Opération Trash
Il n'y a bien sûr pas qu'à Bruxelles et Ixelles que les incivilités sont punies. A Schaerbeek aussi. Vendredi soir, la traditionnelle opération Trash a eu lieu sur le territoire de la zone Nord.
Au total, pas moins de 29 personnes ont été verbalisées au cours de cette opération s'étalant de 18 h à minuit. 15 pour avoir uriné sur la voie publique (75 € !). Trois pour avoir jeté des déchets sur les trottoirs schaerbeekois (75 €). Dix amendes administratives ont également été distribuées pour des déjections canines (75 €). Eh non, Médor n'a pas le droit de se laisser aller à ses besoins pressants en publique. Et enfin, une personne s'est vue recevoir une amende pour avoir jeté ses déchets domestiques dans une corbeille publique (130 €).
Chasse aux "pipis, cacas..."
Spectaculaire augmentation du nombre d'amendes dressées pour i ncivilités au premier semestre 2007 !
BRUXELLES La zone de police Bruxelles Capitale -Ixelles avait lancé l'alerte, début de l'année dernière, et la traque aux incivilités a effectivement porté ses fruits. Chiffres à l'appui, le porte-parole de la zone, Christian De Coninck, nous prouve que la zone sévit depuis la mise en place de la nouvelle procédure qui veut que les actes inciviques, comme uriner sur la voie publique, ne soient plus transmis au parquet mais sanctionnés par des amendes administratives.
Sur les six premiers mois de cette année, soit jusqu'au 30 juin 2007, 161 personnes ont ainsi été verbalisées pour avoir craché, uriné, déféqué ou jeté des mégots de cigarette sur la voie publique. C'est presque le double de l'année dernière (246 verbalisations) ! Et un besoin de pipi urgent ou autre peut coûter jusque 250 euros ! Cela fait un peu cher le besoin pressant.
Autre augmentation spectaculaire : le nombre de personnes verbalisées pour les déjections sur la voie publique de leur animal de compagnie. Pas moins de 139 amendes administratives ont été distribuées ces six premiers mois de l'année contre 22 seulement en 2006.
Autre incivilité également punissable d'une amende pouvant grimper jusqu'à 250 euros : le tapage nocturne. Ici aussi, le nombre d'amendes dressées en 2007 a quasi déjà dépassé celles de l'année dernière : 57 verbalisations au 30 juin dernier, contre 61 tout au long de l'année 2006.
Enfin, pour ce qui est des nuisances dans les établissements de débits de boissons, 113 verbalisations ont été dressées cette année, contre 169 en 2006.
Une augmentation nette qui ne signifie pas pour autant que les Bruxellois et Ixellois commettent davantage d'incivilités mais tout simplement que la police ne les laisse désormais plus passer. "Avant, on devait envoyer les dossiers au parquet. Depuis l'année dernière, ce n'est plus le cas. Le fait de contrôler davantage est une manière pour les policiers de contribuer à la propreté de la ville", commente Christian De Coninck.
Et s'il est donc interdit d'uriner sur la voie publique, n'oubliez pas qu'y vomir est également punissable.
De même que le fait de coller des autocollants, patiner sur des étangs gelés, enfermer des animaux dans un véhicule, jeter ses déchets par terre,...
Un commissariat infesté
Des puces, des cafards, des psoques et des rats jusque dans les vestiaires...
SAINT-JOSSE Selon nos infos, des rats de fort belle constitution ont été aperçus lundi matin dans les vestiaires du commissariat de la rue de Bériot, à Saint-Josse; des congénères avaient été vus le week-end dans la cour intérieure dudit commissariat. La semaine précédente, des policiers se plaignaient d'irritations et démangeaisons diverses : certains se gRATtaient la peau jusqu'à sang.
Vue l'urgence de la situation, une société spécialisée dans la destruction des nuisibles et parasites s'est déplacée l'après-midi même, raconte le patron de Parasit Clean , spécialisée depuis trente ans dans la désinfection. Pour M. Daniel Meert, ce commissariat situé dans de vieux bâtiments ne serait pas seulement infesté de rats et de cafards.
Les symptômes caractéristiques présentés par des policiers (on distingue ceux qui se grattent l'avant-bras de ceux qui se grattent les chevilles, NdlR) portent à craindre que le commissariat ne serait aussi infesté de psoques et de puces. Bref, chacun peut comprendre la grogne du personnel : de l'ordre de 139 policiers travaillent rue de Bériot. Curieusement, rien n'est signalé à l'hôtel de ville, qui pourtant appartient au même bâtiment que le commissariat. Les derniers rats, deux très jolis spécimens, ont été aperçus, la nuit de dimanche à lundi, dans le vestiaire des hommes, au rez-de-chaussée. Les collègues féminines, dont les vestiaires se trouvent dans le même corridor, n'ont par contre pas encore eu le plaisir d'apercevoir ces charmantes bestioles à queue annelée. Et les rats ne grimpent jusqu'à présent pas à l'étage.
Parasit Clean espère venir à bout des rongeurs en répandant des produits anticoagulants toxiques.
Au final, c'est plus grave s'agissant des nuisibles, puces et psoques. Depuis début juillet, des policiers se plaignent de piqûres et morsures aux bras et dans le bas des jambes.
C'est l'indice, selon M. Meert, de la présence certaine d'insectes parasites. Les puces (en fait, puces de chat), sautent jusqu'à 33 cm, occasionnant des piqûres localisées dans le bas des jambes. Bonne nouvelle : le phénomène est saisonnier et devrait disparaître vers septembre : à la rentrée, il ne sera probablement plus qu'un mauvais souvenir.
S'agissant des psocoptères (ou puces de papier ), en revanche, qui mordillent les avant-bras, la solution serait de traiter à fond tout le vieux papier stocké dans ce commissariat : rue de Bériot, devoir travailler dans de telles conditions ne fait vraiment plus rire personne.
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