11 septembre 2007

L'ambassadeur de Belgique à Paris relevé de ses fonctions

MAJ 11/09/07

Un poste en or pour l'ambassadeur déchu

Pierre-Dominique Schmidt.L'ambassadeur belge Pierre-Dominique Schmidt, relevé de ses fonctions à Paris, s'est vu proposer par les Affaires étrangères un poste de directeur adjoint à la politique européenne. Ce poste ferait de lui un adjoint de Xavier Dumoulin, actuel directeur général de la politique européenne. Certains y voient un poste clé de la diplomatie belge, d'autres un placard doré si c'est au titre d'adjoint, indique La Libre. De son côté, Pierre-Dominique Schmidt demande à être rétabli dans ses fonctions. Il a saisi la justice française et a alerté le Conseil d'Etat dont l'avis, attendu lundi, se fait attendre. (belga)

Un poste en or pour l'ambassadeur déchu

Suspendu à Paris, P.-D. Schmidt est proposé comme directeur adjoint à l'Europe.
L'ambassadeur belge Pierre-Dominique Schmidt, relevé de ses fonctions à Paris, s'est vu proposer par les Affaires étrangères un poste élevé à Bruxelles, celui de directeur adjoint à la politique européenne, ont indiqué lundi à "La Libre Belgique" les deux parties.
Ce poste ferait de lui un adjoint de Xavier Dumoulin, l'actuel directeur général de la politique européenne. Dumoulin coordonne avec les régions, les cabinets et les ministères les décisions liées aux activités de l'Union européenne (UE).
"C'est paradoxal", s'étonne un des avocats de l'ambassadeur, Jean Bourtembourg. "Si l'intéressé n'est pas crédible, pourquoi lui confier une telle responsabilité ?". Réponse du porte-parole des Affaires étrangères, François Delhaye : "ce poste correspond à son grade hiérarchique".
Cette décision est à l'image de l'imbroglio. Schmidt est sanctionné pour un faux qu'il dément avoir commis. Les Affaires étrangères, qui veulent préserver la présomption d'innocence, lui ont donc enjoint de quitter Paris "dans l'intérêt du service", tout en lui ménageant un poste à Bruxelles. Certains y voient un poste clé de la diplomatie belge, d'autres un placard doré si c'est au titre d'adjoint.
Pierre-Dominique Schmidt, de toute façon, demande à être rétabli dans ses fonctions. Il a saisi la justice française et déposé plainte contre X. Il a aussi alerté le Conseil d'Etat, dont l'avis, attendu hier, se fait attendre. Le premier auditeur du Conseil d'Etat a conseillé de "suspendre la suspension". On en saura peut-être plus ce mardi.
Au centre de cette affaire, se trouve un faux grossier, qui accompagne une demande de crédit de 70000 euros auprès de l'agence parisienne de Fortis. Le document est soi-disant signé par Jan Grauls, le patron du ministère des Affaires étrangères.
Ce dernier dément avoir signé quoi que ce soit, et Schmidt jure ses grands dieux qu'il n'a pas imité la signature de Grauls.
La lettre, envoyée à Fortis à deux reprises les 4 et 5 juillet, pourrait avoir eu pour but de détruire la réputation de l'ambassadeur belge. Ses avocats notent en tout cas qu'elle n'utilise pas le papier à lettres de Jan Grauls, que sa signature est grossièrement imitée et qu'elle s'adresse à "Monsieur l'ambassadeur", avec une minuscule inhabituelle.

MAJ 10/09/07

Décision ce lundi sur M. Schmidt

Le Conseil d'Etat en Belgique pourrait suspendre la suspension de l'ambassadeur belge à Paris, Pierre-Dominique Schmidt, ordonnée par les Affaires étrangères, ont relevé vendredi la RTBF-radio et samedi le quotidien "Le Soir".
Le Conseil d'Etat en Belgique pourrait suspendre la suspension de l'ambassadeur belge à Paris, Pierre-Dominique Schmidt, ordonnée par les Affaires étrangères, ont relevé vendredi la RTBF-radio et samedi le quotidien "Le Soir".
Soupçonné de faux, l'ambassadeur avait été récemment relevé de ses fonctions et rappelé à Bruxelles par le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht. Mais Pierre-Dominique Schmidt a introduit mercredi dernier un recours devant le Conseil d'Etat. Le volet administratif de l'affaire a été examiné vendredi en extrême urgence et le premier auditeur Mme Beeckman de Craylo aurait recommandé devant le président de séance de suspendre la suspension ordonnée par De Gucht. L'arrêt sera rendu lundi et pourrait remettre en question la désignation de Baudouin de la Kethulle de Ryhove en remplacement de M. Schmidt à Paris.
Les avocats français de l'ambassadeur affirment que leur client fait l'objet d'une " cabale homophobe et politique ".
Car Schmidt, qui affiche son homosexualité, vit depuis trois ans environ en concubinage avec un compagnon à l'ambassade de Paris. Il est aussi membre du PS. De Gucht l'accuse surtout d'avoir produit un faux pour obtenir un crédit personnel de 75 000 euros.

MAJ 8/09/07

L'ambassadeur à Paris serait maintenu
Le Conseil d'Etat pourrait suspendre la suspension de l'ambassadeur belge à Paris, Pierre-Dominique Schmidt, ordonnée par les Affaires étrangères, indique samedi le quotidien Le Soir. Soupçonné de faux, l'ambassadeur qui avait été récemment suspendu par le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht, a introduit mercredi dernier un recours devant le Conseil d'Etat. Le volet administratif de l'affaire a été examiné vendredi en extrême urgence et le premier auditeur a recommandé devant le président de séance de suspendre la suspension ordonnée par les Affaires étrangères, écrit Le Soir. L'arrêt sera rendu lundi. (belga)


Recours de l’ambassadeur à Paris
Pierre-Dominique Schmidt, l'ambassadeur de Belgique à Paris, vient d'être relevé de ses fonctions. Il a introduit un recours au conseil d'Etat contre la décision du ministre des Affaires étrangères et contre la nomination de son remplaçant.

Source:Info radio - 7 sep 2007 17:21
Les arguments de l'ambassadeur écarté sont que lors des auditions qui ont entraîné sa mise à l'écart, il n'a pas eu le temps de préparer sa défense et il n'a pas eu accès à toutes les pièces du dossier. Bien sûr sa mise à l'écart n'est pas en soi une sanction disciplinaire, mais avec tout le déballage médiatique qui l'a l'accompagnée, elle lui cause un tort moral considérable qui ne disparaîtra pas s'il était blanchi dans quelques temps. D'autant plus que, dans les conditions actuelles, il risque d'être écarté de la course à la présidence de la prestigieuse fondation belge Biermans-Lapôtre, à Paris, pour laquelle il a postulé et se trouve classé premier.

Les avocats de l'Etat belge, eux, estiment que suspendre la mesure reviendrait à affaiblir le crédit du pays. Ils rappellent que Pierre-Dominique Schmidt n'a pas répondu clairement non à la question du ministre de savoir s'il était l'auteur d'un faux document destiné à garantir un crédit bancaire. Surprise, lors de l'audience, il apparaît que ce document a été envoyé à la banque par un numéro de fax qui ne correspond à aucun des numéros de Pierre-Dominique Schmidt. Malgré ce mystère que l'enquête pénale devra éclaircir, une cabale n'est pas concevable selon les avocats de l'Etat, elle impliquerait d'ailleurs de nombreux employés de Fortis. Sans s'engager sur le fond, l'auditeur du conseil d'Etat a remis un avis favorable à la requête de Pierre-Dominique Schmidt. L'arrêt est attendu la semaine prochaine.


Baudouin de la Kethulle de Ryhove futur ambassadeur à Paris

Le ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht, a annoncé lundi la désignation de Baudouin de la Kethulle de Ryhove comme nouvel ambassadeur de Belgique à Paris, en remplacement de Pierre-Dominique Schmidt, l'ambassadeur de Belgique en France relevé de ses fonctions après avoir été soupçonné d'avoir utilisé des fonds publics à des fins privées et d'avoir commis un faux en écriture. "J'ai proposé la désignation de Baudouin de la Kethulle au comité de direction" du département des Affaires étrangères, a indiqué M. De Gucht, confirmant des informations publiées la semaine dernière par la presse. Selon De Standaard, le comité de direction du Service public fédéral (SFP) Affaires étrangères a approuvé la désignation de cet ambassadeur de 62 ans, étiqueté cdH. Le roi Albert II et les autorités françaises devront à leur tour l'approuver. Le ministre s'est également déclaré "vraiment désolé de ce qui s'est passé à Paris" et de la réaction de l'ambassadeur Schmidt "qui est allé jusqu'à accuser la Belgique de mener une machination contre lui". (belga)

Schmidt en recours au conseil d’État

31 août 2007

L’ambassadeur de Belgique à Paris, Pierre-Dominique Schmidt, compte introduire un recours devant le conseil d’État afin d’obtenir la suspension de la décision de sa hiérarchie de le rappeler en raison de soupçons de tentative d’escroquerie.
L’ambassadeur de Belgique à Paris, Pierre-Dominique Schmidt, compte introduire un recours devant le conseil d’État afin d’obtenir la suspension de la décision de sa hiérarchie de le rappeler en raison de soupçons de tentative d’escroquerie, a-t-il déclaré vendredi soir sur la télévision publique flamande VRT.
Il a contesté également toute tentative de fraude et l’existence d’un trou financier.

M. Schmidt a affirmé, lors d’une interview réalisée à Paris dans l’après-midi, qu’il n’avait jamais introduit de demande de crédit frauduleuse auprès de Fortis Paris.
« Je conteste les faits », a-t-il déclaré. Il ne se trouvait pas plus dans le rouge, a-t-il ajouté. « Une ligne de crédit était en effet couplée à mon compte en banque, mais je transférais régulièrement de l’argent vers la Belgique où je disposais encore de moyens », a-t-il dit.
Il a soutenu aussi n’avoir jamais organisé de fêtes flamboyantes.
« C’est une des missions des ambassades d’organiser de grands événements, par exemple pour les entreprises belges en France. Mais il ne s’agissait pas de fêtes flamboyantes, dans ma villa privée non plus », a expliqué le diplomate.
Selon lui, les accusations portées contre lui sont « un règlement de compte provoqué par la jalousie ». Que son ambassade soit connue aux Affaires étrangères sous le surnom de « La Cage aux folles » est « dénigrant » et le signe d’une « attitude homophobe », a-t-il encore dit.
(D’après Belga)

La bataille du « Ritz de la cité universitaire »

La chambre d’étudiant de Léopold III met son grain de sel dans l’épisode « Maison des Belges » du feuilleton qui touche l’ambassadeur. Le spacieux appartement à deux niveaux intégré à la Fondation Biermans-Lapôtre (FBL), dévolu au directeur, avait été construit en 1926 dans l’idée que le petit Léopold irait étudier à Paris. Le directeur qui a quitté ses fonctions l’an dernier, Fernand Moray, aurait dû quitter ce logement d’environ 300 mètres carrés – du grand luxe pour Paris – s’il n’avait pas été chargé par le conseil d’administration de la maison de deux missions : « L’une sur l’obtention de statuts, car cette maison n’existe que par acte de donation, et une mission d’archives. Un travail bénévole », explique-t-il.
Peter Van Obstal, directeur adjoint faisant fonction, occupe donc le 100 m2 dévolu au sous-directeur – plusieurs chambres assemblées. Voilà qui aurait déclenché la rancœur de celui-ci envers l’ex-directeur, qui entretient de très bons rapports avec Pierre-Dominique Schmidt, président du CA : il a approuvé les missions de Fernand Moray en lui laissant l’appartement « Léopold », qu’il vient tout juste de quitter. Ce même CA n’a octroyé qu’un contrat à durée déterminée, s’achevant en décembre 2007, à Peter Van Obstal…

« Le poste de directeur est très politisé », raconte un témoin qui connaît bien la FBL. « L’équilibre flamand-wallon à la direction doit être respecté, mais l’équilibre politique aussi. Fernand Moray est clairement apparenté PS ». Comme l’ambassadeur. Mais un élément qui mine les relations entre Peter Van Obstal et Pierre-Dominique Schmidt rappelle un fait vieux de quinze ans.
L’ambassadeur rappelé à Bruxelles a récemment commandé un audit sur la gestion par le directeur faisant fonction, « parce qu’en qualité de président du conseil d’administration, je recevais des lettres de fournisseurs mécontents. Ne voulant pas me poser en arbitre entre ces fournisseurs et la direction, j’ai commandé un audit ». Par ailleurs, de source proche du CA, Pierre-Dominique Schmidt aurait fait le tour des membres pour pousser Peter Van Obstal dehors. Cela rafraîchit la mémoire d’un proche du « Ritz de la Cité universitaire », nom que les étudiants donnent à cette maison, où ils vivent comme des coqs en pâte.
« En 1991, l’ex-directeur a été remercié avant terme suite à un audit défavorable. Fernand Moray, alors nº2 au Centre Wallonie-Bruxelles et membre du CA s’est alors chargé des négociations avec les communautés et le fédéral pour la rénovation de la maison et une nouvelle convention… qui l’a porté à la tête de la maison pour quinze ans : jusqu’à l’âge de la retraite. Aucun autre nom n’avait été avancé », explique un proche de la FBL.
« Avec mon passé d’enseignant et mon expérience de gestion, et puisque j’assistais au CA en qualité d’invité, on m’a proposé le poste », réplique Fernand Moray, dont la gestion est saluée par nos sources.
Poste politisé et luxueux appartement suscitent les convoitises. En période de changement de direction, le diplomate se fait arbitre malgré lui.

Pas d'abus financiers commis par l'ambassadeur belge à Paris

L'information parue vendredi dans De Morgen concernant l'ambassadeur belge à Paris est "incorrecte", a réagi Peter Van Opstal, le directeur de la maison des étudiants belges à Paris.Vendredi, De Morgen a révélé que l'ambassadeur belge suspendu serait également soupçonné d'abus financiers à la Maison Biermans-Lapôtre, la maison des étudiants belges à Paris. "C'est tout simplement impossible", déclare Peter Van Opstal. "Il est impossible que des abus financiers aient été commis. Nous avons notre propre comptabilité qui est contrôlée minutieusement par notre comptable, par moi-même et par un commissaire aux comptes".De Morgen parle également de la dotation reçue par la maison des étudiants. Mais, selon le directeur, les chiffres avancés par le journal ne correspondent pas. De plus, la dotation prévue pour cette année n'est pas encore fixée. Enfin, De Morgen déclare que l'ex-ambassadeur aurait encore tenté, juste avant d'être relevé de ses fonctions, d'expulser Peter Van Opstal du conseil d'administration. "Je ne peux rien dire à ce sujet. Je n'étais même pas présent", conclut-il.L'auteur de l'article, le journaliste Douglas De Coninck, maintient sa version et affirme avoir retranscrit correctement les propos de Peter Van Opstal. "Je pense que le directeur a simplement pris peur des conséquences de ses paroles", dit-il.

Nouveaux soupçons sur l’ambassadeur à Paris

vendredi 31.08.2007, 07:44

L’ambassadeur de Belgique Pierre-Dominique Schmidt, relevé de ses fonctions et soupçonné d’avoir utilisé des fonds publics à des fins privées ainsi que d’être l’auteur d’un faux visant à obtenir des facilités bancaires, est également soupçonné d’abus financiers à la Maison Biermans-Lapôtre, la maison des étudiants belges à Paris, selon De Morgen. L’ambassadeur, de par sa fonction, était également président de cette fondation, qui a reçu cette année de la Politique scientifique une dotation de 137.000 euros, dont 80.000 pour la seule maison d’étudiants. « Je n’ai rien vu de cet argent », a indiqué son directeur, Peter Van Opstal. « La destination de cette somme est un mystère pour moi », dit-il.


De Gucht : « Un faux grossier »

P-D Schmidt: "ma mission, valoriser le patrimoine"
"J'aurais pu faire venir l'argent de Belgique"


Suite à la décision de rappeler en Belgique l'ambassadeur en poste à Paris, accusé de faux, le ministre des Affaires étrangères est formel : « Tous les soupçons vont dans une seule direction.»

Entretien avec Karel De Gucht.

Rarissime, la décision de rappeler en Belgique Pierre-Dominique Schmidt, l'ambassadeur en poste à Paris, « n'est pas de celles que l'on prend à la légère, lance-t-on aux Affaires étrangères, à Bruxelles. Si le ministre Karel De Gucht a relevé l'ambassadeur de ses fonctions, en sachant l'impact que cela va avoir sur sa carrière, c'est qu'il a ses convictions sur les faits reprochés à M. Schmidt. » Car c'est bien le ministre en personne qui a tranché. Après une réunion au sommet au cabinet. Mais avant que le roi Albert II ne fixe la décision dans un arrêté royal. Le ministre s'explique.
Comment en arrive-t-on à déposer plainte contre l'un de ses diplomates ? C'est extrêmement rare

Il faut savoir que la plainte déposée au parquet pour faux en écritures n'émane ni de moi ni de mon administration. C'est le président du comité de direction du SPF Affaires étrangères, Jan Grauls, qui en est l'auteur.
En fait, la lettre qui est parvenue au collaborateur de Fortis, à Paris, et dans laquelle mon département sert de garantie afin que M. Schmidt obtienne une rallonge de crédit est un faux. Un faux qui porte une pâle imitation de la signature de M. Grauls. J'ai vu le document. Je connais la signature de M. Grauls. Il est évident que c'est une autre signature qui a été apposée au bas de la lettre.
Le rappel de M. Schmidt doit-il être vu comme une sanction ?
Les choses tiennent en trois points. Premièrement, il y a un volet judiciaire. Une plainte est déposée. Il y aura une instruction et le parquet fixera les responsabilités. Je dois dire que les soupçons sont sérieux.
Deuxièmement, une procédure administrative est en cours : j'ai décidé de le rappeler et de le décharger de ses fonctions. J'avais auparavant rencontré l'ambassadeur. Je lui ai posé des questions et j'ai proposé au Roi de le faire revenir en Belgique. Mais ce n'est pas une sanction puisqu'il va occuper des fonctions dans notre administration centrale à Bruxelles.
Enfin, troisièmement, une enquête disciplinaire est en cours. Pour cela, j'ai envoyé un inspecteur à Paris afin qu'il rencontre le maximum de gens et qu'il collecte le maximum d'informations sur le fonctionnement de l'ambassade. Le cas échéant, cela pourra déboucher sur des sanctions.
Sur les faits en eux-mêmes, que pouvez-vous dire ? On reprocherait à l'ambassadeur un niveau de vie très élevé et des dépenses excessives
D'un pays à l'autre, les ambassades reçoivent des indemnités de fonctionnement. A côté de cela elles reçoivent des frais de représentations actives. Pour organiser des réceptions, notamment. Ces montants sont fixés et les ambassadeurs doivent nous fournir les justificatifs pour être remboursés.
M. Schmidt a dépensé plus que les sommes prévues mais il ne nous a pas réclamé les sommes additionnelles. Il s'est engagé dans des prêts privés auprès de banques. Apparemment, pour obtenir un prêt auprès de Fortis, il aurait donc eu recours à cette fameuse lettre par laquelle l'administration lui accorderait des frais supplémentaires
La banque a vite décelé le faux
Il est vraiment grossier
L'ambassadeur dit que ce n'est pas lui l'auteur et qu'on veut lui nuire.
Pourtant tous les soupçons vont dans une seule direction. Mais il faut laisser la justice faire son devoir et établir les responsabilités.
Le comportement de M. Schmidt a-t-il nui à l'image de la Belgique au point qu'il fallait le rappeler ? Aviez-vous déjà eu vent de ses fêtes ?
Un ambassadeur est envoyé en mission pour promouvoir l'image d'un pays. D'un pays à l'autre, les moyens d'y parvenir diffèrent selon plein de critères. Je ne vais pas juger la façon dont Pierre-Dominique Schmidt a exécuté sa fonction.

« Si je devais faire un faux, j’espère que je le ferais bien »

Quelle est la logique ? Ça n’a pas de sens. Pourquoi aurais-je fait un faux pareil. Je ne suis quand même pas bête à ce point. J’espère que si un jour j’étais amené à réaliser un faux j’aurais l’intelligence de bien le faire. »
Ce jeudi soir, Pierre-Dominique Schmidt termine un marathon. Toute la journée, il l’a passée de rendez-vous en rendez-vous. Pour s’expliquer. Pour interroger. Mais aussi pour tenter de comprendre la situation qu’il est occupé à vivre. Pour lui, il est au centre d’un mauvais scénario. On l’accuse d’un faux en écritures qu’il dit ne pas avoir commis. Un faux qu’on refuse de lui montrer.

« J’ai été convoqué le 17 août dernier par le ministre des Affaires étrangères pour m’expliquer sur une fausse lettre de garantie qui avait été adressée à Fortis afin que la banque m’accorde une ligne de crédit supplémentaire pour rembourser un découvert. On m’a posé quelques questions en me montrant un fax largement tippexé, se souvient l’ambassadeur. J’ai demandé à voir l’original. A pouvoir voir les responsables de la banque afin de m’expliquer et de comprendre mais je n’en ai pas eu le temps. Le 17 était un vendredi et le lundi à 9 heures, on m’informait que le ministre avait décidé de me relever de mes fonctions. Je trouve cela précipité et sans proportion avec ce que l’on m’accuse d’avoir fait. »
La banque Fortis, Pierre-Dominique Schmidt dit bien la connaître. « En 16 ans de présence à Paris, j’ai toujours été client chez Rivaud et ensuite chez Fortis quand elle a racheté Rivaud. On me connaît et on connaît ma gestion irréprochable. Pourquoi en serai-je arrivé à faire des faux pour obtenir un crédit ? »
D’aucuns expliquent la situation par des dépenses excessives de l’ambassadeur. Notamment lors de l’organisation de fêtes fastueuses. « C’est n’importe quoi, rétorque-t-il. La première année de ma présence à Paris, avec mon épouse, nous avons explosé le budget parce que nous voulions marquer notre arrivée en France. Nous avons dépassé le budget alloué de 100.000 euros. Et l’administration l’a approuvé et remboursé. Depuis lors, les dépassements sont inférieurs et ont toujours été approuvés aussi. »
Certes les dépenses professionnelles sont tolérées mais le ministre De Gucht (lire ci-dessus) évoque un crédit privé. « C’est vrai que je voulais réorganiser le compte commun que j’avais avec mon épouse dont je suis séparé mais je n’avais pas besoin de faire un faux. Si la banque ne m’accordait pas le prêt pour renflouer mon compte, j’avais un compte en Belgique sur lequel j’avais 100.000 euros, indique l’ambassadeur en exhibant des copies de ses extraits de compte. Il me suffisait de transférer l’argent. Ce que je n’ai pas fait tout de suite car je souhaitais garder cet argent en Belgique pour autre chose. »
L’affaire ne serait dès lors rien d’autre qu’une cabale. Mais orchestrée par qui et pourquoi ? « C’est bien ça, renchérit Pierre-Dominique Schmidt. A qui profite le crime ? » Le ministre ne voit que vous comme bénéficiaire. « Mais je ne suis pas suicidaire. » Une guerre politique ? « Je ne vois pas les partis se lancer là-dedans. » Des gens ont-ils des raisons de vous en vouloir ?





« Certains s’acharnent effectivement depuis qu’ils connaissent mon
homosexualité. Je dérange aussi le protocole car je vends à Paris une Belgique jeune et créative. »
Un poste auquel l’ambassadeur tient car il a introduit un recours contre sa suspension au Conseil d’Etat.

Belgische Ambassadeur financiert excessen te Parijs met kas buitenlandse zaken

De Belgische ambassadeur in Parijs Pierre-Dominique Schmidt wordt ontheven uit zijn functie. Koning Albert II tekende hiervoor begin deze week een Koninklijk Besluit. De feiten wegen dan ook enorm zwaar; valsheid in geschrifte en misbruik van vertrouwen. Het dossier werd aan het parket doorgegeven. De 49-jarige Schmidt maakte het bont in Parijs. Op zijn ambassade en somptueuze residentie liet hij de ene zwijnpartij op de andere volgen. Champagne en hapjes van de beste en de duurste traiteur van Parijs. Feestjes tot in in de vroege uurtjes. Put van 75.000 euroEnfin, totdat na de zoveelste zwelgpartij de Fortisbank in Parijs de rekening van de ambassade blokkeerde. Het geld was op en er was een put van 75.000 Euro. Geen probleem moet Schmidt gedacht hebben. Ik zal dat eens snel oplossen. Hij fabriceerde eigenhandig een brief op briefhoofd van buitenlandse zaken ondertekend door de voorzitter van het directiecommittee gerict aan Schmidt himself. En wat stond er in die brief te lezen? Dat het ministerie in Brussel het goede werk van de Belgische ambassade te Parijs naar grote waarde schat en dat die talrijke recepties het imago van Belgie goed van pas komen. "Keep on the good work en maak u geen zorgen over de facturen. We zullen u zo weldra een bijkomende kredietlijn bezorgen." was de teneur van de vervalste brief. Schmidt bezorgde de vermeende betalingsbelofte aan Fortis Paris.Maar Fortis Paris moet gedacht hebben "Avec tout les Chinois mais pas avec moi! " en stuurde het dossier naar Fortis Bruxelles. Groot was de verbazing van de voorzitter van het directiecommittee toen hij een fax van de brief met zijn vervalste handtekening onder ogen kreeg. Schmidt werd prompt naar Brussel teruggeroepen en met de feiten geconfronteerd. Bij de voorzitter van het directiecommittee ontkende hij alle feiten maar tijdens een onderhoud vorige week bij minister van Buitenlandse Zaken Karel De Gucht ging hij door de knieen en bekende hij. Er werd besloten hem vanaf 1 september 2007 uit zijn ambassadeurschap te Parijs te ontzetten. Koning Albert tekende hiervoor al een Koninklijk Besluit dat weldra in het staatsblad zal verschijnen. Intussen heeft Schmidt zijn bekentenis al ingetrokken. Hij meldde zich ook ziek. Hierdoor zou de afzettingsprocedure wel eens niet kunnen doorgaan. Laat staan dat hij gewoon wordt buitengesmeten bij Buitenlandse Zaken.Schmidt is een Belgische carriere diplomaat van PS-signatuur. Hij gedraagt zich al jaren als een van de baronnen van de belgische diplomatie. Dankzij de bescherming van de PS van Elio di Rupo was hij sinds 1991 bijna permanent op post in Parijs. Eerst voor de OESO als adjunct nadien als Permante Vertegenwoordiger van Belgie bij de OESO. Enkele jaren later als Executive Director bij UNESCO. Bij Laurette Onkelinx op het kabinet. Toen hij op post ging als ambassadeur in Parijs kwam hij uit voor zijn voorliefde voor de mannen en zette hij zijn vrouw, ook een Belgische diplomate, aan de deur. Sindsdien leeft hij samen met zijn vriend die hij de post als conseiller en communication op de ambassade bezorgde. Vriendje van Di RupoEen kleine google-search op Pierre-Dominique Schmidt brengt volgende hits naar boven 'De veelbesproken Pierre-Dominque Schmidt, oudgediende van het kabinet van Laurette Onkelinx en intimus van PS-voorzitter Elio Di Rupo' 'Ambassadeur Schmidt, van wie de ambassade in Parijs bij Buitenlandse Zaken in Brussel weleens La Cage aux Folles wordt genoemd' 'De discofuiven van ambassadeur Pierre-Dominique Schmidt, een oudgediende van het kabinet van Laurette Onkelinx, zijn tot ver buiten het departement berucht. Zelfs PS-voorzitter Elio Di Rupo zakt er graag voor naar Parijs af.'

L'ambassadeur de Belgique à Paris, Pierre-Dominique Schmidt, a été relevé de ses fonctions. Un arrêté royal en ce sens a été signé la semaine dernière et doit être publié ce mois encore par le Moniteur belge, indique mercredi l'hebdomadaire flamand P-Magazine.

Selon le site du magazine, il serait reproché à l'ambassadeur d'avoir commis un faux en écriture et abus de confiance.Le dossier aurait été transmis au Parquet. Toujours selon P-Magazine, l'ambassadeur aurait payé des festivités privées avec de l'argent des Affaires étrangères et aurait falsifié des documents pour obtenir davantage d'argent. L'affaire aurait été mise au jour lorsque la banque Fortis a averti les Affaires étrangères du solde négatif du compte bancaire de l'ambassade, qui aurait été gelé lorsqu'il a atteint 75.000 euros. Une fausse lettre attestant d'une soi-disant garantie de la part des Affaires étrangères pour obtenir une rallonge de crédit aurait aussi été écrite.Le porte-parole du SPF Affaires étrangères a confirmé mercredi la décision de relever de ses fonctions l'ambassadeur de Belgique à Paris, Pierre-Dominique Schmidt, et de le rappeler à Bruxelles, "dans l'intérêt du service", selon les termes administratifs utilisés.

Il a également confirmé que le SPF a été saisi il y a quelque temps d'une demande émanant d'une institution bancaire afin de vérifier l'authenticité d'un document, présenté au représentant de la banque dans la capitale française, aux fins d'y obtenir un crédit supplémentaire.Comme il s'agit de faits pouvant être punissables, le Parquet en a été informé par le SPF, ainsi que le prévoient les prescriptions légales, dit-on encore aux Affaires étrangères. Par ailleurs, une enquête disciplinaire a été ouverte. En raison du contexte de cette affaire, le SPF considère qu'il n'est ni dans l'intérêt du service, ni dans celui de la personne concernée, de la laisser en fonctions à Paris. Le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht a reçu et informé préalablement l'ambassadeur de son intention de le rappeler à Bruxelles, a encore indiqué le porte-parole. (belga)

L'ambassadeur de Belgique à Paris relevé de ses fonctions
Pierre-Dominique Schmidt est en effet soupçonné de faux en écriture et d'abus de confiance. Selon le ministère des Affaires étrangères, la décision a été prise "dans l'intérêt" du service….

Source:Info-radio - 30 aoû 2007 08:21
C'est un petit coup de tonnerre dans le monde de la diplomatie belge. L'information, publiée mercredi matin par un hebdomadaire flamand, est confirmée par les Affaires étrangères. En cause, faux en écriture et abus de confiance, tout cela apparemment lié à un grand train de vie à l'ambassade de Paris. Les réceptions et autres mondanités particulièrement fastueuses, aux dires de nombreux témoins, coûtaient chers à l'ambassade.

Les Affaires étrangères confirment qu'une banque a alerté le Ministre, pour se couvrir d'un trou bancaire - 75000 euros écrit l'hebdomadaire - l'ambassadeur a présenté à la banque une garantie de couverture du Ministère, qui pourrait s'avérer un faux. En tout cas l'affaire a été transmise au Parquet et une enquête disciplinaire a été ouverte, après que le Ministre ait entendu l'Ambassadeur.

Bien sûr, reste la présomption d'innocence, l'enquête ne fait que commencer. Mais les faits ont en tout cas été jugés suffisamment graves par le Ministre pour qu'il relève l'ambassadeur de ses fonctions, une mesure déjà grave en soi.

En obtenant l'ambassade de Belgique à Paris au printemps 2005, à l'âge de 47 ans, Pierre Dominique Schmidt avait effectué un parcours éclair puisque ce poste est d'habitude réservé à des diplomates expérimentés et en fin de carrière. L'appui très marqué du PS avait alors été déterminant.

A noter que Pierre-Dominique Schmidt dément les accusations portées contre lui et annonce le dépôt d'une plainte contre X. Il se dit victime d'une grave campagne de déstabilisation

Trouvé à la rebrique "Faits divers", .... c'est dire ... !

Démis de ses fonctions
(30/08/2007)
Pierre-Dominique Schmidt, ambassadeur de la Belgique a Paris, est soupçonné de faux en écritures

La rumeur était remontée jusqu'à Bruxelles depuis quelques jours, mais le ministère des Affaires étrangères se gardait de tout commentaire. Mardi, officiellement, personne ne pouvait confirmer que l'ambassadeur de Belgique en France, Pierre-Dominique Schmidt, avait été démis de ses fonctions. P-Magazine décidait cependant de lever le voile dans son édition d'hier, obligeant les Affaires étrangères à réagir à l'information.
L'ambassadeur, connu pour son goût de la fête, avait notamment organisé plusieurs grandes soirées auxquelles participèrent Elio di Rupo, Luciano D'Onofrio, Michel Daerden et Bernard Tapie. C'est Michel Daerden qui avait invité ces deux joyeux comparses sans en avertir Elio di Rupo, qui n'avait guère apprécié. Pour mettre de l'ambiance, c'est aussi la fille de Michel Daerden qui était aux platines.
Certes, tout cela n'a rien de répréhensible en soi, mais l'ambassadeur en aurait profité pour organiser plusieurs fêtes privées sur le compte de l'État belge. Il aurait d'ailleurs demandé une petite rallonge auprès d'un délégué de Fortis à Paris. "Nous avons été approchés par une institution financière qui nous a demandé de vérifier l'authenticité d'un document. Il est alors apparu qu'il s'agissait d'un faux et que la signature avait été falsifiée", confie-t-on au cabinet de Karel De Gucht.
Ce document était destiné à débloquer le compte de l'ambassade, présentant un solde négatif de 75.000 euros et à obtenir un crédit supplémentaire au moyen d'une pseudo-garantie couverte par les Affaires étrangères.
Plainte a également été déposée au parquet et une enquête disciplinaire est actuellement menée à l'égard de Pierre-Dominique Schmidt. Ce dernier contestait hier, "de la manière la plus solennelle qui soit" , avoir utilisé des fonds publics à des fins privées ou être l'auteur d'un faux visant à obtenir des facilités bancaires. Il annonce le dépôt d'une plainte contre X et qu'il prendra toutes les initiatives juridictionnelles permettant de rétablir son honneur.
Pour remplacer M. Schmidt à Paris, le nom de Baudouin de la Kethulle de Ryhove circulait hier dans les milieux autorisés.


P Magazine
Nouvel Obs
De Standaard
Le Figaro
VRT
EMMA
http://www.kanaalz.be/CMArticles/ShowArticleFR.asp?articleID=11183&sectionID=156

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