19 septembre 2007

Consensus pour poursuivre le Grand Prix de Belgique en 2008

Un déficit de 3,3 millions d'euros pour le GP de Francorchamps

Le Grand Prix de Belgique de Formule 1 a finalement engendré un déficit de 3,3 millions d'euros pour la Région wallonne, soit 700.000 euros de moins que prévu, a annoncé ce jeudi le ministre wallon de l'Economie, Jean-Claude Marcourt, devant le gouvernement wallon.L'édition 2008 sera confiée, tant au niveau de l'organisation que de la promotion, à Spa Grand Prix. Celle-ci devra prendre toutes les dispositions pour améliorer le résultat financier, a décidé le Gouvernement wallon.
Pour Jean-Claude Marcourt, le GP 2007 est un succès.
Au niveau du nombre de spectateurs tout d'abord. Entre 160.000 et 175.000 personnes ont rallié le site sur l'ensemble des trois jours. Le dimanche, jour de la course, ce sont environ 70.000 spectateurs qui ont rejoint Francorchamps.Au niveau de la notoriété et des finances ensuite. "Si l'on considère les recettes TVA générées directement et indirectement par les multiples et importantes opérations commerciales mises en place sur le circuit ainsi que dans la région, on peut estimer que le GP de F1 génère des recettes publiques couvrant largement les coûts engendrés", a remarqué Jean-Claude Marcourt, rappelant que si le GP n'avait pas été organisé, la Région aurait dû débourser des indemnités de 6 millions d'euros. "On a divisé par deux la somme qu'on aurait dû payer", a-t-il souligné.Le ministre wallon regrette l'absence d'aide de la part du fédéral. "En 2004, le fédéral avait promis de soutenir le GP. Il pourrait le faire! Ce ne serait que justice pour le GP qui porte le nom de la Belgique", a remarqué Jean-Claude Marcourt, soulignant que les recettes fédérales bénéficient des retours du GP, notamment au niveau des taxes et des impôts directs. Concernant le problème de mobilité rencontré dimanche à l'issue de la course, il estime qu'il est inhérent à ce type de manifestation qui connaît un grand succès. "Nous essayerons de mieux gérer le flux", a-t-il cependant promis.

Différents ministres, tant PS que cdH, se sont vus ce dimanche à Francorchamps et ont convenu de proposer au gouvernement la poursuite du Grand Prix en 2008, a indiqué le ministre wallon de l'Economie Jean-Claude Marcourt, au cours du journal parlé de la RTBF.

"Le pari est réussi", a souligné le ministre, qui s'est réjoui du succès de fréquentation. En 3 jours, l'édition 2007 de la course a réuni quelque 175.000 personnes. Selon lui, le déficit sera en dessous des 4 millions d'euros annoncés. (belga)

http://www.ulg.ac.be/intranet/infos/Francorchamps.pdf

http://bulles.agora.eu.org/20070916_francorchamps.html
http://mouvements.be/dossiers/francorchamps.html

3 commentaires:

Chart Smart a dit…
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Anonyme a dit…

Je publie ici, car le camarade Elio censure drastiquement son blog:

Le Jt de la RTBF du lundi soir était une « édition spéciale », car elle donnait la parole aux politiciens francophones à la veille des cent jours d’attente. On y entend un Elio qui déclare que partout ailleurs le PS règne et que cela fonctionne.
Au PS, on refuse de culpabiliser sur les raisons qui poussent les politiques flamands à se débarrasser des francophones ; de fait, on pouvait entendre le nouveau Castro – Marcourt- claironner d’une manière intarissable, dès dimanche soir sur le même JT, les louanges de la nouvelle gloire du gouvernement wallon : le circuit de Francorchamps qu ne ferait que 4 millions de perte. … faut pas demander quand le bilan est mitigé, voire mauvais.

Et on ne s’étonne toujours pas des velléités flamandes …

Anonyme a dit…

Les retombées sur le commerce local, voire national sont très faibles. Une fois dans l’enceinte du circuit, on y reste et on y vit en autarcie. Les grands fournisseurs exclusifs sont étrangers et sélectionnés en Suisse.

Ca ne vaut pas le coup.

Le crime profite essentiellement, fondamentalement et scandaleusement à monsieur Ecclestone et à son groupe qui est certainement l’exemple le plus flagrant de la planète en matière d’abus de position dominante, selon les règles européennes en matière de commerce.

Ca ne vaut pas le coup.

Les règles financières en matière d’exportation et le montage de structures assujetties à la TVA terminent l’édifice.

Ca ne vaut pas le coup.

Tout ceci est aussi la conséquence générale d’une imbécillité ambiante et d’un illettrisme local déprimant. Un individu issu du sérail d’un parti connu pour ses pratiques népotiques a signé sans comprendre les termes du contrat qui engageait en final la région wallonne pour des millions d’€ à perte chronique... Le personnage n’a non seulement pas été sanctionné, mais il a été conforté dans ses fonctions au sein de cette même structure intercommunale. Son atout principal n’est pas son Qi, mais la couleur de sa carte politique.

Ca ne vaut pas le coup, mais c’est juste ce genre de débilité profonde qui incite furieusement les flamands à demander aux wallons de financer leurs conneries avec leurs propres deniers. Cela, en Wallonie, on ne l’a pas encore compris.