16 janvier 2007

Lancement de la campagne électorale

Di Rupo accepterait la scission de BHV pour une Rhode-St-Genèse bruxelloise

Le président du PS et ministre-président wallon Elio Di Rupo n'exclut pas que l'après-élection débouche sur une grave crise du système belge, indique-t-il dans une interview au magazine flamand Dag Allemaal à paraître demain-mardi.Dans cet entretien, Elio Di Rupo indique notamment que la frontière linguistique établie en 1963 ne revêt aucun caractère légitime historique. Si les Flamands veulent la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde, alors les Francophones exigeront le rattachement de Rhode St-Genèse à la Région bruxelloise, rappelle-t-il.Selon Elio Di Rupo, la frontière linguistique n'est que la conséquence d'un compromis politique. Annoncer la scission de B-H-V, précise-t-il, "signifierait la volonté au nord de toucher à cette frontière linguistique et donc, pour nous, la commune de Rhode-St-Genèse à la périphérie, devrait être intégrée à la Région bruxelloise. Ainsi, le problème serait immédiatement résolu: BHV est scindé et enfin, il y aurait un lien entre les 90% de Francophones de Bruxelles et les Wallons via Rhode-St-Genèse. Et la minorité flamande de Bruxelles continuerait à bénéficier des mêmes garanties dont elle bénéficie aujourd'hui".Interrogé sur l'improbabilité de voir ce scénario accepté par un parti flamand, Elio Di Rupo rétorque: "Pourquoi pas? On entend toujours dire que nous répondons inlassablement "non" à tout. Mais dès que nous proposons une solution intelligente à un problème historique, alors les partis flamands disent "Non, jamais!"". (belga)

Di Rupo n'exclut pas une crise profonde du système belge

Le président du PS et ministre-président wallon Elio Di Rupo n'exclut pas que l'après-élection débouche sur une grave crise du système belge, indique-t-il dans une interview au magazine flamand Dag Allemaal à paraître mardi. Dans cette interview, Elio Di Rupo indique notamment que la frontière linguistique établie en 1963 ne revêt aucun caractère légitime historique.

"Frontière linguistique n'est qu'un compromis"
Si les Flamands veulent la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde, alors les Francophones exigeront le rattachement de Rhode-St-Genèse à la Région bruxelloise, rappelle-t-il. Selon Elio Di Rupo, la frontière linguistique n'est que la conséquence d'un compromis politique. Annoncer la scission de B-H-V "signifierait la volonté au nord de toucher à cette frontière linguistique et donc, pour nous, la commune de Rhode-St-Genèse à la périphérie, devrait être intégrée à la Région bruxelloise.




Ainsi, le problème serait immédiatement résolu: BHV est scindé et enfin, il y aurait un lien entre les 90% de Francophones de Bruxelles et les Wallons via Rhode-St-Genèse. Et la minorité flamande de Bruxelles continuerait à bénéficier des mêmes garanties dont elle bénéficie aujourd'hui". Interrogé sur l'improbabilité de voir ce scénario accepté par un parti flamand, Elio Di Rupo rétorque: "Pourquoi pas? On entend toujours dire que nous répondons inlassablement 'non' à tout. Mais dès que nous proposons une solution intelligente à un problème historique, alors les partis flamands disent 'Non, jamais!'". (belga)
EN SAVOIR PLUS: Leterme souhaite une grande réforme de l'Etat pour 20 ans

Ceci n’est pas une fiction

Dans le plus grand des secrets, nos décideurs trament depuis de longs mois un grand remaniement de l’échiquier politique du pays. Pan a pu s’en procurer le détail. Surprises en vue.

Histoire de prendre de court tous ceux qui croient naïvement que le big bang interviendra après les proches élections législatives, les éminences grises du pays ont concocté un plan d’attributions plutôt surprenant. Détails.
Et le Premier ministre est…
L’incertitude en devenait insupportable, mais c’est désormais chose faite : le plan de restructuration du 16, et le remplacement de Guy Verhofstadt sont résolus. Le vieux croûton ne sera pas remplacé, comme il a souvent été pronostiqué, par Yves Leterme, Johan Vande Lanotte, Elio Di Rupo, Reynders, Demotte, ou encore par Verhofstadt lui-même ; mais bien par… Jean-Marie Dedecker. Les auteurs du plan espérant par là appliquer la recette que lui-même veut appliquer au Vlaams belang : se mouiller au pouvoir, pour mieux en faire apparaître les carences. En contrepartie, les francophones obtiennent la régionalisation des 5 km de la Chaussée de Waterloo, reliant Bruxelles et la Wallonie, et situés en territoire flamand. Mais les panneaux, les trottoirs et tout ce qui entoure la chaussée restent sous tutelle du gouvernement flamand.
A l’Intérieur, rupture en vue : c’est la star intersidérale Michel Daerden qui devrait succéder à Patrick Dewael. Le Liégeois a annoncé sa première priorité : rehausser le niveau toléré d’alcoolémie de 0,8 à 9 grammes par litre – un beau chiffre de progression, 9 –, et ce, grâce à de « beaux grands accords » avec les Flamands, qui obtiennent en échange la régionalisation des panneaux indicateurs des water-closed en territoire occupé de Bruxelles. En prime, le sigle « WC » sera supprimé, les Bekende vlamingen (BV) ayant estimé qu’il s’agissait de publicité abusive pour les « Wallons connus ».
Enfin, pour terminer avec les glissements de postes cruciaux, on retiendra les nominations de Didier Reynders à l’Altermondialisme, de José Happart au Transports aériens, et d’Olivier Chastel à la présidence de l’Association des Pyromanes Reconvertis. André Flahaut se voit rétrograder à l’Urbanisme de la région, en tant qu’analyste en glissement de terrain.
Exit Di Rupo ?
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Malgré une nomination à vie à la présidence de l’OMC et de ses diverses succursales (dont l’Office international des privatisations), outre ses mandats chez Dexia, VW, Inbev, Suez, Mittal Steel et on en passe et des meilleures, Elio Di Rupo a enfin pu quitter son poste de Ministre-président. Ce dernier est confié à une vieille routarde de la politique qui a pu démontrer à l’envi ses compétences ministérielles : Christiane Vienne. Dans la foulée, elle viserait actuellement la présidence du PS, le mayorat de Mons et la vice-présidence de l’Internationale socialiste. Mais François Martou s’y verrait bien aussi. A suivre.
André Antoine obtient le portefeuille des Vieux tracteurs et la tutelle des Eoliennes, dont on inaugurera prochainement la 348ème en sol perwézien.
Pour son expérience en la matière, Georges Rovillard accède au poste de ministre du Tourisme, avec priorité à la mise sur pied de collaborations internationales, notamment avec le Cap Vert.
Joëlle Milquet obtient (enfin) le ministère de la Famille, de l’Humain, de la Société, de l’Homme et de la Femme et, last but not least, de l’Elévation du débat politique.
De son côté, Laurette Onkelinx, jamais avare d’un déménagement, maraude l’Intérieur wallon à son coreligionnaire Philippe Courard (celui-ci valsant leader de l’opposition à Charleroi), et a déjà prévu de remanier le code électoral en vue des prochaines communales, lors desquelles elle se présentera à… Namur !
Et la surprise du chef nous provient du… Palais royal. Le plan de survie de la Belgique prévoit de remplacer Albert II par son fils… Laurent ! Celui-ci s’est d’ores et déjà engagé à réduire sa liste civile à peau de chagrin. « J’ai d’autres sources de financement », a-t-il assuré à la presse. On lui fait confiance.
Et belle année fictionnelle !



Le PS lance ses "chantiers de demain"
Lancement de la campagne électorale du Parti Socialiste ce dimanche à Gembloux. Les socialistes ont profité de cette occasion pour lancer "les chantiers de demain"….


Après les ateliers du progrès, à quelques mois des législatives, le PS a lancé dimanche les chantiers de demain", une série d'ateliers au cours desquels les citoyens pourront exprimer leur avis sur les grands sujets de société.

Pour le PS, qui vient de vivre une année difficile vu le contexte des affaires, c’est sans doute aussi une manière de se ressourcer, de tourner ou en tout cas d’essayer de tourner cette page. Question enjeux et c’est significatif du moment, dimanche, le PS a énormément insisté sur la défense de l’environnement. De son côté Elio Di Rupo est de nouveau revenu sur sa nouvelle distinction entre progressistes et "régressistes". Ces régressistes qui pour le président du PS "ont une vision du monde assez simple, chacun pour soi et surtout la loi du plus fort.
Dans le travail qui est idéologique, c’est la destruction du modèle de protection sociale , la fin de notre système des soins de santé et surtout, la marchandisation de tous les services" et Elio Di Rupo de prendre notamment comme exemple, le VLD.

Enfin, en tout début de discours, Elio Di Rupo a annoncé qu’il serait candidat à sa succession à la présidence du PS en octobre prochain. Pas question donc pour lui à l’heure actuelle de céder les rênes de son parti.

Di Rupo pour un Premier francophone

dans cet article sur le site du Soir, des extraits sonores:
Un Premier ministre francophone
La monarchie
Michel Daerden
Charleroi


Le ministre-président wallon est le deuxième invité du Soir à l'aube des élections législatives. Il a plaidé pour un Premier francophone lors de sa visite dans notre rédaction. Vous pouvez lire son interview dans Le Soir de ce samedi. Voici quelques extraits sonores de l'entretien ainsi que la vidéo d'Elio Di Rupo.

Détendu et arborant son habituel nœud papillon, Elio Di Rupo a abordé différents thèmes de l'actualité. Le Montois a préféré relancer le débat sur la légitimité d'un Premier francophone plutôt que de répondre à la question de sa propre candidature comme Premier. Il n'y a aucune raison de limiter le débat du Premier ministre aux seuls partis flamands, dit Elio Di Rupo. Mais il ne s'agit pas de ma priorité, tempère-t-il.
Le président du PS entend défendre les intérêts francophones mais en prônant le dialogue avec les partenaires flamands. Je ne suis pas demandeur de réformes institutionnelles, je ne suis demandeur de rien, a répété Elio Di Rupo.

Une réforme de la monarchie a également été évoquée. Mais le ministre-président wallon ne veut pas de débat à chaud. La rencontre s'est terminée sur une joyeuse évocation de son ami Michel Daerden. Tout le monde lui reconnaît des qualités, a sereinement conclu Di Rupo.
Retrouvez l'intégralité de l'intervention d'Elio Di Rupo dans l'édition du Soir de ce samedi et dimanche 12 et 13 janvier.
Vous pouvez voir quelques extraits de l'interview en vidéo.
Reportage son et article: Claude de Decker
Reportage vidéo: Réalisation et images de Thomas Keukens, montage de Sébastien Chaveriat, journaliste Claude de Decker.


«Le statu quo ne signifie pas l’immobilisme»

Dans son discours, le président Elio Di Rupo a commencé par faire le bilan de la législature qui s’achève. Malgré les compromis qu’il a fallu faire avec le partenaire libéral, il a qualifié le bilan de remarquable, donnant «une grande dis’» aux ministres socialistes. Di Rupo a épinglé quatre des dix chantiers qui feront l’objet des ateliers qui lui semblent essentiels: l’avenir du pays, la santé de la planète, la sécurité d’existence et les services d’intérêt général. A propos de l’avenir de la Belgique, il s’est dit opposé à la «régionalisation idéologique» prônée par certains. «On parle de régionaliser ceci ou cela mais sans se demander ce que cela va rapporter aux gens, Flamands, Wallons et Bruxellois. Il n’est pas question pour nous de parler de quelque chose qui améliorera seulement le sort d’une partie de nos concitoyens», a indiqué Di Rupo. On parle maintenant de régionaliser la politique de l’emploi. «Si nous avons pu trouver une solution dans le cadre fédéral pour un sujet aussi important que les soins de santé, pourquoi ne serait-ce pas possible pour l’emploi? Nous sommes convaincus qu’on peut répondre au constat qu’il existe des différences dans le cadre fédéral», a-t-il dit ajoutant que le «statu quo institutionnel ne signifie pas l’immobilisme». En ce qui concerne le réchauffement du climat, Elio Di Rupo a souligné qu’il faut absolument travailler en synergie et trouver des groupes de solutions. Le PS mettra aussi sur la table des négociations pour la formation d’un futur gouvernement une action liant emploi et environnement à l’image de ce que fait l’Allemagne.

En rénovant 300.000 logements pour les rendre moins énergivores, ce pays ambitionne de créer 200.000 emplois, a souligné le ministre-Président wallon.
Le PS veut aussi poursuivre dans la voie empruntée par l’actuel gouvernement pour augmenter les revenus des citoyens pour assurer leur sécurité d’existence. A ce propos, le PS veut relancer le débat sur une liaison entre les diminutions de charges et la création effective d’emplois. En conclusion, Elio Di Rupo a insisté sur le fait que les francophones, y compris ceux de la périphérie, doivent continuer à se prendre en mains. «Nous sommes 4,3 millions et nous n’avons pas à rougir de ce que nous sommes. Je suis fier d’être Belge francophone. Il n’y a pas de raison pour que nous ne nous fassions pas entendre.»

Le PS lance "les chantiers de demain"

M. Di Rupo a épinglé quatre des dix chantiers qui feront l'objet des ateliers qui lui semble essentiels: l'avenir du pays, la santé de la planète, la sécurité d'existence et les services d'intérêt général.
BELGA
Elio Di Rupo sera candidat à sa succession à la présidence du PS en octobre prochain. Il l'a dit dimanche en commençant son discours de clôture du congrès que le PS a tenu à Gembloux pour lancer "les chantiers de demain", une série d'ateliers au cours desquels les citoyens pourront exprimer leur avis sur le grands sujets de société et ainsi influencer le programme du parti pour les prochaines élections législatives.
Dans son discours, le président Elio Di Rupo a réaffirmé la volonté de PS d'être le parti du 21ème siècle le plus proche des citoyens et ½uvrant pour le bien de tous.
"La ligne de conduite du PS est claire: c'est le respect de chacun et le progrès pour tous". En ce sens, le PS fait partie des progressistes, par opposition aux régressistes, a-t-il expliqué. M. Di Rupo a épinglé quatre des dix chantiers qui feront l'objet des ateliers qui lui semble essentiels: l'avenir du pays, la santé de la planète, la sécurité d'existence et les services d'intérêt général.
A propos de l'avenir de la Belgique, il est d'avis qu'on n'a pas exploité suffisamment le modèle fédéral belge.
Il a cité le cas des soins de santé que les partis flamands voulaient régionaliser à cause des transferts. Après quatre années de bonne gestion socialiste, la polémique est sans objet et les hommes flamands le reconnaissent eux-mêmes, a-t-il souligné.
On parle maintenant de régionaliser la politique de l'emploi. Pour Elio Di Rupo, il faut aborder ce problème de la même façon. "Nous sommes convaincus qu'on peut répondre aux constats qu'il existe des différences dans le cadre fédéral", a-t-il dit ajoutant que le "statu quo institutionnel ne signifie pas l'immobilisme".

«Nous signons le pacte de N.Hulot»
Quels sont les défis du CDH pour l’année qui vient?

«Le défi environnemental est capital. On voit bien que le réchauffement
climatique est en marche. Aujourd’hui, nous sommes fiers d’annoncer que nous
signons le pacte écologique de Nicolas Hulot. Bien entendu, il est Français.
C’est pourquoi le CDH a décidé de l’adapter à la réalité belge. Par ce pacte
«belgicisé», nous proposons notamment l’instauration d’une taxe carbone.
Celle-ci viserait les produits qui émettent du CO2. L’argent ainsi récolté
servirait à financer le soutien aux énergies renouvelables. Nous allons proposer
cette version adaptée aux autres partis, tant flamands que francophones.
Fédérons-nous derrière de vrais problèmes!»Un autre défi, c’est l’emploi. «Au
lieu de régionaliser l’emploi, ce qui est une mauvaise réponse à un vrai
problème, il est préférable de fédérer et de coordonner les différentes
politiques de notre pays. Le fédéral et les régions doivent travailler en
commun. Nous comptons changer en profondeur le statut du demandeur d’emploi.
Celui-ci aura un véritable contrat d’activité reconnu. Ceci lui donnerait des
droits et des devoirs. Le demandeur d’emploi serait payé, recevrait une aide
personnalisée, mais aurait une obligation de formation et de recherche active
d’emploi. C’est une vision beaucoup plus dynamique. C’est aussi un moyen de
démontrer au nord du pays qu’il y a une volonté de progresser et d’intégrer un
modèle scandinave. Nous ne voulons pas d’un assistanat pécuniaire mais bien d’un
politique active de remise à l’emploi, et ce au niveau fédéral.»
Comment jugez-vous l’action du gouvernement fédéral en place?«Juste avant les élections, je veux être constructive. Notre objectif est de venir avec un plan alternatif et de parler de l’avenir. Ceci dit, autant le gouvernement Verhofstadt 1 avait apporté un certain souffle, autant celui-ci est un échec. Il n’y a pas eu de vrais projets. Oui, on a parlé de logement, d’emploi, de compétitivité. Mais les grandes réformes annoncées n’ont pas eu l’ampleur escomptée. Oui, ils ont créé le pacte des générations, mais il n’était pas assez ambitieux. Ce gouvernement a surtout géré les affaires courantes. Il s’est par exemple contenté de vendre des bâtiments publics pour retrouver des liquidités. Le fédéral n’a rien fait en terme de nouvelle gouvernance publique alors que nous l’avons fait dans les régions, où nous sommes dans les majorités. C’est aussi une déception.» L’institutionnel viendra immanquablement sur la table. Quelle sera votre attitude?«Nous n’avons pas besoin d’institutionnel. Nous avons plutôt besoin de projets fédérateurs. Il faut que l’on se parle, que l’on travaille ensemble et il faut surtout intégrer le fédéral intelligemment. Nous n’avons pas besoin de grandes avancées en la matière. Peut-être l’un ou l’autre aménagement, certes, mais pas plus. Ceux qui le disent se trompent. Je pense que les citoyens n’ont pas envie de ce débat. Si le gouvernement fédéral avait osé, s’il avait bien fait son travail, je suis certaine que l’on parlerait moins des réformes institutionnelles. Il faut surtout de vrais projets collectifs. Je me place dans une stratégie francophone, non pas à l’encontre des flamands, mais avec une volonté de travailler en commun. Tous les partis tant au nord qu’au sud du pays adhèrent au projet européen. Serions-nous incapables de travailler aussi ensemble dans notre pays? Un peu de cohérence...»Vos relations avec le CD&V?«C’est une question que l’on me pose souvent. Posez-là aussi à Elio Di Rupo à propos du SP.A et à Didier Reynders à propos du VLD! Pour tous les partis francophones, la famille politique au niveau institutionnel, ce sont les francophones. Chacun de nos partis «apparentés» au nord du pays dit le contraire de ce que nous pensons. Sur ce point, ma famille politique, ce sont les francophones et personne d’autre, même si sur certains sujets, le CD&V nous rejoint. Certaines revendications flamandes sont partagées par tous les partis du nord. Il ne faut pas l’oublier.»Comment voyez-vous l’avenir de Bruxelles?«C’est une capitale fantastique et multiculturelle. Croyons en cette capitale fédérale! Ce ne doit pas être une région qui n’appartient à personne. Il va falloir passer par l’acceptation d’un financement collectif de Bruxelles. Les travailleurs viennent de Flandre et de Wallonie, les manifestations aussi. La sécurité à la Gare centrale par exemple, c’est l’affaire de tous.»Le futur Premier ministre, à quoi ressemblera-t-il?«Ce doit être un véritable homme ou une véritable femme d’état. C’est à dire quelqu’un qui a de vrais projets, qui implique les régions dans son travail et qui s’oublie lui-même. Il ne doit pas penser à son appartenance politique ni linguistique.»Pourrait-il être francophone?«Pourquoi pas? Après autant d’années, il serait temps! Nous avons des personnes tout à fait compétentes! Il n’y a pas de fatalité. De bons candidats, on en trouve dans les deux communautés.» Un mot sur l’affaire qui a secoué la monarchie?«Laissez-les tranquille! Quand une affaire éclate, la justice doit bien entendu faire son travail. Mais ce n’est pas pour cela que tout doit être dévoilé sur la place publique. A propos du débat sur la dotation royale, je n’ai pas de tabou. Ce peut être intéressant de réfléchir à n’accorder qu’une dotation au Roi et aux premiers successibles... Mais franchement, ce n’est pas l’urgence.»

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