Le PS à Liège, pour la solidarité et le Standard, contre le MR
A Liège, les socialistes ont placé le 1er mai sous le signe de la solidarité, de la crise institutionnelle mais également du sacre du Standard, grâce à Michel Daerden qui a reçu les ovations de la foule.
En ligne de mire des différents orateurs, le MR et plus particulièrement son leader, Didier Reynders, "l'homme qui parle à l'oreille des riches".
Les limites de la politique capitaliste désastreuse du MR"J'en ai marre des schtroumpfs grincheux qui critiquent sans proposer, j'en ai marre des schtroumpfs grincheux qui se plaignent sans cesse, j'en ai marre des schtroumpfs grincheux qui détruisent pour détruire", a lancé le bourgmestre liégeois, Willy Demeyer, tandis que la nouvelle secrétaire d'Etat à la personne handicapée Julie Fernandez-Fernandez évoquait les "bassesses" du MR.
Plus largement, les orateurs ont dénoncé les inégalités engendrées par la politique du MR, y opposant la solidarité réclamée par le PS dans tous les domaines. "La crise financière est la démonstration par l'absurde des limites du capitalisme. La droite détourne les biens collectifs en socialisant les pertes après avoir, évidemment, privatisé les profits. J'ai entendu certaines voix de droite raconter n'importe quoi en matière d'imposition, de solidarité interpersonnelle et de transferts. Peut-être pensent-ils que plus c'est gros, plus ça passe et qu'un discours populiste est forcément un discours populaire", a remarqué le ministre wallon de l'Economie, Jean-Claude Marcourt.
Augmentation du coût de la vie : c’en est trop !Une meilleure qualité de vie pour tous a été évoquée par différents orateurs, dont le ministre wallon du Budget, Michel Daerden, qui a rappelé qu'en un an, l'essence a augmenté de 12%, le pain de 13%, les œufs de 25%, le mazout de chauffage de 26% et les spaghetti de 27%. "C'en est trop", a-t-il remarqué, plaidant pour une augmentation du pouvoir d'achat via notamment l'augmentation des petits salaires et des pensions les plus basses, l'élargissement de la prime de rentrée scolaire et la réduction de la facture de gaz et d'électricité pour les plus revenus les plus bas.Exit la redevance radio-TVConcernant la fiscalité, évoquée par le président de la FGTB liégeoise, Marc Goblet, qui plaidait pour la défense de l'impôt progressif, Michel Daerden a confirmé qu'il mettrait tout en œuvre pour supprimer la radio-TV redevance.Les nuages communautaires au dessus du paysL'aspect institutionnel a également été évoqué par le vice-président wallon et son collègue Jean-Claude Marcourt. "La situation de notre pays est trouble. Notre pays a vécu une crise historique qui a duré plus de 6 mois et qui n'a pu être résolue que grâce au sens du devoir et des responsabilités du PS. Nous ne pouvions pas laisser la main à la droite, à un gouvernement antisocial", a expliqué Michel Daerden, regrettant un "nouvel amoncellement de nuages communautaires". "Bien malin qui peut dire quelle sera la situation politico-institutionnelle de la Belgique dans quelques mois, dans quelques semaines, voire dans quelques jours", a pour sa part souligné le ministre de l'Economie, réclamant la confiance des Wallons. Pour lui, l'organisation de l'Etat doit reposer sur les trois piliers que sont les trois Régions, avec leurs spécificités, et les passerelles que sont les Communautés.
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