12 octobre 2007

Enterrement boycotté

MAJ 11 octobre 2007



Un répit pour la Communauté urbaine du Pays de Charleroi, Val de Sambre et Sud Hainaut. La dissolution de cette dernière sera actée le 26 octobre. Si le quorum de participants est atteint cette fois…
La dissolution de la Communauté urbaine du Pays de Charleroi, Val de Sambre et Sud Hainaut, programmée mardi soir, n'a finalement pas eu lieu. Non pas que ses membres aient trouvé la solution miracle pour lui rendre sa dynamique d'antan. Au contraire : ils ne se sont même pas déplacés pour son exécution définitive.


Mardi, ils n'étaient que cinq à avoir fait le déplacement à l'assemblée générale censée se pencher sur les deux points : l'approbation des comptes et la dissolution de l'ASBL de gestion. Le quorum est fixé à une vingtaine de participants. L'outil commun aux 26 communes hennuyères ne dispose en fait que d'un court répit : l'assemblée générale, avec le même ordre du jour, a été reconvoquée le 26 octobre prochain.



Ce manque d'intérêt constaté à l'assemblée générale est à l'image de l'absence générale d'engouement de ses membres ces derniers mois. Pour ne pas dire ces dernières années. « C'est une expérience qui s'achève par le volontarisme du plus grand nombre, explique Jean-Claude Van Cauwenberghe, initiateur du projet et sa véritable locomotive depuis 1998. L'été dernier, nous avons envoyé un rapport et un questionnaire à tous les membres. Nous n'avons reçu que quelques réponses. Le projet est mort. Juridiquement, je dois mettre les choses en ordre. »
La majorité carolo
a d'autres projets en tête
C'est surtout le manque d'intérêt des grandes villes, et Charleroi en premier, qui a fait capoter le projet.



L'occasion pour Jean-Claude Van Cauwenberghe de balancer un missile « Scud » sur la nouvelle majorité en place : « La Ville de Charleroi, qui doit être le moteur de la Communauté, s'en est complètement désintéressée. Pourquoi ? Parce que l'idée émanait de moi. Ils ont personnalisé le projet au point de ne plus y voir les avantages. » Fin octobre, un liquidateur sera chargé de procéder au remboursement des subsides non engagés et à la redistribution, sans doute vers l'association des CPAS, des quelques milliers d'euros de liquidités restant en caisse.
La Communauté urbaine est donc en train de mourir de sa belle mort. Pour mieux renaître de ses cendres ? Les forces vives carolos ont en tout cas obtenu, en juillet dernier, l'accord de principe du gouvernement wallon pour la création d'un comité de développement stratégique, une espèce de « think tank » public qui se pencherait sur le redéploiement économique de la région, à l'instar de ce qui existe à Liège.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Qu'est-ce qu'un post-Nice. J'aime beaucoup la lecture de ces types ou des articles. Je peux t attendre de voir ce que les autres ont à dire.