07 novembre 2006

Cela bouge (ou s’immobilise) en Asie centrale


Tadjikistan et Kirghizistan, il y a deux ans déjà:




Des législatives jugées non démocratiques
(AFP)
LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES tenues dimanche au Kirghizistan et au Tadjikistan, deux anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale où la victoire des partis au pouvoir était assurée à l'avance, ont été jugées non démocratiques lundi par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Au Kirghizistan, l'élection des 75 députés d'un nouveau Parlement monocaméral a été marquée «dans tout le pays» par des achats de voix, des violations de la liberté des médias et par l'interdiction de se présenter faite à plusieurs députés sortants proches de l'opposition, a souligné le chef de la mission d'observateurs de l'OSCE.
Au Tadjikistan, les législatives qui devaient pourvoir les 63 sièges de la chambre basse du Parlement «n'ont pas satisfait à de nombreuses conditions de l'OSCE pour des élections démocratiques», a déclaré le chef de la mission d'observateurs de l'OSCE. La mission d'observateurs de la CEI (Communauté des Etats indépendants) a de son côté affirmé que les élections avaient été menées «dans le respect des normes, et étaient reconnues comme légitimes, libres et transparentes».
© La Libre Belgique 2005


… et maintenant ?

Le président sortant du Tadjikistan Emomali Rakhmonov a été réélu avec 76,4% des suffrages à la suite du scrutin de lundi, a indiqué ce mardi un représentant de la Commission électorale tadjike citant des résultats préliminaires.
Le Tadjikistan était déjà le pays le plus pauvre de l'ancienne Union soviétique (URSS) et suite à la guerre civile de 1992-1997 il était même l'un des pays les plus pauvres au monde. Sur la période de 2000-2004, le PIB a augmenté en moyenne de 9,6 %, ce qui a permis au Tadjikistan d'améliorer sa position économique par rapport à d'autres pays d'Asie centrale.

Il y a de sérieux troubles dans la capitale kirghizistane contre le pouvoir en place.
Le Kirghizistan ou Kirghizstan ou Kirghizie, extrêmement montagneux, est indépendant depuis la fin de cette dernière, en 1991. Le Kirghizistan reste un pays assez pauvre, dont l'économie est essentiellement tournée vers l'agriculture.

2 commentaires:

Admin a dit…

Nouvelle constitution au Kirghizstan

Ce jeudi 09.11.2006, le président kirghiz Kourmanbek Bakiev a signé une nouvelle constitution limitant ses pouvoirs, adoptée la veille par le Parlement, à l'issue d'une semaine de crise politique et de manifestations dans les rues de Bichkek. "La signature de la nouvelle constitution de la République kirghize est le résultat de l'accord entre les différentes forces politiques et un pas de plus vers la démocratie dans notre pays", a déclaré M. Bakiev.

Admin a dit…

L'opposition mobilise au Kirghizistan

Vendredi 03 novembre 2006

L’opposition kirghize a mobilisé vendredi des milliers de manifestants à Bichkek (capitale du Kirghizstan), devant le siège de la présidence pour la deuxième journée consécutive, afin d'exiger la démission du président Kourmanbek Bakiev.
Le gouvernement dénonce une tentative de coup d’état, ce qui est fermement démenti par le mouvement d’opposition « Pour les réformes » : « Ils nous accusent de tenter de renverser le régime mais ce n'est pas vrai. Nous voulons l'ordre, nous voulons être entendus », a expliqué un manifestant. « Nous continuerons nos actions jusqu'à la démission de Bakiev », a déclaré un responsable du mouvement.
Plus de 500 manifestants se sont dirigés, sous forte surveillance policière (photo), vers la télévision d'Etat, où les chefs de l'opposition ont été admis et où ils ont obtenu trois heures d’antenne en direct, avant de se disperser dans le calme.

Une grande manifestation est prévue pour lundi, jour où le président a promis de présenter au Parlement le projet de Constitution limitant ses pouvoirs. Ce texte, élaboré mardi par l’opposition et la présidence, aurait déjà dû être présenté jeudi au Parlement, mais le président a finalement repoussé l’examen du texte à lundi prochain.
Depuis mars 2005, où un soulèvement populaire avait chassé le président Askar Akaïev pour porter au pouvoir Kourmanbek Bakiev, le pays peine à se stabiliser politiquement.