29 novembre 2006

La majorité PS-CDH déjà chahutée à Bruxelles

MAJ 29/11/2006

L'ex-échevin CDH de la Ville de Bruxelles, Georges Dallemagne, un moment pressenti pour siéger au sein du futur collège des Bourgmestre et échevins de la Ville de Bruxelles, s'est dit "consterné par les amalgames qui sont effectués aujourd'hui concernant sa décision de ne pas devenir Echevin de la Ville de Bruxelles". Il réagissait ainsi mardi aux informations et commentaires faisant suite à la décision intervenue in extremis pour la composition de la future coalition PS-cdH dont il ne fera pas partie en tant qu'échevin.Georges Dallemagne a tenu à préciser que, "contrairement à ce qui est lancé dans certains médias, sa décision n'a absolument aucun rapport avec les allégations sur des domiciles fictifs, des détournements de biens publics et trucage de marchés publics". L'élu cdH s'est dit étranger à ces dossiers "dont il n'est d'ailleurs accusé par qui que ce soit".Se réservant "le droit de faire valoir ses droits en temps et lieux", Georges Dallemagne a enfin souligné qu'à l'issue de la réunion des partenaires de la majorité, il avait bien précisé que sa décision était "motivée par des raisons familiales et son combat politique qu'il mènera bientôt au niveau fédéral". (D'après Belga)

Mampaka veut reprendre ses fonctions

L'échevin des Sports de la ville de Bruxelles Bertin Mampaka (CDH) a affirmé qu'il comptait rempiler dans ses fonctions, une fois qu'il aura pu faire la démonstration du caractère calomnieux et diffamatoire des accusations proférées à son encontre par le conseiller communal MR Geoffroy Coomans de Brachène.
A ses côtés, Me Georges Henri Beauthier a indiqué que le dépôt d'une plainte avec constitution de partie civile était destiné à obtenir le renvoi du conseiller communal MR devant le tribunal correctionnel. "M. Mampaka a été blessé par une méchanceté qui n'intervient pas par hasard à un moment où doit se dessiner une majorité, et où doivent être attribués des fonctions à exercer", a-t-il dit.
Selon Me Beauthier, on a recouru, devant une caméra de télévision, à une "mise en scène" dans laquelle on monte les marches du Palais de Justice pour remettre un dossier à un avocat, "donnant l'impression que l'échevin en sortira ensuite menottes aux poings". "La démocratie recule par des ambiances aussi délétères et nauséeuses, si à chaque fois qu'un homme qui approche de l'attribution de mandat, il doit être confronté à des accusations mensongères", a commenté Me Beauthier.

Qui plus est, a-t-il ajouté, on a lancé à la cantonade des termes qui n'existent pas tels que "détournement d'affectation de lieu public" au sujet de l'occupation temporaire d'un terrain de sport pour une activité légale, ou inappropriés tels que "détournement de biens sociaux".
Bertin Mampaka a quant à lui longuement contesté les diverses accusations portées à son encontre. Son souhait est de voir les choses se clarifier d'ici trois mois et de pouvoir reprendre ses fonctions d'échevin.
L'échevin a affirmé avoir reçu des engagements dans ce sens dans et en dehors de son parti. Il a notamment protesté contre les allégations de copinage dans l'octroi de subventions à des asbl, soulignant que celles-ci subissent un parcours démocratique filtrant obligé.
Ces subventions (800 par an) sont adoptées soit après passage par le collège des bourgmestre et échevins via le conseil communal -où l'opposition MR n'a selon l'échevin pas contesté celle que son détracteur MR a médiatisées-, soit via l'asbl Prosport dont le conseil d'administration est à dominante libérale, a-t-il dit.
Bertin Mampaka a fermement contesté une attitude de favoritisme pro-africain dans l'exercice de son mandat, rappelant la promesse qu'il avait faite à l'entame de son mandat, il y a 30 mois, de défendre tous les Bruxellois et faisant état d'une composition très cosmopolite de son équipe de travail et de ses électeurs.
Selon lui, c'est attesté sur le terrain, si l'on s'en réfère parmi d'autres exemples à l'aménagement d'un terrain synthétique au profit du Black Star dirigé par un conseiller communal MR. Bertin Mampaka n'a pas contesté avoir utilisé le GSM qui lui avait été attribué dans le cadre de son mandat d'échevin, à la fois pour l'exercice de celui-ci, mais aussi pour celui de député et ses conversations privées.
Mais il a souligné que depuis deux ans, il exerçait ses mandats politiques 7 jour sur 7 à raison de 14 heures par jour et que le comité de déontologie de son parti avait fait état d'une "maladresse" Lui-même ne la conteste pas, dans la mesure où, dit-il, on ne lui a jamais montré la moindre facture de téléphone que la Ville a dû honorer.
(D'après Belga)

Dallemagne et Mampaka ne seront pas échevins

La présidente et tête de liste CDH, Joëlle Milquet, écarte deux élus pressentis pour siéger au sein du futur collège de Bruxelles-Ville qui sera bien PS-CDH.
L e PS de Bruxelles-Ville avait demandé un geste fort de la part de Joëlle Milquet. Il a été posé, hier soir : l'échevin sortant Bertin Mampaka et Georges Dallemagne, à qui il avait succédé en cours de législature, ne seront pas proposés comme échevins au nouveau conseil communal. Une décision spectaculaire eu égard à la personnalité des deux élus. Ils seront remplacés par Hamza Fassi-Fihri et Christian Ceux, premier suppléant. La composition du collège, présidé par Freddy Thielemans (PS) devrait être la suivante : Fassi-Fihri, Ceux, Noël, Milquet et Vanackere (CD&V) pour le CDH ; Hariche, Close, Lalieux, Ouriaghli et Smet (SP.A) pour le PS. Yvan Mayeur reste lui président du CPAS.
Ancien directeur général de Handicap International, Georges Dallemagne, qui passe pour un ami de Milquet, était devenu sénateur CDH en 1999. Il avait été élu échevin en 2001, avant de partir trois ans plus tard pour le Cambodge, passant le témoin à Bertin Mampaka, lui-même député bruxellois depuis 2004.
Cette décision marque la fin des tensions entre le PS et le CDH, qui portaient moins sur le contenu de l'accord, toujours pas signé, que sur « la politique de l'autruche » adoptée par Joëlle Milquet dans certains dossiers concernant des élus de sa liste : logements fictifs ou présumés tels, utilisation abusive de moyens publics.
D'aucuns, à l'intérieur même de son parti, jugeaient que, sans la présence de Joëlle Milquet à la tête de la liste, le CDH ne serait plus assis à la table des négociations. Même le soutien dont elle bénéficiait auprès d'Elio Di Rupo et donc indirectement du bourgmestre Freddy Thielemans et de son chef de cabinet Philippe Close, proche du président du PS, tendait, ces derniers jours, à s'effilocher. Lundi, dans la foulée de la réunion du bureau politique, Elio Di Rupo avait reçu les négociateurs socialistes (Thielemans, Close, Mayeur), en s'associant à leur demande adressée à Joëlle Milquet : qu'elle se montre garante de l'éthique de ses troupes à la Ville, comme elle s'en était fait la championne en campagne.
Appuyé par une majorité d'élus du PS de Bruxelles-Ville, le PS disait attendre que Joëlle Milquet « prenne une décision par rapport à une situation dont elle est responsable ». Le président de la Fédération bruxelloise du PS, Philippe Moureaux en personne, avait suggéré à la présidente du CDH d'inciter ceux qui n'étaient pas en ordre à faire « un pas de côté ».
Publiquement, Joëlle Milquet s'était jusqu'ici drapée dans son costume de négociatrice, laissant à son « comité de déontologie », le soin de tirer ses conclusions. Pour certains, les dossiers, révélés notamment par le conseiller communal MR Geoffroy Coomans de Brachène, étaient pourtant accablants : domiciliations tardives ou douteuses de plusieurs élus, campagne anti-homosexuels de Fatima Moussaoui - elle devrait être écartée du conseil pour domiciliation fictive - et récentes découvertes de notes de téléphone excessives dans le chef de Bertin Mampaka : 20.000 euros pour l'année 2005 et 13.000 euros pour les premiers mois de l'année 2006 ; résultat d'une multiplication de communications vers l'étranger.
Ces derniers jours, les attaques et révélations de Geoffroy Coomans de Brachène s'étaient d'ailleurs plus particulièrement concentrées sur l'échevin CDH. Selon lui, Bertin Mampaka se serait rendu coupable de copinage dans le cadre de subsides accordés à certaines ASBL ou simplement de création de celles-ci.
Alors que l'échevin avait annoncé qu'il comptait déposer une plainte, Geoffroy Coomans de Brachène parlait, lui, d'un nouveau coup de bluff médiatique. Il estimait par ailleurs « risible » et « insultant » d'être taxé de racisme, « un joker que brandit l'échevin chaque fois qu'il se sent attaqué pour ne pas répondre aux questions ».
Le nouveau conseil communal devrait être installé vendredi matin.

Bertin Mampaka collé à son GSM


L'échevin bruxellois a dépensé 20.000 euros de téléphone en 2005 et 13.000 sur les huit premiers mois de l'année
BRUXELLES L'affaire a, semble-t-il, fait grand bruit lors du collège de cette semaine à la ville de Bruxelles. Le débat s'est porté sur les notes de GSM de l'échevin en charge de la Propreté et du Sport à la ville de Bruxelles, Bertin Mampaka (CDH).
Celles-ci se montent à 20.000 euros pour l'année 2005 et à 13.000 euros pour les huit premiers mois de cette année. Soit, en moyenne, entre 1.600 et 1.700 euros par mois ou un bon salaire mensuel chez VW Forest...
C'est la receveuse communale qui a interpellé le collège cette semaine, à l'aube du bouclage des budgets de fin de législature. Le collège en a débattu et le bourgmestre bruxellois Freddy Thielemans (PS) a demandé à la receveuse communale d'analyser de plus près les factures de l'échevin.
Il n'y a certes clairement rien d'illégal dans ce dossier. On peut néanmoins se poser la question sur la façon dont Bertin Mampaka gère la relation visiblement passionnelle qu'il a avec son GSM.
Ses proches affirment qu'il l'a toujours collé à l'oreille. Qu'il soit à Berlin en train de visiter le stade, au Congo pendant une semaine en tant qu'observateur international dans le cadre du référendum, à Paris en train de fouler la pelouse du Stade de France ou à Kuala Lumpur, en Malaisie, pour défendre la candidature de la ville de Bruxelles pour l'organisation des Championnats du monde de gymnastique...
Mampaka a déjà versé10.000 euros
L'échevin bruxellois ne conteste en aucun cas les faits. "J'ai même déjà versé 10.000 euros sur le compte bancaire de la ville de Bruxelles" , nous explique-t-il. "Et si la receveuse estime qu'il faut mettre plus, je paierai cash." Outre ses nombreux voyages à l'étranger, Bertin Mampaka justifie de telles notes de par sa fonction de parlementaire. Il utilise également son GSM à titre privé.
"Vu que celles-ci ne sont pas considérées comme étant des avantages en nature, je m'étonne par contre de ne pas avoir pu disposer du décompte de la facture de mon GSM" , conclut l'échevin.
Mathieu Ladevèze
© La Dernière Heure 2006


L'échevin cdH de la Ville Bruxelles, Bertin Mampaka, est pointé du doigt par le MR.

En cause : des dizaines d'asbl à caractère sportif qui auraient bénéficié de subsides trop importants. On parle des milliers d'euros versés alors que certaines associations n'étaient pas encore mises sur pied.
Ces asbl ont un point commun : les personnes qui les dirigent sont des proches de Bertin Mampaka. Certains parlent déjà de « réseau Mampaka ».
De son côté, l'intéressé se défend. Il dénonce une désinformation. Il parle de racisme et évoque la déception du MR suite à sa défaite aux élections du 8 octobre à la Ville de Bruxelles.

L'échevin Mampaka porte plainte

L'échevin de la Propreté et des Sports de la ville de Bruxelles, Bertin Mampaka (CDH), dépose plainte pour diffamation contre le conseiller communal MR Geoffroy Coomans de Brachène qui lui a reproché, sur RTL-TVI, de favoriser certaines associations sportives dans le cadre de la politique de subsidiation.
Bertin Mampaka précise par ailleurs que Geoffroy Coomans a été condamné vendredi dans un litige qui l'oppose à la Ville pour utilisation confuse du logo sur son site internet.
eoffroy Coomans a reproché sur RTL-TVI à l'échevin centriste de favoriser certaines associations sportives dans le cadre de la politique de subsidiation.
Les soupçons évoqués aujourd'hui par Monsieur Coomans de Brachène n'ont jamais été évoqués, ni par lui ni par d'autres conseillers libéraux lors de la procédure d'approbation des subsides, se défend Bertin Mampaka dans un communiqué, dans lequel il précise les différents montants des subsides accordés aux associations qui entrent dans ses compétences.
Concernant la répartition des moyens alloués, Bertin Mampaka dit "assumer pleinement" un choix politique.
Le nombre de clubs qui bénéficient de subventions de la Ville a été élargi (près de 150 aujourd'hui), en dépassant le cercle restreint des bénéficiaires "traditionnels et historiques" des clubs plutôt "BCBG", indique-t-il.
(D'après Belga)






Bruxelles Une partie des socialistes fait des clins d'oeil à l'opposition

Les élus CDH sont dans la ligne de mire du MR et d'Ecolo, mais aussi de certains socialistes. Le mariage sera-t-il consommé ?





"J 'estime qu'il y a matière à révision de l'accord de majorité. La victoire
repose sur des mensonges, y compris une usurpation de titre d'avocat ; ce qui
est punissable par la loi. "
Marion Lemesre se sent flouée.
« Normal, dira-t-on du côté du CDH, visé par l'attaque de la chef de groupe
MR (opposition), Madame Lemesre n'a pas digéré sa défaite. »





Depuis quelque temps cependant, le Centre démocrate humaniste n'apparaît plus comme une famille unie. C'est bien d'elle qu'ont jailli les fuites qui ont mené le conseiller MR Geoffroy Coomans de Brachène sur les traces des adresses douteuses d'une partie de la liste CDH. Vendredi, le sujet a fait l'objet d'une interpellation de l'opposition. « Enfin », s'est-on presque exclamé... du côté du PS. Car, là aussi, les interrogations se multiplient. Dans la foulée des libéraux Lemesre et Oberwoits, et de l'écolo Barnstijn, Mahfoudh Romdhani, chef de groupe PS, a d'ailleurs tenu à s'exprimer lui aussi sur ce « dossier ». Parlant des domiciliations litigieuses, il a dit combien il estimait cela « triste pour les militants CDH de base, pour la transparence et pour la démocratie ».
Personne, dans ses rangs, n'a songé à le faire taire. L'opposition n'était pas la seule à boire du petit-lait. Seuls, à dire vrai, le bourgmestre et son chef de cabinet, Philippe Close, dont on sait la volonté de garder le CDH au milieu du village, ont alors semblé gênés aux entournures. « Vous pensez bien que je n'ai pas parlé en mon nom propre, confirme Mahfoudh Romdhani. J'ai tenté de faire la synthèse entre ceux qui ne sont pas contents et d'autres qui préfèrent la langue de bois. Je le redis : si le droit n'a peut-être pas été enfreint, d'un point de vue éthique, on peut parler d'usurpation. »
Selon le chef de groupe PS, les laïques de son parti estiment que l'on a peut-être été un peu vite pour sceller un accord de majorité qu'ils regrettent aujourd'hui. Ils ne sont apparemment pas les seuls. « J'ai entendu que le CDH aurait la direction des hôpitaux, dont bien sûr l'Hôpital des enfants Reine Fabiola. Le personnel a manifesté son mécontentement. Plus largement ce qui dérange, c'est le côté gourmand du CDH qui n'admet pas qu'il puisse exister des sensibilités relevant d'un contexte historique. »
Le questionnement du PS sur la viabilité d'une alliance avec le parti humaniste trouve des échos jusque dans l'opposition, à mesure que s'éternise l'accord politique entre le PS et le CDH, dont la désignation des échevins, pas encore officielle, a presque viré au psychodrame. La liste des bourgmestre et échevins ainsi que leurs attributions n'a toujours pas été déposée. Alors que le bourgmestre est en visite à Madrid, avec son toujours chef de cabinet, il se murmure que certains membres du PS de Bruxelles-Ville frapperaient à la porte du président de la fédération PS de Bruxelles, Philippe Moureaux, pour lui dire leurs craintes d'une future alliance avec l'équipe de Joëlle Milquet. Et plaider pour une alliance avec le MR et Ecolo ? « Ce serait un bon sursaut du PS, estime l'échevin écolo Henri Simons. Je pense qu'une majorité PS-MR-Ecolo serait plus dynamique pour la ville. Le PS a la main. S'ils veulent en discuter, nous sommes prêts à les écouter. »
« Nous faisons peur au PS, estime-t-on du côté du CDH, où l'on s'attend à vivre une législature difficile. Ce serait évidemment plus facile pour un PS tout puissant avec le MR et Ecolo. » Ici, on dit malgré tout regretter les attaques personnelles ; sans doute « le prix payé pour les déclarations de la présidente qui s'est prétendue ayatollah de l'éthique ».
Dernier épisode : une plainte que s'apprête à déposer Marion Lemesre contre l'échevin des sports Bertin Mampaka. « Il a donné 500 invitations en son nom propre pour le Mémorial Van Damme, en pleine période électorale, se scandalise la conseillère MR. J'irai au Palais de justice cette semaine encore. »
« D'abord, je ne dispose pas de 500 places, répond Bertin Mampaka. En dehors des places octroyées à la Ville par convention avec le Van Damme, j'ai proposé de montrer à une trentaine de journalistes comment fonctionne la sécurité au Roi Baudouin. »
Pour Karine Lalieux, conseillère communale et future échevine PS, ces escarmouches ne remettent pas en question un accord de majorité scellé sur base d'un « projet de ville progressiste ». Sur papier, ajouteront certains.

1 commentaire:

Unknown a dit…

En appel Mampaka a en plus été condamné à payer 1200 EUR à Coomans !

Etrange qu'il soit toujours en place alors qu'il avait déclaré à l'agence Belga « qu’ il comptait rempiler dans ses fonctions une fois qu'il aurait pu faire la démonstration du caractère calomnieux et diffamatoire des accusations proférées à son encontre par le conseiller communal MR Geoffroy Coomans de Brachène ».

C'est plutôt mal barré :

-Vu que le caractère diffamatoire des propos tenu par le conseiller communal sur RTL-TVI n’a PAS été démontré.
-Vu que, bien au contraire, le Procureur Général a souligné dans son réquisitoire que Mampaka n’a jamais contesté le fait d’avoir octroyé des subsides à des asbl qui n’étaient pas encore constituées légalement mais qui étaient (et sont toujours) dirigées par des membres de son cabinet.