La société IC contrainte à l'association
Jean-Marc Nollet va plaider au bureau de son parti en faveur d'une commission d'enquête parlementaire spéciale sur le dossier Immo Congo.
"Le gouvernement dans lequel siégeait M. Nollet a été abusé", a déclaré Hervé Hasquin à la RTBF-Radio.
Alors que le secrétaire fédéral d'Ecolo Jean-Marc Nollet va plaider ce lundi au bureau de son parti en faveur d'une commission d'enquête parlementaire dans le cadre du dossier Immo Congo, Hervé Hasquin a affirmé ce matin à la RTBF-radio que le gouvernement de la Communauté française, dont il était ministre-président à l'époque où la décision a été prise dans le cadre de ce dossier et dont faisait partie Jean-Marc Nollet, "a été abusé".
"le gouvernement dans lequel siégeait M. Nollet a été abusé". "A l'évidence,a indiqué M. Hasquin.
depuis trois jours, en lisant la presse et en écoutant la radio ou les
télévisions, nous apprenons tous les deux qu'un certain nombre d'événements se
sont passés à notre insu",
"C'est évidemment éminemment déplaisant puisque, comme vous le savez la société gagnante finalement s'ouvre au capital de la concurrente vaincue",Cependant, "maintenant on comprend pourquoi elle l'a fait. Parce qu'à l'évidence, elle a été soumise à des pressions, voire à des chantages, et donc ça, évidemment, nous l'ignorions", affirme encore M. Hasquin qui souligne que la décision était urgente et que dans ce dossier, la Région wallonne avait la main. (belga)
rappelle encore M. Hasquin pour qui "il y avait là quelque chose d'étrange, mais on ne peut pas empêcher une société privée de le faire".
"A titre personnel, j'y suis totalement favorable"
"Dans la mesure où c'est le cdH lui-même qui a permis à la justice, dit le cdH dans un communiqué
d'enquêter sur le dossier Immo Congo, sur base des éléments transmis au Parquet par sa ministre Marie-Dominique Simonet en juin, il va sans dire qu'il ne peut être que favorable à la constitution d'une Commission d'enquête pour peu qu'elle
ne porte pas entrave à l'action de la justice qui doit rester seule compétente dans les démarches d'instruction et qu'elle soit donc ciblée sur les dysfonctionnements éventuels internes et les responsabilités politiques éventuelles"
Robert Marlier, administrateur-délégué de Intelligence et Communication, la société qui avait, dans un premier temps, remporté un contrat de location auprès de la Communauté française portant sur un immeuble devant accueillir la représentation Wallonie-Bruxelles à Kinshasa (RDC), a expliqué aux enquêteurs carolos avoir subi de fortes pressions venant de Namur via le Commissariat Général Aux Relations Internationales (CGRI), rapporte La Dernière Heure dans son édition de dimanche.
Le dossier Immo Congo, mis à l'instruction à Charleroi, se penche sur les conditions dans lesquelles un immeuble a été pris en location par la Communauté française à Kinshasa pour y abriter la représentation Wallonie-Bruxelles dans la capitale congolaise."Je n'étais pas très chaud à cette demande de projet immobilier à Kinshasa", explique Robert Marlier, administrateur-délégué de Intelligence et Communication la société qui avait remporté le contrat de location en un premier temps, avant d'en être évincée.
"L'urgence de la situation avec une délégation belge sur place qui se trouvait presque à la rue, a pesé sur ma décision: on ne rejette pas une telle proposition", a-t-il ajouté.
L'homme évoque ensuite l'association, pour le projet, de sa société avec celle de Daniel Lebrun, réviseur carolo proche de Jean-Claude Van Cauwenberghe.
"J'ai été contacté par le Commissariat Général Aux Relations Internationales (CGRI) qui m'a indiqué que la Région bloquait le dossier parce qu'elle souhaitait y voir inclure un partenaire wallon. (...)
C'était clair: soit nous acceptions cette association, soit nous prenions le risque de perdre le contrat", a-t-il ajouté.
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