02 janvier 2007

Saddam Hussein "condamné à mort par pendaison"



Qui a volé les derniers instants de Saddam ?

Les autorités irakiennes ont ordonné l'ouverture d'une enquête pour découvrir l'identité de l'auteur d'une vidéo pirate de la pendaison de Saddam Hussein et les responsables de sa diffusion sur internet.
Une enquête a été ouverte pour déterminer qui a tourné, avec son téléphone portable, la vidéo de l'exécution" de l'ancien président irakien, a indiqué une source anonyme.
Les autorités veulent connaître également le nom de celui ou de ceux qui sont responsables de la diffusion de ces images sur internet, a précisé cette source.


Condamné à mort le 5 novembre pour "crime contre l'humanité", l'ex-dictateur a été pendu samedi à l'aube par les autorités irakiennes dans une caserne des renseignements militaires de Khadamiyah, quartier nord et majoritairement chiite de Bagdad.
Une vidéo complète de la pendaison de l'ex-dictateur avait été diffusée dès le lendemain sur internet. De médiocre qualité, ces images révèlent que certains témoins scandaient le nom du chef radical chiite Moqtada Sadr quelques instants avant la mort de Saddam. Plusieurs spectateurs ont également pesté le supplicié à ses derniers instants, alors que des cris de vengeance ont retenti immédiatement après sa mort.
L'enquête ordonnée par le gouvernement doit également déterminer l'identité des auteurs de ces cris, toujours selon la même source.
(D'après AFP)

Saddam Hussein a été pendu à l'aube à Bagdad

Saddam Hussein, condamné pour l'exécution de 148 villageois mais accusé d'avoir provoqué des dizaines de milliers de morts, a été pendu samedi à l'aube, "résolu et courageux" selon un témoin. "Saddam est monté calmement à la potence, il était résolu et courageux", a raconté à la télévision nationale Iraqia le Conseiller à la sécurité nationale, Moaffaq al-Roubaï. L'exécution de l'ancien président irakien, juste avant 06H00 (03H00 GMT), qui n'a pas donné lieu immédiatement à de grandes scènes populaires à Bagdad, a été saluée par le président américain George Bush comme une "étape importante" de l'Irak vers la démocratie. Saddam Hussein "n'a pas essayé de résister, n'a rien demandé. Il tenait un coran dans sa main qu'il a souhaité envoyer à une personne". Il avait "les deux mains attachées quand il a été pendu", a raconté M. Roubaï. Ses dernières paroles, selon un autre témoin, le juge Mounir Haddad, ont été: "J'espère que vous resterez unis et je vous mets en garde: ne faites pas confiance à la coalition iranienne, ces gens sont dangereux". L'ancien président semblait viser la coalition à dominante chiite au pouvoir, que beaucoup de sunnites considèrent comme une émanation de l'influence de l'Iran. Le Premier ministre Nouri al-Maliki, se félicitant de l'"exécution du criminel Saddam", lui a indirectement répondu en lançant un appel à la réconciliation, à l'intention des partisans de l'ancien régime dont "les mains ne sont pas tâchées de sang". La TV d'Etat a annoncé par erreur que les deux co-accusés de Saddam Hussein, son demi-frère Barzan al-Tikriti, ancien chef des services de renseignement, et l'ancien président du tribunal révolutionnaire Awad al-Bandar, lui avaient succédé sur le gibet. En fait leur exécution a été reportée au dernier moment de quelques jours pour mettre mieux en valeur celle de Saddam Hussein, selon M. Roubaï. "Tout a été filmé, depuis la remise de Saddam aux Irakiens jusqu'à la potence", a-t-il ajouté, et la télévision publique diffusera "très prochainement ces images". Toujours selon M. Roubaï, le corps "pourrait être remis à sa famille pour être enterré", alors que les autorités gardaient jusqu'ici le mutisme sur le sort de la dépouille. La nouvelle de l'exécution a été accueillie par une multitude de tirs de joie à Najaf, ville sainte chiite du sud de l'Irak, selon un correspondant de l'AFP. A Bagdad, quelques rafales ont résonné brièvement, également dans les quartiers majoritairement chiite, mais la situation semblait ensuite normale dans la ville. "Je me félicite du fait que Saddam Hussein aitété jugé par un tribunal irakien pour au moins quelques-uns des crimes horribles qu'il a commis à l'encontre du peuple irakien", a déclaré dans un communiqué la ministre des Affaires étrangères Margaret Beckett. Le ministère français des Affaires étrangères a "pris acte" de l'exécution et a appelé les Irakiens à "regarder vers l'avenir et à travailler à la réconciliation et à l'unité nationale". Human Rights Watch a condamné dans une déclaration la pendaison: "Saddam Hussein était responsable de terribles et nombreuses violations des droits de l'homme, mais ces actes, aussi brutaux soient-ils, ne peuvent justifier son exécution, une punition cruelle et inhumaine". Saddam Hussein, qui a dirigé le pays d'une main de fer de 1979 jusqu'à la chute du régime en avril 2003, a été condamné à mort le 5 novembre pour le massacre de 148 villageois chiites de Doujaïl (au nord de Bagdad) tués en représailles après un attentat manqué contre le convoi présidentiel en 1982. Son appel a été rejeté le 26 décembre. Les autorités irakiennes ont voulu l'exécuter avant l'aube, qui marque le début des célébrations de l'Aïd al-Adha, la fête du Sacrifice. Agé de 69 ans, Saddam Hussein avait été arrêté en décembre 2003. Sa mort met fin à toutes les poursuites qui avaient été engagées contre lui, en particulier le procès Anfal, où il était jugé pour génocide contre la population kurde et accusé d'être responsable de la mort de 180.000 personnes en 1987-1988. Il était détenu depuis près de deux ans en un endroit tenu secret, sur une base militaire américaine à Bagdad. Saddam Hussein avait été arrêté le 13 décembre 2003 près de son fief de Tikrit par des soldats américains alors qu'il se terrait au fond d'un trou. Les images de l'homme longtemps le plus craint de l'Irak, l'air hagard, une barbe hirsute et en train de se faire examiner la bouche par un militaire américain, avaient fait le tour du monde.
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Verra-t-on un jour l’ancien tyran pendre au bout d’une corde ?


L'audience du Haut tribunal pénal irakien qui doit rendre son verdict dans le procès de Saddam Hussein pour l'exécution de 148 villageois chiites dans les années 1980 s'est ouverte ce dimanche à 11h25 (9h25 HB) dans le secteur fortifié de la zone verte.

L'ancien président Saddam Hussein a été "condamné à mort par pendaison" le dimanche 5 novembre 2006, par le Haut tribunal pénal irakien.
La peine de mort a aussi été prononcée contre un demi-frère de Saddam Hussein, Barzan al-Tikriti, ancien patron des renseignements. L'ancien vice-président, Taha Yassine Ramadan, a été condamné à la prison à vie.

Trois ex-dirigeants du Baas sont également condamnés, dans le cadre général du procès de Saddam Hussein, à 15 ans de prison pour "homicide volontaire".
De son côté, un autre ancien responsable local du parti Baas, Mohammed Azzam al-Ali, a été acquitté.

Saddam Hussein a constamment tenté d'interrompre le juge Raouf Rachid Abdel Rahmane lors de l'énoncé du verdict, en criant "longue vie à l'Irak". Il est apparu visiblement secoué par la condamnation.



Les statuts du tribunal prévoient une procédure automatique d'appel en cas de condamnation à mort, qui pourrait repousser de plusieurs semaines ou plusieurs mois l'exécution du verdict.

Le Haut tribunal pénal a suivi les réquisitions du procureur Jaafar al-Moussaoui, qui avait demandé le 19 juin la peine de mort contre l'ancien homme fort de l'Irak, âgé de 69 ans. Saddam Hussein, qui a dirigé le pays d'une main de fer de 1979 jusqu'à sa chute en avril 2003, et sept anciens responsables de son régime, sont poursuivis pour le massacre de 148 villageois chiites de Doujaïl, tués en représailles après un attentat manqué contre l'ex-président en 1982. (cya)


© BELGA
BAGDAD 05/11 (BELGA/AG)


Vues Belges

La peine de mort adaptée mais inapplicable , d'après le ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht.

La condamnation à mort de l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein semble, en regard des crimes commis, adaptée. Mais l'exécution de la condamnation est inacceptable pour la Belgique, a déclaré dimanche le ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht. "Etant donné les crimes commis par Saddam Hussein dans les années '80 contre les chiites et les Kurdes, la condamnation la plus lourde semble normale", a dit M. De Gucht. "Je trouverais cependant vraiment inacceptable que la peine de mort soit appliquée. C'est inacceptable d'un point de vue éthique". M. De Gucht espère, par ailleurs, que le dossier toujours en cours contre Saddam Hussein sur la campagne qu'il a menée contre les Kurdes dans les années 80 sera traité.

et l'UE qui est contre la peine de mort...

La présidence finlandaise de l'UE a appelé dimanche dans un communiqué l'Irak à ne pas appliquer la peine de mort, prononcée à l'encontre de l'ancien président irakien Saddam Hussein.

alors que ...

L'ambassadeur américain en Irak, Zalmay Khalilzad, a qualifié d'importante étape pour l'Irak les condamnations prononcées par le Haut tribunal pénal irakien à l'encontre de Saddam Hussein et invité les Irakiens à tourner la page. De son côté, le ministre des Affaires étrangères britannique Margaret Beckett a également salué le verdict et les condamnations prononcées.

L'ONU et Amnesty:

Appel à un moratoire des exécutions

Le haut-commissaire de l'ONU chargées des droits de l'homme, Louise Arbour, a appelé le gouvernement irakien à observer un moratoire de l'exécution du l'ancien président Saddam Hussein et des autres co-accusés condamnés à mort à Bagadad.
L'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International a déploré la condamnation à la peine de mort prononcée à l'encontre de l'ancien président irakien Saddam Hussein et de plusieurs anciens responsables du pays.

ET VOUS ?


L'ancien allié courtisé de l'Occident (30/12/2006)
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Du début des années 70 à l'invasion du Koweït, Saddam Hussein fut un allié courtisé et appuyé par les pays occidentaux
BRUXELLES "A l'époque, tout le monde avait d'excellentes relations avec Saddam Hussein", se justifiera le président français Jacques Chirac lorsqu'il sera interrogé, en 2003, sur ses liens avec le dictateur.
Cette époque commence dans les années 70 lors de la montée en puissance de Saddam, alors perçu comme un dirigeant nationaliste et laïque voulant moderniser un pays riche en pétrole.En 1972, l'Irak a conclu un accord de coopération avec l'URSS, mais cherche à diversifier ses approvisionnements et se tourne en particulier vers la France, qui affiche une politique pro-arabe.
En septembre 1975, Saddam Hussein, alors numéro deux du parti baassiste, est reçu avec tous les égards par la France. Un soir, il réserve une attention particulière au Premier ministre Jacques Chirac.Il l'invite à déguster, à son hôtel, du "Masgouf", cette grosse carpe des eaux du Tigre qu'un avion spécial est allé chercher à Bagdad, racontent deux journalistes, Eric Aeschimann et Christophe Boltanski, dans leur essai "Chirac d'Arabie". "Saddam sera le De Gaulle du Moyen Orient", lance M. Chirac à son porte-parole.
L'"idylle" franco-irakienne se traduit par l'accord de la France, puissance atomique, à la livraison du réacteur de recherche nucléaire Osirak, qui sera détruit en 1981 par un raid aérien israélien.La France s'approvisionne en pétrole en Irak et devient un des principaux fournisseurs d'armes -Mirages F1, radars, blindés- du régime. Des réseaux d'influence pro-irakiens durables se forment en France, mêlant hommes d'affaires, industriels de l'armement et politiques.La France n'est pas la seule en Irak: l'Italie, ou l'Allemagne, par exemple, deviennent d'importants fournisseurs, ce qui permettra à ce pays de produire secrètement des armes chimiques.
Ces relations se poursuivent pendant la sanglante guerre (1980/1988) que lance Saddam Hussein contre l'Iran. Le dirigeant irakien fait figure de rempart contre la révolution islamique de l'ayatollah Khomeyni.La France pousse son engagement jusqu'à prêter cinq avions Super-Etendard aux Irakiens.Les relations entre Saddam et les Etats-Unis sont plus ambiguës. Washington se méfie du "raïs". En 1983, le président Ronald Reagan dépêche toutefois un émissaire -Donald Rumsfeld- à Bagdad. Face à la menace de l'Iran, les Etats-Unis ont fait le choix du "moindre mal". Ils rétablissent leurs relations diplomatiques avec Bagdad, fournissent notamment une aide économique, du matériel à usage militaire et des photos satellites à l'Irak.
Washington "se mit alors à considérer la survie de l'Irak comme essentielle au point de fermer les yeux" pendant un moment sur les exactions massives du régime, l'utilisation d'armes chimiques, ses efforts pour obtenir l'arme atomique, a écrit le journaliste américain spécialiste du Moyen-Orient Jonathan Randal dans l'ouvrage collectif "Le livre noir de Saddam". En 1988, à Halabja, 5.000 Kurdes irakiens seront tués lors d'un bombardement à l'arme chimique -un massacre dont Saddam Hussein ne pourra plus répondre.
En 1990, les troupes de Saddam envahissent le petit Etat pétrolier du Koweït. Du jour au lendemain, Saddam Hussein se transforme, pour Washington, en tyran, un "nouvel Hitler". Les autres pays occidentaux se retournent contre leur ancien allié.
Pour Patrick Baudouin, président d'honneur de la Fédération internationale des Ligue des droits de l'Homme (FIDH), "l'exécution hâtive" de Saddam Hussein permet d'éviter un procès global qui aurait pu déboucher sur un "déballage" gênant pour les Etats-Unis et les Européens.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Réactions à la condamnation de l'ex-dictateur irakien:
http://www.rtl.be/page/rtlinfo/articles/international/209.aspx?articleid=65901

Anonyme a dit…

Saddam à nouveau jugé


L'ancien président irakien Saddam Hussein est revenu devant ses juges ce mardi dans son procès pour génocide contre les Kurdes, deux jours après sa condamnation à mort par pendaison dans un premier procès à Bagdad, où le couvre-feu exceptionnel a été levé. Le président déchu, en costume sombre, est apparu détendu et souriant en prenant son siège dans le box des accusés. Dans de rares propos, il a rejeté le témoignage d'un rescapé kurde sur des exécutions sommaires dont les habitants de son village du Kurdistan irakien et ses proches auraient été victimes en 1988.
Qui peut vérifier ces faits, qui peut les appuyer, personne, a lancé l'ancien homme fort de l'Irak lors de la 21e audience, en l'absence des avocats de la défense. Ils protestent contre l'intervention selon eux du gouvernement dans la nomination du juge présidant les débats, Mohammed al-Oreibi al-Khalifa.
Saddam Hussein et six coaccusés, dont son cousin Hassan al-Majid, dit "Ali le chimique", sont jugés pour avoir ordonné et mis en oeuvre les campagnes militaires d'Anfal en 1987-1988 dans le Kurdistan, qui ont fait 180.000 morts, selon l'accusation. Tous risquent la peine de mort.
Dimanche, Saddam Hussein, 69 ans, a été condamné à mort dans le premier procès intenté contre lui et sept coaccusés, pour avoir ordonné l'exécution de 148 villageois chiites, à Doujaïl, dans les années 1980. Une procédure d'appel automatique est engagée pour toute condamnation à mort ou toute peine d'emprisonnement à vie, conformément aux statuts du Haut tribunal pénal, financé et conseillé par les Etats-Unis.
Mais la chambre d'appel ne devrait pas rendre sa décision avant janvier ou février, a expliqué lundi soir le procureur général du Haut tribunal pénal, Jaafar al-Moussaoui. Le parti Baas irakien dissous, au pouvoir sous Saddam Hussein, a menacé de lancer des attaques contre le secteur ultra-protégé du centre de Bagdad en cas d'application de la sentence de mort.
S'il "est exécuté, le parti oeuvrera par tous les moyens disponibles pour détruire les sièges des ambassades et des services de renseignements inféodés (aux Etats-Unis) dans la Zone verte", affirme le "commandement" du Baas.
Alors que la condamnation à mort continue d'être condamnée dans le monde, l'Iran a toutefois demandé mardi aux autorités irakiennes de ne pas "céder aux pressions" et de ne pas annuler la sentence de mort.
En attendant, le couvre-feu exceptionnel instauré dimanche par les autorités qui craignaient un déchaînement des violences près le verdict contre Saddam Hussein a été levé mardi à Bagdad. La capitale a retrouvé ses embouteillages quotidiens, après la levée totale de l'interdiction de la circulation automobile à 6 heures (4 heures HB) et l'aéroport international a été rouvert.
Sur le plan militaire, l'armée américaine a annoncé de nouvelles pertes mardi, jour des élections de mi-mandat aux Etats-Unis sur lesquelles la guerre en Irak pèse lourdement. Un soldat américain a succombé aux blessures infligées par l'explosion d'une bombe au nord-ouest de Bagdad, portant à 2.833 le nombre des militaires américains décédés en Irak depuis son invasion en mars 2003, selon des chiffres du Pentagone.
Dans le procès d'Anfal, le tribunal a écouté mardi le témoignage de Qahar Khalil Mohammed, qui a raconté la venue le 25 août 1988 de l'armée irakienne dans son village du Kurdistan.
Un officier a juré sur le Coran, au nom de Saddam Hussein et du parti (Baas) qu'aucun mal ne nous serait fait, alors nous avons décidé de nous rendre, a raconté ce rescapé kurde. Mais les militaires irakiens nous ont emmenés hors du village et ont séparé hommes, femmes et enfants. L'armée a rassemblé 37 hommes et a commencé à tirer sur nous sans distinction, a-t-il ajouté.
Au total, 33 personnes ont été tuées, j'ai perdu mon père et mes deux frères. Quant à moi j'ai reçu une balle au dos et au front, a dit le témoin, ôtant son turban et son habit pour montrer les traces.

http://www.lesoir.be/actualite/monde/2006/11/07/article_saddam_a_nouveau_juge.shtml

Anonyme a dit…

Le dalai lama demande que Saddam Hussein ne soit pas exécuté
(Belga) Le dalai lama, chef spirituel des Tibétains en exil, a souhaité dimanche que la vie de Saddam Hussein soit épargnée, estimant que l'ancien président irakien condamné à mort pouvait, comme tout être humain, se racheter.
"La peine de mort est censée remplir une fonction préventive mais il est clair qu'il s'agit d'une forme de revanche", a dit le prix Nobel de la paix au terme de deux semaines de visite au Japon. "Aussi affreux que soient les actes qu'une personne a pu commettre, tout le monde possède le potentiel de s'améliorer et s'amender. J'espère que dans le cas de Saddam Hussein, et de tous les autres, la vie humaine sera respectée et épargnée", a-t-il dit à des journalistes. L'ex-président a été condamné à mort le 5 novembre par un tribunal irakien pour le massacre de 148 villageois chiites en 1982. Le Premier ministre irakien Nuri al-Maliki a dit s'attendre qu'il soit pendu avant la fin de l'année.(cla)

Anonyme a dit…

• Tikrit comme du temps de Saddam
mardi 02.01.2007, 09:26
Les partisans de Saddam Hussein continuent à rendre hommage à l'ancien président irakien, pendu samedi à Bagdad. La foule continuait à affluer dans les dizaines de tentes de deuil, dressées à travers la ville de Tikrit, l'ancien fief de Saddam Hussein, situé à 180 km au nord de Bagdad. Tikrit a presque retrouvé son ancien visage, à l'époque du règne triomphant de Saddam Hussein, quand statues et monuments à sa gloire abondaient à chaque coin de rue.

Admin a dit…

Le demi-frère de Saddam pendu à Bagdad
lundi 15.01.2007, 06:30
Le demi-frère de Saddam Hussein, Barzan al-Tikriti, ancien chef des services de renseignement et l'ancien président du tribunal révolutionnaire Awad al-Bandar ont été pendus ce matin à Bagdad. Ils ont bien été pendus, a déclaré cette source gouvernementale irakienne qui a requis l'anonymat. Aucune information n'a filtré sur la télévision publique Iraqia. Les deux hommes, ainsi que l'ancien président Saddam Hussein, avaient été condamnés à mort par pendaison le 5 novembre 2006 pour le massacre de 148 villageois chiites de Doujaïl, au nord de Bagdad, tués en représailles après un attentat manqué contre le convoi présidentiel en 1982. Barzan et Bandar auraient du être pendus en même temps que Saddam Hussein, le 30 décembre, dans une caserne des renseignements militaires de Khadamiyah, quartier nord et majoritairement chiite de Bagdad, mais leur exécution a été ajournée au dernier moment, pour une raison qui n'a jamais été précisée par les autorités irakiennes.