Le traité « Iter » est signé

C'est une étape symbolique dans la recherche sur la fusion nucléaire.

Sept partenaires internationaux ont signé à Paris, le traité "Iter". Cet accord prévoit des investissements de plus de 10 milliards d'euros afin de construire un réacteur expérimental de fusion thermonucléaire.


Le moment était solennel et restera comme une étape dans l'histoire de la recherche. Présidée par Jacques Chirac à l'Elysée, la cérémonie de signatures a réuni les partenaires du projet Iter, représentants de l'Union européennes, Etats-Unis, Russie, Japon, Chine, Corée du Sud, plus l'Inde qui s'est jointe au projet.

L'Union européenne s'est engagée à financer la moitié des 10 milliards d'euros que devraient coûter cet énorme programme international. L'accord politique signé en juin 2005 après de difficiles négociations a fixé l'implantation à Cadarache, dans le midi de la France à une centaine de kilomètres de Marseille.

Le but, maîtriser la fusion nucléaire, alternative à la fission. Soit reproduire ce qui se passe au cœur du soleil et des étoiles. L'eau de mer deviendrait combustible comme le pétrole. Malgré tout des écologistes critiquent ce projet jugé improbable. La construction du réacteur commence l'an prochain et va durer 10 ans. La mise en exploitation est prévue pour 2018. Les scientifiques se donnent 40 ans pour aboutir.