26 juin 2007

Le lendemain de la veille (10 juin 20007)

MAJ 26/06/07

"Trop d'exigences communautaires renforceront le PS"

Le député Charles Michel, porte-parole du Mouvement réformateur, a indiqué dimanche sur la VRT que l'on peut avoir un gouvernement rapidement. Il est d'avis que trop d'exigences flamandes en faveur d'une réforme de l'Etat ne feront que renforcer le PS. Pour Charles Michel, un gouvernement sans le PS offre l'opportunité de mener une autre politique.Les programmes du CD&V et de la N-VA sont diamétralement opposés à celui du PS, a indiqué dimanche Charles Michel, alors que, a-t-il soulevé, le CD&V et le MR ne sont pas tellement éloignés l'un de l'autre sur le plan socio-économique et en matière de sécurité. Selon le porte-parole du MR, il est imaginable d'avoir un gouvernement pour le 21 juillet.DissocierLe fait que Francophones et Néerlandophones ne sont pas d'accord sur une réforme de l'Etat n'empêche pas la conclusion rapide d'un accord sur le pouvoir d'achat, les Finances et la sécurité, a dit Charles Michel. "On peut dissocier toutes les questions qui ne sont pas relatives au communautaire et conclure rapidement un accord de gouvernement, et ensuite chercher une méthode qui permette de trouver des solutions à toutes les questions relatives à la réforme de l'Etat ou à d'autres thématiques communautaires comme BHV", a-t-il précisé."Si le CD&V et la N-VA viennent avec trop de demandes sur le plan communautaire, le PS, qui a perdu les élections, va revenir en position de force et mener une opposition farouche à tous les autres partis francophones", a encore indiqué Charles Michel. Ce serait dangereux pour la position des libéraux francophones en 2009 lorsqu'auront lieu les élections régionales. Le MR entend confirmer dans deux ans sa place de nouveau leader du paysage politique francophone, a précisé le mandataire réformateur.

MAJ 17/06/07

Louis Michel fait du charme à Ecolo

Le commissaire européen Louis Michel (MR) a proposé d'ouvrir une future coalition entre libéraux et démocrates-chrétiens aux écologistes et de constituer ainsi une « Jamaïcaine » (orange, bleu et vert). A entendre les Verts, une telle formule ne recueille pourtant pas leurs faveurs. Les plus : le forum, le fil info, la galerie photos des élus.
Il sera difficile de passer à côté d'une coalition avec les libéraux et les chrétiens-démocrates. Selon moi, il faut aussi faire des propositions aux écologistes, a lancé Louis Michel, invoquant les bons résultats électoraux des Verts sur le plateau de RTL-TVi. Ca, ça correspond aux voeux de l'électeur, a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt, tant sur le plateau de Controverse que sur celui de Mise au point (RTBF), les Ecolos présents ont posé des conditions ne correspondant pas à cette hypothèse. Ils ne souhaitent notamment pas rentrer dans une alliance où, arithmétiquement, ils ne sont pas nécessaires.

A côté de l'orange bleue, d'autres fruits peuvent pousser, a précisé le député wallon Marcel Cheron, sans en dire davantage. La formule de l'olivier (socialistes, démocrates-chrétiens, écologistes) rencontre par exemple cette condition. Ecolo y serait nécessaire pour assurer une majorité du côté francophone.
Pas touche à la Constitution !
Le volet communautaire a occupé une grande partie des débats dominicaux. Les Francophones ont répété leur hostilité à toute réforme contraire aux droits des Francophones. A ce titre, le cdH entend ne rien céder. Le sénateur Francis Delpérée a rappelé que son parti s'était opposé au vote de la liste des articles à réviser de la Constitution. « Pourquoi voulez-vous que nous changions ? », a-t-il dit. Pour lui, le premier ministre démissionnaire Guy Verhofstadt peut tout aussi bien continuer à expédier les affaires pendant encore six mois.
La N-VA, formation nationaliste alliée en cartel aux chrétiens-démocrates flamands, effraie les partis francophones.

« Dangereux, très dangereux », a souligné M. Michel à son égard. Selon le ministre de la Coopération, Armand De Decker (MR), les revendications du cartel devront être « considérablement réduites, sinon il n'y aura pas de gouvernement ».
Les Francophones devront pourtant accepter de discuter, a averti le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht (VLD). Les Wallons doivent comprendre qu'il faudra parler d'une révision de la Constitution et de la régionalisation de certaines matières. Il n'y a pas que Bruxelles-Hal-Vilvorde, a-t-il déclaré. Le député flamand Steven Van Ackere (CD&V) a abondé dans le même sens. Les francophones ne peuvent faire fi du souhait exprimé par les électeurs en Flandre. Il ne faut pas croire qu'après les élections, on peut penser : tiens les gens se sont trompés.
La question institutionnelle compliquera et risque de retarder la formation d'un nouveau gouvernement. Les socialistes observent pour le moment les discussions du balcon mais à en croire un vieux routier du dossier communautaire, le sénateur Philippe Moureaux (PS), l'imminence des départs en vacances pourrait faciliter les choses.
On va continuer à faire de la musculation pendant trois semaines et au coeur de l'été, quand les Belges seront en vacances, le crime sera commis : les promesses seront trahies, a-t-il prédit sur le plateau de Mise au point.
L'ancien premier ministre Mark Eyskens (CD&V) a quant à lui souhaité la constitution d'un exécutif pour le 21 juillet.
(D'après Belga)

MAJ 13/06/07

Le cdH n'a pas de préférence pour une coalition

"Il existe différentes options. Il est prématuré de se précipiter en faveur de l'une ou l'autre formule", a notamment déclaré Joëlle Milquet, présidente du cdH.7SUR7 UPDATE 10:18 Le cdH refuse à ce stade de marquer une quelconque préférence en faveur de l'une ou l'autre coalition pour le futur gouvernement fédéral. "Pour nous, c'est le programme qui compte", a dit la présidente Joëlle Milquet à l'issue du Bureau politique de son parti."En tout cas, nous n'entrerons pas dans un gouvernement à n'importe quel prix et surtout pas à n'importe quel prix institutionnel". Elle a répété que le cdH s'opposerait à toute réforme contraire aux intérêts des francophones en insistant bien sur la dernière partie de cette phrase.Résultat positifLa presse avait été conviée ce mardi après-midi au siège du cdH pour y assister à une déclaration de la présidente en présence des membres du Bureau politique du parti. Entourée d'un aréopage de ministres régionaux et communautaires et de chefs de groupe, Mme Milquet s'est félicité du résultat des élections. "Nous avons gagné 2 sièges à la Chambre et globalement nous passons de 10 à 15 parlementaires", a-t-elle dit.Plusieurs optionsSur la composition du prochain gouvernement, elle est restée très discrète. "Il existe différentes options. Il est prématuré de se précipiter en faveur de l'une ou l'autre formule. Jusqu'à présent on entend beaucoup parler de "avec qui" on veut gouverner mais pas beaucoup de "pourquoi" on veut gouverner. Nous sommes prêts à prendre nos responsabilités dans un gouvernement fédéral mais pas à n'importe quel prix et certainement pas à n'importe quel prix institutionnel", a martelé la présidente. Elle a répété que le cdH s'opposerait à toute réforme contraire aux intérêts des francophones en insistant bien sur la dernière partie de cette phrase.Réformes en retard"Pour nous, c'est le programme qui compte. Nous voulons faire avancer des réformes qui n'ont pas été réalisées sous la précédente législature. Nous voulons un vaste plan pour la formation et l'emploi ainsi qu'un vaste plan pour la sécurité. Nous voulons que la prochaine législature soit "familiale", qu'on accorde de l'importance à l'environnement, qu'on s'intéresse au quotidien des gens", a-t-elle ajouté. Elle ne se prononce pas sur le partenaire avec lequel il est possible de réaliser un tel programme. "Pour certains parties cela va mieux avec l'un, pour d'autres cela va mieux avec d'autres. Nous sommes dans un pays compliqué", a-t-elle ajouté.Utilité d'une réforme de l'EtatRevenant sur le thème de l'institutionnel, Joëlle Milquet a insisté sur le fait qu'elle avait toujours dit refuser une réforme de l'Etat qui serait contraire à l'intérêt des francophones. "Je n'ai jamais rien dit d'autre. Je n'ai jeté aucune exclusive mais nous serons fermes sur le programme et plus spécialement sur la thématique institutionnelle". Répondant aux questions elle a reconnu que le cdH avait voté contre la liste ouvrant certains articles à révision. "J'ai seulement demandé à ce moment-là si une nouvelle réforme de l'Etat était bien utile", a-t-elle commenté. "Que la N-VA soit dedans ou dehors n'a pas d'importance. L'importance c'est ce qu'il y a sur la table. Nous sommes clairs. Si cela ne plaît pas au nord du pays, tant pis", a encore dit la présidente des humanistes qui a ajouté qu'elle espérait que les francophones développeront une stratégie cohérente.Campagne agressiveMme Milquet a aussi admis que la campagne avait été particulièrement agressive et dure. "Mais la politique n'est pas affaire de sentiment mais de programme, de conviction et de respect", a-t-elle commenté.Antoine philosopheLa conclusion est venue du ministre wallon André Antoine. "Pour les questions difficiles, seul le temps donne la réponse", a-t-il dit. Interrogé dans les couloirs sur les propos durs d'Yves Leterme à l'égard du cdH, André Antoine s'est contenté de dire: "Je préfère écouter ce que M. Leterme me dit à l'oreille que ce qu'il dit sur les antennes". M. Leterme a mis en garde les humanistes, lundi matin, sur les antennes de la RTBF, contre les exclusives en leur rappelant leur poids très limité à la Chambre.

Le cdH souhaite "bonne chance" à l'informateur Reynders

Joëlle Milquet, la présidente du cdH.Le cdH s'est refusé à commenter la décision du roi de nommer au poste d'informateur le président du MR Didier Reynders, à qui il souhaite toutefois "bonne chance pour sa mission délicate". "Le cdH n'a pas à commenter une décision royale", indique-t-on laconiquement. Les humanistes ajoutent toutefois souhaiter "bonne chance à l'informateur pour sa mission délicate". Alors qu'il n'était pas encore nommé informateur, Didier Reynders avait indiqué mardi sa préférence pour une bipartite bleu-orange. De son côté, la présidente du cdH, Joëlle Milquet, était restée beaucoup plus réservée en refusant de marquer une quelconque préférence en faveur de l'une ou l'autre coalition. (belga)

Reynders veut finir sa mission d'informateur pour la fin du mois

Le vice-premier ministre MR Didier Reynders qui a été nommé informateur par le Roi mardi soir espère terminer sa mission pour la fin du mois. M. Reynders a fait une déclaration devant la presse mercredi matin au cabinet des Finances devant une foule de journalistes, une forêt de caméras, de micros et d'appareils photo.Situation du pays"Ma mission consiste en une présentation au souverain de l'état de la situation économique et sociale du pays et de lui faire part des différentes thèses et des préoccupations que le prochain gouvernement devra aborder, en tenant compte des priorités des partis et des attentes de la société civile", a dit M. Reynders. "Je ferai régulièrement rapport au roi et je pense pouvoir remplir cette mission d'information pour la fin du mois, pour lui permettre de poursuivre les contacts nécessaires à la formation d'une équipe gouvernementale", a-t-il ajouté.ConsultationsM. Reynders commencera par recevoir demain jeudi les présidents de la Chambre et du Sénat, Herman De Croo et Anne-Marie Lizin, ainsi que le Premier ministre sortant, Guy Verhofstadt. Il poursuivra avec le gouverneur de la Banque nationale, Guy Quaden et les interlocuteurs sociaux. Il recevra les présidents de partis en début de semaine prochaine.Plus de déclarations personnellesL'informateur a encore précisé, en réponse à des questions, qu'il ne ferait plus de déclarations politiques sur ses choix personnels tant qu'il sera en charge de sa mission. Celle-ci "ne consiste pas en la recherche d'une majorité ni en la formation d'un gouvernement", a-t-il insisté ajoutant qu'il fera dans son rapport au roi de l'ensemble des priorités des partis politiques. Il considère sa nomination comme "un honneur, conséquence du résultat des élections".

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Didier Reynders désigné au poste d'informateur
Le Roi a reçu en audience mardi soir au Château de Laeken Didier Reynders, Vice-Premier Ministre et l'a chargé d'une mission d'information. Didier Reynders a accepté cette mission, a annoncé le porte-parole du Palais Royal Michel Malherbe. Le rôle de Didier Reynders consistera dès lors à rencontrer dans les prochains jours les différentes forces politiques du pays de manière à déterminer quelles coalitions sont possibles. (belga/VT)

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"Logique" pour l'Open Vld

L'Open Vld estime que le choix de Didier Reynders en tant qu'informateur est "logique". "Il revient à Didier Reynders de faire les premiers pas. C'est une personne qui dispose de l'expérience nécessaire pour remplir cette mission", a indiqué mercredi matin un porte-parole de l'Open Vld. Les libéraux flamands confirment que la tâche dévolue à Didier Reynders ne sera pas de tout repos. ObjectivitéPour sa part, le président du CD&V Jo Vandeurzen attend de l'informateur Didier Reynders qu'il exerce sa mission "discrètement et avec un grand sens de l'objectivité". "Nous attendons qu'il mène sa mission d'information dans un climat serein", a insisté M. Vandeurzen Selon lui, les récentes déclarations de Didier Reynders (qui s'est clairement positionné en faveur d'une bipartite bleu-orange, ndlr) n'ont pas contribué à construire une atmosphère sereine. (belga)

MAJ 12/06/07








Reynders opte pour la bleu-romaine


L'ambiance était à la fête et on sabrait le champagne ce mardi matin après la réunion du Conseil du MR qui a fait le point sur le résultat des élections et les perspectives pour le futur.
Ce fut l'occasion pour le président Didier Reynders de réaffirmer que la bipartite bleu-orange a ses faveurs. C'est la seule bipartite possible.

Seule praticable
Elle offre une majorité et réunit des partis qui peuvent se mettre d'accord sur un programme socio-économique, a-t-il dit. "C'est la seule praticable. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas examiner les autres possibilités", a-t-il ajouté. Didier Reynders a commencé par souligner la progression constante de son parti depuis 1999. "Nous sommes passés de 18 sièges à la Chambre en 1999 à 23 aujourd'hui et cela alors que nous avons été 8 ans au pouvoir", a-t-il noté. Et d'ajouter que le MR est la deuxième formation en sièges du pays devant le CD&V qui en a 25 et est en cartel avec la N-VA qui en a 5.
Avec l'Open Vld, le MR constitue la première famille politique.

Opposition au séparatisme
Il a ironisé sur les mauvais bulletins attribués par certains avant les élections aux ministres libéraux. "Je dois vous dire que je suis plus sensible à l'appréciation de l'électeur dont l'avis n'était manifestement pas le même". Il a aussi rappelé qu'il n'avait pas hésité à faire campagne avec les libéraux flamands et plus spécialement avec le premier ministre sortant Guy Verhofstadt avec qui il a présenté un projet de nouvelle réforme fiscale. "Si nous sommes appelés à la négociation, nous mettrons ce projet sur la table". "Avec Guy Verhofstadt nous avons aussi affirmé notre opposition au séparatisme", a-t-il encore dit.
Et d'ajouter: "je ne suis pas sûr que dans d'autres familles politiques on rencontre le même minimum de cohésion".

Pas demandeur
Après avoir réaffirmé que selon lui seule la bipartite bleu-romaine était numériquement possible et praticable, il a précisé que son parti n'était pas demandeur d'une majorité plus large qui servirait à faire une réforme de l'Etat pour laquelle il n'est pas demandeur, même s'il ne refuse pas le dialogue. M. Reynders a aussi répété qu'il lui semble inopportun de transférer de nouvelles compétences aux Régions avant 2009 puisqu'un tel transfert donnerait plus de pouvoir au PS.
Et d'insister que s'il avait mené un combat pour diminuer l'influence du PS au niveau fédéral ce n'était pas pour donner à ce parti plus de pouvoir au niveau régional.

"Front des francophones"
Le président du MR a rappelé que son parti avait voté la liste d'articles soumis à révision. "Nous ne sommes pas opposés à toute discussion institutionnelle. Il faut dialoguer et ne pas fermer toutes les portes. Mais j'ajoute que s'il devait y avoir sur la table des dispositions contraires aux intérêts francophones, je prendrai l'initiative de réunir les présidents des partis francophones".



Didier Reynders a insisté sur le fait qu'il refusait le terme de "front des francophones".

"Si je réunis les présidents francophones ce ne sera pas pour dire non à tout car pour cela il ne faut pas se réunir", a-t-il commenté. Quant aux élections de 2009, pour Didier Reynders elles seront uniquement régionales. Il n'y a pas de raison pour que le gouvernement fédéral qui se mettra en place ne poursuive pas sa tâche pendant 4 ans.

Boulversement
Didier Reynders espère qu'il sera possible d'avancer dans la formation d'un gouvernement à bref délai, afin de ne pas perdre de temps et préserver les acquis des précédentes législatures, notamment en matière budgétaire. Pour lui, le nouveau gouvernement devrait présenter à la rentrée parlementaire d'octobre une déclaration de politique générale et un projet de budget. "Nous sommes conscients de nos responsabilités. Nous sommes une formation qui a réussi un bouleversement du paysage politique francophone. Nous avons évidemment envie de participer au futur gouvernement pour concrétiser notre programme", a-t-il conclu. (belga)

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MAJ 11/06/07

La journée de lundi

Les élus PS
Le PS a désormais 20 sièges à la Chambre. Dans l'arrondissement de BHV, Laurette Onkelinx est élue ainsi qu'Yvan Mayeur et Charles Picqué. Le ministre-président bruxellois laissera sa place au premier suppléant, Karine Lalieux. A ce stade, le sénateur sortant Jean Cornil, deuxième suppléant reste sur la touche. Si Laurette Onkelinx était envoyée à la Communauté, il pourrait monter. A BHV toujours, le député sortant Mohammed Boukourna n'est pas élu. Autre député, Talbia Belhouari est 5ème suppléante et n'entre pas en compte à ce stade.A Liège, Michel Daerden, Marie-Claire Lambert, Guy Coëme, André Frédéric, Linda Musin et Alain Mathot sont élus. Thierry Giet est premier suppléant et montera en remplacement du ministre Daerden.Dans le Hainaut, Elio Di Rupo, Marie Arena, Rudy Demotte, Patrick Moriau, Colette Burgeon, Christian Dupont et Eric Thiébaut sont élus. En remplacement du ministre-président Di Rupo et de la ministre-présidente Arena prêteront serment Bruno Van Grootenbrulle et Camille Dieu. La troisième suppléante, la députée sortante Sophie Pecriaux ("Mme Daems"), reste sur la touche à ce stade. Les députés sortants Eric Massin et Annick Saudoyer sont recalés.A Namur sont élus Claude Eerdekens et la députée provinciale Maryse Declercq-Robert. Jean-Marc Delizée, 1er suppléant, devrait monter en remplacement du ministre Eerdekens. En revanche, les députés sortants Valérie Deom et Jean-Claude Maene ne devraient plus revenir. Dans le Brabant wallon, André Flahaut est élu. La députée sortante Véronique Ghenne est première suppléante. Dans le Luxembourg est élu André Perpète.Au Sénat, Anne-Marie Lizin est élue ainsi que Philippe Moureaux, Philippe Mahoux et Philippe Busquin. Député européen, ce dernier devrait être remplacé à la Haute assemblée par la première suppléante, Olga Zrihen. Jean-Marie Happart n'est pour sa part pas élu. Sixième effectif, François Martou ne l'est pas non plus. Il avait été annoncé comme possible coopté mais "rien n'est moins sûr", dit-on au PS. Le deuxième suppléant Franco Seminara, qui a siégé quelques semaines sous la précédente législature, reste pour l'instant sur le carreau.

La plus faible participation du pays pour BHV
Tout comme en 2003, c'est dans la circonscription de Bruxelles-Hal-Vilvorde que l'engouement pour les élections législatives a été le plus faible du pays, avec un taux de participation de 87,22 pc pour les élections à la Chambre et de 87,62 pc pour le Sénat. A l'inverse, et toujours comme en 2003, c'est dans le Limbourg que l'on a été le plus civique, et ce, tant au Sénat (94,19 pc de participation) qu'à la Chambre des représentants (94,18 pc), selon les chiffres du Service public fédéral de l'Intérieur.Sur l'ensemble du Royaume, le taux de participation s'est élevé à 91,01 pc et 91,08 pc respectivement pour la Chambre et le Sénat. Au niveau des votes blancs et nuls, la circonscription électorale de Hainaut a enregistré le pourcentage le plus élevé pour les suffrages à la Chambre, avec 8,05 pc de bulletins blancs ou nuls. Le plus grand nombre de bulletins non valides pour l'élection du Sénat provient par contre de la province de Luxembourg, avec 9,74 pc des votes. Les circonscriptions qui ont comptabilisé le moins de votes blancs ou nuls se trouvent au nord du pays. Il s'agit de la province de Flandre orientale (4,36 pc) pour le Sénat et de la circonscription d'Anvers (3,98 pc) pour la Chambre des représentants.Toujours selon les statistiques du SPF Intérieur, le nombre de votes blancs et nuls pour la Chambre (360.717 votes) est en baisse par rapport à 2003 (364.612 votes). Ces votes sont par contre en hausse pour l'élection du Sénat: 404.257 en 2007, pour 383.093 en 2003.
Présidents CD&V, MR, cdH et Ecolo reçus par le roi
Après avoir reçu le président du CD&V Jo Vandeurzen, le roi Albert II a rencontré en milieu d'après-midi le président du MR Didier Reynders pendant une heure et quart au palais de Laeken. La présidente du cdH Joëlle Milquet a succédé au ministre des Finances sortant, avant que le secrétaire fédéral d'Ecolo Jean-Michel Javaux ne rencontre à son tour le roi, vers 17h30. La démission de Johan Vande Lanotte de la présidence du sp.a et la volonté de ce parti de passer dans l'opposition "limitent évidemment les possibilités" entre la formation d'un gouvernement bipartite ou d'une tripartite traditionnelle, a indiqué M. Reynders à l'issue de son entrevue d'un peu plus d'une heure et quart avec le roi.Mais il s'est refusé d'aller au-delà de ce constat, se réservant la teneur de son entretien avec Albert II. Il a également esquivé une question sur son éventuelle désignation comme informateur.Quant à Jean-Michel Javaux, secrétaire fédéral d'Ecolo, il s'est limité, à son arrivée à Laeken, à rappeler que le roi allait rencontrer plusieurs présidents de parti dans les jours qui suivent avant de désigner un informateur, "probablement en milieu de semaine".M. Vandeurzen et Mme Milquet ne se sont pas adressés à la presse. Traditionnellement, rien ne filtre des entrevues entre le roi et les présidents de partis qu'il consulte en colloque singulier avant de désigner un informateur.
Le bourgmestre et les échevins PS doivent démissionner à Charleroi
Le Bureau du parti socialiste demande aux bourgmestre et échevins PS de Charleroi de présenter leur démission afin de trouver une solution qui permette de tourner définitivement la page dans la cité carolorégienne, a indiqué lundi le président du PS Elio Di Rupo au cours d'une conférence de presse.Le Bureau a en outre décidé la mise sous tutelle de l'USC et de la fédération du PS de Charleroi. Après la défaite électorale de dimanche, le PS s'estime être dans le rôle d'un "challenger", a dit Elio Di Rupo. Si le Roi désigne un informateur et que celui-ci invite le PS à discuter, le parti socialiste ne refusera pas le dialogue, a précisé le président du PS. Mais le parti socialiste ne prendra pas d'initiative.
Vande Lanotte démissionne, le SP.A dans l'opposition
Les socialistes flamands ont choisi de siéger dans l'opposition, a annoncé le président du sp.a Johan Vande Lanotte à l'issue d'une réunion du bureau de son parti. L'homme fort du sp.a a également fait savoir qu'il démissionnait de son poste de président. Il restera toutefois jusqu'au 21 octobre, pour régler l'une ou l'autre chose pratique. Il passera ensuite le flambeau à la vice-présidente Caroline Gennez.M. Vande Lanotte a fait lui-même cette proposition au bureau du sp.a et a été suivi. Cette décision met un terme à 19 ans de présence socialiste flamande ininterrompue dans le gouvernement fédéral."Notre place normale se trouve dans l'opposition. L'inverse serait surprenant (...). La majorité qui se dessine est substantiellement différente. Nous sommes faibles vu le nombre de nos sièges et nous ne sommes pas nécessaires pour former une majorité", a expliqué M. Vande Lanotte.Selon lui, la situation diffère totalement de ce qui s'est passé en 1999. Les chrétiens-démocrates avaient alors choisi l'opposition, les socialistes étaient nécessaires et pouvaient poser des exigences fortes. M. Vande Lanotte n'a toutefois pas fermé tout à fait la porte à une participation à une majorité. Si les autres partis adoptent le programme du sp.a et qu'ils se disent prêts à mettre en oeuvre ses 7 points prioritaires, une autre solution est possible mais, d'après le président, cela ressemblerait "à un miracle qui tombe du ciel". Le choix de l'opposition ne signifie pas que le cartel sp.a/Spirit n'apportera pas son soutien à une réforme de l'Etat. "Ce n'est pas parce que nous avons obtenu un mauvais résultat que la population doit en faire les frais. Nous ne sommes pas rancuniers et nous jugerons les propositions que l'on nous fera sur leurs mérites", a-t-il souligné.Le parti socialiste flamand tient le même raisonnement au sujet de sa participation au au gouvernement flamand qu'il ne remet pas en cause. Dimanche, il s'agissait d'élections fédérale et le sp.a ne veut pas passer sa rancune sur un autre niveau de pouvoir, a encore dit Johan Vande Lanotte.
Les élus Ecolo à la Chambre et au Sénat
Ecolo est passé de 4 à 8 sièges à la Chambre et a décroché 2 sièges de sénateurs directs. A la Chambre, les élus sont la députée sortante Zoé Genot et Fouad Lahssaini pour l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde. La député sortante Marie Nagy ne se représentait pas à ces élections.Pour la circonscription du Hainaut, les élus sont le député sortant Jean-Marc Nollet et Juliette Boulet. Dans le Brabant wallon l'élue est Thérese Snoy et d'Oppuers et à Namur l'élu est Georges Gilkinet. Enfin, à Liège, les élus sont la député sortante Muriel Gerkens et Philippe Henry, ancien président de la FEF (Fédération des étudiants francophones) et ancien député wallon. Au Sénat, les deux élus directs sont la secrétaire fédérale Isabelle Durant et l'ancien ministre wallon José Daras.La liste d'Ecolo pour le Sénat était poussée par l'ancien secrétaire fédéral Jacky Morael qui a recueilli 48.422 voix de préférence, précédé de Carine Russo qui en a recueilli 57.547. Comme tête de liste, Isabelle Durant a recueilli 108.105 voix de préférence.
Louis Michel commissaire, avec un oeil sur la Belgique
Le commissaire européen Louis Michel a repris lundi ses fonctions au sein de l'exécutif des Vingt-sept après un congé politique d'un mois pour le scrutin législatif de dimanche qui lui a permis de receuillir 232.328 voix de préférence, mais en "gardant un oeil" sur la politique belge. "C'est la fin de son congé politique d'un mois, il reprend", a affirmé son porte-parole à la Commission européenne, Amadeu Altafaj Tardio - même si M. Michel a passé lundi matin le plus clair de son temps au siège bruxellois... du MR, selon des témoins.M. Michel, chargé du développement et de l'aide humanitaire, avait sollicité et obtenu du président de la Commission, Jose Manuel Barroso, un congé politique d'un mois afin de faire campagne comme dernier candidat effectif sur la liste MR pour le Sénat. Il avait été remplacé depuis le 12 mai par son collègue finlandais Olli Rehn, chargé de l'élargissement "afin d'assurer la continuité et la bonne gestion des dossiers sous la responsabilité de M. Michel".Celui-ci avait laissé entendre qu'il pourrait renoncer à son poste de commissaire en cas de "signal fort" des électeurs, plaçant la latte à 100.000 voix de préférence. Il en obtenu plus de deux fois plus - 232.328 exactement, ce qui en fait le champion du côté francophone.Mais il n'a rien dit lundi sur ses intentions après avoir déclaré à plusieurs reprises qu'il était commissaire européen jusqu'en 2009, "sauf si mon pays avait besoin de moi". "La situation est très ouverte", a commenté son porte-parole, précisant que M. Michel reprenait ses activités en "gardant un oeil" sur l'évolution politique en Belgique, où sa famille politique, libéraux francophones et néerlandophones confondus, est sortie première des élections de dimanche.M. Michel doit rencontrer mardi Robert Zoellick, le candidat à la succession de Paul Wolfowitz à la présidence de la Banque mondiale et présenter mercredi, lors de la réunion hebdomadaire de la Commission, des propositions en matière d'aide humanitaire.Il aura également d'autres activités en tant que commissaire "mais aucun déplacement à l'étranger" ne figure à son programme cette semaine, a ajouté M. Altafaj. Selon lui, M. Michel n'a pas encore parlé de sa situation avec M. Barroso - ce qui devrait être fait lors de la réunion de mercredi.
MR gagnant en terme de sièges et de voix
Dans la lutte pour le leadership en Wallonie et à Bruxelles que se sont livrés le MR et le PS, le Mouvement réformateur l'a emporté en terme de sièges mais aussi en nombre de voix. A la Chambre, le MR détient en effet 23 sièges contre 20 au PS. En nombre de voix, au total, le MR a recueilli 835.073 voix contre 724.787 pour le PS . En 2003, les deux partis avaient respectivement recueilli 748.952 et 855.992 voix. En terme de sièges, le MR en avait alors 24 et le PS 25. Avec le transfert de Richard Fournaux du cdH au MR, les libéraux étaient finalement à égalité avec le PS en nombre de siège.Sur la Région wallonne, le MR a recueilli 641.824 voix (31,17pc) contre 607.961 (29,53pc) pour le PS. En 2003, les chiffres étaient respectivement de 566.662 et 726.558. Dans la Région de Bruxelles capitale, le MR arrive laussi argement en tête avec 148.372 (31,96 pc) voix contre 99.679 (21,47 pc) au PS. En 2003 le MR avait recueilli 142.817 voix et le PS, 113.328.Dans la périphérie bruxelloise, le MR a recueilli 39.993 voix contre 14.462 au PS. En 2003, les chiffres étaient de 38.221 pour le MR et 15.435 pour le PS.
Attribution des sièges en Hainaut - Chambre
Dans la répartition des sièges en Hainaut pour la Chambre, le PS obtient 7 sièges qui reviennent à Elio Di Rupo, Marie Arena, Rudy Demotte, Patrick Moriau, Colette Burgeon, Eric Thiébaut et Christian Dupont. Elio Di Rupo et Marie Arena devraient laisser la place aux deux premiers suppléants, Bruno van Grootenbrulle et Camille Dieu qui siégeaient tous les deux déjà sous la précédente législature.Le député sortant et échevin de Charleroi Eric Massin et la députée sortante Annick Saudoyer qui occupaient les 6eme et 8eme places de la liste ne sont pas réélus. Celle qui avait défrayé la chronique pour ses amours avec le VLD Rick Daems, Sophie Pécriaux, 3eme suppléante, risque également de ne pas revenir sur les bancs de la Chambre.Le MR obtient 6 sièges qui reviennent à Olivier Chastel, Jacqueline Galant, Marie-Christine Marghem, Denis Ducarme, Jean-Jacques Flauhaut et Jean-Luc Crucke. Si ce dernier continue à sièger au parlement wallon, le premier suppléant devrait monter. Il s'agit d'Olivier Destrebeck. Pour le cdH les élus sont Catherine Fonck, Christian Brotcorne et Véronique Salvi. La ministre Fonck devrait laisser son siège au 2eme suppléant, David Lavaux, qui siégeait déjà sous la précédente législature. La 1ere suppléance était occupée par Mme Salvi qui est parmi les élus.Les élus Ecolo sont Jean-Marc Nollet et Juliette Boulet.Le FN garde son siège qui sera occupé par Patrick Cocriamont qui siégeait déjà à la Chambre sous la précédente législature en remplacement de Daniel Féret.
Les élus MR Chambre et Sénat
Le MR a décroché 23 sièges à la Chambre. Dans l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, les 6 élus sont les députés sortants Olivier Maingain, Corine De permentier, François-Xavier de Donnéa et Daniel Ducarme ainsi que Florence Reuter et Bernard Clerfayt.Ce dernier pourrait laisser son siège comme il l'avait annoncé. Le fait qu'il soit élu, donne en effet au FDF 2 élus sur les 6 de l'arrondissement. S'il abandonne son siège, c'est l'échevin MR de Watermael-Boitsfort, animateur de MRTV et secrétaire politique du groupe MR de la Chambre Xavier Baselen qui le remplacera. A Liège, le MR a 5 sièges : Didier Reynders, la nouvelle venue Kattrin Jadin, le chef de groupe à la Chambre sous la précédente législature Daniel Bacquelaine, Pierre-Yves Jeholet et Hervé Jamar. Si le MR fait partie du nouveau gouvernement Didier Reynders abandonnera son siège ce qui permettrait à l'ancien député permanent Olivier Hamal de devenir député. Pierre-Yves Jeholet devrait aussi abandonner son siège pour rester au Parlement wallon. On verra ainsi revenir à la Chambre la député sortante Josée Lejeune. On ne sait pas encore ce que fera Hervé Jamar qui était secrétaire d'Etat sous la précédente législature mais est aussi élu wallon.Dans le Luxembourg, les 2 élus sont le député sortant Philippe Collard et une nouvelle venue, Carine Lecomte. A Namur, les 2 élus sont la ministre sortante Sabine Laruelle et le député sortant François Bellot. Si Mme Laruelle est de la nouvelle équipe gouvernementale, le premier suppléant qui devrait la remplacer est le jeune bourgmestre de Bièvres David Clarinval.Enfin, dans le Hainaut, le MR a décroché 6 sièges. Les élus sont les députés sortants Olivier Chastel, Jacqueline Galant, Marie-Christine Marghem et Denis Ducarme ainsi que le nouveau venu Jean-Jacques Flahaux (bourgmestre de Braine-le-Comte) et le député wallon Jean-Luc Crucke. Ce dernier devrait rester au Parlement wallon. Le premier suppléant à monter devrait être Olivier Destrebeck, échevin de La Louvière. Enfin les 2 élus du Brabant wallon sont les députés sortant Charles Michel et Valérie de Bue. Sur les 23 élus MR, on compte donc 2 FDF et 3 MCC (Philippe Collard, Marie-Christine Marghem et Jean-Jacques Flahaux).Au Sénat, le MR a 6 élus directs : l'ancien ministre et ancien président de l'assemblée Armand De Decker, les députés sortant Dominique Tilmans, Richard Fournaux et Alain Courtois, le sénateur sortant Alain Destexhe et le commissaire européen Louis Michel. Ce dernier a receuilli 232.328 voix de préférence arrivant en tête du hit parade francophone. Alain Destexhe qui se trouvait à la 7eme place a réussi à remonter la liste et à être élu grâce à ses 79.813 voix de préférence. Louis Michel ne devrait pas siéger à la Chambre, ce qui permettrait à Philippe Monfils, ancien sénateur qui siégeait à la Chambre sous la précédente législature, de retrouver la Haute assemblée.Sur les 6 sénateurs élus directs du MR, on compte 2 MCC : Richard Fournaux et Alain Courtois.
Spirit n'est pas mort
Spirit a perdu mais il n'est pas mort, a conclu lundi le président Geert Lambert à l'issue d'une réunion du bureau du parti. M. Lambert dit ne pas vouloir tirer de conclusions hâtives du scrutin. En attendant, il reste président, Bert Anciaux conserve son mandat de ministre au gouvernement flamand et le cartel avec le sp.a n'est pas remis en cause."Nous sommes durement touchés. Nous sommes dans les cordes et nous ne l'avions pas du tout vu venir", a expliqué M. Lambert. Mais, selon lui, contrairement à ce que certains ont laissé entendre, Spirit n'est pas mort.Il y a 1001 raisons qui expliquent ces mauvais résultats, estime-t-il. Il demande du temps pour les analyser en profondeur. Il ne remet pas en cause le programme et le profil progressiste de Spirit mais il reconnaît que le parti n'est pas parvenu à bien communiquer et à bien se vendre. Le président a remis son mandat sur la table mais le bureau a décidé que celui-ci n'était pas remis en question, de même que le mandat ministériel de M. Anciaux.
Le roi consulte les présidents de parti
Le roi Albert II a entamé lundi après-midi les consultations de plusieurs présidents de parti, reçus tour à tour au palais de Laeken. Jo Vandeurzen, le président du CD&V, un des partis vainqueurs des élections de dimanche, a été le premier à être reçu vers 14h30. Le roi consulte les présidents de parti afin de désigner un informateur.Dans la matinée, Albert II avait reçu le premier ministre Guy Verhofstadt venu lui présenter sa démission ainsi que les présidents de la Chambre et du Sénat, Herman De Croo et Anne-Marie Lizin.
Carine Russo probable sénatrice cooptée
Carine Russo devrait être la sénatrice cooptée d'Ecolo, est-il ressorti lundi du bureau de parti des Verts francophones, au cours duquel Jacky Morael, également pressenti à ce poste, a plaidé en faveur de la maman de Mélissa.
C'était, selon les mots de la secrétaire fédérale Isabelle Durant, "l'ambiance des grands jours" lundi matin au bureau d'Ecolo, un des vainqueurs de la soirée électorale de dimanche. Entre autres multiples motifs de satisfaction, les Verts se sont réjouis d'avoir repris, tard en cours de soirée électorale, un poste de sénateur coopté au Front national.
Avec en moyenne "60 pc de plus à la Chambre" par rapport à 2003 et même "80 pc au Sénat", le 10 juin aura été, hormis le scrutin de 1999, la soirée la plus importante du parti, a souligné le secrétaire fédéral Jean-Michel Javaux. Ecolo placera 8 élus à la Chambre - 4 femmes et 4 hommes - et 5 au Sénat (deux élus directs, deux sénateurs de Communauté et un coopté). Le revenant Jacky Morael et plus encore la nouvelle venue Carine Russo (qui termine avec près de 57.547 voix de préférence) ont été particulièrement ovationnés.
Tout comme pour les sénateurs de Communauté, le nom du (de la) sénateur(-trice) coopté(e) ne sera pas connu(e) officiellement avant le 29 juin, date d'un conseil de fédération des Verts francophones qui désignera les noms.
Carine Russo semble toutefois avoir les faveurs des pronostics, et Jacky Morael, qui a réalisé 48.422 voix de préférence, a même plaidé pour elle au cours du bureau, a-t-il déclaré à l'agence Belga. "Heureuse", Carine Russo a indiqué que les voix qu'elle apportait lui venait d'un électorat qui "a vraiment envie d'être entendu", même si elle dit attendre la procédure interne au parti.
Pour ce qui est de la composition du futur gouvernement, Ecolo constate que le CD&V et le MR ont la main. Isabelle Durant a souligné les propos de Laurette Onkelinx évoquant une éventuelle cure d'opposition du PS, ainsi que la place du cdH, "mal à l'aise" selon la secrétaire fédérale d'Ecolo qui relève que "la révolution orange n'était pas au rendez-vous".
Quant au paysage flamand "décomposé", Ecolo a déploré que la Liste Dedecker ait dépassé les Verts flamands de Groen, renforçant ainsi un "volet droitier et poujadiste".
Ecolo n'a pas la main, souligne-t-on au parti, et n'avance "aucune exclusivité par rapport aux autres partis démocratiques". Dans les rangs des Verts, on ne se dit pas favorable à un gouvernement asymétrique ni à monter au gouvernement - si tel devait être le cas - sans Groen.
Si un informateur francophone devait être désigné, il sera très ennuyé par rapport aux revendications communautaires du nord du pays, fait-on remarquer en pensant à Didier Reynders. "Nous, nous monterons éventuellement au gouvernement pour autant que les conditions soient bonnes, et actuellement elles sont très mauvaises, si deux années de réforme de l'Etat nous attendent" (avant 2009 et les élections régionales, ndlr), indique-t-on encore.
RTBF et RTL crient aussi chacune à la victoire
La soirée électorale ne s'est pas résumée à un combat entre partis, dimanche soir. La lutte était âpre également entre les deux principales chaînes belges francophones, RTBF comme RTL-TVI se déclarant lundi chacune gagnante de la soirée. Dimanche, les éditions spéciales des journaux télévisés de RTL-TVI, à 13 heures et 19 heures, ont respectivement attiré 349.800 (42,5 pc de part de marché) et 492.900 téléspectateurs (35,4 pc pdm).
Entre 18h30 et 22h30, avec 335.278 téléspectateurs, la chaîne privée signait une part de marché de 22 pc.
"La campagne électorale des Fédérales 2007 sur RTL TVI constitue un excellent motif de satisfaction pour la chaîne, puisque la semaine écoulée lui a permis de réaliser sa meilleure performance, en termes d'audiences de campagne", a indiqué lundi RTL-TVI.
A la RTBF, on indique que la soirée électorale de La Une, qui a commencé à 20h08, a attiré 329.910 téléspectateurs (23,2 pc de pdm). Selon les estimations de la chaîne publique, la soirée électorale de TVI a été suivie par 305.891 téléspectateurs (19,4 pc pdm).
Avec La Deux, la chaîne publique aura également pu profiter du week-end riche en événements sportifs pour attirer un grand nombre de spectateurs: 355.523 personnes (42,1 pc pdm) ont suivi la victoire de Justine samedi et 323.577 férus de sports mécaniques (21,9 pc pdm) ont regardé le Grand-Prix de F1 dimanche.
Entre 17 et 23 heures, la famille RTBF aura ainsi obtenu 38 pc de pdm contre 29,6 pc à la famille RTL. Toujours dans cette même tranche horaire, La Une a signé 21,1 pc de pdm contre 20,1 pc à RTL-TVI.
Les élus cdH
Le cdH détiendra 10 sièges à la Chambre. Il s'agit de 2 élus de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilovrde : Joëlle Milquet et Benoît Cerexhe. Si la première entre dans le gouvernement fédéral et si le deuxième reste ministre régional bruxellois, on pourrait voir arriver à la Chambre deux anciens sénateurs Clotile Nyssens et Georges Dallemagne.
Les trois élus du Hainaut sont la ministre de la Communauté française Catherine Fonck, l'ancien sénateur Christian Brotcorne et la carolo Véronique Salvi. Mme Fonck devrait rester ministre ce permettrait à David Lavaux de sièger. En province de Namur, l'élu est un nouveau venu, Maxime Prévot, échevin à Namur.
Les élus de Liège sont Melchior Wathelet et la ministre régionale Marie-Dominique Simonet. Si le premier monte au gouvernement et si la deuxième reste à son poste, on pourrait voir arriver à la Chambre deux nouveaux venus, Joseph George et Marie-Martine Schyns. Le député sortant Benoît Drèze qui remplaçait Louis Smal sous la précédente législature, occupait la troisième place sur la liste. Il n'est pas élu. L'élu du Luxembourg reste Josy Arens. Au cdH on disait lundi que le fait de rater de très peu un deuxième siège dans le Luxembourg était un des grands regrets du parti pour ces élections.
Enfin, le ministre régional André Antoine est l'élu du Brabant Wallon. Il sera plus que probablement remplacé par Brigitte Wiaux qui siégeait déjà sous la précédente législature comme remplaçante de Raymond Langendries. Au Sénat, le cdH décroche 2 élus directs. Il s'agit de Francis Delpérée et Anne Delvaux.
L'extrême droite stagne mais continue à peser en Flandre
Après les élections législatives du 10 juin, on constate que l'extrême droite n'a pas progressé ni au nord ni au sud du pays. La situation est évidemment bien différente entre la Flandre et la partie francophone du pays. En Flandre, le Vlaams Belang se maintient à un niveau élevé.
Mais pour la première fois depuis la montée spectaculaire du Vlaams Blok en 1991 (dimanche noir), le VB est en net recul par rapport à un scrutin précédent. Dimanche, le Vlaams Belang a perdu 5% par rapport aux élections régionales de 2004.
Pourtant, le VB continue à augmenter son score par rapport aux législatives de 2003. Il était alors crédité de 18% des votes, il frôle aujourd'hui les 19%. Paradoxalement, le VB perd un siège, à Anvers, son chef-lieu, mais devient, avec 17 sièges, le troisième parti flamand à la Chambre, derrière le cartel CD&V/N-VA et l'Open Vld mais devant le cartel sp.a/Spirit. Au Parlement flamand, le VB constitue le premier groupe politique devant le CD&V (dissocié de la N-VA).
Du côté francophone, le FN grappille quelques voix en Wallonie, singulièrement dans le Hainaut, mais ne réalise par la percée annoncée par d'aucuns. Il est en recul à Bruxelles. Le FN maintient son unique siège à la Chambre. Au Sénat, selon une première projection, le FN, qui a réussi à sauvegarder son élu direct, perd le droit de coopter un parlementaire. Le Front National aura donc un élu en moins au Parlement fédéral.
Sous la précédente législature, l'un des deux sénateurs FN avait fait dissidence créant Force Nationale. Pas plus que les autres dissidences de l'extrême droite francophone, Force Nationale n'a engendré de succès.
Attribution des sièges en Brabant wallonLa répartition des sièges en Brabant wallon attribue 2 sièges au MR qui reviennent à Charles Michel et Valérie De Bue, tout deux députés sortants.
Le cdH obtient un siège qui revient à André Antoine. Le ministre régional devrait laisser la place à la première suppléante Brigitte Wiaux qui siégeait déjà sous la précédente législature. Le PS obtient un siège qui revient à André Flahaut. Si les socialistes vont dans l'opposition, celui-ci occupera son siège. Les chances de Véronique Ghenne, première suppéante, qui le remplaçait sous la précédente législature, d'encore siéger à la Chambre semblent donc minces.
Enfin, l'élue d'Ecolo est Thérèse Snoy et d'Oppuers.
Nouvelle composition du Sénat: projection Une première projection établie par les services du Sénat donne 14 sénateurs (+5) au cartel CD&V/N-VA, soit 9 élus directs, 3 sénateurs de Communauté et 2 sénateurs cooptés. Le MR disposera de 11 élus (statu quo). Outre le germanophone qui lui reste acquis jusqu'aux régionales de 2009, il bénéficie de 6 élus directs, 3 sénateurs de la Communauté française et d'1 coopté.L'Open Vld disposera de 9 sénateurs (-3 par rapport à 2003 mais -1 compte tenu du départ durant la législature de 2 dissidents), soit 5 élus directs, 2 sénateurs de Communauté et 2 cooptés. Avec 8 sénateurs, le PS (-2 par rapport à 2003 et -3 compte tenu de l'arrivée d'un transfuge durant la dernière législature) et le Vlaams Belang (statu quo) viennent en quatrième position. Les socialistes francophones ont eu 4 élus directs. Ils disposeront de 3 sénateurs de Communauté et d'1 coopté. Le VB a 5 élus directs et a droit à 2 sénateurs de Communauté et 1 coopté.Il y aura 7 sénateurs sp.a-Spirit (-5), soit 4 élus directs, 2 sénateurs de Communauté et 1 coopté. Le cdH (+1 par rapport à 2003 mais +2 compte tenu du départ d'un transfuge) et Ecolo (+3) auront chacun 5 sénateurs, 2 élus directs, 2 sénateurs de Communauté et 1 coopté.La Lijst Dedecker et le FN (-1) n'auront qu'un élu direct. Le calcul de la répartition des postes de sénateurs de Communauté et des sénateurs cooptés se fait en vertu de la clef D'Hondt et compte tenu du résultat obtenu au scrutin fédéral. Il revient officiellement aux assemblées communautaires de désigner les sénateurs de Communauté. Pratiquement, ce sont les groupes politiques et donc les partis qui désignent ces parlementaires.En vertu de la nouvelle composition du Sénat, une alliance entre sociaux-chrétiens et libéraux donnerait 39 sénateurs, la majorité étant fixée à 36. Outre les 71 élus et cooptés siègent les 3 sénateurs de droit, les princes Philippe, Astrid et Laurent.
La greffe du Hainaut demande une réunion avec l'Intérieur Le bureau principal de la circonscription électorale du Hainaut sollicitera une réunion avec des représentants du SPF Intérieur afin de faire le point sur divers problèmes, dont la transmission informatique des résultats, a indiqué lundi Alain Nicolas, président du greffe électoral hennuyer.Lundi, en fin de matinée, le bureau principal n'avait toujours par reçu les données en provenance du canton de Soignies."Il y aurait un problème de compatibilité de programmes informatiques mais nous attendons des précisions", a expliqué Alain Nicolas."Le canton de Péruwelz, confronté au même obstacle, a, semble-t-il, transmis directement les données au SPF Intérieur", a-t-il ajouté. M. Nicolas souhaite également évoquer d'autres questions avec les services fédéraux, pour analyser les causes des défaillances constatées et améliorer la préparation des élections. Il a notamment mis l'accent sur le manque de moyens humains.La députée-bourgmestre d'Enghien, Florine Pary-Mille (MR), dont le nom a été tronqué sur les bulletins de vote, déplore pour sa part "la passivité du bureau principal qui, face à cette erreur, n'a tenté aucune démarche, comme un avis rectificatif dans les bureaux de vote de mon canton, par exemple ou, au moins, un contact téléphonique".Sur base des résultats officiels, à 97 pc du dépouillement complet, l'intéressée a obtenu 6518 voix de préférence, contre 4647 au scrutin de mai 2003."L'effet de la colère que l'erreur a provoqué au MR a sans doute compensé le préjudice subi", a commenté la candidate et mandataire réformatrice.
Les libéraux restent la plus grande famille politiqueC'est peu après 1 heure dans la nuit de dimanche à lundi que le MR a vraiment pris le pas sur le PS à la Chambre avec le basculement d'un siège en sa faveur dans la Hainaut. Le MR comptabilise donc 23 sièges à la Chambre contre 20 au PS. Si on ajoute aux sièges du MR ceux de l'Open Vld (14), on arrive à 41 sièges pour la famille libérale qui dépasse ainsi d'un siège la famille sociale-chrétienne-humaniste qui arrive à 40 sièges (30 pour le cartel CD&V/N-VA et 10 pour le cdH).
La famille libérale reste donc la première famille politique du pays, comme elle l'était après les élections de 1999 et de 2003. Pour le MR il est clair que les libéraux ont donc un rôle à jouer dans les jours prochains.



Laurette Onkelinx évoque le scénario de l'opposition

Le scénario de l'opposition est désormais tout à fait plausible pour le PS, a indiqué lundi, au lendemain de la défaite électorale du parti socialiste, Laurette Onkelinx sur La Première (RTBF). "Je n'accepterai pas que le PS donne cette image d'un parti qui s'accroche au pouvoir. L'opposition est pour nous désormais un scénario tout à fait possible", a-t-elle indiqué.

Mme Onkelinx a insisté sur la nécessité de "faire le ménage au sein du PS". Un bureau du PS est convoqué ce lundi à 15 heures. Egalement sur La Première, le président de la fédération bruxelloise du parti socialiste, Philippe Moureaux a indiqué que le PS était "malade de sa section locale à Charleroi". Selon lui, "il faut mettre le fer dans la plaie". Laissant la première place aux libéraux en Wallonie, une première depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la défaite subie dimanche par le PS est historique. (belga)

Le MR supplante le PS

Alors que 84% des bureaux de vote étaient bouclés peu avant minuit, le MR comptabilisait à ce stade plus de voix que le PS en Région wallonne et à Bruxelles à la Chambre.Avec 31,1% (+2,7%), le parti libéral deviendrait le premier parti de Wallonie, devant le parti socialiste avec 30,1% (-6,3%). Ecolo connaît la plus belle hausse avec 5% pour atteindre 17,4%, derrière le cdH et ses 15,6%. Dans la région de Bruxelles-Hal-Vilvorde, le MR conforte sa position de leader alors que la quasi totalité des votes étaient connus, avec 22,7 contre 13,7 contre le PS. Selon la dernière projection disponible le MR aurait donc 22 sièges à la Chambre suivi du PS qui en aurait 21. Le MR perdrait 3 sièges et le PS 4. Le cdH obtiendrait 10 sièges soit +2 par rapport aux élections de 2003 mais +3 par rapport à la situation de l'assemblée depuis le passage de Richard Fournaux au MR. Ecolo aurait 8 sièges et doublerait donc sa représentation. Le FN garderait son siège.Du côté flamand, le CD&V/N-VA aurait 30 sièges (+8), suivi de l'Open Vld qui obtiendrait 18 sièges (-7), du Vlaams Belang 17 sièges (-1), le sp.a/Spirit 14 sièges (-9). Groen! revient à la Chambre avec 4 élus et la liste de Jean-Marie Dedecker (LDD) y arrive en force avec 5 élus. Les familles libérales et sociales-chrétiennes sont à égalité avec 40 sièges chacuneSénatAu Sénat, alors que 91% des votes ont été dépouillés à la même heure, le parti de Didier Reynders prend une large avance avec 32,2%. Pas de hausse significative mais une baisse importante du PS (6,6%) qui se retrouve à 27,4%. A ce stade, le nombre de sièges est toutefois égal.

Le PS, qui perd un siège, et le MR, qui observe un statu quo, ont désormais chacun 5 élus directs. Le cdH se maintient à 2 sièges, à égalité avec Ecolo qui en gagne 1. Le FN maintient son siège. Côté flamand, le cartel CD&V/N-VA gagne 3 sièges et en compte désormais 9. Il devance le VB et l'Open Vld qui ont chacun 5 sièges. Pour le VB il s'agit d'un statu quo et pour l'Open Vld d'une perte de 2 sièges. Le cartel sp.a/Spirit qui perd 3 sièges en a désormais 4. Enfin, la Lijst Dedecker emporte 1 siège à l'instar de Groen!.Aux élus directs s'ajouteront les sénateurs de Communauté et les sénateurs cooptés. Le nombre dont bénéficie chaque parti est fonction de leur résultat aux élections de dimanche.

"L'opposition n'est pas un mal pour le PS", déclare Moureaux

Un renvoi du PS dans l'opposition ne ferait pas de mal au PS mais serait néfaste pour la population, estime Philippe Moureaux, président de la fédération bruxelloise du PS et 2e sur la liste au Sénat. "Peut-être que ce ne serait pas un mal pour les socialistes d'aller dans l'opposition mais pour la population, ce serait une catastrophe", a-t-il dit, rappelant que le PS avait siégé dans l'opposition dans les années '80 et que cette période avait été particulièrement difficile, en particulier en Wallonie. (belga)

Le MR prend 2 sièges au PS en Hainaut

A 97% du dépouillement, le MR a repris un siège au PS à la Chambre dans le Hainaut. Il y décroche 6 sièges (+1) et le PS passe à 7 sièges (-3). Sur le total de la Chambre, le MR obtient donc 23 sièges et le PS 20. Ce changement fait de la famille libérale la plus grande famille de la Chambre avec 41 sièges alors que les sociaux-chrétiens/humanistes n'en ont que 40. Par ce changement, le MR dépasse nettement le PS en nombre de sièges au total. Les deux partis font jeu égal en nombre de sièges en Wallonie (17 chacun). A Bruxelles, le MR a 6 sièges et le PS 3 sièges. Au Sénat, à 98% de dépouillement vers 1H15, le MR a pris un siège au PS. Le MR dispose dès lors de 6 élus directs (+1) contre 4 au PS (-2). Le reste est inchangé: Ecolo et le cdH obtiennent 2 sièges et le FN 1. (belga)

Les résultats du MR à Zaventem chamboulent la périphérie

Les libéraux francophones du MR sont devenus pour la première fois le parti le plus important du canton de Zaventem, pourtant néerlandophone. Le Mouvement Réformateur (22%, +1,9%) y a en effet devancé Open VLD (17,6%, -3,4%), le cartel CD&V-NVA (16,8%, +1,74%) et le Vlaams Belang (11,9%, +0,46%).Le renforcement du MR dans sa position de premier parti francophone dans l'arrondissement de Zaventem, où il a récolté plus de 50% des voix francophones, est un signal important dont les négociateurs fédéraux de demain chargés de se pencher sur l'avenir de la périphérie devront tenir compte, a affirmé François Van Hoobrouck, bourgmestre MR de la commune de Wezembeek-Oppem. A ses yeux, pour résoudre les problèmes communautaires, il faudra demander à la population de la périphérie si elle veut rester en Flandre ou être rattachée à Bruxelles.

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MR et PS au coude-à-coude, percée d'Ecolo
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"On va mettre de l'ordre à Charleroi", dixit Courard

Le ministre wallon des Affaires intérieures, Philippe Courard, 9e candidat suppléant au Sénat, a déploré le recul du parti socialiste en province de Luxembourg. Il s'en est pris aux mandataires socialistes de Charleroi et a annoncé que l'on allait mettre de l'ordre dans la métropole."Il s'agit d'une défaite globale et attendue mais la casse est limitée en Luxembourg. L'électeur a fait l'amalgame entre les candidats socialistes et une douzaine de pourris carolos. Les changements radicaux annoncés à Charleroi vont se mettre en place dans les prochains jours. Un nouveau texte est élaboré par le PS et le CDH pour remettre de l'ordre à Charleroi. D'un point de vue politique, le président du PS va mettre de l'ordre par rapport à Van Cau (Jean-Claude Van Cauwenberghe, président de l'Union Socialiste Communale de Charleroi, ndlr) et la fédération locale", a-t-il déclaré.

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Anonyme a dit…

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