La Sécu se porte comme un charme
La sécurité sociale apparaît en pleine forme. Elle devrait afficher un surplus budgétaire de 621 millions cette année et de 268 millions l'année prochaine. Ce sont des chiffres officiels, ils ont été approuvés par le comité de gestion de la sécurité sociale.
Pour Rudy Demotte, le ministre des Affaires sociales, c'est un peu la cerise sur le gâteau. Quand il a repris le département en 2004 la Sécu était en déficit de 200 millions. Rudy Demotte explique ses recettes : « Nous avons d'abord fait en sorte que les dépenses ne dérapent plus. Donc, il y a le mécanisme de correction automatique dans nos budgets. Il y a de nouvelles recettes pour lesquelles je me suis battu pour éviter surtout que la charge du financement de la sécurité sociale ne pèse que sur les travailleurs et puis toutes ces mesures, je le rappelle aussi avaient pour but de combler un gros déficit qui existait en sécu et qui menaçait les petites gens : chômeurs, pensionnés, invalides, mais également ceux qui travaillent parce que quand on doit combler un trou et bien on demande d'avantage d'argent à ceux qui travaillent ».
Alors les nouvelles c'est le financement alternatif de la sécurité sociale ?
« Pas seulement. Il y a effectivement des mesures qui ont été prises pour financer autrement la sécurité sociale. Par exemple, pas seulement peser sur le travail, mais aussi de faire en sorte que le capital contribue. On a pris plusieurs centaines de millions d'euros dans les moyens financiers mobiliers, on a aussi pris des mesures sur des contournements des cotisations sociales. Par exemple, des gens donnaient des voitures de société pour ne pas payer de salaire, et bien on a fait payer des cotisations là-dessus. Et c'est comme ça qu'on arrive à l'équilibre ».
En même temps la croissance économique vous a été favorable pendant toutes ces années ?
« Oui, mais attention, ne jouez pas au chat qui se mord la queue, parce que si la croissance économique était favorable c'est aussi parce que j'ai pris des mesures qui ont permis de relancer l'emploi dans des secteurs qui en avaient fortement besoin : les plus jeunes, les bas revenus. Et l'effet retour a effectivement financé la sécurité sociale ».
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