Il passe à côté d'une nuit d'amour
Alors que la police belge recherchait la mannequin Waris Dirie, William prenait un verre avec elle. Voire plus...
William D., 45 ans, est bien conscient de sa chance et surtout de sa malchance. La chance d'avoir rencontré un mannequin célèbre dans le monde entier... et la malchance d'être passé à côté d'une nuit d'amour avec elle! William D. n'est autre que l'homme qui a été interpellé vendredi fin d'après midi en compagnie de Waris Dirie, cet ex-mannequin et ambassadrice de l'Onu contre les mutilations génitales féminines qui avait disparu pendant trois jours dans Bruxelles.
En exclusivité, William a accepté de nous raconter sa surprenante rencontre avec ce canon de beauté somalienne dans un caberdouche bruxellois qui ressemble à tout, sauf à un palace ! "Je l'avais vue jeudi dans un café de la rue de Laeken, Chez Henri. Elle était au bar. Je ne lui ai pas parlé. Le lendemain, alors que j'étais à nouveau dans ce bistrot depuis 15 minutes, elle est entrée. Elle s'est mise au bar, elle a commandé un vin rouge."
La beauté de Waris ne lui a pas échappé. "Je ne savais pas qui c'était. J'ai tenté ma chance, je lui ai demandé en anglais si elle voulait boire quelque chose". Un vin rouge. Et voilà comment William, laveur de vitres, a commencé à papoter avec le top-modèle recherché depuis mercredi après qu'elle ait faussé compagnie à la police qui tentait de lui retrouver son hôtel. "On a parlé de tout de rien, en anglais, un peu en français. Elle m'a dit qu'elle venait de Somalie, mais elle ne m'a pas dit son nom". Le temps a passé, les verres se sont vidés.
"Elle m'a dit qu'elle avait faim. Je lui ai proposé de manger chez moi. Elle a dit yes...". Et voici comment les deux tourtereaux ont décidé de passer la soirée ensemble. "On est allé main dans la main en se faisant des mamours au GB près de la Bourse. On a acheté des tomates, des crevettes, du jambon et une bonne bouteille de vin à 20 euros". Le mannequin a tenu à payer. Pensant passer un bon moment, les amoureux se sont dirigés vers l'appartement de William, à deux pas de là. "On marchait rue au Beurre lorsqu'un policier en civil nous a accostés. Elle nous a demandé nos papiers. Elle lui a demandé en anglais si elle était bien Madame Jones".
William est tombé des nues. "Waouw, je m'étais dit qu'elle était belle et que j'allais passer un bon moment mais jamais je n'avais pensé que c'était elle !" Une James Bond Girl !
William et la bande Maâche !
William et son amie ont été emmenés au commissariat. "Les policiers m'ont parlé de rapt. Là, j'ai dit : Eh oh, non... et j'ai expliqué ma rencontre dans le café une heure plus tôt". Il faut dire que William est bien connu. "J'ai passé quatre ans en prison de 1986 à 1990. Je faisais partie de la bande Maâche".
Au terme de quatre heures d'audition, William et Waris étaient libres. "J'ai demandé pour la voir. Je lui ai vite donné mon numéro de GSM et je lui ai dit Good luck. Elle m'a donné son écharpe, celle que je porte. Sentez, elle sent la femme !" Après un petit bisou, William a été emmené vers la porte arrière du commissariat. Loin des journalistes... "Quand je pense que si j'avais pris un autre chemin ou un taxi pour aller chez moi, j'aurais pu passer un bon moment avec une femme splendide !"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire