18 octobre 2007

Le Plan de développement international de Bruxelles

Picqué veut garder Bruxelles au top

L’avenir de Bruxelles, de l’Etat et des Régions passera par la capacité de la capitale à rester dans le haut du tableau des villes à l’échelle internationale.

Le gouvernement bruxellois propose de l’équiper de nouvelles infrastructures dans le cadre d’un Plan de Développement International, a déclaré mercredi le ministre-président bruxellois Charles Picqué. Celui-ci prévoit notamment la réalisation d’un nouveau stade de football, a priori plutôt à Schaerbeek qu’au Heysel, sur lequel Charles Picqué verrait plutôt sortir de terre un centre de congrès, une salle de spectacle de 12.000 à 15.000 places, et un nouveau pôle commercial.

Il faut travailler en fonction d’événements phares, a-t-il notamment dit. L’un d’eux pourrait être l’organisation de la coupe du monde de football en 2018. Ces nouveaux équipements seraient financés en faisant appel à l’Etat fédéral, mais surtout, au secteur privé.

Le Plan de développement international de Bruxelles - Shéma de base
http://www.quartier-midi.be/wp-images/PDI.pdf
offre quelques chiffres clés qui résument synthétiquement le bilan économique et social de la Région bruxelloise.

Population :
La population de Bruxelles est de 1.018.804 personnes en 2006. Entre 2000 et 2006 elle a cru de 6,20%. Le taux de croissance de la population à Bruxelles est significativement plus élevé que celui enregistré au nord (2,33%) et au sud du pays (2,23%).

Produit Intérieur Brut :
Si Bruxelles représentait 9,58% de la population totale de la Belgique en 2003, elle affichait une participation au PIB national de 19,17% en 2003. Le niveau de participation de Bruxelles au PIB national témoigne de son rôle de poumon économique du pays.

Revenus :
Le revenu imposable moyen des personnes physiques à Bruxelles est inférieur à la moyenne
belge. La différence entre le revenu moyen par habitant à Bruxelles et la moyenne nationale s’est accrue avec le temps. En 2005, le revenu moyen à Bruxelles était de 14,47% inférieur à la moyenne nationale.

Emploi :
Avec 676.590 emplois et 363.999 navetteurs, Bruxelles est le premier bassin d’emploi du pays et profite aux Régions, qui perçoivent leurs recettes fiscales sur le lieu de domicile.

Marché du travail :
Bruxelles présente un taux d’emploi et un taux d’activité inférieurs à la moyenne nationale et un
taux de chômage beaucoup plus élevé que le reste du pays. A Bruxelles, le taux de chômage
des moins de 25 ans était de presque 36% en 2006.

Qualifications :
La population occupée de 15 ans et plus a un niveau d’éducation plus élevé à Bruxelles que
dans les deux autres régions (28% ont un niveau universitaire à Bruxelles contre 10% en Flandre et 12% en Wallonie). Si Bruxelles témoigne d’une population disposant d’un diplôme universitaire très importante au regard de ses voisins, elle comporte également la part la plus élevée des très peu qualifiés (11 % ont un niveau d’études primaire ou pas de diplôme contre 8% en Flandre et 9% en Wallonie).

Picqué avance un vaste plan pour garder Bruxelles au top international
17 oct
L'avenir de Bruxelles, de l'Etat et des Régions passera par la capacité de la capitale à rester dans le haut du tableau des villes à l'échelle internationale. Le gouvernement bruxellois propose de l'équiper de nouvelles infrastructures dans le cadre d'un Plan de Développement International, a déclaré mercredi le ministre-président bruxellois Charles Picqué.
A l'occasion de la rentrée du parlement bruxellois, Charles Picqué a fait un état des lieux de ce Plan pas encore opérationnel. Celui-ci prévoit notamment la réalisation d'un nouveau stade de football, a priori plutôt à Schaerbeek-formation qu'au Heysel, sur lequel Charles Picqué verrait plutôt sortir de terre un centre de congrès, une salle de spectacle de 12.000 à 15.000 places, et un nouveau pôle commercial. Il faut travailler en fonction d'événements phares, a-t-il notamment dit. L'un d'eux pourrait-être l'organisation de la coupe du monde de football en 2018. Ces nouveaux équipements seraient financés en faisant appel à l'Etat fédéral, mais surtout, au secteur privé.

Picqué avance un vaste plan pour garder Bxl au top international

Le gouvernement bruxellois propose d'équiper la région bruxelloise de nouvelles infrastructures dans le cadre d'un Plan de Développement International, a affirmé mercredi le ministre-président bruxellois Charles Picqué. le but est d'aider la capitale belge à se maintenir dans le haut du tableau des villes à l'échelle international.

Selon Charles Picqué, ce plan comportera notamment un volet important consacré à de nouvelles infrastructures à créer dans les années à venir pour y améliorer la qualité de vie dans la capitale: un stade multifonctions que Charles Picqué verrait a priori plutôt à Schaerbeek-Formation que sur le plateau du Heysel, un centre de congrès, une salle de spectacle de 12.000 à 15.000 places, un pôle commercial d'envergure au nord de Bruxelles, plutôt sur le plateau du Heysel, une Maison de l'Europe dans le quartier européen, etc... Comme celles-ci, une série de nouvelles implantations de bureaux, de logement et d'activités économiques devront être aménagées parmi les dix zones considérées comme stratégiques pour l'avenir de Bruxelles: le quartier européen, le Mont des arts et le Pentagone, le plateau du Heysel, le Midi, Tour et Taxis, l'ex-Cité administrative et plusieurs sites ferroviaires (Josaphat, Delta, gares de l'Ouest, et de Schaerbeek-formation).

Bruxelles lance un plan capitale

17 octobre 2007
Charles Picqué a présenté son projet de développement international. Valoriser l'image de Bruxelles, y développer les infrastructures : la Région bruxelloise veut assumer son statut de multicapitale. En voici les quelques pistes concrètes.

Les plus: le texte intégral de la déclaration de politique générale (PDF)

Bruxelles veut rester dans le peloton de tête des grandes villes. Elle veut aussi tenir son rang de Ville-Région, de capitale fédérale, de capitale de l'Europe et de siège d'institutions internationales. Elle veut attirer, séduire, réveiller son ambition. Pour favoriser ce rayonnement, le ministre-président Charles Picqué (PS) a présenté, lors de la rentrée du Parlement régional, un Plan de développement international (PDI) qui « se veut un signal clair vers le monde économique et la société civile ».
Solennel, le chef du gouvernement a évoqué le « climat d'incertitude politique » pour mieux rappeler que Bruxelles est « un moteur pour l'économie et l'emploi de toute la Belgique », qui a plus que jamais « besoin d'un soutien financier important du fédéral ». Car il en faudra, des sous, pour concrétiser un plan qui est encore loin d'être opérationnel


Ce PDI s'articule sur plusieurs axes et se concentre sur dix zones stratégiques. De nouvelles infrastructures et équipements devraient y voir le jour pour combler les besoins dans le domaine des congrès, du commerce, de la culture, des expositions et du sport. Quelques pistes concrètes.
Quartier européen. Pour valoriser ses atouts de capitale de l'Union, Bruxelles devrait se doter d'une symbolique « Maison de l'Europe », ouverte à tous, et dont les modalités de financement doivent être débattues avec l'État fédéral et les institutions européennes.
Plateau du Heysel. S'y concentreraient un centre de congrès de 3.000 places sur une surface de 50.000 m2 (dont un lieu d'exposition de 15.000 m2), mais aussi une salle de spectacle de 15.000 places ainsi qu'un grand pôle commercial appelé à desservir tout le nord de Bruxelles. Un second centre commercial de moindre envergure est envisagé dans la zone. Tout ces projets hypothèquent l'avenir du stade Roi-Baudouin : « Le stade engendre des nuisances pour les riverains et d'autres fonctions sont envisagées sur le site, argumente Charles Picqué, lui donnant une densité d'activité importante avec des risques de saturation ». Et d'ajouter que « la rénovation du stade existant aurait un coût identique à la construction d'un nouveau stade ailleurs ».
Schaerbeek-Formation. Nous y voilà. Si rien n'est décidé, le PDI penche nettement pour l'implantation du futur stade sur ce site. Le gouvernement bruxellois a d'ailleurs décidé de lancer un schéma directeur pour en analyser la faisabilité technique. Avantage, selon Charles Picqué : « Un projet suprarégional serait l'occasion de solliciter le pouvoir fédéral pour qu'il active la valorisation des terrains en conformité avec les souhaits régionaux. » Ce stade multifonctionnel devrait être prêt pour accueillir une éventuelle Coupe du monde de foot en 2018. Le site devrait être réaménagé dans sa globalité et accueillir du logement ainsi qu'un espace vert. Des terrains pourraient être mis à disposition du Port de Bruxelles pour y développer des activités logistiques. Enfin, le gouvernement souhaite y installer le musée national des Chemins de Fer.
Mont des Arts. Un pôle d'accueil touristico-culturel doit être inauguré en 2008 place Royale, Le quartier accueillera aussi prochainement le musée Magritte et se profiler davantage encore comme le haut lieu bruxellois de la culture.
Quartier du Midi. Porte d'entrée dans la ville en provenance de Paris et de Londres, il est dédié aux affaires, avec la priorité aux infrastructures de bureau.
Josaphat. Connecté au futur réseau RER, le site est dévolu aux activités économiques et d'affaires. Schaerbeek et Evere ont fait le choix d'y accueillir le nouveau pôle de la Commission européenne. La Région soutient les deux communes, mais, admet Picqué, « la Commission n'a pas encore manifesté son intérêt ».
Divers projets sont par ailleurs avancés pour les sites de Tour et Taxis (activités diversifiées), la Cité administrative (horeca, logement, bureau), la gare de l'Ouest (pôle multimodal) et Delta (parking, halte RER )
Restera à financer le tout. Un chef de projet va être engagé pour analyser des offres de partenariat issues du secteur privé qui, selon Charles Picqué, devrait couvrir l'essentiel des sommes faramineuses qui devront être engagées. Une aide massive de l'État fédéral n'en sera pas moins requise pour faire aboutir ce Plan de développement international. Et là...


Charles Picqué expose ce que sera Bruxelles demain
8/10/07

Le ministre-président de la Région Bruxelles-Capitale, Charles Picqué, commente lundi dans Le Soir le Plan de développement international (PDI) de Bruxelles qu'il présentera le 17 octobre prochain au parlement. Le quotidien dévoile les grandes lignes des chantiers prioritaires pour la capitale et trace l'avenir international de Bruxelles.
Priorité à l’Europe et … à la vie nocturne
Le PDI de Bruxelles est tout d'abord basé sur l'Europe, souligne Charles Picqué qui parle de "Brussels the Human Face of Europe" et du périmètre européen ainsi que du développement du plan directeur du quartier européen. Le plan fixe des objectifs à 5 ou 10 ans et prévoit de développer "Bruxelles, ville de congrès" et notamment le nouveau Palais des Congrès. Il est aussi question de développer un environnement amélioré, de grands événements et une vie nocturne plus affirmée.
Le plan énumère de grands chantiers prioritaires. Outre une cité de l'Europe et le développement du quartier européen, le plan prévoit la construction d'équipements, comme une salle de 15.000 places pour les concerts et une salle de 2.000 places pour les événements culturels de haut niveau ainsi qu'un centre commercial sur le plateau du Heysel. L'aménagement cohérent du centre-ville, en mettant l'accent sur le tourisme, figure aussi dans le PDI. Simplification administrative, coopération sur la zone métropolitaine (35 communes) et développement territorial avec d'autres zones prioritaires figurent encore au PDI, révèle Le Soir.

Charles Picqué lance le PDI, le Plan de développement international de Bruxelles !

Le Ministre-Président bruxellois a fait sa rentrée le 6 septembre dernier et a présenté à son équipe gouvernementale la note d'orientation concernant le Plan de Développement International de Bruxelles qu'il a préparée.
Le PDI est un nouvel outil de gouvernance qui, après le Plan Régional de Développement et le Contrat pour l'Economie et l'Emploi, doit permettre l'encadrement et la promotion du caractère international de Bruxelles.
Il s'agira, tout d'abord, de développer des pôles régionaux basés sur des équipements de destination d'envergure internationale dont les éléments clés seraient:

Bruxelles - Capitale de l’Europe
le centre ville de Bruxelles - Cœur de l’attractivité du territoire régional et de son hinterland
Bruxelles - Ville de Congrès
Bruxelles - Ville d’événements culturels et sportifs
Bruxelles - Centre décisionnel de l’Europe
le Heysel - Pôle loisirs et congrès du 21ème siècle
le Midi - Pôle business du futur

A l'instar des autres grandes villes, un plan de marketing de ville cohérent est indispensable pour Bruxelles. Il se réalisera au travers d'une identité bruxelloise, de l'incarnation de l’Europe, de la politique d’image de Bruxelles et enfin, de la valorisation du potentiel touristique et culturel existant.
La troisième direction est la promotion d'équipements dits de confort, au travers de la mobilité, de la qualité de la vie, de la qualité de l'environnement et du développement durable et du développement territorial et de la lutte contre la dualisation.
Enfin, ce plan nécessite l'organisation d'une meilleur gouvernance entre tous les niveaux de pouvoir : avec l'Europe, les communes, le fédéral et les entités fédérées.
Ce programme doit être avant tout celui de l'ensemble des Bruxellois, tant des entreprises que des habitants.
Il fera l'objet d'une large concertation avec l'ensemble des acteurs concernés, qui débutera dans les prochaines semaines.

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