09 mai 2008

Conflit d'intérêt à contre coeur

Les chefs des groupe démocratiques n'ont pas caché qu'il activaient cette procédure à contre coeur, parce qu'il y va des intérêts des francophones de la périphérie et de leur lien avec ceux de la capitale, et qu'ils veulent que la concertation reprenne le dessus pour éviter le pire.



Comme annoncé, le parlement des députés bruxellois francophones a ouvert vendredi matin sa séance plénière ordinaire par un débat sur la motion en conflit d'intérêt que la commission communautaire française devrait adopter sans encombre en fin de matinée pour bloquer la proposition de la loi sur la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde.
Les chefs des groupe démocratiques n'ont pas caché qu'il activaient cette procédure à contre coeur, parce qu'il y va des intérêts des francophones de la périphérie et de leur lien avec ceux de la capitale, et qu'ils veulent que la concertation reprenne le dessus pour éviter le pire. Mais ils ont jugé le processus le vote d'une communauté contre l'autre, particulièrement "grave".
Les députés ont adopté la proposition de motion en conflit d'intérêts à l'unanimité des 62 membres présents. Le texte sera transmis à la Chambre et au Comité de concertation réunissant les représentants du gouvernement fédéral et des entités fédérées.
"Voilà des années que les partis flamands chauffent à blanc l'opinion publique flamande contre les Wallons, contre les Bruxellois et contre la Belgique. Aujourd'hui, ils ne contrôlent plus la machine et nous demandent de suspendre une procédure par le vote d'une motion en conflit d'intérêt. Il faut que cela cesse", a ainsi averti Anne-Sylvie Mouzon (PS).
Pour Milquet, il n'est plus question du 15 juillet
Les partis francophones souhaitent à présent uniquement régler la question de Bruxelles-Hal-Vilvorde dans le cadre d'un grand accord communautaire. Pour Joëlle Milquet, présidente du cdH, le 15 juillet n'est déjà plus une date limite envisageable, rapporte vendredi la rédaction de la VRT.
Pour Mme Milquet, cette échéance pouvait seulement valoir en cas d'une solution concertée sur BHV. "Pourquoi devrions-nous dès lors régler les autres affaires avant cette date?", a-t-elle demandé.



La loi du plus fort pour la mise à l'agenda Edito: La très grande faute d'Yves Leterme Sire, il n'y a plus de Premier ministre

Aucun commentaire: