Ségo - Sarko
Didier Reynders fier de son ami (07/05/2007)
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Le ministre des Finances est réjoui de voir que Nicolas Sarkozy fait de l'Europe une priorité
Envoyé spécial en France Vincent Schmidt
PARIS Parmi les personnalités qui avaient pris place salle Gaveau, Didier Reynders, ami de Nicolas Sarkozy, n'était pas le dernier à se réjouir de cette victoire. "C'est une excellente chose pour la France, mais également pour l'Europe. Cette victoire est importante pour nous également, car nous avions fait campagne auprès des Français de Belgique."
Didier Reynders avouait également attendre de Nicolas Sarkozy qu'il mette en oeuvre les promesses formulées durant sa campagne, sans en douter cependant. "À ce titre, je suis très heureux de l'avoir entendu répéter ce soir que l'Europe était une de ses priorités. Il a également fait de l'environnement le premier dossier auquel il s'attaquerait et n'a pas hésité à lancer un message aux Américains pour qu'ils s'engagent à ne plus tourner le dos au protocole de Kyoto."
Le ministre des Finances ne s'attend cependant pas à une rupture aussi radicale avec Jacques Chirac que l'on peut supposer. "Jacques Chirac avait déjà un engagement très fort sur le plan européen. Nicolas Sarkozy ne fera que poursuivre son oeuvre. Je pense également que la longue amitié entre la Belgique et la France ne sera que renforcée avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy à la présidence."
"J'espère d'ailleurs qu'il prendra rapidement le chemin de Bruxelles pour le confirmer."
V. S.
© La Dernière Heure 2007
Félicitations de Verhofstadt, Elio Di Rupo "prend acte"
BRUXELLES Le Premier ministre belge, Guy Verhofstadt, a téléphoné dimanche soir à Nicolas Sarkozy pour le féliciter. C'est ce qu'a annoncé le porte-parole du Premier ministre, Didier Seeuws. "M. Verhofstadt souhaite au prochain président français beaucoup de succès dans sa nouvelle fonction et il l'invite à effectuer le plus rapidement possible une visite à notre pays et aux institutions européennes", a-t-il précisé. Le Premier ministre belge a aussi fait part de son espoir de poursuivre l'excellente collaboration de ces dernières années avec la France, sur le plan bilatéral et dans le cadre européen.
De son côté, Elio Di Rupo "prend acte du choix posé par les électeurs français" et souligne que la mobilisation citoyenne importante "constitue un signal fort". Le président du PS note particulièrement "l'implication des jeunes qui ont fait entendre leur voix". Il ajoute que, "incontestablement, Ségolène Royal aura réussi à mobiliser ces jeunes et à les intéresser à la politique". Elio Di Rupo conclut sur l'impact de l'élection présidentielle sur la Belgique et l'Europe. "En ce qui concerne les Belges, le choix des Français se répercutera très certainement dans les orientations très libérales qui risquent d'être prises au niveau européen", prévient-il.
Le président des États-Unis George W. Bush a appelé dimanche Nicolas Sarkozy pour le féliciter, a annoncé un porte-parole de la Maison-Blanche. "Le président Bush a hâte de travailler avec le président élu Sarkozy pour la poursuite de notre alliance solide", a dit Gordon Johndroe. "Les États-Unis et la France sont des alliés historiques et des partenaires."
L'ancien président français Valéry Giscard d'Estaing a lui aussi adressé ses "chaleureuses félicitations" à Nicolas Sarkozy pour son élection "qui couronne" sa "courageuse et brillante campagne". "Je forme des souhaits pour que votre action engage fermement notre pays sur la voie de la modernisation dont il a un urgent besoin après vingt-cinq années de contradictions et d'immobilisme, et le conduise à retrouver la mission fondatrice de la France pour l'union de l'Europe", explique M. Giscard d'Estaing.
Jacques Chirac a appelé Nicolas Sarkozy au téléphone dimanche soir pour le féliciter. "Le président de la République a appelé M. Nicolas Sarkozy pour le féliciter et former des voeux pour la réussite de sa mission au service des Françaises et des Français", a fait savoir la présidence de la République.
Le prochain président français mènera une politique plus équilibrée au Proche-Orient, a estimé dimanche soir un porte-parole du gouvernement israélien, Avi Pazner. "Il (Sarkozy) va mener une politique plus équilibrée au Proche-Orient. C'est un ami d'Israël", a déclaré M. Pazner, un ancien ambassadeur à Paris. "Il a dit que sa visite au Mémorial Yad Vashem (sur la Shoah) à Jérusalem avait été un tournant dans sa vie", a-t-il ajouté. M. Pazner a par ailleurs estimé que "les Français ont voté pour le changement [...] M. Sarkozy n'est pas un extrémiste, mais un représentant de la droite modérée, et il poursuivra la politique positive que M. Chirac a menée s'agissant de la communauté juive française."
Enfin, le chef du gouvernement italien de centre gauche, Romano Prodi, a félicité "amicalement et affectueusement" dimanche Nicolas Sarkozy pour "sa belle victoire" à l'élection présidentielle. "Cher Nicolas, je désire te faire parvenir mes félicitations les plus sincères, amicales et affectueuses pour ta belle victoire électorale et pour ta nomination à la présidence de la République française", écrit M. Prodi dans son message à M. Sarkozy.José Luis, Angela et les autres
PARIS Le chef du gouvernement socialiste espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a présenté dimanche soir ses "plus sincères félicitations" à Nicolas Sarkozy. M. Zapatero, qui allait appeler M. Sarkozy au téléphone dans la soirée pour le féliciter de vive voix, a estimé qu'il incarnait "une droite ouverte et moderne capable de canaliser les désirs de changement d'un pays appelé à retrouver sa confiance en lui et à continuer à faire partie de la locomotive de l'Europe". "Il a démontré qu'il était un homme politique solide et que son style et ses propositions avaient convaincu la majorité des Français", a ajouté M. Zapatero.
La chancelière allemande Angela Merkel a félicité dimanche Nicolas Sarkozy pour sa victoire, se déclarant certaine qu'avec lui "l'amitié franco-allemande" continuerait à "être le fondement" permettant d'"assurer durablement paix, démocratie et bien-être en Europe". "La chancelière félicite chaleureusement Nicolas Sarkozy pour sa victoire convaincante aux élections présidentielles françaises. Elle souhaite au vainqueur beaucoup de chance et de succès dans l'exercice de ses fonctions de responsabilité", a indiqué un communiqué gouvernemental.
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a salué dimanche la victoire de Nicolas Sarkozy auquel il fait "toute confiance" pour "exercer un rôle moteur" afin de résoudre notamment la crise institutionnelle causée par le rejet de la Constitution européenne.
Enfin, le Premier ministre britannique Tony Blair a téléphoné dimanche à Nicolas Sarkozy afin de le féliciter pour sa victoire.
© La Dernière Heure 2007
Les vrais comptes de l'élection présidentielle
Le prochain président de la République aura dépensé seize fois moins que le futur successeur de Georges Bush à la Maison-Blanche.
CETTE élection présidentielle va rester dans l'histoire. Pour son taux de participation lors d'un premier tour, pour la qualification inédite d'une femme au deuxième tour, pour l'élection du premier président né après guerre... mais pas pour les dépenses.
Pour cause de plafonnement (depuis la loi du 11 mars 1988) et de très mauvais score des petits candidats - en restant en dessous de 5 % des voix, ils ne seront pas remboursés au-delà de 808 300 euros -, 2007 devrait être un cru moins cher que prévu pour les finances publiques. Certes, la loi de finances a envisagé 231 millions d'euros (contre 200,5 millions en 2002), soit 5,50 euros par électeur. Mais c'était avant de connaître le nombre de candidats et surtout leur score. Chacun des douze concurrents (y compris le vainqueur) a maintenant jusqu'au 1er juillet pour clôturer ses comptes, licencier ses salariés, rendre les clés de son QG et déposer ses comptes à la Commission de contrôle. L'addition sera moins salée que prévu, mais il ne faut pas oublier que le coût d'une présidentielle a été multiplié par cinq depuis 1981. « En 1988, pour Chirac, j'avais organisé des meetings incroyables avec trois plateaux, de la musique live et de multiples interventions », se souvient, nostalgique, le publicitaire Thierry Saussez.
200 000 euros de loyer
Les deux finalistes à la présidentielle de 2007 auront dépensé chacun 21,6 millions d'euros (dont 16 millions au premier tour). Dépenses plafonnées, dont la moitié leur sera remboursée par l'État. C'est beaucoup, mais on reste très loin du ticket d'entrée à la Maison-Blanche en 2008 : 370 millions d'euros. Traditionnellement, le premier poste budgétaire d'une campagne est constitué par les réunions publiques. « Sur les 20 millions d'euros de notre budget, nous consacrons 11 millions d'euros rien qu'aux meetings, souligne Éric Woerth, le trésorier de la campagne de l'UMP. L'autre moitié des dépenses de l'UMP englobe les tracts et diverses affiches, les frais de personnels et la location du QG de campagne. « Le loyer de notre siège (1 100 m²) s'élève à 200 000 euros. Nous avons signé un bail à une société immobilière qui s'achève fin mai », ajoute Éric Woerth. C'est dix fois moins que le budget consacré aux affiches, tracts et imprimés : 2,5 millions d'euros. Dernier gros poste : un million d'euros pour l'embauche de 60 équivalents pleins-temps « pour faire tourner la boutique ».
Chez Ségolène Royal, la location du QG de campagne au 282 du boulevard Saint-Germain à Paris et les frais de personnel avoisinent les 2 millions d'euros. Une somme à laquelle il faut ajouter 4 millions d'euros pour les tracts et affiches dont 1 million d'euros pour le seul « pacte présidentiel », document de 24 pages tiré à 12 millions d'exemplaires. Comme à l'UMP, le premier poste de dépenses est celui des meetings. « Ces grands événements ont constitué une grande nouveauté de la campagne, tout comme les petits événements lourds de sens, comme la promenade au Mont-Saint-Michel », analyse Stéphane Fouks, coprésident d'Euro RSCG Worldwide. Un compliment de l'ancien conseiller de Jospin en 2002 : « La campagne sarkozienne a été très professionnelle. » Enfin, l'outil Internet a permis de limiter certains coûts. Par exemple, « les études qualitatives, ces réunions d'électeurs où l'on teste des formules et des idées nouvelles, comme la critique de Mai 68 par Sarkozy, ont souvent été réalisées en ligne », témoigne l'expert en communication Jean-Louis Missika. Mais, comme le souligne l'historien Max Gallo, « malgré la haute technologie des armes, on égorge toujours à la guerre. Malgré les blogs, il faut serrer des mains et parler aux électeurs pour être élu ».
En complément Le grand rassemblement de l'UMP à Bercy a coûté 500 000 euros Des sommes modestes pour s'affronter sur Internet 60 000 euros de produits dérivés à l'UMP
Ségo n'a pas désarçonné Sarko
Sarkozy maître du débat suivi, hier soir, par plus de 20 millions de téléspectateurs. Même en cognant, Royal n'est jamais parvenue à le déstabiliser. L'élection paraît jouée alors que le centriste Bayrou a annoncé ce jeudi qu'il ne votera pas Sarkozy.
Retrouvez ici le texte intégral du débat d'hier soir
Bayrou ne votera pas pour Sarkozy
Le leader centriste François Bayrou a affirmé qu'il ne votera pas pour le candidat de droite Nicolas Sarkozy au second tour dimanche de la présidentielle française, sans dire pour autant ce qu'il fera, dans une déclaration au journal "Le Monde" publié ce jeudi. Cette déclaration, au lendemain du duel télévisé ayant opposé M. Sarkozy à sa challenger socialiste Ségolène Royal, était particulièrement attendue dans la mesure où l'attitude des 6,8 millions d'électeurs du 1er tour de M. Bayrou est considérée comme une des clés du scrutin.
Arrivé troisième du 1er tour avec 18,57% des voix, il avait laissé entendre, le 25 avril, qu'il ne voterait pas pour M. Sarkozy, mais sans l'annoncer explicitement.
(D'après AFP)
D'emblée, Ségolène Royal a attaqué. Multipliant les piques, frénétiquement, comme on agite une muleta. Mais jamais Nicolas Sarkozy n'a vu rouge. A aucun moment il n'a même eu besoin de ruer contre la « torrera ». Le candidat de l'UMP a largement dominé la confrontation. La voie paraît désormais dégagée pour la droite. Nicolas Sarkozy peut rêver de succéder à Jacques Chirac.
Maîtrise des dossiers, aisance dans la réplique, sang froid dans le déroulé du programme : Nicolas Sarkozy l'a emporté sur tous les tableaux.
En tailleur noir et chemisier blanc, Ségolène Royal avait voulu jouer la solennité. Incarner la stature présidentielle que beaucoup lui contestent depuis le début de sa campagne. Mais elle n'aura pas vraiment convaincu. Plusieurs fois elle a été mise en difficulté. « Je veux être la présidente de ce qui marche », a-t-elle risqué. Avant de se faire moucher. « Eh bien moi je veux être le président de ce qui ne marche pas », a répliqué, sur du velours, Nicolas Sarkozy. « C'est pour régler les problèmes qu'on cherche à être élu ».
La stratégie obsessionnelle de Ségolène Royal - attaquer son adversaire sur son bilan et le pousser à tout prix à sortir de ses gonds - n'a pas fonctionné. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir tout tenté. Insécurité, dossiers économiques, sujets de société: la candidate socialiste a sans cesse cherché à pousser le candidat de l'UMP dans ses retranchements. « Pourquoi n'avez vous pas fait cette loi sur les multirédivistes que vous proposez aujourd'hui alors que vous étiez au pouvoir ? » « Pourquoi n'avez-vous pas abrogé la loi sur les trente-cinq heures ? Parce que vous saviez que c'était une loi de progrès », a-t-elle cogné.
Mais Nicolas Sarkozy a soigneusement évité le piège et cassé la tactique de son adversaire en assumant d'emblée son bilan tout en jouant la modestie, en reconnaissant qu'il aurait pu mieux faire. « En matière de délinquance, tout n'a pas été réussi », a-t-il admis. « Mais avec le même appareil statistique, sous les cinq ans de gouvernement Jospin , la délinquance a augmenté de 18 % alors que depuis cinq ans elle a baissé de 10 %. Je ne dis pas que tout est résolu. Mais c'est suffisant pour ne pas partir en courant quand on évoque le bilan ».
Nicolas Sarkozy a réussi la performance d'inverser les fondamentaux. Lui, dont le principal talon d'Achille a toujours été son propre caractère, est apparu plus posé que celle qui avait fait de sa capacité d'écoute l'atout maître de sa campagne. Un comble ! Alors que Nicolas Sarkozy évoquait la note favorable qu'il avait reçu de l'institut d'expertise économique « Rexecode » pour son projet de relance de la croissance, Ségolène Royal s'est soudain emportée. « C'est l'institut du Medef ! » Avant d'être une nouvelle fois renvoyée dans les cordes. « Pourquoi traitez-vous avec ironie celui qui n'a pas la même idée que vous ? Moi, j'attache du prix à vos réponses. Je ne dis pas que c'est stupide » .
Même passe d'arme sur les droits opposables que veut favoriser Nicolas Sarkozy. « Vous croyez que les tribunaux n'ont que ça à faire ? », pique Ségolène Royal. La réponse est d'autant plus cinglante qu'elle est prononcée posément. « Vous n'avez pas besoin d'être méprisante pour être brillante ».
Jusque dans les dernières minutes du débat, Ségolène Royal se jette avec passion dans le combat. Quand Nicolas Sarkozy en vient à évoquer la question de la scolarisation des enfants handicapés, elle explose. « On atteint le sommet de l'immoralité politique ! », s'emporte-t-elle. « Votre gouvernement a supprimé 7.000 postes d'auxiliaires d'éducation ! Et de retourner le slogan de son adversaire : « Non, monsieur Sarkozy, tout n'est pas possible ! » Le candidat de l'UMP exulte, visiblement convaincu de tenir là le dérapage décisif. « Etre président de la république, cela nécessite de ne pas s'emporter. Et de porter l'estocade, comme un clin d'oeil au coup de sabre de Giscard sur le « monopole du coeur », qui avait permis à VGE de l'emporter sur Mitterrand en 1974. « La question du handicap, ce n'est pas votre monopole ! »
Nicolas Sarkozy aura donc respecté sa feuille de route. Marcher droit, dérouler son programme et sa vision de la société sans jamais sortir des clous. Une stratégie dictée par sa position de favori. Dans ce débat, il n'avait rien à gagner. Juste à arrondir son image, à prouver qu'il pouvait être courtois et qu'il était en mesure de garder son sang-froid même dans les moments de grande tension. En deux mots, il lui fallait prouver qu'il était « taillé pour le job » présidentiel.
Ségolène Royal n'avait pas d'autre choix que de frapper fort. C'était le dernier moyen pour elle de tenter d'inverser la tendance. Depuis son investiture, en janvier dernier, Nicolas Sarkozy n'a jamais cessé de faire la course entête. Et la façon dont le candidat de l'UMP a franchi le premier tour, le 22 avril, a encore renforcé sa position de favori. Avec 31 % des voix, soit 5 points de plus que son adversaire, la dynamique est dans son camp...
Ségolène Royal voulait démentir les lois de l'arithmétique. Avec une gauche historiquement basse (36 % seulement) et avec une tentative de séduction du centre qui n'a sans doute que partiellement réussi (les sondages lui prêtent un meilleur report des voix bayroutistes que son adversaire, mais l'écart n'est pas décisif), elle partait avec un sérieux retard mais voulait croire encore que l'Histoire était en marche et que c'est son visage qui s'afficherait dimanche soir à 20 heures sur les écrans de télé.
Les premiers sondages le diront. Mais il se pourrait bien qu'hier soir elle ait condamné son ambition.
Quelques moments forts du débat
Ségolène Royal
Sur la délinquance sexuelle
« Rien de génétique »
La candidate socialiste n'a pas manqué de rappeler à son adversaire ses propos controversés sur les pédophiles : « Je voudrais revenir sur la délinquance sexuelle - qui vous en conviendrez avec moi, n'a rien de génétique... » Nicolas Sarkozy n'a pas réagi à cette allusion.
Nicolas Sarkozy
Evoquant une proposition de François Hollande
« Ça ne vous engage pas ? »
Nicolas Sarkozy a évoqué une proposition fiscale de François Hollande, patron du PS et compagnon de Ségolène Royal. Réplique de la candidate : « Vous ferez un débat avec François Hollande quand vous le souhaiterez ». Retour de service de Sarkozy : « Vous n'êtes pas concernée ? Ça ne vous
regarde pas ? ». Le « non » de Ségolène Royal a provoqué une formule de son adversaire : « Il sera content de l'apprendre. J'aurai facilité cette part de dialogue ».
Ségolène Royal
Lors d'un échange direct avec son adversaire
« Ma liberté de parole »
Nicolas Sarkozy : « Vous avez une capacité à sauter d'un sujet à l'autre avec des généralités ! »
Ségolène Royal : « J'ai ma liberté de parole et vous la vôtre... »
Nicolas Sarkozy
La passe d'armes à propos des handicapés
« Je ne me serais jamais permis... »
Le ton est monté à propos de la place des personnes handicapées dans la société. Ségolène Royal s'est montrée extrêmement critique à l'égard de son opposant : « Je ne suis pas énervée. Je suis en colère. Il y a des colères que j'aurai encore quand je serai présidente ». Mais Nicolas Sarkozy n'a pas laissé passer l'occasion : « Je ne me serais jamais permis de parler de vous comme ça ». Ségolène Royal : « Parce que je ne mens pas ! »
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