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Reynders achève son premier tour de table
Après ses rencontres avec les présidents de parti, l'informateur Didier Reynders a constaté des divergences d'attitudes sur le plan communautaire. Il s'est refusé à commenter la briéveté de sa rencontre avec le président du PS, Elio Di Rupo, qui avait reproché à l'informateur d'être sorti de sa mission en donnant sa préférence à une coalition bleu orange.
Je poursuivrai mes contacts informels et en fin de mission il sera sans doute souhaitable d'avoir un nouveau contact avec les présidents de parti », a-t-il dit.
A la fin de cette première partie de sa mission, M. Reynders est d'avis qu'on peut avancer sur « le fond des thèmes qui seront au coeur de l'action du prochain gouvernement dans les compétences fédérales actuelles ».
Dans une courte déclaration, M. Reynders a souligné que les présidents de parti qu'il a rencontrés ont présenté leurs priorités et leurs attentes pour la future législature. « Il en ressort un certain nombre de priorités en matière économique, sociale et environnementale, comme dans toute une série d'enjeux de société », a-t-il dit.
Après avoir rappelé les contacts qu'il a déjà eus avec les acteurs de la vie économique et sociale et ceux qu'il aura encore dans différents domaines, il en est venu à l'institutionnel. « Sur le plan communautaire, il apparaît qu'il n'y a à ce stade aucune demande du côté des partis francophones, voire un refus d'entrer dans un quelconque dialogue. Des demandes existent à des degrés divers au sein des partis flamands. Je poursuivrai des contacts informels et en fin de mission, il sera sans doute souhaitable d'organiser un nouveau contact avec les présidents de parti », a-t-il dit.
Pas de commentaire sur le PS
Interrogé sur la brièveté de sa rencontre avec le président du PS Elio Di Rupo et sur les déclarations de celui-ci après la rencontre, M. Reynders s'est refusé à tout commentaire. « J'ai eu des rencontres plus courtes et d'autres plus longues. J'ai posé les mêmes questions à tout le monde et je ne suis pas maître de la longueur des réponses de mes interlocuteurs », a-t-il dit.
M. Di Rupo a notamment reproché à l'informateur d'être sorti de sa mission en donnant clairement sa préférence pour une coalition bleu orange. « Je n'ai jamais évoqué un type de coalition au cours de ma mission », a dit M. Reynders.
« Le vrai problème est l'a priori exprimé par l'informateur en faveur d'une coalition bleu orange. M. Reynders s'est écarté de sa mission. Un informateur doit donner des indications au Roi pour la future coalition. Or, il a choisi dès le début pour un gouvernement antisocial bleu orange », a dit M. Di Rupo en quittant le 12 rue de la Loi.
La suite du programme
Au cours de sa déclaration, M. Reynders a encore indiqué que les prochains jours seront consacrés à l'environnement, mercredi, suivi le lendemain par la situation des personnes handicapées, des questions relatives aux familles, les pensions et la formation en lien avec le marché du travail. De nombreux autres thèmes suivront, a encore dit l'informateur.
Outre les rencontres déjà programmées avec le président de la Commission européenne, M. Barroso, et le Haut représentant M. Solana, M. Reynders rencontrera encore dans les prochains jours le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet.
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le chat de ce mardi midi avec Vincent de Coorebyter ,
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Reynders rencontrera à nouveau les présidents de parti
L'informateur Didier Reynders a fait le point mardi après-midi sur ses entretiens avec les présidents de parti. Il a constaté des divergences d'attitudes sur le plan commnautaire. "Je poursuivrai mes contacts informels et en fin de mission il sera sans doute souhaitable d'avoir un nouveau contact avec les présidents de parti", a-t-il dit.A la fin de cette première partie de sa mission, M. Reynders est d'avis qu'on peut avancer sur "le fond des thèmes qui seront au coeur de l'action du prochain gouvernement dans les compétences fédérales actuelles". Dans une courte déclaration, M. Reynders a souligné que les présidents de parti qu'il a rencontrés ont présenté leurs priorités et leurs attentes pour la future législature. "Il en ressort un certain nombre de priorités en matière économique, sociale et environnementale, comme dans toute unesérie d'enjeux de société", a-t-il dit.Après avoir rappelé les contacts qu'il a déjà eus avec les acteurs de la vie économique et sociale et ceux qu'il aura encore dans différents domaines, il en est venu à l'institutionnel. "Sur le plan communautaire, il apparaît qu'il n'y a à ce stade aucune demande du côté des partis francophones, voire un refus d'entrer dans un quelconque dialogue. Des demandes existent à des degrés divers au sein des partis flamands. Je poursuivrai des contacts informels et en fin de mission, il sera sans doute souhaitable d'organiser un nouveau contact avec les présidents de parti", a-t-il dit.Interrogé sur la brièveté de sa rencontre avec le président du PS Elio Di Rupo et sur les déclarations de celui-ci après la rencontre, M. Reynders s'est refusé à tout commentaire. "J'ai eu des rencontres plus courtes et d'autres plus longues. J'ai posé les mêmes questions à tout le monde et je ne suis pas maître de la longueur des réponses de mes interlocuteurs", a-t-il dit. M. Di Rupo a notamment reproché à l'informateur d'être sorti de sa mission en donnant clairement sa préférence pour une coalition bleu-orange. "Je n'ai jamais évoqué un type de coalition au cours de ma mission", a dit M. Reynders. (belga)
Di Rupo sort les crocs
En sortant de la rencontre à laquelle assistait aussi la vice-première ministre sortante Laurette Onkelinx, le président des socialistes a dit qu'il était venu par politesse parce qu'il est respectueux des institutions. Mais pour lui, l'informateur est sorti de son rôle en indiquant dès le début sa préférence pour une alliance « antisociale bleu orange ». « C'est son choix. Il exclut dès le départ les socialistes et les écologistes », a expliqué M. Di Rupo. Il a encore dit qu'il restait toutefois disposé au dialogue « avec toute personne, formateur ou informateur, qui veut nous entendre de façon objective » tout en ajoutant que le PS « n'a pas peur de l'opposition ». M. Di Rupo a encore souligné que M. Reynders « avait certes la main » mais le président du PS conteste toutefois l'affirmation selon laquelle le MR aurait gagné les élections. « Nous avons perdu 5 sièges mais les libéraux en ont perdu 9, 2 pour le MR et 7 pour l'Open VLD. Les vrais gagnants sont d'abord le CD&V et les écologistes, puis le CDH », a-t-il précisé. Pour lui, « l'image du libéralisme gagnant est un peu bizarre ». « Ils ont certes un siège de plus que les socio-chrétiens-humanistes mais ce n'est pour autant pas si clair que cela », a-t-il encore commenté. M. Di Rupo a précisé qu'il avait rappelé à l'informateur les priorités du PS comme les pensions ou le prix du gaz et de l'électricité. Il est resté très discret sur l'institutionnel. Pressé de questions par les journalistes flamands, il a souligné la complexité de cette question et a ajouté qu'il n'était pas prêt à aider à réunir une majorité des deux tiers pour une éventuelle réforme de l'Etat.
Elio Di Rupo: "Je suis venu par politesse"
Le président du PS Elio Di Rupo était la deuxième personnalité à être reçue ce mardi matin par l'informateur Didier Reynders. "Le vrai problème est l'a priori exprimé par l'informateur en faveur d'une coalition bleue-orange", a dit M. Di Rupo en quittant le 12 rue de la Loi."M. Reynders s'est écarté de sa mission. Un informateur doit donner des indications au Roi pour la future coalition. Or, il a choisi dès le début pour un gouvernement antisocial bleu-orange", a encore dit le président socialiste. L'entretien programmé pour durer un heure et demi a duré moins d'une demi heure."Socialistes exclus"En sortant de la rencontre à laquelle assistait aussi la vice-première ministre sortante Laurette Onkelinx, le président des socialistes a dit qu'il était venu par politesse parce qu'il est respectueux des institutions. Mais pour lui, l'informateur est sorti de son rôle en indiquant dès le début sa préférence pour une alliance "antisociale bleue-orange". "C'est son choix. Il exclut dès le départ les socialistes et les écologistes", a expliqué M. Di Rupo. Il a encore dit qu'il restait toutefois disposé au dialogue "avec toute personne, formateur ou informateur, qui veut nous entendre de façon objective" tout en ajoutant que le PS "n'a pas peur de l'opposition".Des libéraux pas si gagnantsM. Di Rupo a encore souligné que M. Reynders "avait certes la main" mais le président du PS conteste toutefois l'affirmation selon laquelle le MR aurait gagné les élections. "Nous avons perdu 5 sièges mais les libéraux en ont perdu 9, 2 pour le MR et 7 pour l'Open VLD. Les vrais gagnants sont d'abord le CD&V et les écologistes, puis le cdH", a-t-il précisé. Pour lui, "l'image du libéralisme gagnant est un peu bizarre". "Ils ont certes un siège de plus que les socio-chrétiens-humanistes mais ce n'est pour autant pas si clair que cela", a-t-il encore commenté.Réforme de l'EtatM. Di Rupo a précisé qu'il avait rappelé à l'informateur les priorités du PS comme les pensions ou le prix du gaz et de l'électricité. Il est resté très discret sur l'institutionnel. Pressé de questions par les journalistes flamands, il a souligné la complexité de cette question et a ajouté qu'il n'était pas prêt à aider à réunir une majorité des deux tiers pour une éventuelle réforme de l'Etat.
7SUR7 TV: Di Rupo veut un autre informateur
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