Le Fonds de vieillissement dispose de 15,1 milliards d'euros

Le Fonds a été créé en 2001 pour faire face aux conséquences budgétaires du vieillissement de la population.A la fin du mois de mai 2007, le Fonds de vieillissement diposait de 15,1 milliards d'euros, ont annoncé ce vendredi les ministres des Finances et du Budget, Didier Reynders et Freya Van den Bossche, lors de la présentation du rapport du Fonds pour 2006.En 2006, trois recettes non fiscales ont été affectées au Fonds de vieillissement: le dividende versé à l'Etat par Belgacom en 2006 et qui s'élevait à 317,1 millions d'euros, la part que l'Etat a reçue dans le résultat de la Banque nationale, soit 211,9 millions d'euros, ainsi qu'un solde de la vente de Credibe pour 26,5 millions d'euros. Le Fonds a également reçu pour la première fois le montant du solde budgétaire. En 2006, il s'élevait à 176 millions d'euros.Le Fonds a été créé en 2001 pour faire face aux conséquences budgétaires du vieillissement de la population. Il a pour objectif de créer des réserves permettant de financer, entre 2010 et 2030, les dépenses supplémentaires des régimes légaux de pension à la suite de ce vieillissement. Les réserves du Fonds représentent actuellement 4,1 % du Produit Intérieur Brut (PIB), s'est félicitée Mme Van den Bossche. Elles sont appelées à croître davantage dans les années qui viennent. Une loi de 2005 a instauré un mécanisme de financement plus structurel en imposant de reverser les surplus budgétaires dans le Fonds. Cette année, un montant équivalent à 0,3 % du PIB sera affecté au Fonds et lui permettra d'atteindre les 16 milliards d'euros. Les années suivantes, et jusqu'en 2012, ce pourcentage sera à chaque fois augmenté de 0,2 % du PIB. Le montant pourra encore être majoré grâce au produit des mesures donnant lieu à une diminution de la dette publique. "Cela augmente la pression politique sur le gouvernement pour atteindre ses objectifs budgétaires et, pour la population, il y a un lien direct entre ces surplus et le paiement des pensions futures", a ajouté le président du Fonds, Marc Boeykens. Le travail à fournir reste important, a souligné pour sa part M. Reynders, mais, à ses yeux, le plus dur a été fait, à savoir casser la mécanique des déficits budgétaires. Selon lui, le gouvernement est maintenant rentré dans un "cercle vertueux". (belga)