Overijse et Marino Keulen en accord sur le fond
La commune d'Overijse n'a donc pas le pouvoir d'interdire des affiches rédigées dans une autre langue que le néerlandais, avait souligné M. Keulen.
Le ministre flamand des Affaires intérieures Marino Keulen (Open Vld) s'est entretenu mardi avec une délégation du collège d'Overijse à propos de l'initiative invitant les citoyens à dénoncer la présence, dans les commerces, d'affiches écrites dans une autre langue que le néerlandais. Selon Peter Dejaegher, porte-parole du ministre, cette rencontre a été constructive.
"Les deux parties veulent garantir et renforcer le caractère néerlandophone de la périphérie. Il y avait un différend sur la méthode. Overijse a promis de la corriger", a indiqué M. Dejaegher. Via la lettre d'information communale, il était demandé à la population de dénoncer à un point de contact les commerçants qui faisaient de la publicité dans une autre langue que le néerlandais. L'opposition francophone d'Overijse avait qualifié cette pratique "d'appel à la délation".
M. Keulen lui-même avait parlé d'une approche "condamnable, moyenâgeuse et en dessous de tout". Il avait aussi insisté sur le fait que la Constitution consacre la liberté de l'emploi des langues pour les entreprises, les indépendants et tous les particuliers.
La commune d'Overijse n'a donc pas le pouvoir d'interdire des affiches rédigées dans une autre langue que le néerlandais, avait souligné M. Keulen.
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