Les Flamands boudent Bruxelles malgré les primes
Les entreprises et les institutions publiques souscrivent de plus en plus aux primes pour attirer des employés vers Bruxelles, avec pour exemple le plus parlant les primes pour le personnel de la commission communautaire flamande.En pratique, ces primes d'encouragement semblent avoir peu d'effets: il y a eu à peine 9 primes au déménagement payées ces trois dernières années à des fonctionnaires flamands, écrivent lundi les journaux De Standaard, Het Volk et Het Nieuwsblad.Un fonctionnaire qui démménage à Bruxelles reçoit une prime nette de 2.480 euros. Il reçoit ensuite annuellement une prime communale pour les fonctionnaires qui vivent à Bruxelles. L'année dernière, seuls 256 des 2.000 fonctionnaires ont reçu une telle prime. Tous les autres vivent en dehors de Bruxelles. La police paye également des primes pour Bruxelles. L'allocation Région Bruxelles Capitale s'élève déjà, après un an, à 669,32 euros nets par an.Peu de candidatsLes postes vacants sont malgré tout difficilement pourvus. Des entreprises privées, comme des banques, font également appel aux primes bruxelloises. "Nous éprouvons des difficultés à trouver des collaborateurs qui souhaitent venir travailler à Bruxelles. Nous proposons une prime de 140 euros bruts par mois. Cela couvre les connaissances linguistiques spécifiques nécessaires et les problématiques de mobilité", indique-t-on du côté de KBC.Le ministre flamand de l'Education Frank Vandenbroucke lance également ce genre de primes. Pour endiguer leur retour vers la Flandre -la moitié d'entre eux ne tient pas plus de cinq ans- les enseignants qui donnent des cours à Bruxelles pendant 3 ans recevront d'ici peu 40 euros nets par mois.
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