10 novembre 2006

Il faut 260.000 hectares pour le bio-carburant

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La Belgique devrait utiliser plus de 260.000 hectares de terres agricoles pour atteindre d'ici 2010 le taux de 5,75% de bio-carburant à mélanger aux carburants normaux, selon une étude de l'Institut flamand pour la recherche scientifique et technologique, débattue jeudi au parlement flamand. La production agricole belge étant insuffisante, notamment en étendue de champs de colza, le pays devra avoir recours à l'importation.

PS (Parti Socialiste):
COMMUNIQUE DE PRESSE 07.11.06 - Responsabiliser face aux enjeux climatiques !

Au Congrès de l'Internationale Socialiste, Elio Di Rupo a plaidé pour une réforme profonde des instruments de gouvernance mondiale en matière d'environnement et demande aux partis membres de l'IS d'intensifier le travail de responsabilisation de chacun face aux enjeux climatiques.

2 commentaires:

Admin a dit…

Fermons nos centrales, mais... (09/11/2006)

Selon Anne-Marie Lizin, la Belgique pourrait acheter son électricité (nucléaire) en France

BRUXELLES On le sait, la fermeture programmée dès 2015 de nos centrales nucléaires suscite la controverse et il n'est pas exclu que cette décision soit remise en cause par le prochain gouvernement, l'an prochain. Plusieurs scénarios sont discutés.

En marge de la présentation d'un livre sur Gazprom, Anne-Marie Lizin, présidente du Sénat et bourgmestre de Huy, a déclaré mardi que l'une des pistes suivies par la Belgique était bien la fermeture en 2015 des réacteurs de Tihange 1, Doel 1 et Doel 2 mais couplée avec un achat d'électricité en France, électricité produite notamment par les futurs réacteurs nucléaires français de nouvelle génération (type EPR, European pressurized reactor, comme celui de Flamanville, dans la Manche). Selon la présidente du Sénat, "on va vers ce choix". Et de préciser que ces achats en France ne poseraient pas de problème puisque Suez, géant français de l'électricité (surtout nucléaire), est déjà propriétaire d'Electrabel. Les écologistes vont faire des bonds !

Aux éditions Luc Pire, la présidente du Sénat publie également une étude qu'elle a dirigée en tant que professeur à l'Institut des sciences politiques à Paris. L'ouvrage porte sur le géant de l'énergie Gazprom, la plus grande compagnie de gaz naturel au monde, et sur la manière dont la Russie utilise cette société comme instrument de politique internationale. Gazprom est déjà omniprésent en Europe. Mais pas en Belgique. Si la Russie est notre premier fournisseur de pétrole (42 % des importations en 2005), elle ne représente rien pour le gaz. Une situation qui pourrait changer puisque Gazprom lorgne le terminal gazier de Zeebrugge.


B. F. Gazprom, stratégie de la Russie, Éd. L. Pire.

© La Dernière Heure 2006

Admin a dit…

Quiévrain
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Pour la fin février, les premiers KW verts seront produits par les sept éoliennes de Quiévrain. Les riverains n'en tireront pas de profit... direct.


Lorsque les chemins menant au site qui accueillera les sept éoliennes sur Quiévrain et Dour ont été rénovés, on ne s'imaginait pas encore très bien à quoi ressemblerait cette nouvelle implantation dans une zone agricole où le paysage s'étend à perte de vue. Depuis quelques jours, on y voit un peu plus clair. La société Ventis, installée à Tournai, a en effet franchi un nouveau cap avec la réalisation des fondations et l'érection de ces fameux mâts. "Lorsque nous avons étudié ce projet, Electrabel s'est également manifestée et plutôt que de se faire la guerre, nous avons mené à bien un projet commun, explique Pierre Mat (ça ne s'invente pas) gérant chez Ventis. Tout en sachant qu'une fois que le projet serait accepté, chacun reprendrait ses quartiers et pourrait développer ses propres éoliennes, mais au sein d'un même parc."

Ventis a été plus rapide dans l'aboutissement de ce projet et c'est donc bien sur le territoire de la commune de Quiévrain que les premières colonnes sortent de terre. "Cela avance assez bien du fait qu'on a beaucoup de chance d'avoir des conditions automnales assez favorables, que cela soit avec la pluie ou le froid. Depuis mardi, le béton de la dernière fondation est coulé et nous sommes occupés de monter le deuxième des sept mâts" précise le gérant de Ventis.

Les échéances sont fort rapprochées car cette phase de travaux devrait s'achever dans le courant du mois de décembre. "Nous aurons ensuite à travailler avec IEH au raccordement vers le réseau et au début du mois de février, les palles arriveront par convois exceptionnels. Il faut environ une semaine entre la réception des matériaux et la mise en route du système. Si bien que pour la fin du mois de février, les premiers KW verts devraient être produits."

Les riverains se sont renseignés et savent que s'ils doivent subir des désagréments avec ces nouveaux monstres écologiques ils n'en tireront pas de profit. Par contre, les communes toucheront 4000 euros par an et par éolienne dans le cadre d'un contrat d'entretien des abords. Un projet est toujours à l'étude pour une extension, avec plus de respect encore du cadre existant.

© La Libre Belgique 2006