La commission Arena se dessine
MAJ 15/10/07
Commission Wallonie-Bruxelles: les 16 parlementaires désignés
Les chefs de groupe des quatre partis démocratiques francophones au parlement wallon, de la Communauté française et au parlement bruxellois francophone se sont réunis lundi à Namur, en compagnie des présidents de ces différentes assemblées, pour désigner les parlementaires qui siégeront dans la Commission Wallonie-Bruxelles. Les parlementaires seront, pour le PS, Anne-Sylvie Mouzon, Isabelle Simonis, Christophe Collignon et Rudy Vervoort; pour le MR, Françoise Schepmans, Richard Miller, Philippe Monfils et Charles Michel; pour le cdH, Anne-Marie Corbisier, Michel de Lamotte, André du Bus de Warnaffe et Denis Grimberghs; pour Ecolo, Dominique Braeckman, Marcel Cheron, José Daras et Christos Doulkeridis. La liste des 16 membres non parlementaires sera quant à elle définitivement arrêtée dès la semaine prochaine. La Commission devrait commencer ses travaux le 12 novembre.
Philippe Busquin (PS) et Antoinette Spaak (MR) pourraient présider la "commission Arena" chargée de réfléchir à l'avenir des francophones, annonce samedi La Libre Belgique.
Rien n'est encore décidé, mais il semble bien qu'on s'achemine vers cette solution. "Une MR (tendance FDF) bruxelloise et un socialiste wallon, qui présentent tous deux l'avantage de ne plus être sur le terrain électoral et de pouvoir donc prendre du recul", relève le quotidien.
Outre ces deux présidents, la commission devrait être composée de seize parlementaires (et pas de ministres) et seize autres personnalités issues du monde socio-économique et des autres secteurs de la société civile. Les quatre partis démocratiques présenteront lundi, lors d'une nouvelle réunion, les noms de ceux qui les représenteront dans la commission. (belga)
MAJ 13/10/07
"Les francophones ne voient pas où les Flamands veulent aller"
"Si les Flamands disaient une fois pour toutes clairement jusqu'où ils veulent aller, les francophones auraient plus confiance".Les francophones refusent les discussions communautaires parce qu'ils ignorent où les Flamands veulent aller, a affirmé samedi le ministre-président wallon Rudy Demotte au quotidien flamand Gazet Van Antwerpen."Si les Flamands disent une fois pour toutes clairement jusqu'où ils veulent aller, les francophones auraient plus confiance", a notamment dit le chef de file des socialistes wallons, livrant son analyse de l'état d'esprit actuel des francophones dans le cadre du débat institutionnel. D'après lui, ce comportement s'appuie sur le fait que s'ils ne sont pas certains de l'objectif final qui est poursuivi, les francophones ne veulent pas négocier par petits morceaux pour ne pas mettre en jeu leurs intérêts futurs. En ce qui concerne le dossier litigieux de la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, Rudy Demotte a estimé qu'il était sans doute possible, avec un peu de créativité, de trouver une solution. "Mais je constate que la volonté n'est toujours pas là pour la trouver", a-t-il encore dit. (belga)
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