Noël les 6 et 7 janvier pour des milliers d'orthodoxes belges
Dans l'orthodoxie, la préparation de Noël est marquée par un jeûne
La naissance du Christ sera célébrée en Belgique par des milliers de chrétiens orthodoxes russes, serbes le 7 janvier et par les orthodoxes arméniens le 6 janvier, conformément à la tradition orthodoxe.
Différentes sources orthodoxes de Belgique estiment le nombre de chrétiens orthodoxes en Belgique à 120.000, dont deux-tiers sont issus d'Europe de l'Est.
Leurs rituels de célébrations sont un mélange des principes orthodoxes et des traditions populaires.
Dans l'orthodoxie, la préparation de Noël est marquée par un jeûne. Durant cette période, toute nourriture provenant d'un animal est bannie. La messe de Noël met fin au carême.
Les Eglises russe, serbe, bulgare et copte célèbrent la naissance de Jésus et la visite des mages le 7 janvier (13 jours après le 25 décembre).
"Chez les Russes, une messe est célébrée la veille de Noël, la Vigile. Le lendemain, une seconde messe avec eucharistie met fin au carême. Le rite est identique à 95 pc chez les orthodoxes, à l'exception des Arméniens", a expliqué le père Serge Model, secrétaire diocésal de l'église russe à Bruxelles.
Les Arméniens, qui fêtent la nativité le 6 janvier, comptent de 12.000 à 15.000 fidèles en Belgique, selon les estimations. Les rites et traditions sont quelque peu différents des autres orthodoxes.
"Le jour de la fête, les Arméniens partagent en famille le "anouch abour", un plat constitué de blé, accompagné de fruits secs, de cannelle et de noisettes grillées. C'est l'équivalent d'un Christmas pudding. D'autres mets à base d'huiles sont au menu de la fête", a indiqué Christian Vrouyr, président de l'Assemblée des Arméniens de Belgique.
La messe de la veille met fin au carême de 14 jours. Après le repas familial le jour de Noël, le reste de la journée est essentiellement consacré à la visite à la famille pour s'échanger les voeux de Noël.
Les coptes fêtent également Noël le 7 janvier après avoir observé une période de jeûne. Après la messe de minuit, ils mangent des biscuits sucrés marqués avec la croix chrétienne, le kahk. L'Eglise orthodoxe a refusé de reconnaître le calendrier introduit par le pape Grégoire XIII en 1582 baptisé en son honneur le calendrier grégorien au profit du calendrier julien instauré par Jules César en 46 avant Jésus-Christ auquel les catholiques sont rattachés. Ce qui explique les écarts de dates.
Les orthodoxes grecs et syriaques fêtent Noël le 25 décembre.
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