BHV: Le FDF n'est pas lié par la note "Milquet"
Un piège grossier. C'est la manière dont le président du FDF qualifie les éléments de la note du cdH sur le calendrier institutionnel. Un note qui reprend l'idée de régler le dossier de l'arrondissement de Bruxelles- Hal-Vilvorde dans les trois mois. Pour Olivier Maingain, il n'y a donc pas de convergences des partenaires de l'Orange-bleue.
• L'Orange-bleue version Joëlle Milquet
Le cdH et le MR parviendront-il un jour à gouverner ensemble? Depuis le 11 juin l'animosité de la campagne s'est transformée en méfiance. Depuis presque quatre mois, les couteaux sont tirés. Il y a une semaine le cdH se réjouissait d'un cadre de convergence sur un phasage de la réforme de l'Etat. BHV serait traité dans les trois mois. Mais ce dimanche, le FDF refroidit la rue Des deux Eglises. Pour Olivier Maingain, son parti n'est en rien lié par la note et le calendrier du cdH auxquels la presse a fait écho ce week-end. C’est ce qu’il a fait savoir dimanche, à l'occasion d'une assemblée générale de son parti.
Nous ne sommes nullement liés par cette note , déclare le chef de file du FDF, elle me semble dangereuse d'ailleurs dans son échéancier. Je ne vois pas où est l'urgence sur BHV. Je vois pas pourquoi il faudrait régler cette question toutes affaires cessantes. D'ailleurs, je ne vois pas non plus l'intérêt de parler de Bruxelles comme arrondissement judiciaire, comme une priorité. Il n'y a pas d'ailleurs d'arrêt de la Cour Constitutionnel concernant l'arrondissement judiciaire. Donc, cela me semble rentrer dans une logique dangereuse qui est en somme d'accepter que nous avons une obligation de résultat sur Bruxelles--Hal-Vilvorde dans un délai très court et puis qu'après cela, la porte peut être largement ouverte pour aller vers le confédéralisme voulu par les partis flamands. Et d’ajouter je veux d'abord savoir où on va, je veux d'abord avoir la certitude que l'Etat fédéral sortira renforcé, avant même de parler de Bruxelles Hal Vilvorde.
Tirage aussi côté flamand
Côté flamand aussi, les dissensions sont apparues au grand jour entre libéraux et sociaux chrétiens. Karel De Gucht le ministre des affaires étrangère qui négocie pour les libéraux à déclaré ce dimanche que le CD&V/N-VA devra faire des concessions sur le plan communautaire pour avoir un gouvernement fédéral.
Bart De Wever a très vite réagi et estime que sa formation la N-Va ne procédera pas à un atterrissage sur le ventre. Bart De Wever qui juge les déclarations de Karel De Gucht déloyales.
Un Brabant wallon, zone bilingue ? bof bof….
Mise au point en télévision revenait dimanche sur la proposition-choc de la secrétaire d'Etat CD&V de Bruxelles cette semaine. Brigitte Grauwels qui demandait aux bourgmestres du Brabant wallon s'ils acceptent que leurs communes deviennent officiellement bilingues. Les quatre partis francophones étaient représentés sur le plateau. Ils ont réagi de manière pour le moins mitigée à cette proposition…..
7 oct 2007 19:48
ARTICLES• Et si le Brabant wallon devenait bilingue ?
un Brabant wallon zone bilingue ? Une manœuvre politicienne pour les uns, un mauvais moment pour les autres.
Pour Serge Kubla, Bourgmestre MR de la commune de Waterloo, en Brabant wallon. Pour lui il s'agit d'une manœuvre politique politicienne qui vise à obtenir très probablement des refus dont la Flandre voudrait tirer profit pour étendre cela aux communes à facilités.
Pour le cdH Melchior Wathelet, il y a 6 communes à facilités. Ces communes ont un statut spécial, betonné. Pour tout le reste, si c'est bien dans tout le reste du Brabant et Flamands et Wallons dans « l'entièreté » de l'ancien Brabant, pourquoi pas essayer d'aller vers ce bilinguisme, vers un certain nombre de facilités.
Marie Arena a elle répété que le son parti le PS refuse que les droits qui aujourd'hui sont donnés à des Francophones, puissent être annulés sous prétexte qu'on travaille sur un nouveau schéma qui est un schéma du bilinguisme. Et d'ajouter Je trouve que le moment est vraiment très, très mal venu de mettre ce genre de chose sur la table.
Enfin, Christos Doulkeridis pour Ecolo : là où il y a des tensions ou des problèmes qui sont rencontrés par des citoyens, à fortiori au Brabant wallon, flamand et à Bruxelles… essayons de trouver des réponses adéquates qui permettent aux citoyens de vivre le plus correctement possible et le plus à l'aide possible. Si on est dans cette logique-là, pas de problème. Si on est dans une réponse qu'on se dit : pour que moi je ne réponde pas favorablement à un problème que je rencontre chez moi, je vais en poser ailleurs et qu'on est dans une logique institutionnelle, là forcément on ne va pas trouver de solution.
Bref, si les Francophones sont d'accord d'envisager un débat : un Brabant unifié, bilingue ce n'est pas pour demain
Exister au niveau politique (Mise au point)
Le thème de Mise au point est ce dimanche le bilinguisime dans le grand Brabant. Thème inspiré d'une lettre écrite par la secrétaire d'Etat bruxelloise Brigitte Grouwels (CD&V) aux 27 bourgmestres du Brabant wallon. Courageuse la dame. Elle sert de punching-ball pour les autres invités.
Selon Serge Kubla (MR), bourgmestre de Waterloo : "C'est un coup de pub pour exister au niveau politique."
Mais c'est Guy Vanhengel (Open VLD), ministre bruxellois aux Finances, qui la tacle: "La démarche est cocasse pour une femme qui a fait campagne avec le slogan Meer Birgit - Minder Frans." Ce à quoi elle répond qu'elle a a fait cela pour le bilinguisme. Réponse de l'intéressé : "OUI, C'EST CA !"
UPDATE : Belga nous propose un résumé de l'émission :
Plusieurs responsables politiques francophones ont exprimé dimanche leur scepticisme, voire leur méfiance, envers la proposition formulée par la secrétaire d'Etat bruxelloise Brigitte Grouwels (CD&V) d'instaurer le bilinguisme dans les deux Brabants.Mme Grouwels a écrit lundi aux bourgmestres des 27 communes de la province de Brabant wallon pour leur demander leur point de vue sur une possible extension du statut bilingue de Bruxelles aux deux Brabants, avec l'octroi, par "parralélisme", de facilités aux Flamands vivant dans ces communes.
"Mme Grouwels est-elle sincère", s'est demandé le chef de groupe MR au Parlement wallon, Serge Kubla, lors de l'émission Mise au Point diffusée dimanche midi par la RTBF. M. Kubla a accusé la secrétaire d'Etat de "chercher à ce qu'on lui dise non", de manière à tenter de démontrer la mauvaise volonté des francophones.
"Le moment est malvenu" pour faire une telle proposition, a pour sa part affirmé la ministre-présidente de la Communauté française, Marie Arena (PS), ajoutant que Mme Grouwels "mettait de l'huile sur le feu" alors que se négocie un accord gouvernemental au niveau fédéral.
Le député Melchior Wathelet (CDH) s'est lui aussi étonné: on (la Flandre) essaye de réduire les facilités dans les communes de la périphérie bruxelloise et Mme Grouwels propose d'aller dans d'autres communes vers le bilinguisme, a-t-il fait valoir.
Même du côté flamand, le ministre régional Guy Vanhengel (Open VLD) - un collègue de Mme Grouwels au sein du gouvernement bruxellois - a assuré que le CD&V "n'en voudra pas" (d'une telle proposition).
Le président du Parlement francophone bruxellois, Christos Doulkeridis (Ecolo), s'est toutefois voulu plus modéré et a suggéré de ne retenir "que le meilleur de la propositrion" de Mme Grouwels.
Tous les intervenants francophones au débat dominical de la RTBF ont enfin insisté sur la nécessité de ne pas réduire les droits des francophones dans la périphérie, rappellant que les facilités accordées en 1962 aux habitants de six communes étaient désormais "bétonnées" dans la Constitution.
Mme Grouwels avait présenté sa proposition comme une manière de savoir si les esprits ont évolué depuis lors, alors que la piste du bilinguisme étendu est de plus en plus souvent évoquée dans le cadre des discussions sur la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde.
Une poignée d'extrémistes flamands manifeste à Rhode et à Waterloo
Manifestation d'extrémistes flamands ce dimanche. Le Voorpost réclame depuis longtemps la scission de l'arrondissement électorale de BHV. Mais il veut aussi la suppression des facilités et l'indépendance de la Flandre. Une manifestation à haut risque, donc, dans la commune à facilités de Rhodes Saint Genèse puis de Waterloo.
Après avoir réuni un millier de personnes en mai dernier, les mouvements extrémistes flamands du "Voorpost" et
et la Katholiek Vlaams Hoogstudenten Verbond (Association des étudiants catholiques flamands), manifestaient à nouveau ce dimanche à Rhode-Saint-Genèse dans la périphérie de Bruxelles . Présents aussi dans la manifestation : des dirigeants du Vlaams Belang dont le président Frank Van Hecke, les parlementaires Gerolf Annemans, Marie-Rose Morel et Francis Vanden Eynde.
Au total , ils étaient quelques centaines d'extrémistes flamands, 300 selon la police, à manifester et à revendiquer une fois encore l'indépendance de la Flandre et la scission immédiate et sans contrepartie de l'arrondissement de Bruxelles-Hal- Vilvorde. Les extrémistes flamands s'en sont pris aussi violemment pris au FDF dont ils souhaitent la disparition.
Et c’est aux cris de "Belgïe barst", Belgique crève! "Franse raten", Rats francophones et "Walse criminele", criminels wallons que s'est promené le petit cortège d'extrémistes. Les oeufs ont aussi volé bas, contre quelques habitants qui osaient ne pas approuver leur présence. Des militants du Voorpost s'en sont également à la voiture de la RTBF télé ainsi qu’à son camion satellite qui subiront des jets d'oeufs et de fumigènes, seront maculés d'autocollants et dont quelques extrémistes tenteront de dégonfler les pneus. Résultat : l’équipe de la RTBF sera dans l'impossibilité de travailler pour le journal de 13 heures.
En guise de conclusion à la partie rhodoise de la manifestation, les membres du Voorpost ont brûlé le drapeau belge. Mais, est-ce un présage ou non, les extrémistes ont eu bien du mal à mettre le feu au drapeau national puisque les trois couleurs ont fait de la résistance dimanche matin, ce qui n'a pas empêché les extrémistes d'entonner le Vlaamse Leeuw
Deux lions pour une butte :
Les protestataires ont ensuite pris la route de Waterloo, à une dizaine de kilomètres de là. Mais la commune où se situe la Butte de Lion, avait tout simplement interdit toute manifestation. Résultat : quelques échauffourées ont rapidement éclaté à l'arrivée des manifestants. La situation s'est calmée quand une délégation a pu passer. Emmenée par Frank Vanhecke, président du Vlaams Belang, elle a été autorisée à planter deux drapeaux flamands au lion noir sur fond jaune dans un champ à proximité de la Butte du Lion. Pendant ce temps, le reste des manifestants était confiné derrière un important cordon policier.
Le bourgmestre de Braine-l'Alleud a justifié cette autorisation expresse par un souci de sécurité publique J'avais le choix explique alors Vincent Scourneau soit je laissais charger plus de 300 personnes, soit j'acceptais qu'une délégation pose un geste symbolique. Compte tenu de la violence dont certains manifestants ont fait preuve dès la sortie des cars, j'ai laissé passer une délégation. Aucun touriste n'a été blessé et c'est le plus important conclut-il .
Le bourgmestre de Braine-l'Alleud a lui-même accompagné la délégation en arborant son écharpe maïorale aux couleurs de la Belgique. Le cortège s'est finalement disloqué un peu avant 14h45.
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