Dossier de faux à l'Université du Travail de Charleroi
14/09/2007 10:58
Un dossier de détournement et de faux et usage de faux à l'Institut d'Enseignement technique secondaire de Promotion sociale, une des composantes de l'Université du travail de Charleroi, est bouclé et devrait aboutir sous peu à l'inculpation de plusieurs responsables de l'établissement, a annoncé jeudi soir la télévision communautaire de Charleroi, "Télésambre".
Le dossier avait démarré début septembre 2005, quand des erreurs avaient été relevées dans la comptabilité interne de cet établissement d'enseignement provincial. Dans un premier temps, seule l'économe comptable avait été inquiétée. Elle avait en charge la perception des droits individuels d'inscription normaux ainsi que les frais d'inscription administratifs destinés au fonctionnement optimal des cours pour adultes.
Cette comptabilité était placée sous la responsabilité de l'éducatrice économe et du directeur. L'enquête avait révélé qu'une partie de ces fonds avaient été détournés et utilisés à des fins privées, pour un montant alors estimé à 105.000 euros.
Par la suite, l'enquête s'est élargie à des responsables de la direction de l'Institut, pour un autre versant de malversations supposées. Il est apparu que des faux avaient été rédigés, qui avaient pour but d'inscrire dans une section où ils étaient trop peu nombreux des élèves qui, dans la réalité, étaient inscrits à d'autres sections pléthoriques.
On évoque aussi des étudiants des cours du jour également inscrits faussement aux cours du soir, ce qui aurait permis à l'établissement de percevoir des subventions de la Communauté française. Il s'agissait ainsi de percevoir des subsides indus pour ces sections défavorisées, et d'y maintenir des postes d'enseignants qui, sans cela, auraient été supprimés faute d'élèves. Le chiffre de 1.700 élèves est évoqué.
Il semble bien qu'aucune inculpation n'ait encore été signifiée mais que le dossier soit bouclé chez la juge d'instruction Baeckeland, à Charleroi.
On évoque aussi des étudiants des cours du jour également inscrits faussement aux cours du soir, ce qui aurait permis à l'établissement de percevoir des subventions de la Communauté française. Il s'agissait ainsi de percevoir des subsides indus pour ces sections défavorisées, et d'y maintenir des postes d'enseignants qui, sans cela, auraient été supprimés faute d'élèves. Le chiffre de 1.700 élèves est évoqué.
Il semble bien qu'aucune inculpation n'ait encore été signifiée mais que le dossier soit bouclé chez la juge d'instruction Baeckeland, à Charleroi.
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