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27 octobre 2007

Les Wallons plus dépensiers que les Flamands pour les cabinets ministériels

Les Wallons consacrent 2,74 fois plus de moyens aux cabinets ministériels que les Flamands, montre un étude du professeur Robert Deschamps (FUNDP Namur), dont fait état samedi La Libre Belgique. Le fait que la Flandre ne dispose que d'un seul gouvernement pour deux exécutifs fédérés du côté francophone joue. Si la Flandre dépense moins pour les cabinets ministériels, elle consacre davantage de moyens à l'administration qui ferait des missions confiées d'ordinaire aux cabinets ministériels en Wallonie.
L'étude montre que l'écart entre la Flandre et la Wallonie s'est accru entre 2004 et 2007.
L'étude du professeur Deschamps sur les budgets 2007 montre que les priorités en Wallonie et en Flandre sont différentes. En matière de formation professionnelle, pour un euro dépensé en Flandre, il y en a 2,34 en Wallonie.
En matière économique, il y a un poste budgétaire où la Wallonie dépense moins que la Flandre. En proportion, les subsides du sud en matière de soutien à la recherche appliqué sont 30% inférieurs à ceux de la Flandre.

POLITIQUE sam 27 oct

19 octobre 2007

Le gouvernement wallon prépare la rentrée

MAJ 20/10/07

Région wallonne
Plan Marshall : Michel Daerden "tire la sonnette d'alarme" !

Le ministre reconnaîtl'usage insuffisant des crédits. Explicable en tout ou partie.

Du plan Marshall, c'est l'élément le moins connu, mais sans doute aussi le plus troublant : la sous-utilisation chronique des crédits qui lui sont affectés. Pour rappel, la Cour des comptes a analysé la situation au 18 septembre. Il en ressort, à 3 mois de la fin de l'exercice, que les taux d'utilisation n'atteignent pas un tiers en moyenne (31,7 pc en moyens d'action et 32,2 pc en paiement). Par axe, des chiffres interpellent plus encore : en paiement, pas plus de 5,4 pc des crédits destinés aux pôles; 2,5 pc aux zones franches; 5,1 pc à la recherche; contre 34 pc pour les compétences ou 68 pc à la création d'activités. Par sous-axe un exemple : les crédits destinés aux pénuries de main-d'oeuvre qualifiée n'ont été consommés qu'à 0,8 pc !

Grave ?
L'opposition ne veut pas en douter. Jean-Paul Wahl (MR) évoque "une carence manifeste du gouvernement wallon" , dont les évaluations autosatisfaites sur Marshall s'apparentent à des "carabistouilles" ; Bernard Wesphael (Ecolo) assure que des opérateurs attendent des libérations de crédits pour développer leurs activités.
Ne pas engager pour engager
Michel Daerden (PS) a dû s'en expliquer vendredi en commission parlementaire du Budget, approuvant majorité contre opposition l'ajustement budgétaire 2007 (lequel n'inclut qu'une infime variation des crédits Marshall). "D'accord, on n'a pas engagé suffisamment. 30 pc globalement, c'est peu. Je tire la sonnette d'alarme" , a lâché le grand argentier avec une belle franchise.

Mais il ajoute deux explications.
La première : les paiements gonflent toujours au dernier trimestre de l'année. Chaque mois de décembre, rigole le ministre du Budget, "c'est par brouettes que l'on m'amène les ordonnancements à signer" et ce qui vaut en général ne vaut pas moins pour Marshall. Argument faiblard ? Pas dit. En 2006 déjà, les taux d'utilisation atteignaient de la même manière les 30 pc en septembre, alors qu'ils ont frôlé les 90 pc à la fin de l'année (88,2 pc), soit juste un peu moins que la consommation de l'ensemble des dépenses wallonnes (90,1 pc). Ajoutons toutefois que l'on aurait pu s'attendre à mieux en 2007, année de vitesse de croisière pour Marshall, qu'en 2006, première année de complet exercice pour ledit plan.
Seconde explication de la majorité : un Marcourt, une Simonet, ne vont pas inventer des projets qui n'existent pas encore, soumis aux évaluations de différents jurys et à de longues procédures. De plus, ajoute Daerden, "si je dis à mes collègues : "De grâce, engagez vos budgets !", j'ajoute que la qualité des projets doit primer et qu'il ne faut pas engager pour engager" . Argument pertinent ? Certes, mais on pourrait nuancer (avec Ecolo) qu'il doit l'être plus pour les projets ponctuels que pour les actions d'encadrement, ainsi en formation ou accueil de la petite enfance. Dans tous les cas, des inventaires seront à faire...
© La Libre Belgique 2007

MAJ 15/09/07

Demotte : "Au marché de fonctionner"


Chacun a sa responsabilité dans le redressement de la Wallonie, comme jadis dans son déclin. À bons entendeurs, tel est le message de Rudy Demotte.

Double singularité des Fêtes de Wallonie, cru 2007: un vide politique fédéral, mais aussi le troisième ministre-Président PS déjà de la législature régionale... Rudy Demotte nous en dit plus.
Que voulez-vous faire passer, ce samedi à Namur, dans votre premier discours des Fêtes ?
D'abord, je veux inviter les Wallons à refuser tout fatalisme. Je leur dirai ensuite que les pouvoirs publics ne peuvent pas tout; ils créent les conditions favorables, mais ce sont les entrepreneurs et les citoyens qui doivent donner sa chance à la Wallonie. Et puis, si le meilleur garant de l'unité du pays est le redressement économique des régions qui ont des difficultés, on ne peut pas attendre en 18 mois un profond renversement de tendance après un déclin qui a pris des décennies. Chacun doit être jugé sur le temps qui est le sien. L'éthique de la responsabilité est double : la solidarité et l'engagement. La responsabilité ne doit pas être externalisée, ce n'est pas "les autres"; c'est celle de chacun, à sa place.
Votre gouvernement se félicite d'un bilan "globalement" positif du plan Marshall. Mais l'évaluation ne porte aujourd'hui que sur sa mise en oeuvre. La vraie évaluation reste à venir, sur son impact !
C'est vrai, mais l'argument a ses limites. Nous sommes dans une économie de marché. Je veux à la fois stimuler et encadrer le marché. On utilise des outils de relance, avec nos moyens propres et budgétés, sans endettement. On donne le meccano; à l'économie de marché de fonctionner. Alors que le marché n'a pas toujours correctement fonctionné en Wallonie. Il faut reconnaître toutes les responsabilités : l'engoncement dans des mentalités, des dépenses pas toujours intelligentes, des défauts d'initiative, mais aussi la financiarisation de l'économie, des choix défaillants du monde patronal. Dire comme le MR que le PS est à l'origine de tous les maux est indigne, d'une médiocrité sans nom. C'est vrai que, par exemple, nous devons améliorer la formation; mais les entreprises ont une obligation d'investir en formation à hauteur de 1,9 pc, qui n'est pas atteinte. Quant à l'emploi, l'obligation de résultat est dans le camp entrepreneurial. On attend. Si ça ne va pas, on en reparlera : l'esprit est au dialogue.
La Wallonie qui va bien, ou mieux, ou qui ira mieux... Méthode Coué ?
Vous imaginez un ministre-Président qui dit : "Tout est fichu, allons dormir" ? Je passe pour être un homme de chiffres; j'aimerais passer pour un être humain qui pense en termes de stratégie. Aux Finances à la Communauté française, puis à la sécurité sociale au niveau fédéral, j'ai géré des situations difficiles. Je veux compter parmi ceux qui contribuent à donner de la Wallonie, en Flandre et à Bruxelles, l'impression d'une Région qui fait tout pour s'en sortir.
Cette obsession porte-t-elle bien sur l'image de la Wallonie... ou sur celle de son nouveau ministre-Président qui a peu de temps ?
Oui, j'ai peu de temps. Mais les balises et les compétences existent, et j'ai une vision. La question de l'image est devenue économique. Les signes sont là, il faut promouvoir la Wallonie. Si le ministre-Président ne le fait pas, qui le fera ?
Vos collègues vous ont-ils bien accueilli ? Pas de frustrations ?
Si elles existaient, elles ne s'exprimeraient pas directement ! Cela se passe plutôt bien. Et par rapport au gouvernement fédéral, l'ambiance est ici plus studieuse, moins portée à la confrontation. Je n'ai pas de lecture du pouvoir wallon qui serait critique ou dévalorisante.
La coïncidence entre les Fêtes de Wallonie et le Grand Prix de Francorchamps est-elle bien flatteuse ?
Je ne disconviens pas de l'effet promotion et vitrine du Grand Prix. Et je dénonce un "complot du coucou" : c'est la Région wallonne qui banque - grandement - pour un Grand Prix "de Belgique"; le fédéral encaisse sans y mettre un centime, alors que le ministre des Finances va se pousser devant les caméras.
Pourquoi, vous, ne serez-vous pas à Francorchamps dimanche ?
Problèmes d'agenda. © La Libre Belgique 2007

MAJ 11/09/07

Le Conseil économique wallon veut poursuivre le plan Marshall

La nécessité du plan Marshall et de sa poursuite dans la durée a été reconnue mardi par les membres du Bureau du Conseil Economique et Social de la Région Wallonne (CESRW) qui ont pris connaissance par les ministres du gouvernement wallon de l'évaluation du plan. La rencontre a été très positive, selon le ministre-président wallon, Rudy Demotte. Les membres du CESRW ont recommandé aux autorités wallonnes de ne pas quitter la voie stratégique tracée par l'ancien ministre-président Elio Di Rupo. Ils ont insisté sur la nécessité de maintenir le plan dans la durée. Jeudi, le gouvernement wallon se penchera à son tour sur l'évaluation du plan Marshall. Il devrait notamment ressortir deux dossiers "en retard", comme le décret recherches et l'assainissement des friches. Concernant le fond du plan, il devrait définir de nouvelles pistes pour améliorer la formation et sensibiliser davantage les wallons à l'apprentissage du néerlandais. (belga)

MAJ 10/09/2007
Nouveau ministre-président, nouvelle méthode

Jeudi, le gouvernement wallon dressera le bilan du plan Marshall. Cela fait 18 mois que le plan de redressement pour la Wallonie est sur les rails. Ce dimanche, les ministres étaient en séminaire d'évaluation. De l'avis général, les premiers résultats sont très encourageants même si certains points restent à améliorer….

Pour les experts consultés, il y a du bon et du plus faible dans les mesures du plan Marshall. A la lueur de leur constat, les ministres sont par exemple rassurés sur l'efficacité des pôles de compétitivité ou le bon départ des zones franches mais ils sont aussi avertis des défaillances, notamment en matière de formation. A améliorer aussi par exemple l'information sur les nouvelles aides mises à disposition. Mais, dans l’ensemble, deux ans après la sortie du plan Marschall, le ton est à l’optimisme, "plus rapide que prévu" déclarait d’ailleurs Alain Vaessen, le délégué spécial.

Mardi, le gouvernement exposera ces résultats aux interlocuteurs sociaux. Patrons, syndicats et politiques évalueront chacun où et comment porter éventuellement le fer. Et jeudi, le conseil des ministres déterminera ce qu'il compte réformer et comment il s'y prendra. Reste à voir si du côté de l’opposition les avis seront aussi positifs….

VIDEO• Le gouvernement wallon réuni autour du plan Marshall

Van Cau veut une Wallonie forte
MAJ 05/09/2007


" Il n'y a jamais eu un grand leader wallon qui ne buvait que de l'eau, mais je ne demande pas que Demotte se mette à boire"
CHARLEROI Au coeur de l'actualité, dès la rentrée parlementaire, Jean-Claude Van Cauwenberghe, député wallon, entend poursuivre son travail en faveur d'une Constitution wallonne. "C'est un débat d'idée qui dure depuis 15 ans. On aurait pu aller plus vite, mais la nécessité d'une constitution a toujours été niée. Elle est pourtant essentielle dans le redressement de la Wallonie. Elle peut la rendre plus forte. Plus moderne. Parler de la Constitution, ce n'est pas être séparatiste. Ce n'est pas jouer avec des allumettes. On veut la fermeté dans un pays uni."
Le Parlement wallon est-il prêt ? "Différentes études ont été menées, il existe une note universitaire sur le contexte international, les propositions flamandes ont été traduites. Constitution ou décret spécial, un travail peut être mené."
Est-ce le moment ? "Avant les élections, ce n'était pas le moment. En 2009, ce ne sera pas le moment. C'est maintenant qu'il faut agir."
La Wallonie et Bruxelles ? "Il faut discuter d'un avenir intrafrancophone. On ne peut rater l'occasion d'une meilleure synergie. Si l'Etat Belgique reste en place, et je le souhaite, on ne devra pas parler de fusion, mais de cogestion. Si, par contre, c'est l'éclatement, on doit penser à faire avec Bruxelles, une fédération."
Que dites-vous à ceux qui ont peur ? "Les craintes vis-à-vis de la constitution sont irrationnelles... ou proche de la superstition."
Les jeunes Wallons ne la portent pas ? " Pourtant, ils doivent embrasser le débat. Je pense à Collignon, Furlan, Ficheroulle, Demeyer. "
Que pensez-vous de Demotte ? "Je compte sur lui. J'espère qu'il n'aura pas peur d'être Wallon. Qu'il sera sans complexe. J'ai compris qu'il veut être au service de la Wallonie. En plus, la Constitution ne s'oppose pas au Plan Marshall... que du contraire."
Est-il assez Wallon pour vous ? "Demotte va vouloir imposer sa marque. C'est un bon gestionnaire. Il n'y a jamais eu un grand leader wallon qui buvait de l'eau, mais cela peut être le cas. Je ne demande pas que Demotte se mette à la boisson, mais qu'il travaille à la Constitution."

MAJ 4/09/07

Le "produit Wallonie" est vendable, estime Rudy Demotte

"Le produit Wallonie est vendable", a déclaré ce mardi le nouveau ministre-président wallon, Rudy Demotte, devant les délégués de la Région wallonne à l'étranger. Le ministre-président a également rappelé qu'il voulait s'affirmer comme "le premier représentant de commerce de la Wallonie", vis-à-vis de la Flandre, "pour lutter contre les clichés poussiéreux et les analyses dépassées", mais aussi vis-à-vis de l'ensemble des partenaires internationaux.Pour cela, le ministre-président ne se muera pas en globe-trotter. "Mais j'entends mettre toute mon énergie au service de la diffusion d'une image positive et attractive de la Wallonie, c'est capital, vital même, pour une Région comme la nôtre", a-t-il rappelé, plaidant pour une collaboration avec les représentants de la Région à l'étranger.


"Plus que jamais, nous devons dès à présent veiller à assurer à nos partenaires étrangers que le Gouvernement wallon est en ordre de marche, et à conforter la confiance qu'ils témoignent à l'égard de notre Région", a-t-il remarqué, rappelant les atouts de la Wallonie comme notamment les aides régionales, européennes, les fonds structurels et les aides d'état.Dans son plaidoyer pour la Wallonie, Rudy Demotte a souligné que la Région vivait de ses exportations et se développait en partie grâce aux investissements d'entreprises étrangères. Pour lui, les chiffres sont éloquents: 21% des sociétés actives en Wallonie sont étrangères.

Elles représentent 25% de l'emploi salarié wallon, 73% du chiffre d'affaires de l'ensemble des sociétés et 65% du total des exportations wallonnes.Pour le ministre-président, les représentants de la Région à l'étranger doivent s'atteler à rassurer les partenaires étrangers, à conforter la confiance qu'ils témoignent à l'égard de la Région. "La rigueur, le respect des engagements et l'ouverture se doivent d'être, comme ils l'ont été jusqu'à présent, les garanties essentielles que la région s'engage à donner à ses partenaires", a conclu Rudy Demotte. (belga)

"L'école, lieu de confiance"

Pour la ministre de l'Enseignement, l'école est redevenue un lieu de stabilité.
Elle passe en revue les nouveautés de la rentrée.
Renforcement des apprentissages de base, gratuité, lutte contre la violence,...

entretien

Trois septembre : l'heure de la rentrée scolaire. Les rangs vont se reformer devant les classes de maternelles et de primaires. Les secondaires suivront. Une rentrée n'allant pas sans son cortège de nouveautés, la ministre de l'Enseignement, Marie Arena (PS), détaille pour "La Libre" et "La Dernière Heure" quelques-unes des mesures qui entrent en vigueur en ce mois de septembre.

1 La nouvelle grille dans le premier degré du secondaire. "Nous renforçons le premier degré commun afin de garantir l'apprentissage des compétences essentielles au sein des 32 heures de cours hebdomadaires." La grille comporte 28 heures de formation commune et quatre heures d'activités complémentaires. Les élèves bénéficient d'une heure supplémentaire de français en 1ère année (5 + 1 = 6) et d'une heure de mathématiques en plus en 2e année (4 + 1 = 5). Les activités complémentaires sont consacrées au soutien des compétences visées au travers de la formation commune. Pour la ministre, "le français et les mathématiques constituent des bases pour les autres cours. Nous voulons lutter contre l'échec et donner à chacun la possibilité de faire son choix de filière à l'âge de 14 ans. L'an prochain, arrivera la réforme du premier degré différencié pour ceux qui n'ont pas obtenu leur certificat d'études de base (CEB)".

Finalement, après consultation des acteurs de terrain, la possibilité est laissée aux élèves qui en ont besoin de suivre une ou deux heures de remédiation supplémentaires en français, mathématiques ou langues modernes. "Nous travaillons dans la concertation. Cela fait trois ans que nous n'avons pas eu de manifestations ! Même si nous pouvons toujours faire mieux, j'ai l'impression que l'école est redevenue un lieu de confiance et de stabilité. La majorité des parents sont satisfaits de l'école et les enseignants que je rencontre sont passionnés par leur métier. Et s'ils peuvent avoir l'impression d'être dirigés sur l'organisation de l'enseignement, je ne touche jamais à la pédagogie. Notre système est l'un des plus libres à ce niveau."

2 Gratuité de l'école. Dès cette rentrée, les écoles ne peuvent plus facturer de frais pour les photocopies en primaire ni de frais pour le journal de classe en secondaire. "Pour certains parents, c'est déjà une somme. Et que les écoles ne viennent pas dire qu'elles n'ont pas les moyens d'offrir le journal de classe aux élèves. Nous avons injecté 40 millions d'euros supplémentaires pour les subventions de fonctionnement en 2006 et il y aura une nouvelle augmentation de 25 millions en 2007."

3 Lutte contre la violence. "Il y a quasi un million d'élèves et des écoles avec 2 000 élèves. Le risque zéro n'existe donc pas, comme dans la société. Mais nous avons des outils pour lutter contre la violence. Plusieurs initiatives seront prises dans le courant de cette année afin d'éviter autant que possible tout acte de violence dans les écoles." Il s'agira, entre autres, de samedis de formation à la gestion de la violence; de la poursuite des mesures de première ligne (équipes mobiles, médiateurs, service d'accrochage scolaire,...); du renforcement de l'éducation à la citoyenneté active et responsable;...

4 Ecole ouverte sur le monde. Dans le cadre du plan "cyberclasses", 40 000 ordinateurs vont être livrés en trois ans dans les écoles wallonnes grâce à une enveloppe de 85 millions d'euros de la Région. "A Bruxelles, il y a moins urgence. Le matériel a été renouvelé plus récemment", commente Marie Arena. Par ailleurs, l'année scolaire 2007-2008 verra le lancement d'un prix destiné à récompenser les meilleurs projets conçus en collaboration entre une classe du 3e degré du secondaire et une entreprise afin de sensibiliser les jeunes à l'esprit d'entreprise. Enfin, on notera que la commission "Publicité" est désormais en place et peut donc examiner les infractions à la loi de 1959 qui interdit toute propagande politique et toute activité commerciale dans les établissements scolaires.




MAJ 31/08/2007
Demotte est "pointilleux"

Le ministre-président souhaite la rentrée parlementaire à la mi-septembre

"Pointilleux. " Ils sont plusieurs ministres wallons à faire remarquer un changement d'attitude dans la gouvernance wallonne.

Premier wallon, Rudy Demotte ne l'a pas caché, il veut "une Wallonie efficace et dynamique." L'homme est connu pour sa rigueur... Déjà lorsqu'il était ministre fédéral de la Santé. Le temps presse pour lui qui n'a que 16 mois pour convaincre. Il attend avec impatience "la rentrée parlementaire à la mi-septembre." Le message est passé aux députés.

Hier, il a présenté officiellement ses deux nouveaux ministres : Marc Tarabella, en charge de la Formation, et Paul Magnette, en charge des Affaires Sociales et de la Santé.

Il a également annoncé une nouvelle façon de travailler : "Nous mettrons sur pied des séminaires gouvernementaux qui auront pour objectif de défricher le terrain sur des sujets précis : Marshall, le fond des communes, les pouvoirs locaux...."

Le premier séminaire sera organisé le dimanche 9 septembre après-midi et aura pour thème l'évaluation du plan Marshall. Les experts de l'IWEPS (Institut Wallon de l'Évaluation, de la Prospective et de la Statistique) y seront attendus. "Le 11 septembre, le rapport sera présenté aux partenaires sociaux, et discuté en gouvernement le 13."

Hier, le dossier de la politique aéroportuaire a été discuté avec la filiale chargée d'assurer des missions de sécurité dans les aéroports. Le Plan Tonus a aussi été évoqué.


Le Gouvernement wallon a effectué sa rentrée ce jeudi sous la présidence de Rudy Demotte, en présence des deux nouveaux ministres, Marc Tarabella, en charge de la Formation, et Paul Magnette, en charge des Affaires Sociales et de la Santé.
Les ministres ont découvert un ministre-président très pointilleux, qui prend connaissance des dossiers en profondeur. Rudy Demotte a ainsi annoncé l'organisation de séminaires gouvernementaux qui auront pour objectif de "défricher le terrain sur des sujets précis". Le premier séminaire sera organisé le dimanche 9 septembre après-midi et aura pour thème l'évaluation du plan Marshall. Cette nouvelle méthode d'examen de dossier, qui permet de prendre plus de recul et d'accorder un temps à la réflexion et à la discussion, sera également appliquée, dans le cadre de la réforme du fond des communes. Concernant le fond des dossiers, le gouvernement a évoqué la politique aéroportuaire et la mise en place de la filiale, dépendant à 51% de la Région et à 49% des deux sociétés de gestion des aéroports wallons, chargée d'assurer des missions de sécurité dans les aéroports.

Magnette embauche
Malgré les vacances, on s’active au gouvernement wallon. Au cabinet de feue Christiane Vienne par exemple, où le politologuo-démineur Paul Magnette devrait bientôt prendre ses quartiers. Le staff du Boulevard de l’Empereur s’agite actuellement pour lui concocter un nid douillet et… ultra-politisé. Les deux bras droits d’Elio Di Rupo, Frédéric Delcor (directeur de l’IEV) et Florence Coppenolle (attachée de presse), peaufinent le casting pour blinder le cabinet en vue des régionales de 2009, et placent déjà quelques copains. Histoire d’instrumentaliser efficacement les deux années de législature qui restent pour imposer Magnette comme tête de liste à Charleroi.
Où personne ne le soutient, hormis les « rénovateurs », et encore… Après les péripéties de l’AWIPH, il ne faut donc pas s’attendre à ce que le successeur de Vienne s’agite et réforme à tout va. Pas d’excellent augure pour le secteur social en Région wallonne… Son cabinet servira davantage les ambitions que place Di Rupo dans Magnette et contre les bonzes carolos…

Éradiquer le chômage, c'est possible
MAJ 31/08/2007

Jules Gazon, professeur émérite à Hec, a imaginé un système contraignant de titres-services mais pour le bien de tous

"Est-il éthique de laisser des gens ne rien faire ? À un point tel que certains en perdent l'estime de soi ? N'est-il pas immoral de laisser naître et grandir des enfants en n'ayant d'autre perspective que l'exclusion du monde du travail ?" Pour Jules Gazon, professeur émérite de Hec-Liège, faculté d'économie, de gestion et de sciences sociales, la réponse à ces questions est non. Pour lui, il est possible d'offrir un statut de travailleur à tous. Et il en fait la preuve dans un bouquin, paru en juin dernier : Ni chômage, ni assistance. Du choix éthique à la faisabilité économique .
"Il y a une dizaine d'années, j'ai été sollicité par la Région wallonne pour trouver des solutions pour remettre les chômeurs au travail , explique Jules Gazon. J'ai, alors, avancé une dizaine d'idées." Restées lettre morte pour la plupart...
À la pension, il a décidé de rédiger un rapport pour les gouvernants concernant la lutte contre le chômage. Après s'être documenté, il est vite venu à la conclusion que le chômage longue durée était intolérable tant pour les actifs que pour les inactifs. Et il a formalisé des propositions en ce sens sous formes de schémas mathématiques pour démontrer leur faisabilité économique.
Il a imaginé un système de titres-services obligatoires. Il s'agit de prélever 2,9 % du coût salarial de chaque travailleur et de les convertir en crédits de proximité. Avec ceux-ci, on pourrait consommer des petits services : transport de personnes, garde de jeunes enfants, jardinage, aide ménagère...
"D'après mes calculs, on pourrait remettre 49 % des chômeurs au travail directement , poursuit le Liégeois. Les autres, inaptes à travailler dans des emplois de proximité - à cause d'un décrochage total par rapport au milieu du travail ou à cause de qualifications trop élevées - seraient dirigés pour la plupart vers des formations de remises à niveau soit vers un nouvel emploi." Ceux qui refuseraient ne recevraient plus d'allocations de remplacement. Les indigents, évidemment, ne seraient pas concernés.
En ces heures de négociations pour un futur gouvernement, il semble que la proposition ne laisse personne indifférent puisque le professeur avoue être en contact assez appuyé avec différents partis politiques, tant flamands que francophones.
Ni chômage, ni assistance. Du choix éthique à la faisabilité économique, par Jules Gazon. L'Harmattan
Mateusz Kukulka

"Je suis prêt et je veux avancer", a déclaré Michel Daerden.
La vignette autoroutière sera très prochainement remise sur la table du gouvernement wallon, a annoncé le ministre wallon de l'Equipement, Michel Daerden. S'il ne veut pas en dire plus sur le contenu, le ministre pense qu'il a trouvé "un système qui est en mesure de séduire Yves Leterme". "Je suis prêt et je veux avancer", a-t-il souligné.Le ministre, qui a annoncé qu'il avait l'ambition de faire du réseau routier wallon "un des plus beaux d'Europe", souhaite égalememt boucler rapidement le dossier de la liaison autoroutière Cerexhe-Heuseux - Beaufays. "C'est la priorité des priorités", a-t-il souligné.
Ce dossier, qui représente un investissement de 400 millions d'euros, pourrait faire l'objet d'un permis d'urbanisme avant la fin de l'année. Les travaux pourraient débuter en 2009 et la liaison pourrait être mise en service en 2012. Au niveau financier, le ministre du Budget présentera un ajustement à la rentrée parlementaire. Le budget 2008 s'annonce cependant quelque peu compliqué. "J'attends les chiffres mais j'ai une grande inquiétude quant aux accords qui seront pris au niveau fédéral. On est nulle part. Je ne sais pas quelles seront les modalités de financement pour les Régions et les Communautés, cela dans un contexte de vieillissement de la population et auquel s'ajoute la hausse des taux d'intérêt", a remarqué Michel Daerden.

Le ministre wallon des chiffres souhaite également mettre en place une administration fiscale wallonne. Au niveau économique, le ministre Marcourt se penchera sur le dossier ArcelorMittal. Le groupe sidérurgique devra se positionner sur la réouverture du haut-fourneau de Seraing, mais également sur la maintien de la phase à chaud. Le problème des quotas des émissions de CO2 devra également être résolu.
Le dossier de l'Airbus A350, qui n'a toujours pas fait l'objet d'un accord de coopération, sera également une des préoccupations du ministre de l'Economie en cette rentrée. Du côté de l'emploi, Jean-Claude Marcourt restera attentif aux chiffres du chômage. Il poursuivra également la mise en place du plan Job Tonic qui a pour objectif la mise à l'emploi des jeunes. (belga)

Rudy Demotte présente le Pacte social pour la Wallonie

"La grève sauvage est à proscrire dans une Région qui s'attache à réussir son redéploiement économique", estime Rudy Demotte.Rudy Demotte, le ministre-président de la Région wallonne, présente, dans des entretiens accordés mercredi aux quotidiens du groupe Sud Presse et au Soir, son Pacte social pour la Wallonie. Il estime notamment que pour "mettre les Wallons au travail", la paix entre patrons et syndicats est nécessaire. "Les conflits nuisent à l'image de la Région", analyse-t-il. "Il faut un nouveau pacte social wallon, liant mouvement syndical, patronat, responsables publics", estime Rudy Demotte dans les colonnes du journal vespéral. Se référant à l'accord obtenu à Charleroi dans le cadre du dossier Ryanair, le ministre-président wallon estime par ailleurs qu'un "délai minimal à respecter avant d'entreprendre des actions de type grève semble être une dynamique qui pourrait être étendue à d'autres secteurs". "Le principe d'une grève sauvage est un type d'action à proscrire dans une Région qui s'attache à réussir son redéploiement économique", avance-t-il dans La Capitale, La Nouvelle Gazette et La Meuse. Il pense que pour les investisseurs, "notre Région pâtit encore de son image gréviste".Il attend également du patronat qu'il considère les syndicats comme son premier partenaire et qu'il s'engage dans un processus de concertation sociale plus important. "Je souhaite des engagements forts tant en ce qui concerne la qualité des contrats, les salaires ou encore la formation". Rudy Demotte prévient: "Je serai un ministre-président de terrain. J'irai partout où les choses bougent en Wallonie, habité par une obsession quasi monomaniaque". (belga)

19 septembre 2007

Consensus pour poursuivre le Grand Prix de Belgique en 2008

Un déficit de 3,3 millions d'euros pour le GP de Francorchamps

Le Grand Prix de Belgique de Formule 1 a finalement engendré un déficit de 3,3 millions d'euros pour la Région wallonne, soit 700.000 euros de moins que prévu, a annoncé ce jeudi le ministre wallon de l'Economie, Jean-Claude Marcourt, devant le gouvernement wallon.L'édition 2008 sera confiée, tant au niveau de l'organisation que de la promotion, à Spa Grand Prix. Celle-ci devra prendre toutes les dispositions pour améliorer le résultat financier, a décidé le Gouvernement wallon.
Pour Jean-Claude Marcourt, le GP 2007 est un succès.
Au niveau du nombre de spectateurs tout d'abord. Entre 160.000 et 175.000 personnes ont rallié le site sur l'ensemble des trois jours. Le dimanche, jour de la course, ce sont environ 70.000 spectateurs qui ont rejoint Francorchamps.Au niveau de la notoriété et des finances ensuite. "Si l'on considère les recettes TVA générées directement et indirectement par les multiples et importantes opérations commerciales mises en place sur le circuit ainsi que dans la région, on peut estimer que le GP de F1 génère des recettes publiques couvrant largement les coûts engendrés", a remarqué Jean-Claude Marcourt, rappelant que si le GP n'avait pas été organisé, la Région aurait dû débourser des indemnités de 6 millions d'euros. "On a divisé par deux la somme qu'on aurait dû payer", a-t-il souligné.Le ministre wallon regrette l'absence d'aide de la part du fédéral. "En 2004, le fédéral avait promis de soutenir le GP. Il pourrait le faire! Ce ne serait que justice pour le GP qui porte le nom de la Belgique", a remarqué Jean-Claude Marcourt, soulignant que les recettes fédérales bénéficient des retours du GP, notamment au niveau des taxes et des impôts directs. Concernant le problème de mobilité rencontré dimanche à l'issue de la course, il estime qu'il est inhérent à ce type de manifestation qui connaît un grand succès. "Nous essayerons de mieux gérer le flux", a-t-il cependant promis.

Différents ministres, tant PS que cdH, se sont vus ce dimanche à Francorchamps et ont convenu de proposer au gouvernement la poursuite du Grand Prix en 2008, a indiqué le ministre wallon de l'Economie Jean-Claude Marcourt, au cours du journal parlé de la RTBF.

"Le pari est réussi", a souligné le ministre, qui s'est réjoui du succès de fréquentation. En 3 jours, l'édition 2007 de la course a réuni quelque 175.000 personnes. Selon lui, le déficit sera en dessous des 4 millions d'euros annoncés. (belga)

http://www.ulg.ac.be/intranet/infos/Francorchamps.pdf

http://bulles.agora.eu.org/20070916_francorchamps.html
http://mouvements.be/dossiers/francorchamps.html

14 septembre 2007

Le lifting raté de Francorchamps

MAJ 14/09/07


Francorchamps : le bouillon financier au tribunal
Le Grand prix de F1, c'est dimanche. Après maintes hésitations, les pouvoirs publics ont décidé d'organiser eux-mêmes l'édition 2007. Le spectre de réaliser de lourdes pertes financières n'est pas totalement écarté. Hasard de calendrier, le bouillon financier des éditions de 2004 et 2005 ont fait l'objet d'un bref examen ce jeudi matin devant la Cour d'appel de Liège….

13 sep 2007
Pas facile d'équilibrer les comptes d'un grand prix de formule 1 à Francorchamps. En 2004, le déficit de la société DDF1, la société de Didier Defourny, l'ex-organisateur du Grand Prix de F1 à Spa-Francorchamps, était de 4,5 millions d'euros et il est monté à 6,2 millions en 2005.

La faillite a été prononcée en octobre 2005, quelques semaines après le second Grand Prix, mais pour le tribunal de commerce de Liège, la société DDF1 était déjà virtuellement en faillite après le Grand prix de 2004. Tous les paiements faits par DDF1 à partir d'avril 2005 à divers fournisseurs doivent donc être rétrocédés à la curatelle.

Cette décision du Tribunal de commerce est contestée par les avocats de Didier Defourny. Et la Cour d'appel de Liège vient d'inscrire l'affaire à son ordre du jour. Si la Cour confirme le jugement du tribunal, la curatelle récupérera un million d'euros supplémentaires pour payer une partie des dettes laissées par DDF1. Le passif des deux Grand Prix litigieux s'élève à 21 millions d'euros. Le principal créancier, c'est la Région wallonne elle-même, qui en tant que garant a finalement dû payer à Bernie Ecclestone le prix du plateau pour le Grand Prix 2005 : 14 millions d'euros.

Morale provisoire de l'histoire : pour suivre le Grand Prix de Francorchamps désormais, il vaut mieux savoir compter...

Francorchamps: 8.500 tonnes de CO2
jeudi 13.09.2007, 19:02Le Grand Prix de Francorchamps rejettera 8.500 tonnes de CO2 dans l’atmosphère selon une étude de l’ULg, qui prend en compte la course mais surtout les déplacements des spectateurs, peut-on apprendre dans l’édition de vendredi du Vif-L’Express. A titre de comparaison, cette pollution est équivalente aux émissions liées au chauffage et à l’électricité de 1.750 ménages wallons durant un an. Selon l’analyse détaillée réalisée par Pierre Ozer, chercheur au département des sciences et gestion de l’environnement de l’ULg, ce sont les véhicules des spectateurs du Grand Prix qui rejetteront le plus de CO2 : 6.975 tonnes. La presse et ses 500 journalistes relâcheront 629,4 tonnes de CO2 et les équipes techniques 501 tonnes. La course de F1 proprement dite ne rejettera « que » 54,5 tonnes. Au total, 8.500 tonnes de CO2 seront relâchées dans l’atmosphère dimanche prochain.


Francorchamps : un retour en grâce

Le Grand Prix de Belgique, ce week-end, marque la fin d'une longue saga. Et jusqu'ici, tout va bien, semble-t-il.

Le contrat, signé le 11 octobre 2006 par Jean-Claude Marcourt, ministre wallon de l'Economie, et Bernie Ecclestone, patron de la FOM (Formula One Management) stipule que le GP sera organisé par Spa GP, société capitalisée par la Région wallonne à hauteur de 6 millions d'euros. Il impose aussi l'allongement de la ligne droite de départ (pour placer les 22 bolides au départ dans l'axe de la piste), un nouveau dessin pour la chicane, l'élargissement de zones de dégagement, la modernisation des stands et de la tribune qui leur fait face. Les travaux de piste sont dictés par la Fédération internationale d'automobilisme et ceux dits « d'infrastructures » (pour un meilleur accueil des VIP) par la FOM. Si les conditions ne sont pas remplies, il n'y aura plus de GP à Francorchamps, ou alors il sera organisé par Ecclestone. Dans les deux cas, la Région lui paie un dédit de 18 millions d'euros.

2. Toutes les conditions sont-elles remplies ?

Côté piste, les modifications ont reçu l'aval des pilotes lors des tests de juillet. Seul hic, l'entrée de la pitlane (la voie devant les stands) jugée trop étroite ; mais Charlie Whiting, responsable de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), ayant homologué ce dessin, tout est resté en l'état. L'évacuation d'eau devant les stands en cas de fortes pluies – comme on en a vu lors des 24 Heures – a été revue via un système de drainage. Le « paquebot » répond aux diktats d'Ecclestone, malgré quelques soucis de finition (cuisines mal aérées, portes étroites, obstacles pour les chariots ). En voici le détail. Au rez-de-chaussée, 42 stands de 135 m2, accès par l'arrière pour les semi-remorques devant se parquer (après quelques manœuvres) dans le nouveau paddock, sanitaires pour les teams. Au 1er, bureaux, salles de réunion, salle de presse (sans vue directe sur la piste !), cabines TV et « hospitality unit ». Au 2e, pour la F1, restaurant (terrasse par beau temps), et le Paddock Club – espace réservé aux VIP et aux sociétés.
3. Combien ont coûté les travaux, et qui paie ?
Entre 20 et 25 millions d'euros », soutien Michel Daerden, ministre wallon du Budget.
Mais la globalité du retour de la Formule 1 à Francorchamps aurait coûté à la Région 40 millions d'euros, entre inscription de l'épreuve au calendrier du championnat du monde et réaménagement du circuit. La Région intervient pour un montant de 4,5 millions d'euros dans le capital de Spa Grand Prix, société dont Libert Froidmont est l'administrateur délégué, Etienne Davignon le président et André Maes le directeur. Les 4,5 millions ont été libérés par la Société de gestion et de participation (Sogepa), bras armé financier de la Région. L'intercommunale du circuit de Spa-Francorchamps (ISF) étant en grosses difficultés financières, la Région wallonne lui a prêté 25 millions d'euros, pour couvrir les travaux. Enfin, les années durant lesquelles serait organisé le GP, les communes de Malmedy et de Stavelot, obtiendront, ensemble, dans le cadre d'un bail emphytéotique, la somme de 200.000 euros, pour la mise à disposition de leurs terrains situés en bordure de circuit. Si les taxes (sur le spectacle) que perçoivent ces deux communes dépassent 400.000 euros, elles verseront le surplus à l'ISF.
4. Le Grand Prix 2007 sera-t-il rentable ?
A partir de quel moment peut-on considérer que le Grand Prix aura été rentable ? Les organisateurs estimaient qu'avec 60.000 tickets d'entrée vendus, il s'agirait d'un bon cru. Alléluia ! « Quelque 60.000 billets ont été vendus », justement. Un chiffre qui fera sourire les plus circonspects, ceux qui connaissent les « vrais chiffres » des dernières éditions, nettement moins favorables. En attendant, 60.000 billets, ce sera de toute façon trop court par rapport au seuil de rentabilité un moment énoncé : 68.000. Une provision de 4 millions d'euros aurait été prévue afin de compenser cette « perte attendue ». Cela dit, il ne faudrait pas que les ardoises s'accumulent par la suite. Comme celle de 1,8 million réclamée par le bureau d'architecture liégeois Audex qui dit s'être « fait voler un projet de création du nouveau bâtiment avant de se faire éjecter du dossier. »
Pour info, les billets les moins chers donnant accès au circuit pour le vendredi (essais libres), le samedi (essais officiels) et le dimanche (course) coûtent 120 euros. Les plus chers : 500 euros pour le week-end. Le billet le moins cher juste pour le dimanche revient, lui, à 100 euros.
5. Quelles sont les retombées économiques ?
Hôtels, restos, chambres d'hôtes et autres logements sont tous complets ce week-end dans la région spadoise et bien au-delà. En 2006, une très généreuse étude du Ciriec (ULg) attribuait aux activités du circuit 78 millions d'euros de retombées économiques par an, dont 19 millions pour la seule F1. Et un millier d'emplois. Une évaluation aussi difficilement contestable que vérifiable. Plus certain, par contre : la société d'Ecclestone sera désormais la principale bénéficiaire desdites retombées : la consommation est « captée » à l'intérieur du circuit. Côté emplois, malgré l'incertitude qui pèse sur le GP depuis plusieurs années, malgré l'annulation en 2006 et malgré des travaux qui ont monopolisé la piste de longs mois, on n'a pas enregistré de diminution d'emploi significative dans la région ces derniers temps.
6. De quelle oreille l'entendent les riverains ?
Les remarques que nous avions émises sont restées lettre morte, et les recommandations de l'étude de l'ULg n'ont pas été prises en compte. » Sourdine, association de 150 familles de riverains, ne s'oppose pas à l'existence d'un circuit – qu'ils connaissent, pour la plupart, depuis leur plus tendre enfance.
Mais ils contestent devant le Conseil d'État la latitude laissée par le ministre Antoine aux organisateurs de journées « incentive » d'utiliser des bolides dépassant les 83 décibels auxquels ils étaient autrefois limités. Or, aujourd'hui, le circuit, fermé à la circulation, permet de « tourner » plus de 210 fois par an
Les riverains s'étonnent encore qu'« on accorde d'abord le permis, on évalue les nuisances ensuite », puisque ces dernières seront établies sur la base de mesures prises durant les trois premières années d'exploitation.
7. Quid des prochaines éditions du GP de Belgique ?
A en croire Bernie Ecclestone lui-même, on ne doit plus se faire de mouron pour l'avenir du GP de Belgique même si l'homme d'affaires britannique a confirmé qu'une discussion entre les différentes parties concernées devrait encore avoir lieu dans la foulée de cette édition, probablement avant la fin septembre.
Trois scénarios ont d'ores et déjà été établis. 1. Spa Grand Prix poursuit sur sa lancée et organise les prochains GP de Belgique. Probablement avec André Maes aux manettes. A priori, et même sans connaître le résultat 2007, il s'agit du scénario le plus vraisemblable. 2. Bernie Ecclestone reprend l'affaire en main. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il n'y aura plus aucun Belge pour l'organiser, mais c'est le Britannique qui dirigera les opérations. A priori, « Mister E » ne semble pas très excité par cette perspective. 3. Le GP de Belgique est rayé de la carte. Pour longtemps. « Mais, cette perspective-là au moins, je crois pouvoir déjà l'écarter avec certitude, » affirme Libert Froidmont.

MAJ11/09/2007
150 places pour Francorchamps

Le gouvernement wallon a prévu de recevoir des hôtes de marque et politiques

L'organisateur du GP de Belgique de F1 à Spa-Francorchamps a décidé de mettre en vente des billets spécifiques pour les essais. Le prix de ces billets en zone bronze sera de 40€ pour le vendredi et 60€ pour le samedi. D'autre part, il sera possible de suivre ces essais de la tribune Gold 1 située en face des stands de F1 : 100 € pour le vendredi et 150€ pour le samedi.

Du côté du gouvernement wallon, des places ont été prévues depuis longtemps. En effet, 100 places avaient été négociées dans un premier temps auxquels 50 sont venus s'ajouter devant le nombre d'invités potentiels. Ce sont donc 150 personnes des forces vives de Wallonie, Belgique et d'ailleurs... qui verront le GP. Le chiffre de 200 places a été évoqué. "Cela ne correspond pas à a réalité. Nous avons 150 places que nous avons voulu utiliser au mieux pour la Région wallonne. Nul ne peut ignorer que c'est le moment le plus médiatisé pour la Wallonie. Ce n'est pas une manifestation du seul gouvernement. Nous attendons des responsables de nombreuses grandes entreprises et des hommes politiques de tous les partis", note Jean-Claude Marcourt, ministre wallon de l'Économie.

Des entreprises japonaises
Le coût de ces places pourrait poser question. "Vu le nombre, nous avons pu avoir des prix très raisonnables." Quatre à cinq fois moins chers que le marché, nous dit-on. Pour des places, sans réductions, qui peuvent facilement arriver à plus de 1.400€.
Le gouvernement n'est pas le seul acteur wallon à Spa. L'AWEX, agence à l'exportation, a invité 32 entreprises : 36 places réparties à des sociétés actives dans le domaine de l'automobile et qui espèrent conclure des contrats avec des contacts étrangers. Des Japonais, des Anglais et des Russes ont prévu de venir.

MAJ/10/09/07

F1 : Francorchamps nouveau ne rassure qu'à moitié

Les organisateurs sont optimistes, mais l'ouvrage souffre de malfaçons. Des surcoûts sont prévisibles. L'Horeca et les commerçants, eux, se réjouissent du retour du GP de F1.


Enquête
A moins de deux semaines du Grand Prix de F1 à Francorchamps qui aura lieu le week-end du 14-16 septembre, les travaux de mise en conformité du site sont loin d'être finis. Ceux-ci auraient dû être achevés au moins deux semaines à l'avance avant la compétition qui effectue son retour sur le circuit wallon après une interruption en 2006. Le gros oeuvre est terminé, mais, selon nos informations, l'organisateur de l'événement (la société Spa Grand Prix) qui aurait dû réceptionner le nouvel ouvrage le 2 septembre n'a toujours pas encore pris totalement possession des lieux jeudi 6 septembre. Conséquences : l'installation des télévisions à écran plat, des tribunes et d'autres choses encore a pris du retard. Mardi, dans les bureaux de la société, installés sur le site, il y a comme une atmosphère de colère mélangée à une sorte d'inquiétude dans les rangs. "Nous ferons tout pour respecter les promesses faites, mais ce n'est pas facile. Heureusement, j'ai des amis à Londres qui vont m'aider à réussir le Grand Prix 2007" , nous a expliqué André Maes, directeur général de la société Spa Grand Prix, organisatrice de l'édition 2007.
Mais outre les problèmes liés au retard, un mal plus profond risque de handicaper l'avenir des nouvelles infrastructures. Car les travaux n'auraient pas bénéficié de tous les soins nécessaires. Le nouveau bâtiment VIP, érigé au milieu du circuit, juste au niveau de la grille de départ et d'arrivée, serait même baptisé Titanic en raison des imperfections. "A l'intérieur du bâtiment, c'est la catastrophe. Dans les cuisines, il n'y a pas de hotte, ni d'aération, même pas de frigo. Les entrepreneurs n'ont même pas prévu de monte-charge, résultat : lors des 1000 km de Spa (16-19 août) sur le circuit, l'intendance a dû utiliser les ascenseurs, qui surchargés, tombent en panne. Il y a des infiltrations partout et il pleut au niveau -2", nous a confié un observateur, proche des organisateurs. La grande baie vitrée offrant une belle vue sur la chicane aurait déjà explosé, "parce que le bâtiment bouge". Au niveau des sanitaires dans le stand Formule 1 réservé aux pilotes et autres privilégiés de la grande compétition du sport automobile, si les toilettes sont raccordées, les douches ne l'étaient pas.
Surcoût
D'autres malfaçons sont également à déplorer sur le bâtiment autour duquel s'activaient encore des ouvriers mardi, alors que les travaux auraient dû être terminés depuis deux semaines au minimum. "Lors des 1000 km de Spa, les organisateurs se sont rendus compte que l'air conditionné ne marchait pas. Ils ont essayé de contacter la société qui a réalisé les travaux, mais en vain. Finalement, ils ont été informés que la société était tombée en faillite. Ils ont donc été obligés de se rabattre sur l'entreprise qui est arrivée en deuxième position dans le classement des sociétés ayant participé à l'appel d'offres pour réparer les dégâts", nous dit encore une autre source qui, tout comme la première, a souhaité garder l'anonymat.
D'après un autre observateur, toutes ces malfaçons risquent d'entraîner des surcoûts qui viendront alourdir une ardoise déjà salée (soit 46 millions d'euros notamment pour les travaux et la subvention accordée à la société de promotion/SPCSF). "Ce n'est pas comique, c'est lamentable. Ça fait trois mois que l'atelier mécanique s'active sur des travaux (ferronnerie, etc.) qui auraient dû être faits par les entrepreneurs. Le Grand Prix 2007 aura bien lieu, mais les gestionnaires du site auront bien du mal à le rentabiliser dans l'avenir, en raison notamment des surcoûts qui vont les obliger à fixer des prix de location élevés et des malfaçons", déplore un autre observateur.
Etienne Davignon, président de la société organisatrice de l'édition 2007 du GP de F1, se veut optimiste et tente d'expliquer les complications qui entourent la finition du chantier. "Il y a plusieurs équipes qui travaillent sur le chantier et souvent dans ces cas, on rencontre ce genre de situations. Elles ont aussi tendance à se renvoyer la balle et à dire que c'est la faute de l'autre. Certaines essaient même d'ouvrir le parapluie pour se protéger avant même que la pluie ne tombe. Mais les travaux seront finis à temps, on a jusqu'au vendredi en 8 pour être prêt", dit-il.
Malgré les malfaçons, les organisateurs se veulent rassurants et entendent réussir l'organisation du GP de F1 à Francorchamps. Du côté des acteurs économiques de la région (Stavelot, Malmedy, Spa), le retour de l'événement phare du sport automobile sur les terres wallonnes redonne du sourire. Et on retrouve de belles perspectives. "C'est un atout indiscutable pour la région, mais aussi pour toute la Belgique. Les travaux de rénovation étaient nécessaires pour permettre au circuit de retrouver une renommée internationale. Il est plus beau aujourd'hui qu'avant et cela rend la région plus attractive", dit Cathy Vander Eecken, directrice générale du Radisson SAS Palace hôtel sur la place royale à Spa. Les 120 chambres de l'établissement sont déjà réservées pour cinq nuits. "Le Balmoral aussi est plein et le Park Inn à Liège-Bierset aussi. Nous avons même envoyé des clients au Radisson à Hasselt. Nous avons déjà des réservations pour l'édition 2008 du GP", sourit-elle. Son témoignage confirme que les retombées de le l'événement débordent sur d'autres contrées. C'est également la joie retrouvée pour les restaurateurs de la Ville d'eau. "Le retour de la F1 entraînera une augmentation sensible de notre chiffre d'affaires", dit l'un d'entre eux. "Nous avons aussi des clients lors des autres manifestations sur le circuit (incentives, courses diverses, etc.), mais ce n'est pas la même chose, ni pour le même prix avec la F1", renchérit un autre patron d'hôtel.
Dans la localité même de Francorchamps, on est plus qu'heureux. "Sans le Grand Prix de F1, le circuit ne vaudra pas grand-chose. C'est grâce à lui que l'infrastructure est occupée par d'autres manifestations pendant le reste de l'année", dit Jacques Landuyt, patron de l'hôtel-restaurant-taverne "le Relais de Pommard". Son établissement n'est pas loin de l'entrée principal du circuit et il affiche déjà complet durant les trois jours de l'édition 2007 et pour 2008.
En ce mardi du 4 septembre, il s'active déjà à l'installation de la terrasse qui prolonge le restaurant. Mais une ombre au tableau vient temporiser son enthousiasme. "Le projet de construction d'un hôtel de 200 chambres sur le circuit n'augure rien de bon pour les établissements de la région. Les gens vont se précipiter pour aller là et nous n'aurons que des miettes", craint-il.
Véronique et son mari Didier, un couple de vignerons indépendants de Bordeaux, viennent d'ouvrir un bar à vins à l'ombre du circuit. "Cela fait seulement deux mois qu'on a ouvert, mais on voit déjà que le circuit attire du monde, des Allemands, des Hollandais, etc. C'est pour cette raison qu'on a voulu se placer à côté du circuit", explique-t-elle, avec un verbe teinté de chaleur et d'accent du sud.
Le syndicat d'initiative de Francorchamps salue également le retour de l'événement. Car "beaucoup de commerçants réalisent une grande partie de leur chiffre d'affaires lors du Grand Prix. Certains en profitent pour augmenter le prix à ce moment-là", dit Guy Parmentier, le président. Il déplore la pléthore d'institutions qui gèrent le circuit et regrette un manque de communication entre celles-ci et les organisations locales.
Des observateurs estiment que les prix des places sont trop élevés (entre 90 et plus de 500 €) et qu'il faudrait améliorer certaines choses au niveau de l'accueil du public.
Porte-parole du collectif de sauvegarde du circuit, une association qui regroupe des indépendants, des acteurs de l'Horeca et des associations concernées par les retombées du circuit, Régis Coeckelbergs veut tourner le dos à la polémique et s'en tenir aux bienfaits du circuit. "D'abord, les travaux ont enchanté les autres pilotes qui partagent le circuit avec ceux de la F1 et la rénovation ne peut qu'être bénéfique pour la région. Le rayonnement de la F1 attire un nouveau public (Egypte, Estonie, Pologne, Russie, USA, etc.) et ça se voit dans les réservations. Tout le monde s'accorde à dire que, grâce au GP, le chiffre d'affaires du secteur Horeca va croître de 15 à 25 pc", fait-il remarquer. Propriétaire et gérant de l'hôtel "Relais du Crouly" , il vient d'ailleurs d'investir 300000 € dans l'extension de l'établissement (nouvelles chambres, etc.), "preuve qu'on a retrouvé le GP de F1 pour plusieurs années".

Francorchamps a déjà des ratés

Le chantier est non seulement en retard, mais il est entaché des malfaçons. Un constat d'huissier a même été dressé et la Région wallonne est prévenue. Mais les organisateurs sont optimistes et disent avoir déjà vendu près de 58 000 tickets.

Une semaine avant le Grand Prix de F1 à Spa-Francorchamps, c'est pratiquement la panique dans les rangs des organisateurs de l'événement qui opère son retour cette année après l'interruption de 2006. Et ce malgré l'apparente assurance donnée par certains et autres cris de victoire que d'autres semblent pousser. La colère se mêle à la tension. Les entrepreneurs n'auraient pas rempli leur part d'obligations. "Le chantier accuse un retard incommensurable et plusieurs malfaçons sont à déplorer. Un constat d'huissier a même été dressé et les autorités sont prévenues. On a fait sonner l'artillerie pour qu'ils finissent bien les travaux, même s'ils doivent travailler de nuit", nous a confié une source proche du dossier. S'il n'y avait pas eu le Grand Prix de Monza, les bolides et les écuries auraient débarqué ce week-end des 8-9 septembre à Francorchamps, toujours en travaux. Le constat d'huissier préfigure des pénalités à charge des entrepreneurs.

Le ministre wallon du Budget, Michel Daerden (PS), grand défenseur de l'ouvrage et des investissements consentis par les autorités régionales, serait mis au courant de la situation. D'après sa porte-parole, citant le chef de cabinet du ministre Daerden, "à part quelques travaux de parachèvement, il n'y a rien qui peut empêcher l'organisation du GP". "On se demande ce que fait l'ISF, l'intercommunale patrimoniale du circuit présidée par Jean-Marie Happart", fustige pourtant un observateur.

Vingt étudiants engagés

En ce qui concerne les malfaçons, on déplore des infiltrations et les cuisines sont dépourvues notamment de hottes et de conduits d'aération (lire notre dossier dans "La Libre Entreprise").

Sur le chantier, se côtoient diverses nationalités (Allemands, Suisses, ouvriers slovaques ou lituaniens). Dans les bureaux de la société Spa Grand Prix, organisatrice de l'édition 2007, la tension règne. Depuis juillet, elle a engagé une vingtaine d'étudiants pour s'occuper de diverses tâches (vente de tickets, accueil téléphonique, etc.). D'après André Maes, le directeur général de Spa Grand Prix, entre 55 000 et 58 000 tickets sont déjà vendus à ce jour. Mais "il me manque entre 5 000 et 8 000 places pour atteindre l'équilibre. A une semaine de l'événement, nous ne pouvons plus vendre les billets sur Internet, mais un guichet est installé sur le site pour ceux qui désirent encore acheter le précieux sésame", précise-t-il.

Ecclestone n'est pas preneur

Mais il se veut confiant, car des contrats de promotion sont signés tous azimuts et des concours sont organisés pour écouler le maximum de tickets. "Le fait que le championnat ne soit pas définitivement joué plaide en notre faveur", dit Etienne Davignon, le président de Spa Grand Prix. Tous les hôtels de la région sont pleins et les réservations débordent sur Liège et Hasselt.

Après l'édition 2007, la Région wallonne devrait statuer sur la poursuite de l'aventure : soit elle reprend l'organisation à son compte, soit elle laisse Spa Grand Prix poursuivre ou Bernie Ecclestone pourrait s'installer au volant. "M. Ecclestone ne souhaite pas reprendre l'organisation, il préfère se consacrer à la promotion de la F1 au niveau mondial. Il ne dispose plus des moyens comme avant pour ce métier", nous dit un de ses proches collaborateurs en Belgique.



A une semaine du retour de la Formule 1 dans les Ardennes belges, les travaux ne sont pas tout à fait terminés. Une semaine avant le Grand Prix de F1, les travaux de rénovation du circuit F1 de Francorchamps sont loin d'être totalement finis et outre le retard, on dénombre des malfaçons, indique samedi La Libre Belgique qui précise qu'un constat d'huissier aurait été dressé.

"Le chantier accuse un retard incommensurable et plusieurs malfaçons sont à déplorer. Un constat d'huissier a même été dressé et les autorités sont prévenues", a confié au quotidien une source proche du dossier. Le constat d'huissier préfigue des pénalités à charge des entrepreneurs. Des malfaçons, comme des infiltrations et des cuisines dépourvues de hottes et de conduits d'aération, ont aussi été constatées sur le chantier.

Du côté du ministre wallon du Budget, Michel Daerden, on affirme, selon La Libre, qu'"à part quelques travaux de parachèvement, il n'y a rien qui peut empêcher l'organisation du GP". "On se demande ce que fait ISF, l'intercommunale patrimoniale du circuit présidée par Jean-Marie Happart", fustige pourtant un observateur, rapporte encore le quotidien. (belga)

10 janvier 2007

Les gouverneurs prêtent serment

MAJ 8 jan 2007

Cérémonie protocolaire ce lundi matin au siège du gouvernement wallon à Namur.
Les nouveaux gouverneurs des provinces de Namur et du Brabant wallon ont prêté serment dans les mains du ministre-président Elio Di Rupo.


La socialiste Marie-José Laloy a pris officiellement les rennes de la province du Brabant wallon, le libéral Denis Mathen celles de la province de Namur. Une double désignation qui met un terme à un long feuilleton qui aura duré un an et demi.

Dans les prochaines semaines, le gouvernement se penchera sur le projet de statut du gouverneur. En octobre 2004, le ministre wallon des Affaires intérieures, Philippe Courard, a préparé une "pièce à casser" qu'il a soumise à la consultation de diverses instances et qui est actuellement examinée par l'Association des provinces wallonnes.

Le projet met l'accent sur les missions déléguées qu'exercent les gouverneurs pour le compte du gouvernement wallon. Le parcours suivi par le projet s'est avéré assez long mais l'une de ses dispositions a posé problème à l'approche des élections communales. Elle visait l'impossibilité pour un ancien gouverneur de se présenter à ce scrutin dans les deux ans qui suivaient sa sortie de charge.