03 septembre 2007

Maïorat illégal à Mons: Elio Di Rupo répond

Elio Di Rupo a rappelé qu'il restait attentif aux dossiers de la Ville de Mons.Le bourgmestre de Mons, Elio Di Rupo, a assisté occasionnellement à des séances du collège communal quand il était bourgmestre empêché, afin de donner des conseils et son point de vue sur des dossiers importants de la Ville, mais toujours dans le respect de la légalité, a-t-il indiqué lundi soir au conseil communal, suite à une interpellation du groupe Ecolo. Il n'a pris part qu'une fois à une décision du collège, le 18 septembre 2006, dans le cadre de l'organisation des funérailles de Jean-Claude Carpentier, alors bourgmestre faisant fonction, a-t-il précisé.Dans sa réponse au groupe Ecolo, qui a relayé une question d'un citoyen montois, Luc Leens, quant à la participation illégale d'Elio Di Rupo à des collèges durant sa présidence du gouvernement wallon, le bourgmestre a d'abord lu les courriers échangés entre le ministre wallon des Affaires intérieures Philippe Courard et le secrétaire communal. Celui-ci a certifié par écrit au ministre de tutelle que le bourgmestre empêché n'avait présidé aucun collège et aucun conseil communal, qu'il n'avait signé aucun acte administratif et n'avait jamais engagé la responsabilité juridique de la Ville à l'égard de tiers."Quant à moi, je vous confirme que je suis resté très attentif aux dossiers de la Ville de Mons. Cela me semble couler de source quand on est le bourgmestre élu par les citoyens de la ville", a ironisé Elio Di Rupo, en faisant allusion aux critiques de Luc Leens à son égard. Elio Di Rupo a rappelé que le Code de la démocratie locale octroyait une "légitimité démocratique accrue" aux bourgmestres et que, sauf en cas de démission ou de changement de majorité, "aucun membre du corps communal n'a vocation à devenir, à sa place, bourgmestre en titre". "Même empêché, je suis resté responsable politique de la majorité", a commenté Elio Di Rupo.Le chef de groupe Ecolo, Jean-Pierre Viseur, a répliqué que son interpellation ne visait pas "à engendrer un débat juridique ou à instaurer un tribunal administratif mais à être informé des faits." "L'instance de recours (le gouvernement wallon, NDLR) ferait bien de répondre au citoyen qui a fait ces démarches", a-t-il ajouté. (belga)

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