23 avril 2007

Le "foutu" et "fameux" "grand stade"

Le bourgmestre plaide pour un stade fédéral à Schaerbeek-Formation

Freddy Thielemans chante le rail
Un stade moderne sur le site Schaerbeek-Formation ? Ville de Bruxelles, Région et Etat fédéral en parlent.
jeudi 19 avril 2007
entretien
O n m'a souvent pris pour un farfelu, quand je défendais cette idée. Aujourd'hui, tout le monde veut être sur la photo. » L'image de Freddy Thielemans (PS), posant devant l'entrée du nouveau stade de football, n'est punaisée nulle part. Peut-être ne sera-t-il d'ailleurs plus bourgmestre le jour où, comme il le rêve tout haut, le site de Schaerbeek-Formation, situé sur le territoire de la Ville de Bruxelles, résonnera au son de sa première Brabançonne. Guy Verhofstadt (VLD) n'occupera peut-être plus le fauteuil de Premier ministre ni Charles Picqué (PS) celui de ministre-président.

Tous trois se sont cependant vus récemment pour évoquer ce projet, avec, également autour de la table, le sénateur Alain Courtois (MR) et le président du Sporting d'Anderlecht, Roger Vanden Stock, aujourd'hui à l'étroit dans son stade. Et si le foot servait de levier de développement pour cette Zirad (zone d'intérêt régional à aménagement différé) de plus de 200 hectares ?
Quels sont les atouts du site de Schaerbeek-Formation ?

Si la Belgique souhaite voir jouer son équipe de football dans un stade national moderne et situé à Bruxelles, pour des questions de neutralité, le site de Schaerbeek-Formation offre une bonne réponse. En matière de mobilité, d'abord. Il y a un tramway, un chemin de fer et l'autoroute d'Anvers, qui s'arrête à 300 mètres de là, et donc une liaison potentielle rapide avec l'aéroport. Il suffirait de la prolonger. Sans oublier le canal. C'est aussi le seul endroit où l'on peut isoler le stade des habitations. En même temps, nous restons très proches du centre-ville. C'est un gros avantage par rapport à n'importe quel stade de la Région bruxelloise.
Comment vos interlocuteurs ont-ils accueilli votre projet ?
Ma logique semble acceptée par les autres parties. Le seul élément qui pourrait faire échouer ce projet semble d'ordre pécuniaire.
Avez-vous des idées sur le mode de financement ?
Nous n'avons pas travaillé dans le détail mais si le Premier ministre se penche sur la problématique, c'est qu'il a l'impression que cette symbolique est importante, aussi pour le rôle que la Belgique entend jouer sur le plan européen. La Région doit aussi comprendre qu'elle sera bénéficiaire de tout ce que les compétitions internationales génèrent pour le tourisme à Bruxelles.
Précisément, est-on sur la même longueur d'onde que vous du côté de la Région ?
A l'origine, elle souhaitait travailler sur un redéveloppement du Heysel. On se rend cependant compte qu'on est là dans le même cas de figure qu'avec le stade Constant Vanden Stock, lui aussi trop imbriqué dans une zone habitée, avec les nuisances que cela suppose pour les riverains.
L'étude de faisabilité autour du stade Roi-Baudouin ne sert donc à rien ?
A long terme, le Heysel n'a plus de sens. À l'époque où le stade Roi-Baudouin, ex-Heysel, a été construit, la zone était peu densifiée. Une évolution que ne connaîtra pas Schaerbeek-Formation. Et puis, le Roi-Baudouin est un stade de transition. Quand on l'a restauré, on avait des vues à court terme, on ne ré&fléchissait pas dans l'esprit d'une structure de niveau européen.
Comme à Anderlecht se pose, à Laeken, le problème de la reconversion du stade Roi-Baudouin.
On devrait en faire une zone d'habitat, de commerces et de bureaux et rentabiliser le site pour financer le projet de Schaerbeek-Formation. On peut imaginer une réurbanisation du haut de Laeken, tout en conservant le parc et le parc des Expositions.
Que deviendrait le Van Damme sans piste d'athlétisme ?

Un stade d'athlétisme ne demande pas les conditions d'un stade de foot, un sport qui s'accommode mal d'une piste autour du terrain. On peut imaginer un stade pour l'athlétisme, moins grand, et un autre pour le foot.
Est-ce important d'avoir un club, comme le Sporting d'Anderlecht, à demeure ?
Pour la vie aux alentours, certainement. On doit penser à un développement de terrains synthétiques autour du stade.
Le Brussels ne pourrait-il pas partager le stade avec le Sporting ?
Une stratégie à long terme implique cet élément dans la réflexion.
Des contacts ont été pris par Johan Vermeersch, le président du Brussels ?
C'est un petit monde. Quand je vais voir des matchs, je rencontre pas mal de monde, dont Monsieur Vermeersch.
Le projet dépend aussi des résultats des élections fédérales.
Les partis concernés devront se voir pour définir une stratégie. J'espère que, quelles que soient les formations au pouvoir, elles auront une vision pour ce site.


Un seul stade international à Bruxelles- jeudi 09 novembre


Il n'y aura pas place à Bruxelles pour deux stades modernes d'envergure rencontrant les standards internationaux requis, a affirmé jeudi le ministre bruxellois des Finances Guy Vanhengel à l'agence Belga.

L'absence actuelle à Bruxelles et même en Belgique, de stade multifonctions de grande capacité, doté des équipements modernes dont peuvent s'enorgueillir des installations du genre dans les pays voisins, est revenue sur la table mercredi lors d'une rencontre entre Roger Vanden Stock, le président du RSCA Anderlecht, et le bourgmestre de cette com mune, Jacques Simonet. Après le refus catégorique affiché par ce dernier face à un projet d'agrandissement du stade actuel pour porter sa capacité à 40.000 places, la direction du Sporting a fait part de son souhait de construire un nouveau stade de quelque 50.000 places sur le territoire de la commune.
De l'aveu du bourgmestre, c'est aussi le souhait de la commune qui entrevoit deux possibilités de localisation.
Mais il ne faut pas s'attendre à une avancée rapide dans ce dossier, a-t-il laissé entendre jeudi, car si la rencontre a eu lieu sur proposition de la direction du Sporting - Jacques Simonet affirme d'ailleurs ne pas avoir été à la source de l'information publiée jeudi matin par le quotidien la Dernière Heure - le RSCA n'a par exemple pour l'heure pas présenté de plan financier pour son projet.

Devant la charge d'investissement (entre 150 et 200 millions d'euros), il est fort peu probable qu'un tel projet puisse voir le jour sans un effort à la fois du secteur privé et des pouvoirs publics, a souligné le ministre bruxellois des Finances, Guy Vanhengel (VLD), interrogé jeudi. Celui-ci a précisé que la Région bruxelloise attendait d'y voir un peu plus clair avant de se prononcer sur quelque option que ce soit, c'est-à-dire pas avant le printemps prochain.
C'est à ce moment que devraient être connues les conclusions de l'étude de faisabilité de différentes options de réaménagement ou de remplacement du stade Roi Baudouin, qui sera réalisée par un bureau d'études privé durant les premiers mois de l'année 2007, à l'initiative de l'échevin Bertin Mampaka.
Le stade coûte la bagatelle de 2 millions d'euros par an en frais de fonctionnement à la Ville de Bruxelles, mais il est peu utilisé en raison de son sous-équipement et de sa trop faible modularité.

La volonté régionale d'y voir plus clair est d'ailleurs partagée par l'ensemble du gouvernement Picqué. Guy Vanhengel a fait observer qu'actuellement, les discussions avaient lieu à deux niveaux (Anderlecht et Bruxelles) et qu'il faudra à un moment essayer de faire la synthèse. Quelle que soit la formule retenue in fine, il n'est pas envisageable de faire co-exister deux telles infrastructures à Bruxelles, a-t-il encore dit.

MAJ 12/11/06
Anderlecht : la question qui dérange

D’ERIC TOMAS AU BOURGMESTRE : Un stade de 40000 places?
Eric Tomas: “Puisque Claire Vanden Stock, la fille de Roger Vanden Stock, se trouve sur votre liste, envisagez-vous de construire un stade de 40000 places pour le sporting d’Anderlecht?”

Jacques Simonet: "Absolument pas. Il n’est pas envisageable de porter la capacité du stade à 40000 places ! Il est par ailleurs impensable d’empiéter sur le parc Astrid. Le souhait des dirigeants semble être de jouer les matchs internationaux dans un stade de plus grande ampleur, qui pourrait être le stade Roi- Baudouin après les aménagements qui s’imposent et dont le financement ne peut s’envisager que via Beliris. Mais cela nous porte dans les 10, 15 ans. Je tiens par ailleurs à préciser à Monsieur Tomas que Claire Vanden Stock est une militante libérale de longue date.”

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