On ne change pas une équipe qui perd !
Christiane Vienne échappe au chômage
Christiane Vienne, issue du Mouvement ouvrier chrétien, décroche l'unique siège de sénateur coopté qui revient au parti socialiste. C'est la décision qu'a prise Elio Di Rupo, et qu'il a fait adopter, à plus de 80 % des voix, par le bureau de son parti.
D'autres noms de candidats non élus avaient circulé : José Damilot, ancien patron des métallos FGTB, François Martou, l'ex-président du MOC, Henri Simons, transfuge d'Écolo. Trois autres symboles d'ouverture. On citait aussi le sénateur sortant Jean-Marie Happart. Celui-ci aurait reçu, comme lot de consolation, l'assurance de continuer à piloter l'intercommunale de Francorchamps.
Christiane Vienne, 56 ans, mère de neuf enfants, était la secrétaire fédérale du MOC pour le Hainaut occidental (elle a aussi été conseillère communale Écolo) lorsqu'Elio Di Rupo l'avait choisie pour prouver que son parti n'exclut plus les chrétiens. Après un an au Sénat, elle fut nommée ministre des Affaires sociales et de la Santé dans le gouvernement wallon. Elle a exercé la tutelle sur l'Agence wallonne des personnes handicapées (AWIPH) dont l'administrateur général, Georges Rovillard, a été inculpé. Sa gestion chaotique de ce scandale lui a ôté toute chance de conserver son poste lors des remaniements qui s'annoncent « dans les prochains jours ou les prochaines semaines ». Pas rancunier, Di Rupo n'a pas voulu l'expédier au chômage. Il n'a proposé au vote que son seul nom, pour s'assurer que Christiane Vienne reste dans l'équipe rouge
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire