Le PS veut garder ses acquis
La solution de repli du PS
C’est la règle à l’approche d’élections de l’ampleur des législatives : dans chaque état-major, on spécule à tout va sur l’attribution des futurs postes et le maintien ou le remplacement des actuels. Au PS plus qu’ailleurs, vu la pléthore de strapontins à distribuer. Déchue des ses espoirs mayoro-présidentiels, Laurette Onkelinx tuera-t-elle le (lointain) frère pour assurer sa carrière ?
Jusqu’à un certain 8 octobre, les jeux étaient faits dans la petite tête des stratèges boulevardo-impérialistes. En gros, les communales et provinciales auraient du voir le remplacement d’Elio Di Rupo (sous la casquette de Ministre-président wallon) et de certains ministres, tandis que les législatives auraient été l’occasion d’avancer l’accession de Lolo, fraîchement bourgmestre, à la présidence du parti. Mais Charleroi et Schaerbeek se sont invité dans un agenda trop peaufiné, et ont tout bouleversé. Rebelote pour les cerveaux socialos, qui ont concocté un plan B…
Picqué out
Son ex-dauphine fragilisée, Elio n’a plus vraiment le choix : pour enfin essayer de concrétiser sa fumeuse rénovation, il doit (pense-t-il) rester à la présidence du PS. Quid de Laurette alors, qui commence à faire partie des meubles fédéraux ? Une seule possibilité d’ascension : prendre la place de Charles Picqué à la ministre-présidence bruxelloise. Tout bénef pour Elio, qui case Lolo, et pour Flupke Moureaux, qui pérennise sa mainmise bruxelloise via sa fille spirituelle. Pour la succession de Moustache à la fédé bruxelloise, les choses se compliquent : Lolo pourrait l’empoigner, mais le cumul ainsi provoqué ne serait pas chaleureusement accueilli, tandis que les deux jeunes loups Yvan Mayeur et Karine Lalieux n’attendent que ça. Et pour ne pas faire de jaloux, l’un des deux l’emporterait, tandis que l’autre se verrait gratifié d’un… maroquin ministériel !
Demotte vice-Premier
Puisque c’est quand même du fédéral qu’il s’agit, quel y serait le casting ? Seul ministre PS sortant à présenter un bilan plutôt fourni, Rudy Demotte devrait s’accrocher. Voire gagner les galons de vice-Premier. A l’opposé, les deux inconnus Christian Dupont et Didier Donfut devraient payer cash leur manque de notoriété. Et laisser la place, par exemple, au carolo Eric Massin et à l’un(e) des deux jeunes loups bruxellois Mayeur ou Lalieux.
Marcourt à l’Elysette
Et comme si un départ de Massin du collège échevinal carolo ne suffisait pas (c’est Viseur qui va angoisser !), Paul Ficheroulle pourrait rejoindre le gouvernement wallon. Elio Di Rupo projetant de mettre fin à son intenable cumul, Jean-Claude Marcourt pourrait monter à la ministre-présidence, confiant ses département Economie et Emploi au fade Carolo. Reste encore, assurent certains, à remplacer Christiane Vienne. Le sémillant Jean-Charles Luperto est prêt, et connaît les matières de la Santé. A la Comunauté par contre, difficile de dire qui pourrait compenser un éventuel départ de Claude Eerdekens (ministre le plus actif de son gouvernement et modèle de probité). La député-bourgmestre de Thuin Paul Furlan est déjà casé comme « porte-parole » du groupe wallon et pourrait même piquer la place de chef de groupe à son « pote » Maurice Bayenet. Autre dinosaure wallon, José Happart pourrait sauter, puisqu’il perd peu à peu le dernier fil qui le reliait à quelque poste : sa popularité. En signe de reconnaissance, le PS pourrait-il laisser au cdH (Michel Lebrun ?) la présidence du Parlement wallon ?
A vos pronostics, tirage le 10 juin !
Un maintien des positions acquises en 2003 (25 sièges à la Chambre) serait déjà une victoire pour le PS.Reste à voir si le Parti socialiste sera, cette fois, perçu comme acteur de progrès ou facteur d'immobilisme.Les affaires sont-elles oubliées ou l'électeur sanctionnera-t-il un parti toujours en cure ?
BELGA
Gagner les élections, ce n'est évidemment pas simple, pour un parti au pouvoir, sans discontinuer, depuis plus de 19 ans... Après sept années d'opposition, du 17 décembre 1981 au 9 mai 1988, c'est-à-dire la période des gouvernements Martens-Gol, le Parti socialiste était revenu au pouvoir. Et de quelle manière : le président du PS de l'époque, Guy Spitaels, avait réussi à hisser son parti à un niveau historique (43,6 pc). Il faut remonter à 1961 pour trouver un étiage plus élevé : 47 pc atteint au lendemain des grandes grèves.
Le PS est donc au pouvoir depuis 19 ans. Et après l'échec de 1999, le Parti socialiste a aligné les victoires : en 2003 puis, surtout aux élections régionales de 2004. Le bilan des communales d'octobre 2006 a été plus mitigé même si le PS a trouvé, lors de ce scrutin local, des motifs de satisfaction : malgré quelques douloureux reculs, le PS a enregistré des progrès réels dans certains coins de Wallonie et de Bruxelles et, de plus, il a scellé quelques nouvelles alliances alors que d'aucuns lui prédisaient un recul sévère après les "affaires" qui ont secoué le parti à Charleroi, mais aussi à Namur.
Le PS ne payera-t-il donc jamais les écarts de quelques-uns de ses mandataires ? La rénovation entreprise par Elio Di Rupo a-t-elle suffi à effacer les cicatrices qui collent à la peau d'un parti comme un mauvais sparadrap que l'on ne parviendrait pas à jeter ? On verra le 10 juin. Examinons les attentes du parti et celles, intimement liées, de son président, Elio Di Rupo.
Si le PS parvenait à confirmer son résultat de 2003, il serait déjà diablement content : 25 sièges de députés à la Chambre, cela ne serait pas si mal. Aujourd'hui, le PS fait jeu égal avec le MR (25 sièges également depuis le transfert de Richard Fournaux du CDH vers le MR) et avec le VLD (25 sièges aussi).
Comment l'électeur jugera-t-il le PS ? Les socialistes se disent très satisfaits de leur participation au pouvoir et affichent fièrement un bilan que les autres partis, y compris l'allié libéral, contestent vigoureusement. Le PS ne peut pas annoncer ou promettre le changement, la rupture, mais plutôt une accentuation des politiques entamées... avec la complicité ou malgré la présence du MR. Reste à voir comment cette omniprésence sera perçue par les électeurs : comme une garantie des acquis ou, au contraire, comme une source de blocage et d'immobilité.
Quels seront les transferts de voix possibles à l'intérieur du corps électoral francophone ? Les sondages, pour ceux qui y croient, sont quasiment unanimes : ils nous annoncent un redressement plus ou moins important de deux partis francophones : le CDH et Ecolo, deux partis qui, il faut le dire, faisaient pâle figure en 2003.
Pour eux, tout progrès sera bon à prendre et ouvrira peut-être la porte du futur gouvernement. Au détriment de qui, ces progrès éventuels ? Du PS ou du MR ? C'est évidemment, au Sud, "LA" grande inconnue de cette élection même si l'on sait que c'est sans doute de Flandre que viendra la combinaison de la prochaine majorité : faudra-t-il deux ou trois partis pour constituer une majorité, côté flamand ? Et chaque parti politique exigera-t-il la présence de son alter ego francophone ?
Au sein de la famille socialiste, la bataille risque d'être rude entre PS et SP.A : même s'ils ne sont pas concurrents (ils ne chassent pas sur les mêmes terres), ils tenteront d'obtenir le plus de sièges de manière à obtenir, (au cas où la famille socialiste serait la première), le poste de Premier ministre pour un des leurs. C'est au sein de cette famille que la concurrence sera la plus rude. Et Johan Vande Lanotte, président du SP.A a bien l'intention de revendiquer ce poste si son parti est plus puissant que celui d'Elio Di Rupo. D'ailleurs, n'a-t-il pas dit, aussi, qu'il serait difficile, pour les Flamands, d'accepter un Premier ministre francophone... Drôle de démocratie où la majorité tente toujours d'imposer sa force et sa loi.
Voter PS ou CDH, c'est kif
Laruelle reproche au CDH de n'avoir d'yeux que pour le PS. « Voter PS ou CDH, c'est la même... gauche ! »
21 mai 2007
ENTRETIEN
Issue de la société civile (le syndicalisme agricole), Sabine Laruelle a débarqué en politique en 2003 pour aussitôt devenir ministre fédérale - elle a été en charge des Classes moyennes et de l'Agriculture. Tête de liste MR à la Chambre dans la circonscription de Namur, elle jette un regard sur la législature sortante et fixe les enjeux du scrutin.
Au 1 er Mai MR, Verhofstadt est venu dire que le gouvernement n'avait pas été socialiste, mais social. C'est quoi, la différence ?
Être social, c'est proposer d'enlever la cotisation de solidarité sur les pensions. C'est une réforme fiscale qui rend du pouvoir d'achat aux gens. C'est une Sécu qui pèse moins lourd sur les revenus du travail. Oui, on peut être social sans être socialiste !
J'ai vécu des Conseils des ministres. Je me demandais où j'étais ! Pour un chômeur, l'allocation familiale du 1 er enfant, c'est 120 euros. Pour un indépendant, c'était 39. Un chômeur qui voulait se prendre en main et devenir indépendant, il perdait donc 80 euros. Pour pouvoir augmenter l'allocation de l'indépendant, il m'a fallu une demi-nuit ! Le PS bloquait car c'était pour les indépendants. J'avais assaini la Sécu des indépendants. Je pouvais donc financer la mesure. Et ça rendait Onkelinx et Demotte malades parce qu'ils ne savaient rien faire, eux, en Sécu des salariés...
Où trouvez-vous l'énergie pour faire campagne, au MR, quand on voit l'état du VLD dans les sondages ? Il est à 17 %, dans le meilleur des cas...
J'ai de l'énergie car le projet MR est le meilleur pour les gens. Il respecte les gens dans ce qu'ils sont et dans ce qu'ils ont.
Le MR ferait 30 % aux élections que ça ne servirait pas à grand-chose si le VLD se plante...
Vous poseriez cette question à Leterme ? Pourquoi fait-il campagne alors que le CDH est à 17 % ? Plus on sera fort, plus on aura de chances d'être au gouvernement. Et l'enjeu est simple : voulons-nous rompre avec une série de dysfonctionnements dans la chose publique ? Voulons-nous rendre de la liberté aux gens, rendre de l'air, de l'emploi ?
Réformer l'État n'est pas inévitable vu la pression flamande ?
Pour le MR, c'est simple : qu'il s'agisse de régionaliser des matières, ou d'en refédéraliser, il faudra nous prouver qu'il y a un mieux.
J'ai entendu que le ministre CDH Benoît Cerexhe demandait un refinancement de Bruxelles. C'est à cause de ce type de demande qu'on a eu la dernière réforme de l'État (négociée en échange du refinancement de l'école, NDLR). Et c'est contradictoire avec ce que dit la présidente du CDH. On diabolise le MR parce qu'il s'entend avec le parti frère VLD. Mais regardez le SP.A : il évite de se montrer avec Elio Di Rupo - on en est là ! Il ne veut pas apparaître comme le frère du PS, vu ce qui se passe dans certaines villes gérées par le PS. Le CDH, c'est pire : son parti frère, c'est Leterme, associé à la N-VA. Le MR n'a pas la même position que le VLD sur l'institutionnel mais on s'entend sur le pouvoir d'achat, la fiscalité, etc. Et on est fier d'avoir un Premier ministre comme Verhofstadt. Qui n'a pas que des qualités, hein - j'ai vécu 4 ans avec lui au gouvernement... Mais c'est quelqu'un qui a des convictions.
Et c'est quoi, ses défauts ?
Je suis pragmatique. J'ai besoin de structure. On dira qu'il est plus latin que moi pour l'organisation...
Régionaliser la politique de l'Emploi, c'est discutable ?
Non. En Région wallonne, le Forem s'occupe de la formation des chômeurs. C'est 1 milliard de budget. Et on découvre qu'il n'est même pas évalué. Et vous voudriez que l'on régionalise l'emploi ?
L'emploi est l'enjeu nº1. Admettons : vous rempilez au gouvernement. Quelle est votre première mesure en la matière ?
Augmenter le différentiel entre allocation de chômage et salaire. Il y a des milliers de postes à pourvoir en Wallonie. Deux : trop de chefs d'entreprises me disent : J'engagerais bien mais je n'ose pas car l'emploi est trop cher, trop rigide. Il faut assouplir, faciliter les heures supplémentaires.
Vous dites que votre bilan est bon. Il est donc possible de travailler avec le PS...
C'est la génétique. Par exemple : si vous croisez deux espèces de haricots très différentes, le bébé sera plus vigoureux.
Le MR a des mots doux, pour Ecolo...
Des convergences sont possibles, quand on parle d'éthique par exemple. On peut s'entendre avec tout le monde. Notez que le programme du MR est singulier. Tous les autres partis sont à gauche. On est le seul au centre droit.
On sent que le CDH irrite le MR.
Depuis le début de la campagne, je ne l'ai pas encore entendu critiquer le PS...
Cela vous fait penser qu'il y a un accord PS-CDH pour gouverner ensemble au fédéral ?
Il semble que, en 2004, il y avait un accord PS-MR pour rester ensemble aux régions. Ça nous a valu d'être dans l'opposition. Le CDH piaffe d'impatience pour rentrer au gouvernement. Il a déjà tout prévu - qui sera ministre, président... Pas de problème : l'ambition d'un parti, c'est d'être au gouvernement. La chose que je reproche au CDH, c'est qu'un seul parti existe à ses yeux - le PS. Voter CDH ou voter PS, c'est la même chose, c'est la même gauche !
"Les affaires entachent notre image..."
Elio Di Rupo concède que les affaires sont une blessure avec laquelle le PS doit vivre.Mais assure que lorsque les indices sont avérés, les personnes sont sanctionnées.
TANGUY JOCKMANS
Elio Di Rupo est le premier président de parti à répondre aux questions de nos lecteurs.
J'ai toujours été socialiste. Je vote socialiste. Mais j'entends beaucoup de choses dans la presse sur le PS. J'ai besoin d'être rassurée.
Le PS ne prétend pas être le seul parti à promouvoir des valeurs, ni le parti parfait. Mais je pense qu'il est le seul, dans le paysage politique francophone, à avoir une vision claire de ce que pourrait être, ce que devrait être la société. Je sais ce qu'on nous reproche. Les affaires de Charleroi par exemple entachent sérieusement notre image. C'est une blessure avec laquelle je vis. Mais il faut limiter les affaires de Charleroi à ce qu'elles sont réellement.
Car le Parti socialiste, c'est tout autre chose. Le Parti socialiste, c'est 92 000 personnes, c'est à peu près 3 000 élus directs et indirects, c'est une action gouvernementale exemplaire - des journalistes ont jugé les ministres et l'on constate que dans leur hit-parade, les ministres socialistes francophones sont mieux cotés que les autres.
Nous défendons d'abord un certain nombre de valeurs. Je suis par exemple sidéré du peu de place que l'on accorde à la valeur du respect. Pour nous, le respect des personnes et des biens est une valeur fondamentale.
Nous essayons aussi d'amener la prospérité. J'entends certains nous critiquer. C'est contraire à la vérité. S'il fallait dire la vérité, il faudrait dire que le capitalisme s'en est allé et que le chômage en Wallonie, singulièrement dans le Hainaut, a explosé entre 1982 et 1988, dans une période où les socialistes n'étaient pas au gouvernement. Mais moi, je ne porte pas de jugement. Je constate que le Plan Marshall, c'est nous. Ce que l'on fait à Bruxelles, c'est aussi nous.
A côté de la prospérité, il faut aussi la protection sociale. Et il n'en faut pas une pour assister les gens - c'est horrible de dire cela. Oui, il y a des carotteurs. Ceux-là doivent être sanctionnés. Toute fraude fiscale - regardez ce qui s'est passé avec Lernout et Hauspie - ou sociale doit être sanctionnée. Mais la grande majorité des francophones qui cherchent un emploi n'en trouvent pas. Ils ne demandent pourtant qu'à travailler. Ceux-là, on ne va quand même pas les traiter d'assistés. Et les gens qui sont malades, il faut bien leur garantir un système de protection sociale. En ce sens, nous présentons une vision de la société très équilibrée.
Il y a un an et demi vous avez dit en avoir marre des parvenus. J'aurai voulu savoir ce que vous avez fait pour les écarter du PS ?
Nous avons une commission d'audit. Quand nous apprenons quelque chose, il y a une instruction interne. Et il y a des auditions. Moi, il y a une dizaine d'années, j'ai été accusé avec un dossier monté de toutes pièces. Au début de cette affaire, j'étais un monstre, je devais démissionner, m'en aller, c'était fini. Il m'a fallu trois ans, et je vous passe les montants financiers pour payer les avocats, pour démontrer mon innocence. Au vu de cette expérience, je ne prends jamais de sanctions à l'égard d'un être humain si je n'ai pas des éléments matériels contre lui. Je suis un scientifique. Il me faut l'enseignement des faits. Je peux vous assurer que lorsque nous avons eu des indices, nous avons sanctionné la personne concernée. Mais quand je n'ai pas d'indices, la presse a beau écrire des tas de choses, je préfère m'abstenir. Si je devais un jour prendre attitude à l'égard d'un être humain et que demain il s'avérait que cette personne est innocente, je n'en dormirais pas. Il y a à Charleroi une cinquantaine d'enquêteurs. On ne va pas me demander à moi, tout seul, d'en savoir plus sur le plan matériel qu'une équipe entière qui travaille là-dessus à plein-temps.
Quand on voit que Guy Coëme retrouve une place sur la liste PS, que Frédéric Daerden va en appel contre la demande de l'institut des réviseurs d'entreprise de laisser certains dossiers de côté, qu'Alisson De Clercq, fille de Jean-Pierre De Clercq dont le bulletin parlementaire est loin d'être brillant, s'est retrouvée sur votre liste ou que l'actuel bourgmestre de Charleroi Léon Casaert se réjouit du retour de Jacques Van Gompel, après 3 semaines de détention préventive, personnellement, cela me chiffonne.
Prenons les dossiers un à un. Guy Coëme. Il a été condamné. Il a purgé toute sa peine. Comme Monsieur Juppé. Et vous savez qui est Monsieur Juppé ? Il vient d'être nommé ministre en France.
Frédéric Daerden a été réviseur d'entreprises. Il s'est éclipsé de cette fonction. Mais il a un problème avec l'Institut des réviseurs. Ils sont en train de voir ce qu'il y a lieu de faire. Quand la décision finale de l'Institut des réviseurs sera connue, nous aviserons. Ce que l'Institut décidera devra être appliqué purement et simplement. Mais Frédéric Daerden n'a pas volé les voix qui lui ont permis d'être bourgmestre.
Alisson De Clercq n'est plus sur ma liste. C'est une décision personnelle. Tant que je n'ai pas un élément contre elle, que voulez-vous que je fasse. Devrais-je la sanctionner uniquement parce qu'elle est "la fille de". Et quoi ? Mozart, Wolfgang Amadeus Mozart, c'était aussi le fils de son père. Nous n'aurions peut-être pas eu Mozart si son père n'avait pas été musicien.
Monsieur Jacques Van Gompel ? Il a été en prison sur la décision de la seule juge. Mais ce n'est pas encore la vérité judiciaire. Ce qu'on lui reproche, ce qu'il doit payer éventuellement, on le verra au moment venu. Je connais des personnes qui ont été blanchies après dix années d'inculpation. Attendons donc d'avoir un jugement définitif.
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