01 octobre 2007

Porsche pourrait fermer l'usine Audi à Bruxelles

Le patron d’Audi s’explique à Forest
Le patron d'Audi est venu ce lundi matin à l'usine de Forest pour démentir les informations alarmistes parues ce week-end dans la presse et réitérer sa confiance en Audi Brussels.

1 oct 2007 15:18
La presse allemande évoquait récemment le souhait du patron de Porsche d'augmenter sa participation dans Audi mais aussi qu'il serait favorable à la fermeture d'Audi Forest. La direction de l'usine bruxelloise a déjà rassuré le personnel ce lundi matin.

Dans une lettre adressée au personnel, le président du conseil d'administration d'Audi Brussels et membre du comité de direction d'Audi AG, Werner Widuckel, a démenti les rumeurs parues dans la presse allemande. "Il n'est pas question de nuages noirs au-dessus d'Audi Brussels", a confirmé une porte-parole de la direction.

Werner Widuckel répétait cette position lundi après-midi, vers 14 heures 30, au cours d'une conférence de presse au sein de l'usine. "Audi a prévu des investissements pour le site de Bruxelles", a encore déclaré la porte-parole de la direction.


SOCIAL ven 28 sep
Le patron de Porsche, l'actionnaire principal de Volkswagen, serait partisan de la fermeture d'Audi Brussels, indique la dernière édition du magazine Trends (néerlandophone) qui cite Der Spiegel.
Porsche détient actuellement une participation de 31% dans VW, mais veut selon Trends, à terme atteindre une participation de 51%. Ce qui serait une mauvaise nouvelle pour Audi Brussels. Selon Der Spiegel, Wendelin Wiedeking, le patron de Porsche, était en effet opposé au maintien de l'activité de l'usine située à Forest. Le chef d'entreprise pense également que l'emploi allemand prime. Le magazine Trends indique que "pour M Wiedeking le site de Forest aurait dû rester fermé". De plus, le fait qu'Audi se soit installé à Forest est la conséquence du système allemand de co-décision (Mitbestimmung) qui donne aux travailleurs la moitié des sièges au conseil de direction dans les entreprises de plus de 2.000 travailleurs. Si Porsche prend une participation de 51%, l'entreprise dictera sa loi, selon le magazine.

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