Au PS, les parlementaires voient d'un œil jaloux les nouveaux
Plus d'un socialiste avait parié son nœud pap' que le patron, une fois de plus, allait sortir des « coups » de son chapeau. Banco !
Les deux secrétariats d'État dévolus au Boulevard de l'Empereur sont attribués… à d'illustres inconnus ou presque. Certes, l'une, Julie Fernandez, était jusqu'ici échevine à Liège ; l'autre, Frédéric Laloux, conseiller communal à Namur. Certains se plaisaient d'ailleurs à raconter que Laurette Onkelinx, arrivant au Palais en même temps que le Namurois, le prit… pour un employé de Sa Majesté.
Plus sérieusement, cette nouvelle surprise du chef n'a pas fait que des heureux… La preuve par ces bruits de couloir, jeudi après-midi, à la Chambre. Ponctués, en fin de séance, par une réunion de groupe à laquelle assistait Elio Di Rupo. Le ton, confirme plus d'un participant, est légèrement monté.
« Est-ce que c'est comme ça qu'on récompense le travail des parlementaires, légitimement élus ? » « Comment peut-on aller chercher la confiance des électeurs, sur le terrain, quand ils voient que, dans les faits, le parti ne nous fait pas confiance ? »
Séance catharsis pour les déçus et leurs solidaires compagnons de travées ? A la présidence, on avait prévu le coup. Et l'on tente de limiter les dégâts. Ce qui n'est finalement pas si dur, à un an des élections régionales. Car celles et ceux qui affichent (anonymement) leur déception sont aussi de futur(e)s candidat(e)s. Qui tiennent à se garantir une place en vue sur la liste. Ce qui ne va pas sans susciter d'ores et déjà quelques grincements de dents, à Bruxelles, où les places éligibles s'annoncent chères pour les Onkelinx, Arena, Mayeur et Lalieux.
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