Le Belge travaille beaucoup … au noir
La Dernière Heure consacre un dossier complet à une enquête menée à la demande de la Commission européenne auprès des 27 Etats membres pour tenter de déterminer l'importance du travail au noir. Il en ressort des chiffres étonnants : 15% des personnes sondées ont eu recours à de la main d’œuvre non déclarée au cours des 12 derniers mois, ce qui est au dessus de la moyenne européenne. Mais pire, 6% ont travaillé au noir en Belgique durant cette période, dont le tiers régulièrement ! L'achat de produits fabriqués au noir est, de plus, une pratique très courante.
Pour 16% des Belges ayant travaillé au noir cette année, il s'agissait d'un travail isolé. La moitié affirme avoir travaillé au noir plusieurs fois sur l'année et 32%, soit près d'un tiers, régulièrement.
Les domaines où les « employeurs au noir » sont les plus demandeurs de main-d’œuvre non déclarée sont le commerce, les services ménagers et la construction. L’explication est simple : au travailleur au noir peut couter jusqu’à 4 fois moins qu’un travailleur déclaré.
Pour ce qui est des contrôles, les deux tiers des sondés disent ne pas craindre d'être contrôlés et donc d'être sanctionnés.
24% au Danemark et aux Pays-Bas, 15% en Belgique, et 9% de moyenne en Europe Au Danemark et aux Pays-Bas, la proportion de personnes ayant fait appel à un service pour lequel ils avaient de bonnes raisons de croire que certains travailleurs n'étaient pas déclarés s'élève à 24% alors que la moyenne européenne ne dépasse pas les 9%.
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