12 septembre 2007

La ville de Bruxelles mal gérée selon le MR

lundi 10.09.2007
« L’actuelle majorité (PS-cdH) de la Ville de Bruxelles mène celle-ci à la cessation de paiement en raison de sa gestion « catastrophique, irresponsable et incompétente », a affirmé l’opposition MR, à l’occasion de la rentrée du conseil communal. Sans que ce soit a priori de son ressort, le collège échevinal continue par ailleurs à transférer d’importants moyens financiers dans des projets culturels, malgré la perspective d’une reprise en main de ses finances par la Région, dès 2008, a également souligné le groupe MR.

La majorité bruxelloise dépensière et incompétente, accuse le MR
L'actuelle majorité (PS-cdH) de la Ville de Bruxelles mène celle-ci à la cessation de paiement en raison de sa gestion "catastrophique, irresponsable et incompétente", a affirmé lundi l'opposition MR, à l'occasion de la rentrée du conseil communal.DéficitLe Mouvement Réformateur a cité en exemple les quelque 732.000 euros de déficit des comptes 2006 des "Cuisines bruxelloises", l'asbl qui gère les repas des écoles de la Ville et des hôpitaux publics. Ce bilan s'affiche deux ans à peine après la création de cette association "pilotée à vue par une direction socialiste incompétente", a commenté le conseiller libéral Jacques Oberwoits.Selon Carine Vyghen, le collège échevinal continue par ailleurs à transférer des centaines de milliers d'euros à des asbl et nouveaux projets culturels sans trop compter. L'ex-échevine socialiste a notamment cité l'octroi d'un subside de 110.000 euros pour le Bal populaire à l'occasion de la Fête nationale et le double pour un projet de salles de cinéma sur une péniche.Sport et enseignementDans le domaine du sport, Alain Nimegeers a pointé du doigt un montant de 275.000 euros injecté à fonds perdus dans le club de basket Atomia Bruxelles qui n'a pu être sauvé, affichant 800.000 euros de déficit. Pendant ce temps, le réseau scolaire riche de 110 établissements scolaires s'est retrouvé, à la rentrée, sans directeur général, sans inspecteur du secondaire et sans inspecteur pour le maternel, un poste qui a tout simplement été supprimé, a quant à elle affirmé Marion Lemesre.Parmi d'autres critiques, le groupe MR a également reproché à la majorité de vouloir porter la Ville garante du remboursement de 3,3 millions d'euros de crédits pour l'asbl GIAL en charge de l'informatique. Ce dossier figurait à l'ordre du jour du conseil communal, lundi en fin de journée. L'échevine socialiste Karin Lalieux a répliqué que ce type d'intervention était monnaie courante. Cela permet aux asbl de négocier, dans un souci de saine gestion, des emprunts à des taux plus intéressants avec les banques.GIALPour les reste, Karin Lalieux a rejeté l'argument de l'irresponsabilité à propos de la décision de racheter le bâtiment occupé par GIAL. Selon elle, l'asbl en charge de l'informatique occupe jusqu'à présent l'immeuble situé boulevard Jacqmain dans le cadre d'un coûteux leasing mis en place il y a dix ans, sous la férule de l'échevin libéral Claude Michel.Toujours d'après Karin Lalieux, les instances de GIAL ne se sont jamais autant réunies qu'au cours des derniers mois. La situation financière de l'asbl est suivie à la loupe une fois par trimestre. Réuni lundi, le Conseil d'administration où siège un membre de l'opposition a ainsi constaté que l'asbl était actuellement légèrement en boni par rapport aux prévisions budgétaires, a-t-elle encore insisté.

La pauvreté s’étend à Bruxelles
lundi 10.09.2007
La pauvreté continue de s’étendre au sein de la population des 19 communes de la capitale. À la ville de Bruxelles, plus de 10 % des 146.000 habitants bénéficiaient ainsi d’une aide sociale, au terme de l’année 2006, ressort-il de l’analyse des comptes du CPAS de la Ville de Bruxelles présentée par son président, Yvan Mayeur. Sur un total quelque 15.600 personnes bénéficiant d’une aide, on constate un accroissement sensible des demandes d’intervention pour les soins de santé et en particulier pour l’achat de médicaments. Sont en hausse également, les demandes d’intervention dans la facture d’énergie et dans les garanties locatives. Pour Yvan Mayeur, il n’y a pas d’autre alternative que celle d’accentuer les efforts de réinsertion sur le marché du travail, un dossier pour le futur gouvernement fédéral.

Un Bruxellois sur dix a besoin du CPAS

Bruxelles. Le président du CPAS Yvan Mayeur analyse les comptes du budget 2006
Le président du CPAS de la Ville de Bruxelles, Yvan Mayeur (PS), a présenté son analyse des comptes de l'année 2006 du budget du CPAS de la Ville de Bruxelles. Premier constat : plus de 10 % des 146.000 habitants ont bénéficié, l'an dernier, d'une aide sociale. Un pourcentage qui corrobore les chiffres des autres CPAS des communes de la Région bruxelloises qui, dans leur écrasante majorité, ont vu le nombre de personnes titulaires du revenu d'intégration ou équivalent augmenter ces dernières années. La pauvreté continue de s'étendre au sein de la population de la Région bruxelloise.
Conséquence, pour la Ville de Bruxelles : les finances du CPAS ont dérapé à concurrence de 3,2 millions d'euros que n'ont pu compenser les mesures internes. Il reste donc un trou financier d'1,6 million d'euros à éponger.


Les comptes 2006 laissent notamment apparaître une augmentation sensible des demandes d'intervention pour les soins de santé et en particulier pour l'achat de médicaments, tout comme les demandes d'intervention dans la facture d'énergie et dans les garanties locatives.
Pour Yvan Mayeur, il n'y a pas d'alternative : il faut accentuer les efforts de réinsertion sur le marché du travail ; un dossier qu'il entend déposer sur la table du futur gouvernement fédéral.
Lançant une pierre du jardin du ministre de l'Économie et de l'Emploi, Benoît Cerexhe (CDH), il propose que soit réalisée une analyse régulière des besoins sur le marché du travail, tout en menant en parallèle des actions de formation adaptées aux besoins.
Le président du CPAS plaide également pour que l'on donne la possibilité aux ASBL et aux services publics de réaliser des engagements stables plutôt que de privilégier les emplois précaires, comme les « article 60 ».
Pour la Ville de Bruxelles, il lui semble notamment « souhaitable d'informer les entreprises et sociétés présentes sur le territoire de la commune du potentiel humain, demandeur d'un emploi stable ».

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