21 avril 2007

Des millions d'euros d'aide publique qui n'ont rien changé…

Opel Anvers a reçu plus de 25 millions d'euros d'aide publique ces dernières années. C'est ce qu'a déclaré Fientje Moerman, la ministre de l'Economie au Nord du Pays. Des aides qui s'ajoutent aux nombreuses réductions de charges dont a profité le secteur de l'automobile. Des aides et des réductions qui ne parviennent pas à enrayer le déclin de l'industrie automobile au nord du pays.

Des 30.000 emplois en 1994 il n'en restera fin 2007 que la moitié. Quelque 16.000 postes si l'on décompte les réductions annoncées chez Opel et VW. Un déclin que le gouvernement fédéral a pourtant tenté d'enrayer en aidant le secteur. Mais les aides directes étant interdites par les autorités européennes de la concurrence, le gouvernement a soutenu toutes les entreprises qui recourent au travail en équipe. Une réduction de charges qui atteint 10,7% et qui coûte près de 300 millions d'euros par an.

Une réduction qui n'a pas suffit à Opel qui a, en plus, reçu des aides du gouvernement flamand. Fientje Moerman la ministre de l'Economie au Nord du Pays a fait ses comptes. GM Anvers a reçu une aide de quelque 2,18 millions d’euros pour la formation de son personnel et quelque 25 millions d’aides publiques, versés entre 95 et 2007.

Des formations et un centre de recherche spécialisé, la Flandre à fait beaucoup pour sauvegarder son industrie automobile. Volvo a même créé de l'emploi à Gand. Un contre-exemple, malgré les aides tous les autres constructeurs ont supprimé de l'emploi depuis 15 ans.

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