Jose Happart a accepté une invitation de l'ambassadeur de Syrie
Revenant de Damas, je ne voudrais vraiment pas que cette très belle ville, calme, berceau d'une culture millénaire, siège d’un gouvernement laïque, ne soit aussi détruite par les bombes. Tous les interlocuteurs que j’ai rencontrés m'ont fait part de leurs craintes, mais surtout de leur disponibilité à participer à un règlement pacifique du conflit duMoyen-Orient, conscients qu'ils sont de nécessaires concessionsréciproques.
Suite au communiqué diffusé par le Ministre des Affaires Etrangères,M. Karel DE GUCHT hier après-midi, le Président du Parlement wallon,M. José HAPPART tient à apporter les précisions suivantes : - "Je mesuis rendu à Damas, les 18 et 19 mai, à titre individuel, accompagnéde mon Directeur de Cabinet et de mon Conseiller-Expertpour les problématiques du Moyen-Orient. Il y a quelques mois,j’avais reçu, comme cela se passe très couramment, une visite de S.E.M. l’Ambassadeur de Syrie qui n’avait pas manqué de m'inviter. J’airépondu, - à titre privé -, que j’acceptais celle-ci et que, dès quemon agenda me le permettrait, j’irais à Damas pour me rendre comptesur place de la situation. En effet, pour ma part, je crois plus audialogue qu’aux armes : seul le dialogue permet de cheminer vers lapaix ! Préalablement, je m'étais ouvert de mon déplacement en Syrieauprès du Commissaire européen, Monsieur Louis MICHEL, et j'en avaisinformé le Bureau du Parlement wallon.
J’ai gardé un très mauvais souvenir de l’échec des négociations desva-t-en-guerre américains qui, sous un motif fallacieux, ont envahil’Irak ; leur guerre tue des innocents tous les jours. Mieux vaudraitplanter des arbres plutôt que de lancer des bombes … Revenant deDamas, je ne voudrais vraiment pas que cette très belle ville, calme,berceau d'une culture millénaire, siège d’un gouvernement laïque, nesoit aussi détruite par les bombes. Tous les interlocuteurs que j’airencontrés m'ont fait part de leurs craintes, mais surtout de leurdisponibilité à participer à un règlement pacifique du conflit duMoyen-Orient, conscients qu'ils sont de nécessaires concessionsréciproques. Lors des discussions où toutes les questions, mêmesensibles, furent abordées avec franchise, je les ai encouragés àmultiplier les contacts et les invitations aux parlementaires del’ensemble des pays de l’Union européenne pour assurer un dialogue etune compréhension mutuelle favorisant la négociation et le processusde paix.
Je n’ai évidemment à aucun moment pris de position qui pourraitengager la Région, l’Etat ou l’Europe. Cela n’était pas mon rôle. Parcontre, je les ai trouvés très au fait de nos problèmesinstitutionnels et du fonctionnement de la démocratie à l’intérieurde notre Etat. Il m'était assurément très difficile de trouver desarguments démocratiques pour justifier le non respect des droitslinguistiques et culturels d'un certain nombre de citoyens deBelgique, ou de la non nomination de Bourgmestres élus.
Il me revient la fable "de la paille et de la poutre…" : Je n’aitoujours pas reçu de réponse de Monsieur DE GUCHT au courrier que jelui ai envoyé pour déplorer son attitude au Congo."
José HAPPARTPS : ce déplacement n’a pas coûté 1 € à la Région wallonne.
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