Brigitte Grauwels qui demandait aux bourgmestres du Brabant wallon s'ils acceptent que leurs communes deviennent officiellement bilingues. Les quatre partis francophones étaient représentés sur le plateau. Ils ont réagi de manière pour le moins mitigée à cette proposition…..

7 oct 2007 19:48
ARTICLES• Et si le Brabant wallon devenait bilingue ?
un Brabant wallon zone bilingue ? Une manœuvre politicienne pour les uns, un mauvais moment pour les autres.

Pour Serge Kubla, Bourgmestre MR de la commune de Waterloo, en Brabant wallon. Pour lui il s'agit d'une manœuvre politique politicienne qui vise à obtenir très probablement des refus dont la Flandre voudrait tirer profit pour étendre cela aux communes à facilités.

Pour le cdH Melchior Wathelet, il y a 6 communes à facilités. Ces communes ont un statut spécial, betonné. Pour tout le reste, si c'est bien dans tout le reste du Brabant et Flamands et Wallons dans « l'entièreté » de l'ancien Brabant, pourquoi pas essayer d'aller vers ce bilinguisme, vers un certain nombre de facilités.

Marie Arena a elle répété que le son parti le PS refuse que les droits qui aujourd'hui sont donnés à des Francophones, puissent être annulés sous prétexte qu'on travaille sur un nouveau schéma qui est un schéma du bilinguisme. Et d'ajouter Je trouve que le moment est vraiment très, très mal venu de mettre ce genre de chose sur la table.

Enfin, Christos Doulkeridis pour Ecolo : là où il y a des tensions ou des problèmes qui sont rencontrés par des citoyens, à fortiori au Brabant wallon, flamand et à Bruxelles… essayons de trouver des réponses adéquates qui permettent aux citoyens de vivre le plus correctement possible et le plus à l'aide possible. Si on est dans cette logique-là, pas de problème. Si on est dans une réponse qu'on se dit : pour que moi je ne réponde pas favorablement à un problème que je rencontre chez moi, je vais en poser ailleurs et qu'on est dans une logique institutionnelle, là forcément on ne va pas trouver de solution.

Bref, si les Francophones sont d'accord d'envisager un débat : un Brabant unifié, bilingue ce n'est pas pour demain

Exister au niveau politique (Mise au point)

Le thème de Mise au point est ce dimanche le bilinguisime dans le grand Brabant. Thème inspiré d'une lettre écrite par la secrétaire d'Etat bruxelloise Brigitte Grouwels (CD&V) aux 27 bourgmestres du Brabant wallon. Courageuse la dame. Elle sert de punching-ball pour les autres invités.
Selon Serge Kubla (MR), bourgmestre de Waterloo : "C'est un coup de pub pour exister au niveau politique."
Mais c'est Guy Vanhengel (Open VLD), ministre bruxellois aux Finances, qui la tacle: "La démarche est cocasse pour une femme qui a fait campagne avec le slogan Meer Birgit - Minder Frans." Ce à quoi elle répond qu'elle a a fait cela pour le bilinguisme. Réponse de l'intéressé : "OUI, C'EST CA !"

UPDATE : Belga nous propose un résumé de l'émission :
Plusieurs responsables politiques francophones ont exprimé dimanche leur scepticisme, voire leur méfiance, envers la proposition formulée par la secrétaire d'Etat bruxelloise Brigitte Grouwels (CD&V) d'instaurer le bilinguisme dans les deux Brabants.Mme Grouwels a écrit lundi aux bourgmestres des 27 communes de la province de Brabant wallon pour leur demander leur point de vue sur une possible extension du statut bilingue de Bruxelles aux deux Brabants, avec l'octroi, par "parralélisme", de facilités aux Flamands vivant dans ces communes.

"Mme Grouwels est-elle sincère", s'est demandé le chef de groupe MR au Parlement wallon, Serge Kubla, lors de l'émission Mise au Point diffusée dimanche midi par la RTBF. M. Kubla a accusé la secrétaire d'Etat de "chercher à ce qu'on lui dise non", de manière à tenter de démontrer la mauvaise volonté des francophones.

"Le moment est malvenu" pour faire une telle proposition, a pour sa part affirmé la ministre-présidente de la Communauté française, Marie Arena (PS), ajoutant que Mme Grouwels "mettait de l'huile sur le feu" alors que se négocie un accord gouvernemental au niveau fédéral.

Le député Melchior Wathelet (CDH) s'est lui aussi étonné: on (la Flandre) essaye de réduire les facilités dans les communes de la périphérie bruxelloise et Mme Grouwels propose d'aller dans d'autres communes vers le bilinguisme, a-t-il fait valoir.

Même du côté flamand, le ministre régional Guy Vanhengel (Open VLD) - un collègue de Mme Grouwels au sein du gouvernement bruxellois - a assuré que le CD&V "n'en voudra pas" (d'une telle proposition).

Le président du Parlement francophone bruxellois, Christos Doulkeridis (Ecolo), s'est toutefois voulu plus modéré et a suggéré de ne retenir "que le meilleur de la propositrion" de Mme Grouwels.

Tous les intervenants francophones au débat dominical de la RTBF ont enfin insisté sur la nécessité de ne pas réduire les droits des francophones dans la périphérie, rappellant que les facilités accordées en 1962 aux habitants de six communes étaient désormais "bétonnées" dans la Constitution.

Mme Grouwels avait présenté sa proposition comme une manière de savoir si les esprits ont évolué depuis lors, alors que la piste du bilinguisme étendu est de plus en plus souvent évoquée dans le cadre des discussions sur la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde.


Une poignée d'extrémistes flamands manifeste à Rhode et à Waterloo


Manifestation d'extrémistes flamands ce dimanche. Le Voorpost réclame depuis longtemps la scission de l'arrondissement électorale de BHV. Mais il veut aussi la suppression des facilités et l'indépendance de la Flandre. Une manifestation à haut risque, donc, dans la commune à facilités de Rhodes Saint Genèse puis de Waterloo.

Après avoir réuni un millier de personnes en mai dernier, les mouvements extrémistes flamands du "Voorpost" et
et la Katholiek Vlaams Hoogstudenten Verbond (Association des étudiants catholiques flamands), manifestaient à nouveau ce dimanche à Rhode-Saint-Genèse dans la périphérie de Bruxelles . Présents aussi dans la manifestation : des dirigeants du Vlaams Belang dont le président Frank Van Hecke, les parlementaires Gerolf Annemans, Marie-Rose Morel et Francis Vanden Eynde.

Au total , ils étaient quelques centaines d'extrémistes flamands, 300 selon la police, à manifester et à revendiquer une fois encore l'indépendance de la Flandre et la scission immédiate et sans contrepartie de l'arrondissement de Bruxelles-Hal- Vilvorde. Les extrémistes flamands s'en sont pris aussi violemment pris au FDF dont ils souhaitent la disparition.

Et c’est aux cris de "Belgïe barst", Belgique crève! "Franse raten", Rats francophones et "Walse criminele", criminels wallons que s'est promené le petit cortège d'extrémistes. Les oeufs ont aussi volé bas, contre quelques habitants qui osaient ne pas approuver leur présence. Des militants du Voorpost s'en sont également à la voiture de la RTBF télé ainsi qu’à son camion satellite qui subiront des jets d'oeufs et de fumigènes, seront maculés d'autocollants et dont quelques extrémistes tenteront de dégonfler les pneus. Résultat : l’équipe de la RTBF sera dans l'impossibilité de travailler pour le journal de 13 heures.

En guise de conclusion à la partie rhodoise de la manifestation, les membres du Voorpost ont brûlé le drapeau belge. Mais, est-ce un présage ou non, les extrémistes ont eu bien du mal à mettre le feu au drapeau national puisque les trois couleurs ont fait de la résistance dimanche matin, ce qui n'a pas empêché les extrémistes d'entonner le Vlaamse Leeuw

Deux lions pour une butte :

Les protestataires ont ensuite pris la route de Waterloo, à une dizaine de kilomètres de là. Mais la commune où se situe la Butte de Lion, avait tout simplement interdit toute manifestation. Résultat : quelques échauffourées ont rapidement éclaté à l'arrivée des manifestants. La situation s'est calmée quand une délégation a pu passer. Emmenée par Frank Vanhecke, président du Vlaams Belang, elle a été autorisée à planter deux drapeaux flamands au lion noir sur fond jaune dans un champ à proximité de la Butte du Lion. Pendant ce temps, le reste des manifestants était confiné derrière un important cordon policier.

Le bourgmestre de Braine-l'Alleud a justifié cette autorisation expresse par un souci de sécurité publique J'avais le choix explique alors Vincent Scourneau soit je laissais charger plus de 300 personnes, soit j'acceptais qu'une délégation pose un geste symbolique. Compte tenu de la violence dont certains manifestants ont fait preuve dès la sortie des cars, j'ai laissé passer une délégation. Aucun touriste n'a été blessé et c'est le plus important conclut-il .

Le bourgmestre de Braine-l'Alleud a lui-même accompagné la délégation en arborant son écharpe maïorale aux couleurs de la Belgique. Le cortège s'est finalement disloqué un peu avant 14h45.